ALEXIS FLYNN RIDER ROMANOV

Le pouvoir c'est fantastique. Le pouvoir donne de l'argent. Le pouvoir apporte force et admiration. Le pouvoir engendre le respect et le dévouement. Le pouvoir apporte la reconnaissance. Le pouvoir nous élève au dessus des autres, au dessus des règles au dessus des lois, il nous met à l'égal des dieux. D'ailleurs, beaucoup disent que ce sont les dieux eux mêmes, enfin dieu lui même qui m'avait choisi pour régné, tout comme il avait choisi mon père. Seulement, il y a une chose qu'on ne nous dit jamais, c'est que le pouvoir peut apporter : souffrance, désolation, mort et trahison. C'est ce que j'ai appris en regardant mon père, en regardant ma famille sombrer dans les bras de la mort. Je suis Alexis Nikolaïevitch de Russie, le grand-duc et tsarévitch digne héritier du tsar Nicolas II aussi appelé Nicolas le sanguinaire et de la tsarine Alexandra Feodorovna. Leur fils unique dernier enfant d'une fratrie composée de quatre filles : Olga, Tatiana, Maria et Anastasia. J'étais l'enfant le plus attendu de Russie, le plus attendu par la famille impérial, l'enfant rêvé, mais j'étais également l'enfant le plus caché de l'histoire. Pourquoi ? Parce que j'étais atteint d'une maladie héritée par la génétique de ma mère ; j'étais hémophile. Une maladie mortelle et plus qu'handicapante et qui aurait donné une nouvelle faiblesse au règne de mon père déjà bien critiqué par ses sujets. Cette maladie, je l'ai gardé jusqu'à mes huit ans. Huit années que ma mère passa à craindre la moindre de mes chutes, la moindre éraflure, tous, jusqu'à ce que mes parents accepte l'aide de la magie, une décision désespérée que ma mère passa plusieurs mois à confesser auprès de dieu, mais ils n'avaient pas eu le choix. J'avais fait une vilaine chute en courant dans les jardins avec mes soeurs. Ce que j'en ai récolté ? Une fracture ouverte, qui aurait engendré ma mort si mes parents ne m'avaient pas menée voir les trolls d'Arendelle. Ce sont ses derniers qui m'ont soigné de l'hémophilie. Une fois soigné, mon enfance pris un autre cap, plus libre, plus traditionnel, tout du moins jusqu'à l'âge de mes douze ans. Age auquel ma famille tomba dans le chaos.

C'était au cours de l'anniversaire de la fête de commémoration du tricentenaire de la dynastie des Romanov sur Peterhof que ma vie tourna au cauchemars et que tout ce qu'on m'avait dit tomba en fumé. Comme toujours ma fratrie et moi même étions impatient de vivre cette impérieuse soirée que ma mère avait passé la journée à nous préparer. La fête battait son plein, on dansait, jouait, mangeait, buvait (tout du moins les adultes), rien n'annonçait la fin du monde et pourtant lorsque Raspoutine arriva un vent glaciale se jeta sur ma famille. La mort nous avait touché, il nous avait maudit, promettant la fin de la lignée des Romanov. Une menace qui du haut de mes douze ans j'avais pris pour du bluff, mais il n'en fut rien. Plus tard dans la soirée, le chateau fut envahi par les bolcheviques, plus anciens ennemis de Peterhof. En fuite, bien tenu par mon père qui me trainait sans ménagement par la main suivi de près par ma mère et mes soeurs qui se hâtait pour leur échapper, je sentais mon coeur se pétrir de peur. Je ne sais pas comment Anastasia a réussi à échapper à la poigne de ma mère. Je me rappelle seulement du cri de ma mère, suivi par la panique de mon père qui nous cacha dans une chambre secrète ètre bien décidé à retourner chercher sa cadette, mais il n'en eut jamais le temps. A peine avait il hurler les instructions à ma mère, que des soldats bolcheviques nous trouvèrent et firent feu sur nous. Le premier touché fut mon père d'une balle dans la tête. En un geste fou il avait tenté de nous protéger de son corps, puis tout se passa très vite, Olga se jeta sur moi et pris une balle, même plusieurs et je me retrouvais sous son corps, incapable de bouger. Ma mère tomba quelques secondes après et en un dernier souffle elle me souffla l'ordre de faire le mort. Lâchement, je fermais les yeux et j'entendais le corps de mon autre soeur tomber à terre en un hurlement strident, puis plus rien. Afin de s'assurer que nous soyons bien tous mort, les bolcheviques nous donnèrent des coups de baillonnettes et j'eux tout le mal du monde à ne pas réagir. Pétrifié de peur je redoutais ce moment maudit où ils s'apercevraient que moi le nouveau tsar j'étais en vie. Je n’avais aucun moyen de sortir de la aucun. Tout du moins c’est ce que je pensais, assoiffés de sang les ennemis de ma famille abandonnèrent les dépouilles de mes proches le temps de retrouver ma sœur. Guère inquiet, ils s’en allèrent en riant fiers d’avoir décimer la famille Romanov. Combien de temps je suis resté à baigner dans le sang de ma famille, pleurant de peur et de désespoir ? Je l’ignore. Mais après un long moment la bibliothèque se mouvait laissant passer des hommes vêtus de fourrure, des hommes possédant la médaille des Romanov. Muet je les regardais, ne sachant guère s’il s’agissait d’une hallucination ou de la réalité. Ces derniers restèrent scotché devant l’horreur de la scène. Ils lâchèrent quelques mots dans une langue que je ne connaissais pas avant de vérifier qu’il n’y avait aucun survivant. C’est ainsi qu’ils m’ont retrouvé : couvert de sang sous la dépouille de ma sœur aînée. Sans crier gare le chef me soigna rapidement ma blessure au mollet avant de me tirer de force dans le passage où ils étaient apparus. 

La suite de l'histoire ? Vous vous la demandez très certainement et bien la voilà. Une fois sauvé, j'ai été recueilli par le chef du groupe de mercenaire qui m'avait recueilli et il me donna une nouvelle identité : Alexis Fitzerberg. Oui je sais c'est particulièrement laid, mais que voulez-vous c'était son nom de famille et je l'ai adopté. Au cours de cette première année de vie, j'ai adhéré à leur religion, à leur croyance, à leur manière de vivre très viking, sans pour autant oublier les blessures de mon passé. Il en fut ainsi jusqu’à mes seize ans. Année où ma famille d’adoption mourut dans un combat entre clan alors que j’étais en train de piller le voyage voisin. Nouveau coup dur qui me poussa à quitter Arendelle ivre de rage et de vengeance. 

Pour tout recommencer à zéro j’adoptais une vie de voleur dans l’unique but de dresser une armée et reprendre mon trône au bolchévique. C’est ainsi que je mon chemin à croisé la route de la fille la plus belle mais également la plus détraquée que j’ai eu à rencontrer au cours de ma vie. Cette fille, elle s'appelle Raiponce et pour être passionnante, elle est passionnante. Entre nous tout a commencé avec une poêle et un caméléon (selon ses dires pour moi cela reste un crapaud, mais soit) je l'ai donc rencontré alors que je tentais d'échapper aux gardes royaux de Corona après que j'eus volé une couronne. Franchement je ne sais pas comment j'ai fait pour parvenir à cette tour, mais au premier abord elle était abandonnée, j'ai grimpé, je me suis fait assommé, puis on m'a enfermé dans une armoire, puis on m'a attaché à une chaise, ligoté, interrogé, torturé (non pas torturé), mais Raiponce ne m'a pas ménager. Il s'est avéré que la rouquine avait une violente envie d'aller à une fête des lanternes, exactement dans le royaume que je venais de fuir à toute jambe. Naturellement, j'ai refusé, mais elle avait la fameuse couronne que j'avais volé donc je me suis retrouvé contraint pour la première fois de ma vie a obéir à une femme.

Théoriquement, l'emmener à un tel évènement aurait dû être un jeu d'enfant, sauf qu'avant de pouvoir quitté la tour on a dû bien y travailler une journée, le temps qu'elle gère sa culpabilité. C'est ainsi que j'ai découvert qu'une vie de prisonnière pouvait convenir à certaine personne. Et cette aventure qui au départ avait été une corvée, fut merveilleuse. La joie de vivre et la naïveté de cette demoiselle emmené à ma vie si tumultueuse un peu de fraicheur. Une fraicheur qui je le savais me manquerait à l'instant même où je la quitterais. Pourtant, intérieurement je m'étais promis de ne pas tomber sous le charme de cette rouquine aux cheveux magiques, je ne pouvais pas l'embarquer dans ma vendetta contre les bolcheviques, mais il n'en fut rien. J'avais des sentiments pour elle de l'amour ? Je l'ignorais mais une chose était certaine, je m'étais attachée à elle et je voulais qu'une chose : sa sécurité. En somme j'étais vraiment dans de sale draps. Alors que nous étions à deux jours de notre but un orage se leva et brisa tout ce que nous connaissions.

SB

Anecdotes

01: Était hémophile lorsqu'il était enfant et s'est fait soigner par les troll d'Arendelle. 02: Après le massacre de sa famille, il est resté muet durant 1mois et demi. 03 : De cette nuit sanglante, il en garde des cicatrices sur les  mollets et les hanches dûes au coup de ballonnettes. 04 : Ne parle jamais de son enfance, ni de son histoire. 05 : UC UC UC