CAVALIERE DE L'APOCALYPSE - LA FAMINE

En quelques mots : ▻ Conte(s) & personnage(s)  :Hélène de Sparte (mythologie grecque) et la cavalière de l'apocalypse (sleepy hollow) ▻ Date de naissance :  plusieurs centaines d'année au bout d'un moment ▻ Âge : Plusieurs centaines d'année au bout d'un moment et figée dans sa trentaine ▻ Statut civil : Inaccessible ▻ Orientation sexuelle : Asexuée depuis qu'elle est une cavalière ▻ Profession : Cavalière de la mort ▻ Pouvoirs/particularités : Immortelle capable de répondre la famine en un simple souffle. Une parole d'elle, permet de maudire un village entier. Il ne fait pas bon train de provoquer sa colère. À ses côtés, son cheval, une magnifique monture noire, aussi immortelle qu'elle. ▻ Groupe : Telluriens Caractère : S'il y a une chose dont Helene ne manque pas c'est de mystère. Un mystère qu'elle nourrit de par ses mensonges. Des mensonges qui sont devenus sa vie au fil de année. Elle n'a jamais eu le choix de faire autre chose que cela de toute manière. Elle est également une fille très intelligente qui sait aussi bien être discrète que créer de splendide cataclysme. Perspicace, elle sait se mettre en avant tout comme elle sait observer tous les éléments qui l'entourent afin de les analyser pour trouver la meilleure solution pour elle. Légèrement égoïste ? Non, enfin si un peu cependant lorsqu'elle possède une personne qu'elle aime,elle sait en prendre soin. Elle est également une merveilleuse actrice, elle sait paraître sereine même dans les situations les plus ardues et compétentes. Celle que l'on disait être la plus belle femme du monde sait également être blessante envers les personnes qu'elle déteste ou qui l'on blessé dans son orgueil. Manipulatrice, est également un adjectifs qui lui correspond bien, elle n'aime pas tellement manipuler l'esprit des mortels bien que parfois elle prend son pieds en le faisant. Courageuse et téméraire, elle n'abandonnera jamais, qu'importe le prix à payer elle le paiera sans broncher tant qu'elle n'arrivera pas à ses fins. Ses secrets et surtout son état d'immortelle l'ont rendu imprévisible et mélancolique. Au cours des siècles, elle a acquit une grande maîtrise de ses sentiments, sa plus grande peur étant de perdre le contrôle et de punir des êtres innocents.

01 : Femme la plus belle du monde du point de vue des dieux olympiens ☾ 02 : Fille de Zeus et de Léda ☾ 03 : maudite pour avoir été au coeur d'une guerre divine ☾ 04 : Veille sur sa descendance dans l'ombre ☾ 05 : Depuis la mort de Pâris, elle n'est jamais retombée amoureuse ☾ 06 : Rêve d'une seule chose : se venger des dieux grecques qui ont fait de sa vie un enfer ☾ 07 : Elle pense que ses pouvoirs descendent de la famine dans laquelle Troie a été plongé pendant cette guerre de dix ans ☾ 08 : Chaque année à la même date, elle est envoyée dans une nouvelle contrée pour y accomplir l'oeuvre de la Mort. ☾ 09 : Quand elle exerce son oeuvre, elle ressent la souffrance de chacune de ses victimes bien qu'avec les années, elle sait y faire abstraction. ☾ 10 : Sa monture est aussi immortelle qu'elle

Derrière l'écran ▻ Pseudo : Maat' ▻ Prénom : Mathilde ▻ Âge : 25ans ▻ Pays : France ▻ Comment as-tu connu le forum : via la fondatrice ▻ Fréquence de connexion : Aussi souvent que possible ▻ Inventé/scénario/pré-liens ou pv ? : Inventé ▻ Un dernier petit mot : Love

❝ Ton acte causera ta perte, Zeus. Cet enfant que tu as mis au monde contre le gré de cette humaine, va diviser les dieux et les humains. Elle sera la femme la plus belle que ce monde ait porté, mais également son plus grand fléau.❞

Voilà les premiers mots que la grande Nyx rapporta des prophéties que ses enfants avaient eu. Des mots que le grand Zeus n'a pas écouté, en même temps il était déjà trop tard, j'étais née et ma vie allait être un lot de combat entre les dieux de tous les horizons. Mon nom est Hélène de Sparte et voici mon histoire.

J'ai connu une enfance princière dont il ne vaut pas la peine de parler tant elle ressemble à celle d'un grand nombre de jeune femme de mon rang. Comme tant d'autres jeune fille à l'époque, je fus promise à Menelas à l'âge de douze ans après que son frère ainée, le célèbre roi Agamemnon m'eut gagné dans une arène de combat. Un union des plus chevaleresques et le moins que l'ont puisse dire c'est qu'il ne m'a comblé en aucune façon. J'accomplissais ma fonction sans plaisir, je serrais de fair-valoir à mon époux. Ma vie était une grande comédie dans laquelle, je m'appliquais à tenir un rôle que je haïssais. Après un an et demi d'union, je donnais naissance à mon premier enfant. Une magnifique petite fille que nous nommâmes Hermione. Je dois l'admettre la naissance de ma fille a été un rayon de soleil dans cette vie si monotone bien que rythmé par de nombreuses fausses couche au grand damne de Mélénas.

Il en fut ainsi pendant près de dix ans. Dix années à partager la couche d'un homme que je n'aimais pas plus une je respectais. Dix ans à être le joyaux de Sparte, neuf ans à élevé ma fille pour faire d'elle une femme, qui je l'espérais, aurait une vie plus acceptable que la mienne. Dix ans à mourrir à petit feu en détestant silencieusement la déesse Aphrodite pour ce mari qu'elle m'avait donné. Il en fut ainsi jusqu'à ce que je ne rencontre Pâris. Cet homme, l'enfant disparu de Troyes venu pour régler des affaires diplomatiques au nom de son père. Cet homme que mon époux voulait donner à Hermione. Cet homme qui a réussi a faire battre mon coeur plus vite. Cet homme auquel j'ai essayé de résister en vain. Il m'a fait ressentir en une nuit tout ce que j'avais jamais osé imaginer. Il était fait pour moi. Il était ma destiné. Il était ma vie. En a peine un mois, il avait redistribué toutes les cartes, et alors qu'il s'en allait je me cachais dans une de ses malles pour quitter ma pitoyable vie afin de vivre ce merveilleux idylle avec Pâris.

Voilà comment je me suis retrouvée au centre d'une bataille divine à laquelle je ne comprenais rien. Une bataille qui allait me retirer tout ce que j'aimais.

Mon accueil à Troie n'a pas été des plus parfaits, comment leur reprocher ? Ils savaient que ma fuite entrainerait une guerre sans précédent et au fond de moi je le savais aussi, mais j'ai écouter mon coeur. Je n'ai pas voulu écouter la raison, égoïstement je voulais simplement vivre ma vie sans rien devoir à personne. Vivre cette vie qu’on m’avait volé quand Menelas m’a gagné grâce à la bravoure de son frère. Paris était le péché, j’avais abandonné Hermione, mon honneur mais au mois je vivais avec un homme qui m’aimait et me respectait. 

Rapidement les premières représailles apparurent et l’espace d’un instant j’ai voulu tout arrêter et reprendre mon ancienne vie, mais Pâris m’en a empêché il avait parlé avec Aphrodite. Il savait que j’étais cette femme dont la déesse lui avait parlé et il ne voulait laisser s’éteindre notre amour pour une histoire de tension politique. Enfin au départ ce n’étais que des tensions. Des tensions qui finirent par prendre le tournant d’une guerre froide. Mon époux et son frère avaient dressé une armée qui était composé de tous les meilleurs guerrier de Grèce, Achille, Ulysse et tant d’autres. Ils nous surpassaient en nombre mais ils n’attaquèrent pas directement. Ils établirent un blocus afin d’affamé Troie, et de laisser les troyens mourir de faim et ceux pour qu’ils réclament au souverain de me rendre à mon mari. 

Il en fut rien. Les troyens résistèrent brillamment malgré les nombreux décès. De mon côté la culpabilité me rongeait de plus en plus. Cet amour, mon amour n’engendrait que souffrance. Je n’avais pas besoin que l’on me blâme, je le savais déjà : j’étais Le fléaux de cette ville. 

10 années passèrent et le siège des grecques étaient plus oppressants, nos tentatives de résistance furent avorter dans le sang et le peu de batailles que nous avons mené furent noircies par de lourde perte. Je ne pouvais plus supporter cela. Je ne pouvais plus supporter d’être là source du malheur de ce peuple que j’avais appris à aimer. C’est pour cette raison que j’ai fini par quitter Troie dans le plus grands des secrets pour me rendre à Ménélas en échange de l’arrêt de cette guerre et de la survie de tous les troyens. Naïvement j’ai cru mon époux, naïvement j’ai cru que tout allait s’arrêter mais il n’en fut rien. 

Les grecques firent croire à la fin de la guerre et aux retraits de leurs troupes après la mort d’Achille et alors que les troyens fêter leur victoire et que moi j’étais censé leur dire adieu. Ils décimèrent tous les habitants, nobles, paysans, femmes et enfants, aucuns n’étaient épargnés. La famille royale tomba et Ménélas tua Pâris sous mes yeux, brisant mon cœur à tout jamais. Dans toute cette horreur Ulysse abandonna également son âme en tuant de sang froid un bébé sous les ordre d’agamennon car ce malheureux enfant était destiné à devenir le futur roi de Troie. 

De cet enfer peut y survécurent et d’ailleurs la sœur et belle sœur se Paris auraient sans doute préférer périrent avec les leur plutôt que de vivre ainsi. Je ne sais pas ce qu’elles sont devenues. Trophées de guerre, elles devinrent les putains des soldats et des rois.

En ce qui me concerne Ménélas me ramena à Sparte où il m’offrit les lire traitements. J’étais détestée pr ma fille. Mon époux me battait et me violait et il m’avait isolé de tous ce que je pouvais apprécier. Ma fille me haïssait, et finalement je mourrais tuée par Andromaque qui rongé par le chagrin avait fini par saisir la première opportunité pour se venger et me tuer d'une dague dans le ventre.

Une cavalière répandant peine, désolation, souffrance et mort tel fut ma destinée, abandonnée des dieux, abandonnée par Aphrodite. Ma mort fut lente et douloureuse, face à l'absence de réponse des dieux, j'avais senti un vent de colère qui me poussa a accepter ce contrat avec une être s'apparentant au diable. Un simple oui, conclu l'affaire et je revenais à la vie, immortelle, puissante et invincible.

Pourquoi la famine ? Je pense que c'est simplement en lien avec Troyes. J'ai vu le peuple de Troyes agoniser, mourant de faim par ma faute à cause de cette guerre. J'ai souffert de la faim. J'ai vu ses ravages sur le peuple, sur les hommes. La faim réveille toutes les perfidies d'un homme, elle ronge et tue à petit feu. Je pense que c'est parce que j'ai vu et vécu de mon vivant la famine que j'ai acquis cette faculté. J'ai compris très rapidement ce dont j'étais capable. Ma colère et ma tristesse étaient les déclencheur de mon terrible pouvoir. J'ai vu plus d'un peuple agonisé, sans raison, par ma faute et je dois l'admettre j'en ai souffert. J'en ai souffert plus que je ne saurais l'admettre. Les siècles ont passé et ils furent rythmer par des changements annuels d'environnement, encrée dans une solitude presque réconfortante. Au fils des années, je suis parvenue à trouver le contrôle de mes facultés et ce poids m'a paru plus léger. Heureusement, ma jument restait la même, comme moi elle ne souffrait pas des méfaits du temps, bien que ce ne fut pas le cas de ma descendance. De loin, je les surveillais, de loin je les aimais, de loin je les protégeais du mieux que je pouvais, aucun monde, aucune frontière ne pouvaient m'empêcher de les voir et à chacune de leur mort c'était un déchirement. Telle est le poids de mon immortalité.

L'année de la malédiction lancé par Regina, j'étais dans le monde le plus étrange que j'ai connu. Un monde sans magie, un monde qui m'a perturbé à un tel point que j'ai décimé plus d'un peuple par incompréhension : l'Afrique, l'Inde et j'en passe. Pour dire vraie je ne savais même pas que j'avais échappé à cette malédiction avant de retourner dans la forêt interdite trois ans plus tard. Un cercle sans fin qui ne m’importunait pas le moins du monde. Les années passèrent et se ressemblaient toutes, jusqu’à ce que j’arrive à Storybrooke le jour de l’anniversaire de ma mort. Seulement cette fois quelque chose est différent, mais je suis bien incapable de savoir quoi.