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Déesse Maât - petite fille au allumettes - enfant perdu

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MessageSujet: Déesse Maât - petite fille au allumettes - enfant perdu Déesse Maât - petite fille au allumettes - enfant perdu  EmptyMer 9 Sep - 16:15


Isalya "Maât" Nemphis
feat : nom de la personnalité

NOM(S) :  
ÂGE - Aussi vielle que le monde, mais selon l'apparence que je prends je peux passer pour une jeune femme d'une trentaine d'année ou d'une jeune femme d'une vingtaine d'année. • DATE & LIEU DE NAISSANCE Il y a bien longtemps sur les terres fertile du royaume d'Égypte. • ORIENTATION SEXUELLE Les rumeurs disent que je suis hétérosexuels,  mais j'ignore quel parti est le meilleur pour moi.  • SITUATION MATRIMONIALE Marié,  célibataire, veuve quel importance j'ai l'éternité pour  le savoir.  • GROUPE SOUHAITÉ Préservé • CONTE & PERSONNAGE - Maât de la mythologie égyptienne, mais dans ma quête j'ai été la petite fille aux allumettes et une enfant perdu pour quelques jours.  • STRATE - Bêta, c'est la strate dans laquelle j'ai le plus vécu, mais sinon j'ai également passé quelques temps dans la Alpha.  • VOYAGE ENTRE LES STRATES ? - Oui, je suis une déesse • FEAT - Angelina Jolie est son véritable visage, mais dans le monde des humain elle se montre sous les traits de Laura Haddock • CRÉDITS - visenya. pour celui de Laura Haddock et celui avec leur deux visages est de moi.
Courageuse ↯ Douce ↯ Impulsive ↯ Romantique ↯ Sensible ↯ Curieuse ↯ Têtue ↯ Indépendante ↯ Drôle ↯ Juste ↯ Jalouse ↯ Possessive ↯ Aimante ↯ Respectueuse ↯ Battante ↯ Protectrice ↯ Désordonnée ↯ Trèès maladroite ↯ Modeste ↯ Généreuse ↯  Coquette ↯ Peu s'avérer manipulatrice, mais seulement quand il le faut ↯ Insomniaque ↯ Gourmande ↯ Colérique ↯ Calme ↯ Digne de confiance ↯ Méfiante  ↯ Droite ↯ Honnête, mais sait mentir ↯ Fragile ↯ Explosive ↯ Paradoxe vivant ↯ Imprévisible ↯ Râleuse ↯ Soucieuse ↯ Intrépide ↯ Hyperactive ↯ Naturelle ↯ Réfléchie ↯ Réaliste ↯ Loyale ↯ Fidèle  ↯ À l'écoute ↯ Gentille ↯ Optimiste ↯ Ouverte d'esprit.

Pouvoir - Vous vous demandez certainement quel genre de capacité magique je possède, et comme je suis de bonne humeur, je vais vous le dire. Lors de mon arrivée sur terre, j'avais la capacité de manipuler les esprits de n'importe quel être-vivant. Cependant, j'ai abandonné cette capacité lors de la création du monde égyptien, toute magie à un prix à payer et j'ai choisi de sacrifier mon don de manipulation mentale afin d'offrir au humain leur libre arbitre.
Malgré cette perte assez importante, je possède aussi de magnifique ailes doré, aussi forte et résistante que l'or et aussi brillante que la lumière de Râ. De plus, je suis également capable de changer mon apparence, lors que je me rend dans le monde des humains, je deviens une autre femme et cette capacité n'a aucune limite, je peux devenir une fillette de cinq ans comme une vielle dame de quatre-vint ans. Pour finir, comme vous pouvez-vous en douter de part mon rang de déesse de la justice, je suis capable de déceler les mensonges, si je vous jure suis le meilleur détecteur de mensonge qu'il existe sur cette Terre. Sinon, pour finir je suis capable de voir dans le passé.  



Il y a une chose que je n’avouerais jamais, même si je devais peser mon propre cœur, c’est un secret, un sentiment que j’ai toujours enfoui au plus profond de mon cœur, afin de protéger mon esprit du poison qui s’immisçait en moi. Ce secret il a un nom : Osiris.
Je sais que tout le monde pense que j’ai créé l’au-delà, dans un élan de générosité parfaite, pourtant il n’en est rien. La vrai raison qui m’a poussé à créé ce dernier était que j’aimais Osiris, plus qu’aurais dû l’aimer sa tante. L’annonce de sa mort, avait été comme un coup de couteau pour moi, mais le pire était la détermination d’Isis à retrouver sa dépouille. Seth, avait repris le trône de son frère et nous n’avions rien fait contre, ou du moins je n’avais rien fait contre, a la place j’avais recherché l’âme d’Osiris désireuse de retrouver cette part de lui. C’est pour qu’il soit encore en vie que j’ai convaincu ma mère de créer ce monde.  

J’ai été enceinte. Oui vous ne rêvez pas c’est bien ce que je suis en train de vous avouer. J’ai bel et bien été enceinte, mais il ne faut pas rêver ce n’était pas d’Osiris et ni de mon mari. A oui ça aussi j’ai oublié de le dire, mon paternel m’a offerte (parce que oui c’est le mot il m’a offert) à Thot. Mais, le nom du père n’a pas d’importance. La seule chose à savoir c’est que c’était un humain, et comme vous pouvez-vous en douter, notre relation n’a pas durée. Ma grossesse est restée secrète, seul mon frère, ma sœur et mon père étaient au courant. Cette période fut également celle où Hator retourna sur les terres humaines pour la première fois depuis que nous avions quitté le monde des humains. Ma sœur m’accompagna tout au long de se long processus, loin des terres d’Égypte, loin de notre monde. Ce n’est qu’une fois l’accouchement passé que nous sommes reparties dans notre monde d’origine, une fois que j’eus abandonné mon enfant, en lui laissant un médaillon en onyx parsemé de rubis.  
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MessageSujet: Re: Déesse Maât - petite fille au allumettes - enfant perdu Déesse Maât - petite fille au allumettes - enfant perdu  EmptyMer 9 Sep - 16:26


Maât
MAÂT EST VENUE POUR DEMEURER SANS CESSE AVEC TOI. MAÂT EST TOUTE LA PLACE QUI T'APARTIENT POUR QUE TU TE REPOSES SUR ELLE. TU RAJEUNIS À SA VUE, TU VIS DU PARFUM DE SA ROSÉE. MAÂT EST PLACÉE COMME PORTE-BONHEUR À TA POITRINE.
La construction du monde, beaucoup de personnes en parlent, mais peu de personnes savent ce qui s’est vraiment passé ce jour-là. Je suis Maât, la fille d’Amon-Ré et de Mout. Mon histoire est rarement racontée, certainement parce que je n’ai jamais fait de réelles vagues. J’incarne la notion de perfection, de droiture, et d’équilibre, ceux qui me permet d’avoir le respect de tout ce que les Égyptiens, quelque-soit leur dieu de prédilection, à commencer par le Pharaon lui-même, qui retrouve l'exacte ligne de conduite à suivre tout au long de son règne dans les mots que j’ai prononcé le jour de la création de notre monde. J’existe dans la tête des mortelles comme une sorte de voix de la raison, une caresse invisible qui les guide dans leur décision et c’est certainement ce que je suis d’ailleurs, mais comme tous les autres dieux, j’ai ma propre histoire, mes propres sentiments, et en ce jour sacré, je vais vous en révéler une partie.
Tout commença il y a des millénaires, alors que mon père, le dieu soleil, Nout, Geb, et mon frère Shou respectivement le ciel, la terre et l’air. Quant à moi, j’étais le lien qui permettait à ces trois-là de rester uni ensemble, l’équilibre. À eux quatre, ils représentaient les quatre éléments essentiels pour créer la vie et c’est ce que nous avons fait. Shou souffla sur les terres arides de l’Égypte pour rendre l’air respirable, tandis que Nout faisait pleuvoir sur cette terre que Geb rendait fertile et mon père lui apportait la chaleur nécessaire pour que les végétaux puissent vivre. Voilà la tâche à laquelle le trio s'est attelé pendant plus de deux jours. Ce fut le troisième jour que j’entamais ma mission accompagnée par ma mère la grande Mout, ensemble, nous avons fait naître des hommes à notre image. Je leur offrais un esprit, une raison, une logique et une sagesse et ma mère leur fit voir le jour avec le sentiment que le seul fait de vivre se paie d'une culpabilité fondée sur l'équivalence entre la vie et la mort, mais surtout elle leur inculqua le respect et la fidélité. Notre royaume fut créé en quatre jours, autant de jour que d’élément. Ô notre monde était loin d’être parfait.

C’est quelques années plus tard que nous nous en sommes aperçus, alors que mon père régnait sur notre royaume.
C’était un soir d’été comme il y en avait tant eu. Un soir pendant lequel, les enfants de Nout et Geb entraient dans l’aube de l’âge adulte. Il était les premiers dieux, voués à un avenir doux et harmonieux. Chacun avait sa place. Osiris, l’aîné, Seth, Nephthys et Isis, une fratrie similaire en tout point à celle de leur aîné. L’avenir nous montrera à quel point leur similitude est forte, mais pour l’instant revenons en à ces quatre enfants qui entraient dans le monde des adultes. Durant cette période, mon père régnait sur le royaume, c’était un pharaon juste que tout le monde respecté et tous les égyptiens connaissaient notre véritable identité, seulement, après des siècles de règne son autorité commençaient à s’effriter, des groupes de rebelle se formaient un peu partout dans le royaume désireux de venir prendre notre place. Ils ne croyaient plus en notre magie. Pour eux, nous étions des humains au même titre qu’eux. Un soir, ces derniers tentèrent de prendre la main sur notre royaume en agressant ma jeune sœur Tefnout, et moi-même alors que nous sortions d’une baignade nocturne dans le Nil. À dire vrai, ce fut Tefnout la première d’entre nous à subir les foudres de nos agresseurs qui dans un élan de folie, c’étaient pris d’idée à nous menacer avec un khépesh. L’arme située sous la gorge de ma sœur me rendit folle de rage, de mon côté les autres rebelles me menaçaient avec leur arc tendu vers moi. Ce fut la première fois que je me servais de mes ailes depuis des années. La colère prenante possession de chaque infime partie de mon être, je laissais mes ailes d’or reprendre leur place dans mon dos. Affolés, ils libérèrent leurs flèches vers moi, des flèches qui se brisèrent contre mes ailes avant qu’une tempête de vent ne vienne s’abattre sur nous. Shou, pensais-je en me dirigeant vers ma sœur, inquiète, mes ailes toujours déployé, je la protéger des nombreux projectiles que Shou soulevaient par la rage, il parlait, je n’écoutais pas, ce fut uniquement lorsque notre père fit son entré que le vent se calma, relâchant les rebelles qui se retrouveraient bannis loin des terre d’Égypte. Malgré ce jugement, mon père était désireux de nous venger, mais Tefnout était la pire, sa fierté avait été touchée en plein cœur. Sa rage la dévisageait, et ensemble, ils trouvèrent une solution qui allait dévaster notre royaume. Ré libéra la lionne en elle, lui donnant le droit de punir chaque rebelle. Dès le départ, l’idée ne m‘avait pas plu, j’avais un mauvais pressentiment. Mais je n’ai rien pu faire pour le faire revenir sur sa décision, deux jours plus tard ma sœur se lança dans le royaume sous sa forme animale : une magnifique lionne. Les premiers jours, elle accomplissait son rôle avec brio. Les rebelles étaient morts. Le peuple nous respectait à nouveau, pourtant Tefnout ne rentrait pas. Elle était ivre de pouvoir, le goût du sang et de la peur l’avait enivré, elle avait besoin de plus, elle voulait plus. C’est pour cela qu’elle commença à s’en prendre à des innocents, dévastant de nombreux villages, ce n’est qu’une fois que j’avais décidé de la suivre en utilisant la voix des airs que je m’apercevais de l’étendue des dégâts. Ma sœur était devenue une meurtrière, une meurtrière qui avait été engendrée par mon père. Sans attendre, je venais rendre mon rapport à mon père, un conseil de famille se mit rapidement en place et nous tombèrent tous d’accord : il fallait arrêter Tefnout. Pour se faire, nous nous rendîmes dans chaque ville limitrophe avec le Nil, les faiseurs de bières avaient pour ordre de déverser toute leur bière dans le Nil tandis que ceux qui créaient l’argile rouge faisaient la même chose, dès que la nuit viendrait prendre ses droits sur le pays.
Au petit matin, nous vîmes l’œuvre de nos manigances prendre vie, l’eau du Nil était aussi rouge que le sang, cette vision enchanta la lionne qui pensait que c’était le sang de ses victimes, ivre de pouvoir, elle se baigna et bu sans ménagement l’eau du fleuve. Enivrée par la bière, elle finissait par s’endormir sur les berges de Louxor.
C’est durant son sommeil que nous avons libéré Tefnout de son fardeau, séparant son âme en deux, la lionne vengeresse d’un côté et son apparence humaine de l’autre. C’est ainsi que nous donnèrent naissance à Hathor.

De cette guerre, car à nos yeux, c’était le nom qu’on lui avait donné, une guerre, mon père ne s’en ait jamais remit. Il avait honte d’avoir ainsi mutilé sa seconde fille, mais surtout, il était fatigué à l’idée de devoir continuer de régner ainsi. C’est Isis qui parvint à découvrir le secret que ce dernier gardait depuis la création de notre monde. Il offrit à Isis la manière dont un pharaon devait se faire obéir par ses sujets. Un secret qu’elle donna à Osiris, qui s’empressa de venir demander le trône. Une offre qui lui fut accordée. Ce fut durant son couronnement que je prononçais les mots qui allaient dicter la conduite de tous les prochains pharaons d’Égypte. Cette ligne de conduite, il la suivit toute sa vie, mais son couronnement rendit son frère Seth fou de rage. Depuis toujours, l’animosité et la jalousie avaient rythmé sa relation avec son frère, mais cette fois-ci, elle eut raison de lui. Un soir Seth commis l’irréparable ne tuant Osiris, en l’enfermant dans un sarcophage qu’il avait fait confectionner pour l’occasion. J’avoue que je ne comprendrais jamais la confiance qu’Osiris avait en son frère, mais les faits était-là. Il était entré dans le sarcophage, et c’était laissé piéger pour mourir dans la pire des manières. Isis rechercha son mari jour et nuit durant des années, tandis que de notre côté, nos yeux étaient figés sur Seth, il avait le trône, mais tout ce qu’il en faisait était contraire à notre politique. En cet instant précis, je regrettais d’avoir abandonné mon don de manipulation. Au plus profond de moi, je savais qu’il était responsable de la disparition d’Osiris. Je n’avais que trop bien raison. Après des années de recherche Isis le retrouva, au cœur d’un arbre qui avait poussé là le jour de son arrivé. Malheureusement, nous ne parvînmes pas à le faire revivre, en réalité, nous n'en avons pas eu le temps, Isis avait caché le corps de son mari dans les roseaux, mais Seth tomba dessus durant une de ses parties de chasse. En guise de représailles, il découpa le corps d’Osiris en sept morceaux et les avait éparpillés un peu partout dans le royaume. Rongée par la tristesse, Isis qui avait retrouvé le bras de son mari vint nous supplier de lui apporter notre aide, c’est ainsi qu’elle fit l’acquisition de ses ailes, et du côté de Mout et moi nous créèrent l’au-delà, j’avais retrouvé l’âme d’Osiris et je l’avais mené dans ce lieux qui venait tout juste de prendre place. Sur les terres d’Égypte, les recherches venaient de prendre fin, le corps du premier souverain après Ré était reconstitué et Anubis s’occupaient de le reconstituait, armé de bandelette, il avait réussi à camoufler la mutilation d’Osiris.
Voilà comment le monde fut créé, comment l’au-delà prit vit et que nous, les créateurs du monde égyptiens comme vous le connaissaient, nous sommes retrouvées à veiller sur les humains de loin.


La fracture qui avait eu lieu dans la fratrie d’Osiris, avait donné des idées à mon propre frère. Depuis des siècles, ce dernier nourrissait son animosité et sa jalousie envers Nout et Geb, les parents d’Osiris, il aimait Nout, ou du moins, c’est ce qu’il aimait dire. Je ne compte plus le nombre de fois où ce dernier me l’avait dit, en me demandant conseil. Malheureusement, je ne savais dire autre chose que, oublie-là, elle n’est pas pour toi mon frère. Pendant longtemps, mon frère avait encaissé comme je lui avais demandé, refoulant ses sentiments sans jamais rien dire, or mis à moi et certainement à Hathor. Après tout les rumeurs disaient qu’elle était la déesse de l’amour, quoi de plus naturelle, c’est notre amour qui l’avait créé. Malheureusement, la défaite d’Osiris sur son frère, donna mille et une raison à Shou pour blâmer ses parents et notamment son père.
Il se servit de la culpabilité d’Amon-ré, pour arriver à ses fins, il voulait que le couple de la terre et du ciel prenne fin. Bien entendu, il n’expliqua pas toute l’histoire, ne dévoilant que la partie qui l’arrangeait. Amon-Ré dans sa clairvoyance, légèrement obscurci par le poids de sa conscience depuis son échec avec Tefnout, donna raison à son fils, jugeant que la sagesse de ce dernier était suffisante pour prendre ce type de décision.
Sans prendre la peine de m’informer de ses désirs, mon frère, parti annoncer sa sentence, parlant en mon nom en leur disant que j’avais décidé en conciliabule avec lui-même et notre père d’interdire leur amour, autant dans l’au-delà que sur les terres égyptiennes. Cette annonce créa, une infime fissure dans le cœur des amants, une fissure qui se fit entendre dans le monde des humains qui fut frappé par un violent orage. Le cœur de Nout s’exprimait. Pour ma part, j’étais repartie dans le monde des humains, désireux de voir de mes propres yeux, si le règne du pharaon était à la hauteur de mes exigences. Dès que la pluie s’était abattue sur mon visage, j’avais senti la détresse de la déesse du ciel. J’étais immédiatement repartie, mais le mal était déjà fait, Amon-ré avait pris sa décision et l’annonçait haut et fort. Je ne pue rien faire pour empêcher cela. Nout et Geb n’avaient plus que cinq jours par an pour vivre leur amour. Je ne pue rien faire pour empêcher cela. Blessés et épris par un sentiment de trahison, les deux amants quittèrent l’au-delà. Une décision qui n’affola que mi, ou du moins, je fus la seule à exprimer mon mécontentement. Trop tard malheureusement. Amon-ré refusa d’écouter mes mises en garde, à ses yeux notre royaume pouvait survivre sans eux, et pour lui, ils reviendraient lorsqu’ils s’apercevraient du caractère noble de son cadeau des cinq jours. Ridicule.

Pour limiter les dégâts, nous avons offert une partie des pouvoirs de nos deux déserteurs à d’autres dieux, une technique qui marcha pendant un temps.  

Puis le règne d’Akhenaton arriva et l’ordre que nous avions établi fut bouleversé, rapidement la fissure fut palpable par d’autre que moi. La foi de nos sujets étaient fébrile et un dieu dont on avait oublié le nom refaisait son apparition dans le ciel divin qui nous abritait : Aton. De cette unique vénération, découla un grand nombre de révolte dans nos rangs. Les vents se déchainaient sur les terres égyptiennes dès que le Pharaon osait prononcer ses lois, mais après plusieurs années, nous décrétâmes que nos sujets répondraient de leurs actes lors de la pesée de leur cœur.

En réalité, je pense que personne ne voulait avouer que j’avais raison, et que cette faille était due à l’exil de Nout et Geb. Qu’importe, le déni régnait en maître chez la population divine, quand à moi j’avais décidé de vivre durant quelque temps sur les terres humaines. Je voulais découvrir le quotidien de mes anciens sujets. Pour se faire, j’ai enfilé une nouvelle peau, me rajeunissant tout en modifiant quelque peu les traits de mon visage, seul mes yeux restant les mêmes. Pour l’occasion je me créais une nouvelle identité, bien différente de celle que j’avais jusqu’à présent. C’est ainsi que je suis devenue : Isalya Nemphis.

Isalya, la fille endeuillé d’un marchant d’argile mort lors d’un de ses voyages sur le Nil. Une triste histoire qui malheureusement était récurrente en cette période. Volontairement, je me suis fait engagée en temps que femme de chambre dans le palais du pharaon. Il fallait que je voie comment ce dernier fonctionnait, que je comprenne pourquoi le pharaon avait demandé que l’on prie un dieu qui avait été banni bien avant que je ne puisse foulée les terres égyptiennes.

Après quelques mois, j’ai vu que le dieu qu’ils adulaient tant, bien qu’absent, ne changeait pas tellement la ligne de conduite que j’avais murmuré aux oreilles d’Osiris le jour de son couronnement avant de les retranscrire sur les murs du palais. Du côté de Néfertiti, j’ai pu voir qu’elle n’était pas aussi froide que ce qu’elle laissé paraître, elle avait un cœur. Elle me l’avait prouvé à de multiple reprise. J’aurais voulu resté plus longtemps, mais un nouvel événement vint perturber mon programme. En effet, j’avais trouvé un homme, aux traits similaire à ceux d’Osiris, une nuit avait suffit pour que l’horreur survienne en moi. J’étais enceinte. Je ne pouvais pas supporter cette idée, mais je ne pouvais tuer cet être qui grandissait en moi. J’ai pleuré, longtemps, j’ai supplié Isis de me pardonner, je l’ai supplié de me retirer l’enfant, mais elle est restée sourde à mes appels. J’ignore même si elle l’a entendu. Ce que je sais c’est qu’Hathor me rejoignit dans le monde des humains, emmitouflée dans une cape rouge qui dissimulait son visage.
C’est en faisant le marché, que je la trouvais fasse à moi, sans prendre la peine de parler cette dernière m’avait attrapé la main pour me faire venir dans une ruelle sombre et escarpée. « Maât que t’arrive-t-il ? J’ai rêvé de toi cette nuit, je sens qu’il se passe quelques choses, parle moi Maât. » « Hator ? Qu'est-ce que tu fais ici ? » Demandais-je, étonnée par sa présence en ses lieux. En guise de réponse, ma sœur m’appris qu’elle avait rêvé de toi, et qu’Isis l’avait averti que j’avais besoin d’aide. Autant dire qu’en cet instant j’aurais bien étranglé la prêtresse d’Osiris, sans le moindre état d’âme. Cependant, l’avenir me prouvera qu’elle avait raison. En effet, après avoir appris ce qu’il m’arrivait, ma petite-sœur me proposa plusieurs alternative auxquels j’avais déjà pensé, à savoir, l’avortement (autant dire que même Hathor n’y croyait pas), l’abandon ou le fait que je garde le bébé pour l’élevé dans notre monde, une issue que je refusais d’emblé. Un enfant dans le monde des dieux, et quel avenir aurait-il ? Qu’est-ce que je pouvais lui offrir de mieux, j’avais un devoir, une mission à accomplir, et  je ne pouvais le faire avec un enfant qui serait traité comme un paria. Mon monde ne pouvait coexister avec le sien, il serait malheureux, et je ne voulais pas de cette vie pour mon enfant. A mes yeux, il ne restait plus qu’une option : l’abandon. Seulement, je ne pouvais y arriver seule, Hathor le savait, elle ne me demanda pas mon avis et m’aida à regrouper le peu d’affaires humaines que j’avais pu regrouper au cours des derniers mois avant de m’accompagner loin des terres d’Égypte à la recherche d’un lieu qui pourrait accueillir ce bébé.

Ce fut sur les terres de Sleepy Hollow que notre périple prit fin, six mois après l’arrivée de ma sœur dans le monde des humains. Son premier retour depuis l’incident que nous avions connu.

Malgré ses nombreuses peurs, elle a été un véritable pilier pour moi, c’est dans cette ville dans une cabane abandonné, que je mis bas à mon fils, soutenue par ma sœur qui avait pris la place d’une sage femme sans même hésiter un seul instant. Je me rappelle de cette douleur insoutenable, je me rappelle du déchirement, puis du bonheur immense de voir mon bébé, un garçon, un fils d’Horus, pensais-je, des larmes roulant sur mes yeux tandis que ma sœur détournait le regard, incapable de supporter cette vision. Je me suis occupée de se bébé durant une journée, la journée la plus longue de toute ma vie, je redoutais le moment où j’allais devoir le quitter. Un moment qui arriva plus vite que ce que je le voulais, les pleurs d’une mère touchant le cœur de ma jeune sœur, cette dernière m’appris que c’était la meilleure chance de mon fils auquel  je n’avais donné aucun prénom. Le cœur au bord des lèvres, j’ai écouté ma sœur, je me suis rendue devant la demeure qui souffrait silencieusement, après avoir remis mon petit homme dans les bras de ma sœur, j’avais touché la porte de la maison désireuse d’en savoir plus sur ces inconnus à qui j’allais remettre mon bébé. Comme toujours, la vie de cette maison de sa construction à aujourd’hui, le couple était riche, ils avaient l’air bon et honnête, le bébé qu’ils avaient perdu était un petit garçon. Des larmes ruisselant le long de mes joues, je faisais signe à Hathor de venir. « Tu peux encore changer d’avis Maât je suis certaine que père comprendra ! » « C’est sa meilleure chance » répondis-je, entre deux larmes, avant de l’embrasser pour la dernière fois, murmurant de belle parole avant de l’envelopper dans les draps de soi que nous avions emmené d’Égypte, tout en déposant une bague en onyx ornée de rubis à l’intérieur. Hathor de son coté c’était déjà éloigné après l’avoir embrassé. Je dois avouer que j’ai longtemps hésité à le laisser, mais je l’ai fait, une fois que ma sœur avait disparu dans l’obscurité d’une ruelle, j’avais senti mes ailes reprendre leur place dans mon dos avant que je ne frappe à la porte de la maison puis que je prenne mon envole pour rejoindre ma sœur et partir pour toujours et à jamais.

Après cet épisode, je suis repartie dans notre royaume, le cœur brisé. J’avais décidé que plus jamais je ne remettrais un pied sur les terres humaines, c’était trop dur pour moi. Alors j’ai repris mon rôle, je pesée les âmes des défunts, mais la mienne des âmes étaient morte. Pendant des années, j’ai pleuré mon fils lorsque j’étais seule, tandis qu’Hathor désireuse de m’apporter son aide me proposait de retourner à Sleepy Hollow afin de voir ce qu’il était advenu de cet enfant. Une requête que je n’ai jamais voulu exaucé, je savais qu’elle avait besoin de savoir, mais je ne pouvais plus y aller, je devais me faire une raison et oublié ce fils, oublié la douleur de l’accouchement, le bonheur exquis que j’avais ressenti quand il était contre moi, puis l’immense douleur qu’avait causé son abandon, je devais simplement oublié et elle aussi.

Comme tout les humains, la mort de Néfertiti arriva, une mort que beaucoup de dieu attendait pour cause ils voulaient qu’elle paie pour nous avoir renié. Pour ma part je me fichais pas mal de cela, à mes yeux elle était une citoyenne égyptienne comme les autres. Comme toujours ce fut le dieu de la mort et des embaumeurs, Anubis qui la conduit vers moi, le regard mauvais, tandis que tout les autres dieux l’attendaient impatient et attentif. Osiris, était comme toujours à ma droite, en la voyant s’approcher j’avais senti Ammit s’agiter tandis que le roi de ses lieux me murmurait qu’un jugement ne servait presque à rien en de tel circonstance : « Nul jugement ne peux être aboli Osiris, cette femme est comme toutes les autres et elle aura droit à un procès équitable je m’en assurerais ! » Murmurais-je à ce dernier avec un ton menaçant bien décidé à lui faire passer ses envies de justicier du dimanche. Dès que la défunte reine d’Égypte entra dans notre salle de jugement, je la vis balayer l’assemblé du regard, elle cherche Aton, songeai-je désolée, sans crier garde une lueur de désespoir illumina le regard de la jeune femme qui s’apercevait que ce dieu qu’elle avait prié n’était nulle part. Elle était seule. La violence d’Anubis, m’agaçait, mais je ne disais rien, je règlerais mes comptes une fois la sentence annoncée. Je récupérer le cœur de Néfertiti, le déposais sur la balance tandis qu’Anubis expliquait les règles et les conditions propres pour entrer dans le royaume d’Osiris, un royaume auquel elle n’aurait malheureusement pas accès pensai-je désemparée, en déposant ma plume au centre de son plateau, ma balance vacillant du mauvais côté, déclenchant les murmures outrés des participants à l’audience, tandis que les yeux de l’ancienne reine se remplissait de larmes, de mon côté je la regardais patiente, priant pour qu’elle fasse tourné la balance. « Je plaide coupable… Coupable d’avoir été aveuglée par le pouvoir, coupable de vous avoir tous renié sans aucun état d’âme… Coupable d’avoir mené mon peuple à sa perte pour arriver à mes fins. Je regrette sincèrement d’avoir été aveuglée par mes ambitions à votre détriment, et au détriment d’un peuple qui se retrouvera courroucé par ma faute. Ne les blâmez pas, je me sacrifie pour eux. » Dès que ses lèvres se délièrent, je sentais un sourire heureux se étirer mes lèvres, tandis que j’admirais ma balance, bougé, son cœur était du même poids que ma plume, lançant un regard à Osiris je lui faisais signe de revenir. Il savait déjà ce qui allait se passé, nous allions devoir débattre, alors il regroupa tout les dieux et nous nous retrouvâmes dans une salle où je tenais la place principale. Dès que tout le monde fut installé je sortais de mon silence : « Elle mérite le pardon ! Elle n’est pas mauvaise ! » « Je ne veux pas d’elle dans mon royaume » « Ton trône peux encore t’être enlevé Osiris si tu ne t’en montre pas digne ! » Lâchais-je, avant de poursuivre : « Elle reconnait ses tord, elle a fait des choses biens vous vous en seriez aperçu si vous ne l’aviez pas condamné dès son arrivée ! Je n’offrirais pas son âme à Ammit soyez en sur ! » Le débat dura des heures, et les sentences coulaient de tout les côtés, de mon coté je restais sur mes positions, debout, ailé déployé sous le regard inquiet de ma sœur qui craignait la moindre de mes réactions. Puis le jugement tomba et nous sortîmes, toujours fière, je revenais à ma place, mes ailes rangeaient derrière mon dos tandis qu’Anubis expliquait ce qu’il adviendrait de sa vie. Reprenant le cœur de la Reine d’Égypte, mes ailes à demi déployé, je m’avançais vers elle, sous le regard attentif des autres dieux qui c’était poussé pour me laissé passé, tandis que plantais mon regard dans celui de Néfertiti, je remettais ce dernier à sa place en lui murmurant avant de retirer ma main de sa poitrine : «  Bonne chance fille d’Isis, mon esprit t’accompagnera par delà les mondes oubli jamais cela. »


Si l’ancienne reine d’Égypte vivait ses vies sans ménagement, subissant le gourou de la malédiction que nous lui avions lancé, de notre côté rien n’avait changé, sauf moi. Malgré tout mes effort je ne parvenais pas à oublié mon accouchement, et Shou avait fini par découvrir mon grand secret. Pour une fois ce dernier tenta d’être un vrai frère, en balayant toute mes sombres pensées. Isis, quant à elle n’avait de cesse de me regarder comme si j’étais un monstre d’égoïsme, elle me jugeait, je savais qu’elle avait du regarder mes actes, elle savait tout et sans doute se délectait-elle légèrement de ma souffrance. Après tout elle avait toujours vu en moi une potentielle concurrente. Une position que je n’avais jamais eu la prétention de prendre, de toute manière son mari n’avait d’yeux que son Isis adoré. Ceci-dit le problème ne réside pas dans les sentiments d’Osiris à mon égard, non j’avais renoncé à lui il y a bien longtemps déjà. Non, en réalité je voulais surtout en venir au nouvel écart qui mit fin à ma résolution de ne jamais revenir sur les terres humaines. C’était des siècles après l’écart réalisé par Akhenaton et Néfertiti.

Je vous parle bel et bien du règne de Ramsès II et de la guère qu’il mena contre son frère adoptif : Moïse, un hébreu. En grandissant, ce dernier découvrit la vérité sur sa naissance et ses origines et pour une raison qui m’échappe encore il renia ses dieux, il nous renia au profit du dieu de son peuple d’origine. Ô je vous jure que si cela s’était arrêté-la je n’en aurais pas fait une maladie. Malheureusement, Moïse décida de défier son frère pour faire libérer ceux qu’il considérait maintenant comme sa famille. Il ridiculisa son frère, le mettant aux défit de la pire des manières. En effet, ce dernier avait en tête de remettre en cause l’autorité du pharaon, il installa le doute dans l’esprit des égyptiens. Plus les mois passaient et plus les provocations de Moïse s’amplifiaient, sans que nous ne puissions rien faire, notamment parce que nous ne pouvions contrer la magie qui sortait du corps de Moïse. Nous ne pouvions plus agir, et plus le temps passait, plus l’ancien frère du pharaon causait des morts. Les âmes arrivaient par dizaine chaque soir durant, une lutte sans pitié c’était établie entre les deux frères et le prince d’Égypte. Régulièrement nous avons songé à descendre sur les terres humaines pour rétablir l’ordre et stopper la monté de pouvoir de l’hébreux, mais nous avons été trop orgueilleux, nous avons sous-estimé notre ennemi et nous avons choisi de ne rien faire pour un temps. Sans compter que je n’étais pas prête à remettre un pied sur les terres égyptiennes, je ne voulais pas, je n’avais pas la force de faire face aux humains, et même si mes pouvoirs n’était pas essentielle au rétablissement du pouvoir, je devais y aller pour assurer l’unité entre les dieux.

Puis la nuit sanglante arriva, Moïse guidé par ce dieu aux pratiques douteuses, avait engendré l’exécution de tous les enfants égyptiens. Je n’y ai pas cru au départ, personne n’y a cru quel dieu serait assez cruelle pour assassiner des âmes innocentes et plus pure que celle de n’importe quel adulte ? Improbable, pourtant il nous a prouvé combien nous avons eu tord. Sans crier gare, les âmes des enfants décédées s’accumulaient autour d’Anubis, qui voyait sa charge de travail augmenter d’heure en heure, rapidement les cris des parents endeuillés résonnaient aux portes de notre royaume. De mon coté, j’étais abasourdie. Tous ses enfants, mort, je pesais leur âme, je les rassurais aidé par tous les autres dieux qui exceptionnellement étaient venus nous porter mains forte, de mon côté je n’avais de cesse de penser à mon fils. Ces enfants n’avaient rien demandé et ils étaient punis. La colère grandissait dans mon cœur, elle obscurcissait mon jugement, je rêvais de vengeance pour la première fois depuis ma longue existence, puis un nouveau cri vint percer mon âme me donnant le coup de grâce. C’était celui de Ramsès, son fils était mort. L’hériter de royaume était mort, son père nous demandait pourquoi nous avions rien fait.

Une question que je me posais également, ce fut le jour le plus long de ma vie, mon désir de vengeance n’avait de cesse de s’accroitre. J’étais en colère, tellement en colère. Le fils du souverain d’Égypte fut la dernière âme que je pesais. Éreintée, j’étais partie, les larmes roulaient sur mon visage, les sanglots étouffant mon souffle, adossée contre un pilier de ma chambre, j’essayais de calmer ma peine en vain. Je ne pouvais plus supporter, il fallait que je trouve le coupable. Nous devions retrouver notre puissance d’antan. Nous devions nous venger et la mort de tous ses enfants ne devait pas être vaine. Je devais retrouver Mout et Geb, et une fois que nous serions tous réuni nous retournerons sur les terres d’Égypte et ensemble nous restaurerons l’équilibre et Moïse trouvera une fin aussi cruelle que ses récents crimes.
Guidée par mon désir de vengeance, je m’étais relevée pour trouver mon père et lui apprendre mon départ définitif de notre monde pour accomplir la nouvelle quête que je m’étais donnée. C’est après deux heures de débats que mon géniteur accepta mon départ à contre cœur, et que nous avions réuni les autres dieux pour l’annoncer tout en établissant une nouvelle répartition des tâches afin qu’aucune ne reste de l’autre côté du rivage par ma faute.
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MessageSujet: Re: Déesse Maât - petite fille au allumettes - enfant perdu Déesse Maât - petite fille au allumettes - enfant perdu  EmptyMer 9 Sep - 16:28


Petite fille aux allumettes à enfant perdu
MAÂT EST VENUE POUR DEMEURER SANS CESSE AVEC TOI. MAÂT EST TOUTE LA PLACE QUI T'APARTIENT POUR QUE TU TE REPOSES SUR ELLE. TU RAJEUNIS À SA VUE, TU VIS DU PARFUM DE SA ROSÉE. MAÂT EST PLACÉE COMME PORTE-BONHEUR À TA POITRINE.
Le froid me glaçait le sang. La neige tombait et la nuit n’était pas loin ; c’était le dernier soir de l’année, la veille du jour de l’an. Au milieu de ce froid et de cette obscurité, je marchais sous les traits d’une petite fille de dix ans qui portait de piètres souliers dans lesquels je nageais légèrement. Oui, j’étais loin de mon Égypte, loin de la chaleur que mon royaume abritait, mais je devais tenir bon. Mes journées d’errances m’avait mené dans ce village, je devais savoir pourquoi. Malgré tous mes efforts de réflexion, je ne parvenais pas à savoir ce que Nout et Geb avait bien pu faire dans ce village de paysan. M’étais-je trompée ? Mes ailes m’avaient-elles menée sur une fausse piste ? C’était possible mais, je devais en avoir le cœur net. Mes oreilles, me faisaient horriblement souffrir le froid leur donnaient une couleur rougeâtre, presque bleu tout comme toute les extrémités de mon corps. Oh j’aurais pu utiliser ma magie pour m’offrir des souliers et des vêtements digne de se nom, mais je n’en faisais rien. La seule chose que j’avais en ma possession était une boite remplie d’allumette. Par Isis, que la soirée fut longue, j’avais arpenté les rues désertes de cette ville sans dénicher la moindre salve magique pouvant appartenir à un des deux dieux que je cherchais désespérément depuis plus d’une semaine.
Les flocons de neige tombaient dans mes longs cheveux bruns, si gentiment bouclés autour de mon cou ; mais songeais-je seulement à mes cheveux bouclés ? Non, j’entendais à nouveau les paroles de mon frère désabusé lorsque j’avais décidé de quitter le royaume des dieux pour retrouver Nout et Geb afin de rétablir notre monde et de sauver l’Égypte du sombre présage vers lequel elle semblait se dirigeait. Il m’avait appris que les amants maudits ne se montreraient pas à moi et que j’allais seulement perdre mon temps. Il avait raison sur un point, je perdais mon temps à arpenter ces rues avec ces allumettes. Autour de moi, les lumières brillaient aux fenêtres, le fumet des rôtis s’exhalait dans la rue. J’avais tellement faim.
Consciente que je devais trouver un autre plan, je m’asseyais en m’affaissant sur moi-même dans un coin, entre deux maisons, afin d’essayer de me réchauffer. En vain. Mon regard se posant sur le seul bien avec lequel je me mouvais depuis mon arrivé je la frottais sur le mur et sa flamme vint illuminer mon espace. C’était une flamme chaude et claire comme une petite chandelle. Quelle lumière bizarre ! Elle était bien différente que celle que les prêtres venait mettre dans les temples qui était établis à l’effigie de ses créateurs et protecteurs, nous les dieux d’Égypte. J’avais l’impression d’avoir failli à ma tâche, d’avoir abusé de la confiance des humains, le cri de Ramsès n’avait de cesse de venir bourdonner dans mon esprit. Nous avions laissé son fils se faire tuer. Une erreur voilà ce qui l’avait conduis à ce deuil. Une erreur et de notre côté l’orage dû au désaccord présent dans le monde que j’avais aidé à construire à cause de la jalousie de mon frère Shou. Je devais régler ça même si cela n’apaisera pas la peine du souverain actuel de l’Égypte, peser le cœur de ce nouveau né avait été la tâche de trop. Poussant un soupir désemparait j’éteignais malencontreusement ma source de chaleur.
J’en frottai une seconde, qui brûla, qui brilla, et, là où la lueur tomba sur le mur, il devint transparent comme une gaze. Je pouvais voir jusque dans une chambre où la table était couverte d’une nappe blanche, éblouissante de fines porcelaines, et sur laquelle une oie rôtie, farcie de pruneaux et de pommes, fumait avec un parfum délicieux. Tout à coup l’oie sauta de son plat et roula sur le plancher, la fourchette et le couteau dans le dos, jusqu’à la pauvre blondinette. L’allumette s’éteignit : je n’avais devant moi que le mur épais et froid. Je ne comprenais pas le message que l’on cherchait à me faire passer. Était-ce mon père qui était revenu sur sa décision. Essayait-il de me montrer le chemin par delà ces drôles de vision dont je ne trouvais pas la signification ? La lumière s’estompa et la scène de la dinde disparu. Je devais en savoir plus. En voilà une troisième allumée. Aussitôt je retrouvais la blondinette assise sous un magnifique arbre de Noël. Il était plus grand encore que celui que j’avais aperçu dans les maisons devant lesquels j’étais passée, chez le riche marchand. Mille chandelles brûlaient sur les branches vertes, et des images de toutes couleurs, comme celles qui ornent les fenêtres des magasins, semblaient lui sourire. Fascinée par cette beauté j’élevais les deux mains : l’allumette s’éteignit ; toutes les chandelles de Noël montaient, montaient, venant réveillé la brillance des étoiles. Une d’elle tomba et traça une longue raie de feu dans le ciel, puis la voix de son père résonna dans mon esprit « Suit le chemin Maât » Merci père pensais-je un sourire aux lèvres. Je savais que se serait l’unique aide que je recevrais de lui, mais elle était arrivée au bon moment. Courant vers l’endroit où l’étoile filante était passée, je ne perdais pas de vu l’ouest. Ce fut à cet instant que je la vis, cette petite-fille, perchée à sa fenêtre ouverte malgré la fraîcheur de cette soirée. Intriguée, je ne comprenais pas ce qu’elle était en train de faire. Malgré tout, je m’avançais vers, elle, mon père m’avait mené à cette enfant, je me devais de découvrir pourquoi. C’est pour cela que j’utilisais pour la première fois depuis mon arrivée mes ailes. Vérifiant que personne ne pouvait me voir, je les faisais apparaître. En quelques battements je me retrouvais sur le toit de la demeure de la petite-fille, mais je n’étais pas parvenue à entendre ce qu’elle disait. Tant pis, j’allais devoir lui demander. Alors que je m’apprêtais à me présenter à elle un vent glaciale m’entourait, de la magie noire se dirigeait droit sur nous. La malveillance même était sur le point de s’abattre sur l’enfant. Sans réfléchir davantage, je me rajeunissais afin d’avoir le même âge que la gamine qui avait invoqué cette chose, me faufilait à l’intérieur de sa chambre avant de lui dire d’un ton pressent : « Repars te coucher fille d’Isis, tout cela n’est qu’un rêve et demain tu retrouveras tes parents et une vie normale. » Sur ces mots, l’enfant désorienté, me scrutait ne comprenant pas d’où j’étais arrivée puis la force maléfique saisi ma main m’emportant dans le ciel avec violence, vers un monde qui m’était encore inconnue.


C’est ainsi que je suis arrivée à Nerverland, dans la peau d’une enfant de cinq ans. Dès que j’eus passé le portail magique de cette ile, j’ai senti toute la magie noire qui était présente dans cette île. C’est à cet instant, que j’ai compris qu’il n’y avait rien de bienveillant sur ces terres. J’étais loin de me douter à quel point j’avais raison. L’ombre à laquelle j’étais accrochée depuis ma dernière mascarade. Voilent lâché par cette dernière, je tombais sur la plage de l’île, déclenchant ainsi mon don de vision. Des images horrifiantes, se présentaient à moi, des sacrifices d’enfants, des enfants torturés, des pleures, des supplices, le flot d’horreur commis sur cette plage était sans précédant. Les yeux remplis de larmes, je refaisais surface, avant de détacher mes mains du sable dorée. « Déjà en train de pleurer ! » Relevant la tête, je faisais face à l’adolescent qui venait de m’adresser la parole avec arrogance et avec un ton moqueur et supérieur qui m’était à mal mon arrogance. Pour qui se prenait-il ce gosse, pensais-je, vexée je me relevais en lui adressant un regard noir sans prendre la peine de lui répondre : « Où suis-je ? » demandais-je afin de préserver les apparences, avec une voix légèrement déboussolée. « Nerveland, tu es à Nerveland et tu as un nom ? » Hochant la tête avec un innocence feinte je répondais partiellement à sa question : « Isalya »

J’ai passé plusieurs jours à jouer les petites filles afin de comprendre ce qui se tramait sur cet îlot, j’ai admiré son fonctionnement, analysé les différentes hiérarchies qui avaient été mis en place. Peter Pan avait une connaissance parfaite de la manière dont on un souverain devait gouverner en utilisant la peur. Il jouait avec les mots, détournait l’attention des enfants pour les mettre dans sa poche et faire en sorte qu’ils accomplissent le rôle qu’il voulait que l’enfant joue. Le digne rejeton de Seth, il aurait été le fils parfait pour lui.

C’est durant une nuit de printemps que je me décidais à quitter le camp de Peter Pan. Il était temps pou moi de trouver la source du pouvoir de cette île. Il fallait que je sois rapide, je sentais que le chef des enfants perdus était en train de prévoir un nouveau sacrifice. Je ne pouvais laisser faire cela, sans compter que la plupart de ses enfants me rappelait celui que j’avais abandonné. Je n’avais de cesse de m’imaginer à quoi ressemblait mon enfant. Mon petit garçon, et si il avait été envoyé sur cette île et donné en sacrifice tel un vulgaire cochon ? Non, je ne pouvais penser à cela. Je devais me recentrer sur ma quête. Je devais retrouver les amants maudits pour que l’Égypte se répare et que les morts cessent. C’est pour cela que j’avais attendu patiemment que tout le monde s’endorme pour me faufiler discrètement dans la forêt. À chacun de mes pas, je changeais d’apparence, abandonnant mon enveloppe corporelle d’enfant pour reprendre celle que j’abordais régulièrement. Je devais user une fois de plus mes pouvoirs, pour découvrir l’identité de la personne qui offrait toutes la magie qui volait dans ces lieux. Le cœur serré et l’estomac au bord des lèvres, je prenais mon courage à deux mains, consciente que les visions d’horreur allaient refaire surface. Et c’est ce qui se passa, tous le sang qui avait été déversé sur ces terres me dégoutait et me déconcentrait. Tant d’âme innocente sacrifié pour une terre aussi noire que l’antre des enfers. Je ne devais pas m’attarder sur les enfants, je devais voir ce qui c’était passé avant. Je devais voir qui avait créé l’île. Enfin, pour moi ce lieu avait forcément vu la vie grâce à la magie. Seulement, je me trompais. J’ai vu le nombre d’âme ahurissante qui avait foulé ces terres avant que je ne tombe sur ce que je cherchais. Une femme, qui créa toutes les sources présentent sur l’île. Une déesse songeais-je, consciente que tous ses pouvoirs ne pouvaient venir d’un simple humain.

Voilà pourquoi j’ai cherché cette femme à la peau mâte, pendant des semaines. Je dois avouer que je me suis souvent perdue au cours de mon périple. Je savais qu’une personne jouait avec mes nerfs, mais à force de persévérance j’ai fini par trouver la déesse que je recherchais ou du moins ce qu’il en restait.

Damona, bien qu’elle se fût présentée à moi sous le nom de Lily la tigresse, je l’avais reconnu. Quelques fois nos chemins c’étaient croisés au cours de réunion exceptionnelle et terriblement barbante qui regroupait tous les dieux de tous les territoires confondus.
A force de persévérance cette dernière me révéla la cause de sa présence ici, et ce qu’elle avait sacrifié pour vivre sur cette île, en compagnie de l’ombre qui m’avait mené jusqu’ici. Elle se disait amoureuse de cette dernière, encore un amour désespérément destructeur. Un amour qui me permit de parler de ceux pour lesquels j’étais arrivé sur cette île : Nout et Geb. Des questions qui mirent la déesse dans une rage folle, qui m’avait foutu dehors comme une malpropre en quelques mots.
Une fois de plus ma chute déclencha de nouvelles visions d’horreur qui furent rapidement coupé par un vent glacial qui me gela de l’intérieur. Alors que je me relevais, je vis ce nuage violâtre venir dangereusement vers moi, sans m’en empêchait je sentais mes grandes ailes doré refaire leur apparition, avant de m’envelopper à l’intérieur de ces dernières, leur chaleur me réchauffant légèrement tandis que les vibrations maléfique venaient s’effondrer contre elles. L’enfer se déchainait autour de moi et je ne pouvais pas mieux penser.


L’appel de mon père me tiraillait les entrailles. Je le sentais au plus profond de moi, il hurlait silencieusement. Il n’y avait que moi qui l’entendais, depuis le passage du nuage rempli de magie noire, je voulais retrouver Damona. Elle savait quelque chose et elle était prête à me le dire avant que ce foutu nuage ne nous englobe. Ma quête touchait à sa fin. Mais mon père me rappelait à lui. Je sentais sa détresse et malgré tout mes efforts je ne pouvais lui résister. Il était mon père. C’est pour cette raison, que j’étais partie vers la cascade de l’île, afin de m’envoler vers mon géniteur. Un magnifique saut de l’ange, suivi de l’ouverture de mes ailes me suffirent à quitter l’île de Peter Pan, certainement, l’un des endroits le plus maléfique qu’il m’eut était permis d’aller.

« Shou à disparu ! »
Voilà la première phrase que le dieu Râ m’adressa à mon arrivé. Des mots qui me firent le même effet qu’un coup de couteau en plein ventre. Derrière lui ma petite-sœur, hochais la tête en signe de confirmation. Balayant l’assemblée divine qui se trouvait face à moi, je remarquais le visage fermé d’Osiris, qui n’osait pas regarder dans ma direction, la détresse dans les yeux de ma mère, la grande Mout. « Comment-est-ce possible ? » « La malédiction d’une sorcière d’un territoire voisin au notre, tout le monde l’appel la Méchante Reine, des rumeurs disent qu’elle aurait envoyé les trois quart des habitants de notre monde dans un autre. » m’expliqua Thot, avec d’un ton grave, tout en me remettant un de ses nombreux papyrus sur lequel il notait tout ce qui lui paressait important. Acceptant son offrande, je jetais un œil à la liste que mon mari, enfin si tenté qu’on puisse lui donner cette fonction avait établi : « D’accord et ces noms ils représentent quoi ? » « C’est l’état des lieux de toutes les personnes de notre royaumes disparu et que ne parvenons plus à localiser. Shou en fait parti » Poursuivra Thot, sous le regard attentif des autres dieux qui pour une fois étaient tous réunis, même Seth était présent, adossé à un mur, quasiment dissimulé dans la pénombre, mais il était là. « Une réunion exceptionnelle composée de tout les dieux des royaumes voisins et lointain va se tenir se soir, je veux que tu y assiste Maât » Ajouta mon père, m’oppressant un peu plus avec ses ordres. Rendant le papyrus à Thot, je restais figée dans une idée qui me glaçait le sang Shou avait disparu. Une hypothèque à laquelle je ne m’étais pas préparé. « D’accord j’y serais. » Lâchais-je à demi-voix, en jetant un bref signe de tête à mon père.

Dans cette confrérie, où j’étais placé comme à chaque fois sur aux Nord de la salle, accompagné par mes compères : Thémis pour les grecs se trouvait à ma droite, Némésis, pour les Romains à ma gauche.

Pour la première fois depuis ma longue existence, je n’avais pas prononcé un seul mot durant cette réunion exceptionnelle où la plupart des dieux étaient paniqués. Je n’avais qu’une idée en tête, retrouvé ce frère qui m’agaçait si souvent, sortir Damona de sa grotte pour la faire de se piège dans lequel elle était tombée. Elle était une déesse et non une esclave destinée à offrir ses pouvoirs à une terre maudite. Alors que mon père était en train de parler des dégâts réaliser par celle qu’ils nommaient « La Méchante Reine », je sortais de ma torpeur en annonçant d’une voix claire et distinct afin que tout le monde m’écoute et cesse de parler : « Je retrouverais Shou et je le ramènerais dans notre monde, nous sommes des dieux, nous sommes immortelles, nous devons arrêter de nous cacher et réagir ! Nous avons été trop imbu de notre personne en nous terrant dans notre monde que l’on pensait impénétrable, cette sorcière nous a montré que nous avons eu tord de nous croire invincible ! Nous avons choisi de poursuivre nos petites guerres entre nous et en faisant cela nous avons créé nos propres failles. » Tournant la tête vers mon géniteur, je restais debout mes ailes déployées sans que je m’en rende vraiment compte : « Père, je vous jure de ramener Shou, quoi qu’il en coûte je le trouverais, mais une fois cela fait je veux que l’exile de Mout et Geb soit aboli et je repartirais les chercher. »

C’est ainsi que je me retrouvais avec une nouvelle quête. Une nouvelle mission qui s’avérer être encore plus compliqué que la précédente étant donné que cette fois j’étais réellement dans le noir complet. Les mois passaient, les ogres fusaient, les combats et l’anarchie faisait rage dans les royaumes où les rescapé de la malédiction essayaient de survire.
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MessageSujet: Re: Déesse Maât - petite fille au allumettes - enfant perdu Déesse Maât - petite fille au allumettes - enfant perdu  EmptyMer 9 Sep - 16:29


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Petite fille aux allumettes à enfant perdu
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Vingt-huit années passèrent, des années durant lesquels aucune personne qui m’entouraient ne vieillissait. Le temps c’était figé mais pas les souvenirs. Régulièrement j’entendais pleurer les pères accablés par la perte d’un membre de leur famille, la souffrance psychologique se faisait de plus en plus sentir, et nous nous demandions tous où tous ses proches étaient allés. Nous cherchaient-ils ? Se rappelaient-ils de nous ? Tant de question auxquels je n’avais aucune réponse et qui rendait fou plus d’un habitant, quelque soit la contré que j’avais à traverser, je constatais la même chose. Regina, ou la méchante reine comme vous voulez avait réussi son coup. En assouvissant une vengeance mal placé envers une certaine Blanche Neige elle avait bouleversé la vie de millier de personne. Une chose que j’avais du mal à concevoir. Je ne parvenais pas à comprendre comment cette femme avait fait pour accumuler autant de rage et de rancune dans son cœur pour parvenir à jeter une telle malédiction, dont le prix à payer avait dû être le plus douloureux qu’on puisse demander. Je ne voyais qu’une chose : la mort d’un être cher. A ma connaissance c’était la peine maximale. Seulement, une fois encore je ne comprenais pas comment on pouvait prétendre aimer une personne et la sacrifier à des fins personnelles. C’était au-dessus de mes compétences, purement et simplement.
Durant ce laps d’année, je n’avais eu de cesse de penser à mon frère. Shou, avait beau être agaçant, prétentieux, orgueilleux, il restait l’homme le plus fiable de ma vie, en plus de mon père bien entendu. Il m’avait toujours protégé, et aimé à sa façon. Le savoir dans un monde inconnu, un monde dont beaucoup de personne fabulait, ne me rassurait pas. J’avais peur pour lui je devais le reconnaître. Inconsciemment je me souvenais de notre vie commune passée dans le monde des humains et du dénouement sanglant qu’elle avait eu. Je ne parvenais pas à imaginer mon frère avec des humains, ça faisait bien trop longtemps qu’il exerçait la magie en temps que Dieu, pour parvenir à se fondre dans la masse. Alors oui j’étais inquiète, et je me demandais une chose très simple : pourquoi avait-il été emporté dans cette malédiction alors qu’il se trouvait dans mon royaume tandis que moi j’avais été enseveli par cette dernière et elle m’avait épargné ? Tant de questions qui restèrent sans réponse.

Ce fut accidentellement que je fus attirée par cette trappe magique au beau milieu du territoire vert, située au niveau de la célèbre tour grise abandonnée pour des raisons que j’ignorais, mais les faits étaient-là. Volant dans les airs, je me dirigeais droit sur cette dernière, désireuses d’en savoir plus sur cette fameuse tour. Pour se faire, je me posais au sommet de la dite tour. Rangeant mes ailes, en les faisant disparaitre en un quart de seconde, je fus surprise par des éclairs qui sortirent de nul par pour s’abattre sur cette dernière en me glaçant le sang, avant de me laisser aspirer par la force de la décharge.
C’est ainsi que je me retrouvais dans ce monde maudit. Un monde que je ne connaissais pas. Un monde qui me priva de l’enveloppe corporelle que je m’étais créée pour dévoiler aux yeux de tous ma véritable apparence. J’ose même pas vous dire à quel point cette mise à nu me choqua, mais le pire fut quand je fus mise en face de mon incapacité à user de la magie. Une première pour moi, paniquée et désorientée je traverserais une allée noire, qui était encombrée par de gros cubes que je n’avais jamais vus auparavant. « Maât c’est toi ? » Cette voix, me retournant le cœur battant la chamade, je sentais une bouffée de soulagement s’emparer de mon corps. Un sourire heureux se gravant sur mes lèvres, je ne pus m’empêcher de lui sauter dessus comme je le faisais quand j’étais enfant. Comme durant notre enfance ce dernier me rattrapa avec aisance tandis que je m’exprimais enfin : « Je t’ai enfin retrouvé ! Il faut qu’on retourne en Égypte, Père s’inquiète pour toi et moi je veux partir de ce monde. »

Sans attendre, j’avais emmené mon frère à l’endroit même où j’étais arrivée priant pour qu’un nouvel éclair nous ramène dans notre monde. Un événement qui se produisît après de nombreuses heures d’attentes.


Agenouillée devant les ruines de Sleepy Hollow, je regardais les terres que j’avais foulées avec Hator avant d’abandonner mon enfant sur le seuil de la porte d’un couple endeuillé par la perte de leur enfant le matin même. Je me souvenais de la beauté de cette petite ville, tellement différentes de celle que nous avions eu l’habitude de voir ma sœur et moi. Voilà ce qu’elle était devenue, pensais-je, triste, le cœur inquiet à l’idée de ce qu’il était advenu des habitants de ce village mais surtout à mon fils. Le croissement des corbeaux me sortant de mes pensées, je les regardais, avant de marcher dans les gravas et les décombres.
Ce n’est qu’une fois que je tombais nez à nez avec les ruines qui avaient par le passé accueilli une maison chaleureuse et devant laquelle j’avais laissé mon bébé. Sans grande espérance et poussée par un instinct maternel ou du moins c’est ce qui se rapprochait le plus à mon sens, je touchais le seuil de la porte sur lequel j’avais laissé mon unique fils. Ce fut à cet instant là que la vérité se déroula devant mes yeux. J’ai vu mon enfant grandir, devenir un homme respectable, je l’ai même vu devenir amoureux, puis alors que je ne m’y attendais pas, je l’ai vu dévaster se village. J’entendais les cris des villageois. Je sentais leur détresse, leur souffrance et je voyais mon enfant les assassiner sans le moindre état d’âme. Des larmes inondant mes joues, je sentais un cri de désespoir s’échapper de mes lèvres, tandis que sans crier gare j’abandonner mon apparence humaine pour reprendre mon visage originel, mes ailes se déployant en une seconde, avant que ne me laisse porter par ses dernières dans le ciel loin de Sleepy Hollow et de l’horreur que cette ville avait vécu.

Une brise d’air venant me caresser le visage, je sentais la présence de Shou. Ce dernier, me guida vers une terre elle aussi abandonné, entendant sa voix qui me demander de m’arrêtais je m’exécutais. Ô je savais que trop bien ce qu’il allait essayer de faire, et je n’avais pas la force de me battre avec lui. Il allait me dire d’arrêter mes conneries, d’abandonner ma quête pour retrouver les amants maudit du royaume d’Égypte. Il allait essayer de me retourner le cerveau, et je n’étais pas sûr d’avoir la force de lui résister après ce que je venais de voir. À peine avais-je posé un pied à terre, qu’il apparaissait, encore dans les mêmes vêtements que ceux qu’il avait sur le dos lorsque je l’avais ramené de cette ville où celle que l’on surnommait la Méchante Reine les avait envoyé. « Maât, je … » « Non, je n’ai pas envie de t’écouter Shou, tu choisis mal ton moment, je … je n’ai pas envie Shou, je t’en pris laisse moi ! » Une larme roulant sur mes joues, je commençais à déplier mes ailes qui jusqu’à présent étaient bien rangées derrière mon dos pour m’enfuir avant que mon jumeau ne fasse le premier pas vers moi en saisissant mon bras, tout en plantant son regard dans le mien. « Maât ton cri c’est entendu jusque dans notre royaume, je t’en pris rend toi à l’évidence le monde des humains n’est pas fait pour nous. Reviens avec moi, rentrons à la maison. » « Qu’est-ce que tu en sais toi ? Tu as jamais fais l’efforts de vivre la moindre vie, tu ne vois qu’au travers de ce faux amour pour Nout. C’est de ta faute tout ca Shou ! Ta faute pas la mienne, moi j’essaie juste de tout réparer ! Mais ça tu t’en fiche ! Toi tu fais ce que tu veux, tu fais toujours ce que tu veux ! Et moi je répare tes conneries mon frère alors me dit pas ce que je dois faire ok ! » Sur ces mots, je prenais mon envol, en une impulsion, tandis que j’entendais mon frère me répondre, tout en me suivant en lévitant dans les airs avec autant d’aisance que celle que j’avais pour voler, rapidement ce dernier se retrouvait face à moi, sa main sur mon épaule : « Maât, je sais pour ce fils que tu as abandonné, et ça ce n’est pas ma faute ! Je comprends ta réaction, je me doute que pour toi ce n’était pas simple de peser l’âme de tous ses enfants ! Mais ne dis pas que tout est ma faute parce que ce n’est pas moi qui t’ai fait abandonner ce bébé ! C’était ta décision et si tu étais sagement resté dans notre monde rien de tout ca ne serait arrivé ! Tu n’aurais pas engendré un monstre et … » Stoppant court à son jeu de frère moralisateur, en lui donnant une gifle mémorable, avant de le pousser et de m’enfuir le plus loin possible de lui, des larmes de rage roulant le long de mes joues, poursuivi par les cris de mon frère qui me rappelait que j’avais une vie, un mari et un devoir à accomplir. Je ne pouvais pas revenir en Égypte, pas comme ça.
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