Sorcière membre de l'ordre du phénix + Vampire

Deenalyah Rose Edelweiss

feat : ashley greene

NOM(S) : Edelweiss
PRÉNOMS : Deenalyah, mais se fait appeler Deena & Rose
ÂGE : 534ans
LIEU ET DATE DE NAISSANCE : Llamberis, une journée de printemps durant de 14ème siècle
BAGUETTE : Je possède une baguette magique qui mesure 25.04 cm, fabriquée en bois de charme, elle possède de nombreux symboles antiques sont gravés tout autour. Autour de ces fameux symboles se troue quelques paillette d’or, mais qui reste relativement invisible sauf lorsque les rayons du soleil se pose sur cette dernière. Sinon ma baguette contient du ventricule de dragon. Compte tenu de l'alliance parfaite entre le bois de charme qui je le rappelle s'adapte à tout type de magie et le cœur de cette dernière, ma baguette est assez flexible.
PATRONUS : louve blanche
ÉPOUVANTARD : Le bûchet ou plus précisément les flammes, c'est son ultime souvenir de sa vie d'humaine, mais surtout le plus douloureux. Elle a mis des années avant de réussir à ne pas paniquer face au feu, encore aujourd'hui elle a toujours peur face au flamme bien qu'elle ne fuit plus devant ces dernières.
AMORTENTIA : Cette potion à pour moi l'odeur de la foret après une pluie de printemps et des roses de mon jardin d'enfance mélangés avec le shampoing de Roxy, mais également l'odeur du souvenir de l'odeur de Will
STATUT : Sang Pur, mais sa lignée c'est éteinte il y a des siècles.
STATUT CIVIL : Célibataire, mais toujours aussi amoureuse de son premier amour malgré les siècles écoulées.
MÉTIER : Quand on est un vampire de plus de 515 ans avoir un métier est le cadet de ses soucis

S'il y a une chose dont Deena ne manque pas c'est de mystère. Un mystère qu'elle nourrit de par ses mensonges. Des mensonges qui sont devenus sa vie au fil de année. Elle n'a jamais eu le choix de faire autre chose que cela de toute manière. Elle est également une fille très intelligente qui sait aussi bien être discrète que créer une super pagaille qui a terme finira généralement assez mal. Deena est également une fille drôle et perspicace qui sait se mettre en avant tout comme elle sait observer tout les éléments qui l'entourent afin de les analyser pour trouver la meilleure solution pour elle. Légèrement égoïste ? Non, enfin si un peu cependant lorsqu'elle possède une personne qu'elle aime,elle sait en prendre soin. Elle est également une merveilleuse actrice, elle sait paraître sereine même dans les situations les plus ardues et compétentes. La jolie anglaise sait également être blessante envers les personnes qu'elle n'aime pas ou qui l'on blessé dans son orgueil. Manipulatrice, est également un adjectifs qui lui correspond bien, elle n'aime pas tellement manipuler l'esprit des mortel mais parfois elle prend son pieds en le faisant. C'est notamment lorsqu'elle a envie de venger une personne qu'elle aime que cette dernière fera ressortir cette part d'elle. Courageuse et téméraire, elle n'abandonnera jamais, qu'importe le prix à payer elle le paiera sans broncher tant qu'elle n'arrivera pas à ses fins. Ses secrets et surtout son état d'immortelle l'ont rendu imprévisible et terriblement impulsive. Oh et aussi il faut éviter de l’énerver, ou disons de la blesser parce qu'au contraire de certaine personne les vengeances de la jolie brune sont assez douloureuse. Sadique ? Non jamais.

Le côté vampirique de Deena l'a rendu terriblement magnifique, elle possède un air angélique qui lui permet de préserver son secret depuis plusieurs siècles. De plus bien qu'elle ai mit du temps pour se réconcilier avec son côté sorcier elle a réussit à devenir un animagus qui représente une louve au pelage aussi blanc et brillant que la neige. Un paradoxe avec son espèce qui l'amuse et qui lui permet également d'échapper à ses ennemis en utilisant une autre manière que celle qu'utilise les vampires en générale. Voici encore un autre moyen pour dissimuler sa véritable nature au yeux des autres. Paranoïaque ? non elle est juste prudente, puis elle ne tiens pas à retourner sur le bûcher. Une fois, mais pas deux.

Pseudo ㄨ Si je vous le dit je brise le mystère ^^ Prénom ㄨ mon premier commence par un M What a Face

Âge, Pays ㄨ 18 ans Votre avis sur WIZ ㄨ Je l'aime, je le sur kiffe :jouer: Puis si je l'aimais pas autant je ne verrais pa sl'intéret de me faire un QC :super: Où l'avez-vous connu ㄨQueen G pour l'avatar et tout le reste vient tout droit de Tumblr Code règlement ㄨ validé par la belle et puissante Keelyn !!! Crédits ㄨ Queen G pour l'avatar et tout le reste vient tout droit de Tumblr Un dernier mot? ㄨ C'est la partie folie! Et libre. Lâchez-vous!

once upon a time

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Lors d'un hiver froid et rude de 1485, dans la ville de Llanberis, Mme Edelweiss accoucha d'une fille. Cette fille c'était moi, mes parents me nommèrent Deena. Ma famille fait partie des fondateurs de cette petite ville, bien tranquille d'apparence idéal. Seulement méfiez-vous des apparences, même les familles fondatrices peuvent se retrouver détruite à cause de jalousie mal placée. Mon histoire est loin d'égaler celle des conte de fée, mais la voici.

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Une journée d'été en 1519

Un seul mot planait sur toutes les lèvres : sorcière. Ils avaient découvert mon secret, notre secret je devais courir plus vite qu'eux. Je devais sauver ma famille, les prévenir pour qu'ils fuient. Je resterais s'il le fallait, mais ils devaient s'en aller avant que les villageois arrivent. Jamais je n'aurais pensé que mes amis, mes voisins me pourchasserais ainsi. Rentrant en courant dans la maison paternel, je partais quérir l'aide de mon père qui se trouvait dans le salon en train de bichonner son épée. « Père, je ne comprends pas, on m'a poursuivis depuis l'église à ici. Ils ont découverts ,notre secret. Les Berrywell sont déjà mort ! Je les ai entendu le dire apparemment il ne reste que le plus jeune en vie ! Je vous en pris père fuyez, partez avec Lina et mère et retrouvez le. Je vous rejoindrez dès que je pourrais » Au même moment la porte fut arrachée et les murmures reprirent de plus belle. Trop tard, pensais-je, le cœur battant à tout rompre. Mon paternel se leva épée à la main après avoir posé une main sur mon épaule en me disant : « Monte à l'étage » Secouant la tête en signe de négation, je le suivais en su veillant l'étage du coin de l’œil. Tandis que mon père clamait notre innocence et notamment la mienne, le chef de file lui transperça le corps avant même qu'il eut fini sa phrase. Poussant un cri de tristesse, j'appelais mon père mes yeux débordant de larme. Tout le raffut que cela avait créé, fit descendre ma petite sœur que j'attrapais en vol ses cheveux bruns frisés volant dans tous les sens, puis ma mère qui fut elle-même embroché. Tandis que je pleurais à chaudes larmes. Je comprenais que si je continuais à lutter, Lina allait subir le même sort que mes géniteurs, tout en embrassant la chevelure me ma petite soeur, je me laissais tomber à genoux. J'allais la faire disparaître, du moins j'allais essayer. Il fallait que je réussisse à la sauver. Seulement je n'avais pas ma baguette, elle était dieu sait où. J'avais du la perdre durant ma course folle. Ma décision était prise je sauverais Lina quitte à perdre la mienne et a salir le nom de mes ancêtre. Serrant ma petite soeur, mon trésor, ma raison de vivre, réfugiait dans mes bras qui pleurait sans que je ne puisse la consoler. « Deena j'ai peur, qu'est-ce qui se passe ...» Ignorant sa question, je me contentais de resserrer mon étreinte et de murmurer «Ne me lâche pas Lina tant que je ne te l'aie pas dit »
Relevant la tête je faisais apparaître mon patronus, un magnifique phénix qui fit reculer l'armée qui nous attaquait, profitant de ce moment de paix j'embrassais le front de ma petite sœur en lui murmurant : « Ma puce, quand je te le dirais je veux que tu ailles derrière moi je vais faire apparaître une cape, cache toi dessous et cours le plus vite que tu peux chez Peter. Je t'aime ma Lina. » Toujours tremblante dans mes bras je desserrais légèrement mon étreinte en plaçant ma petite sœur dans mon dos. Les habitants qui nous attaquaient n'avaient plus peur de mon patronus. Ils vaianet compris que ce n'était qu'un halo de lumière. Ces derniers passaient à travers, faisant léviter la cape d'invisibilité que je destinais à ma sœur, je relevais la tête pour faire face au habitants de Llamberis, en disant d'une voix tremblante, mais déterminée tintée de respect malgré le dégoût qu'ils me faisaient ressentir : « Arrêtez, je vous en pris ... Je vous suivrais où vous voudrez, mais laissez-moi l'emmener dans un endroit où elle sera en sécurité ! Je vous en pris ! » À mes mots l'assemblée rigola et ils m’atteignirent. Trop tard la cape ne venait pas, me retournant j'attrapais ma sœur en repoussant un des soldant qui l'avait saisit. Malheureusement un autre m'attrapa le bras en le serrant si fort que la jointure de ses doigts blanchissaient, mais je ne pouvais lâcher. La vie de Lina en dépendait. Elle avait peur, je l'entendais pleurer. Je devais la sauver mais comment ? M'accrochant à cette idée, un autre me prit par les cheveux et me tira brutalement en arrière, parvenant à me faire basculer une femme. Une de celle que, je pensais être mon amie saisit ma sœur par les pieds et tira avec force. Entendant le déchirement de ma robe je tentais d'attraper ma princesse qui cria mon nom lorsque ses petites mains lâchèrent ma robe « DEEENNNAAA ! ! ! »« Noooooooonnn ! ! ! LINA ! ! ! ! Par pitié ne lui faites pas de mal ! ! ! Je vous en pris lâchez-là !!! Je ferais tout ce que vous voudrez ! NOOOOOON » M a voix se brisa en un sanglot. C’était trop tard ma sœur se trouvait à mes pieds égorgées. Mes larmes ne cessaient d'inonder mes joues. Me débattant comme une lionnes je sentais une poignée de cheveux s'arracher de ma tête. Dans un cris de désespoir je regroupais les deux morceaux de ma petite-sœur en murmurant son nom. « Je suis désolée, désolée ma princesse » Serrant contre mon les deux morceau de Lina contre mon en me balançant d'avant en arrière, son sang imprégnant ma robe, je sentais mon monde s'écroulait autour de moi. Une nouvelle main s'empara de mon bras et je ne me débattais plus. A quoi bon ? Tandis qu'il m'arrachait au corps de ma sœur avec violence tandis que la femme qui m'avait trahi riait au éclat face au carnage qu'ils venaient de créer.

Dans mon fort intérieur j'étais détruite, plus rien ne pouvais m'atteindre ils venaient de m'enlever tout ce dont ma vie dépendait. Perdant tout sens de la dignité, je me rendais face à mon destin, tête baissé en serrant entre mes doigts le médaillon de ma famille. Autour de moi les murmures, jaillissaient, parfois un cri de stupéfaction venait couvrir les incessants « sorcières » qui planaient autour de moi. Mon cœur se fermait à mesure ou mes pas me faisaient avancer. En quelques minutes, j'étais parvenue à trouver un visage froid et inébranlable. Seuls les pistes qu'avaient créé mes larmes, montrait que j'avais pleuré. J'étais épuisée, je ne voulais plus de cette vie. Les habitants de Llanberis étaient mes ennemis. Ils avaient tué ma famille, Lina, ils avaient fait fuir Will. Le visage souriant et respirant la joie de vivre de ma sœur restait encré dans ma mémoire. C'était cette image là que je voulais emmener dans l’au-delà. Elle et celle de Will.

Les habitants de Llanberis me firent subir milles et une torture, allant du fer chaud, à l'écartèlement, mais ils ne voulaient pas ma mort, du moins pour l'instant. Non, la seule chose qu'ils voulaient c'était d'avoir les noms de mes amies sorcières. Mais ce fut dans un silence morbide que j'endossais chacune de mes peines sans jamais laisser un cri ou un mot s'échapper de mes lèvres.

Au bout d'une soirée entière de torture, qui n'eurent pas l'effet attendu par mes bourreaux, on m'envoya dans un cachot où j'allais passer la nuit et la journée pour être exécuté dans deux jours. Certainement, le temps qu'ils trouvent des preuves, de l'existence de mes amies...

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La veille de mon exécution

Mon corps faiblissait d'heure en heure, le sang séché de mes blessures dégageait une odeur nauséabonde, bien que désormais je ne la sentais plus. Je n'avais pas dormi depuis mon arrestation la seule chose que je parvenais à faire était de pleurer, lorsque personne ne me surveillait. J'avais accroché le pendentif qui représentait ma famille autour de mon cou. Mon exécution se ferait à midi sur la grande place. J'allais être brûlé vive, tel une sorcière. L'enfermement me rendait folle, parfois je rigolais sans même savoir pourquoi, me lever étais devenue impossible, mes jambes ne me tenaient plus.
Adossée contre le mur près de la porte de mon cachot je serrais mon médaillon. La culpabilité me rongeait, si seulement j'avais su qu'ils tueraient toute ma famille jamais au grand jamais je ne serais repartit vers elle. L'image du corps démembré de Lina ne cessait pas d'apparaître, son cri lorsqu'elle m'appela, puis les rires de l'assemblée. La haine s'était éprise de moi, je voulais mourir en les regardants droits dans les yeux, mourir sans un cri de souffrance comme je l'avais fait pendant ma torture. Je voulais que ma mort les affecte, qu'ils ne puissent plus s'endormir.

Un bruit de ferraille vint me tirer de mes pensées, séchant mes larmes d'un revers de main, je m'apprêtais à leur cracher dessus quand mon cousin s'accrocha au barreau qui me retenaient prisonnière. « Denna,je t'ai enfin retrouvé. Je ne peux pas te laisser mourir. Il faut partir ! il y a encore quelque personne dans ce royaume qui respectent ta famille, faut que tu vienne avec moi ! J'ai pétrifié ceux que je n'ai pas pu corrompre, mais on a que très peu de temps. » Ses yeux bleus perçant me détaillèrent et il frappa les barreaux avec violence. « Dans quel état t-ont-ils mit, on te soignera, viens vers moi je te porterais ! » Voilà que mon chevalier servant venait d'arriver. Peter, il avait tant grandis, il était devenu si beau. Quel dommage que j'ai mis si longtemps pour m'en rendre compte. La flamme de notre famille brillait dans ses yeux, je l'avais bien éduqué,c'était une bonne chose, lui servant un piteux sourire, je secouais avec faiblesse la tête en répondant d'une voix fatiguée et brisée qui reflétait mon état « Non Peter, ils ont tué Lina, elle est morte à cause de moi ! Ils te tueront aussi ainsi que tous ceux qui t'ont aidé. Je ne veux plus de cette vie, Will est parti, ma sœur est morte, mes parents sont mort il ne me reste plus rien. Je vais mourir si tel est mon destin, ils m'ont déjà détruite, je ne suis plus rien. » « Denna, ne dit pas ça je t'en pris laisse-moi t'aider » Me forçant à reculer je ne le lâchais pas des yeux et ajoutai « Tu ne peux pas m'aider, Part de cette ville avant qu'ils ne t'attrapent, vas aussi loin que tu le pourras et vie en mon nom et celui notre famille. Rappelle toi de moi comme j'étais avant et non comme je suis maintenant ! Ils pensent encore que tu es mort tué par un de ces moldu, c'est ce que je leur ai dit. Vas t'en avant qu'ils n'arrivent ! Tu as vu ce qu'ils on fait à notre famille et aux Berrywell je refuse que ça t'arrive aussi ! Tu m'entends Peter ! Part et ne reviens jamais cette ville est maudite. » Peter secoua la tête en signe de négation, l'idée de me laisser là le torturait, je le voyais, mais avait-il le choix ? Non, il devait s'en aller. Et il allait s'en aller, je le savais. Ce dernier mit la main dans son sac et sorti un sorte de pichet remplis d'un liquide rouge presque noir. Certainement du vin, pensai-je, avant que Peter me le tende, avec un air sombre il décréta : « Je réaliserais tous tes souhaits si tu bois un peu de ce vin, tu as l'air assoiffé... » Secouant la tête en signe de négation, ce dernier insista en me suppliant de le laisser au moins faire une chose pour moi. Comprenant qu'il ne s'en irait pas sans que j'obéisse, je réalisais sa demande avec rapidité. Il avait vu juste je mourrais de soif, buvant tous le contenu du pichet cul sec, je ne m'étais pas encore aperçu que le breuvage que j'avais ingéré n'était pas du vin. Ce n'est qu'une fois le liquide dans mon organisme, que je ressentis le goût de la rouille dans la bouche que je demandais : « Que m'as tu fais boire ? » Ma question sembla perturber mon cousin qui me regardait avec des yeux désolé. Qu'est-ce que c'était ?? M’apprêtant à redemander des explications je fus coupée par un nouveau, bruit de ferraille. Le coeur battant à tout rompre, je lançais un regard à Peter en essuyant ma bouche avec hâte. Peter c'était caché dans l'ombre. Deux gardes arrivèrent à ma hauteur en gloussant. « Alors, la sorcière toujours en vie ? Regarde moi ça Perceval l'élite, la princesse de Lanberis dans un cachot jamais j'aurais pensé voir ça un jour. » M'approchant d'eux je leur crachais au visage en ajoutant d'une voix froide et teinté de folie « Allez au diable, je resterais toujours en vie, mon esprit vous entera jusqu'à votre mort vous payerez pour la mort de ma famille et celle des berrywell bande de moldu répugnant ! » Suite à mes pseudos menacent ces derniers s'en allèrent en s'essuyant le visage. Peter, quant à lui, partie quelques minutes après eux une fois qu'il eut déposé un ultime baiser sur mon front les yeux remplis de larmes.

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Ma mise à mort

Midi sonnait, l'heure était proche. Je ne pouvais pas voir le soleil de là où je me trouvais. Pourtant, il m'était d'une facilité déconcertante d'imaginer les rayons du soleil réchauffer ma peau glaçait par la noirceur de ma prison. La mort était mon amie, je l'accueillais à bras ouvert, embrassant une dernière fois le pendentif. J'attendais que l'un de mes gardes viennent me chercher pour mettre fin à mes jours.

Le départ de mon cousin remontait déjà à quelques heures, m'avait bouleversé et émue. Il allait être sain et sauf ! La souffrance de mes membres c'était atténuée.Une question résidait dans ma tête, qu'allaient-ils mettre concernant mon arrestation et la mort de ma famille dans les archives de la ville ? Ma famille avait été la fondatrice de Llamberis. Par conséquent ils ne pouvaient pas raconter ce passage de sorcellerie, bien entendu je savais qu'ils seraient inventifs, un cambriolage, peut être même qu'ils m'accuseraient de les avoir tué et pour me punir, ils m'auraient brûlés vive.

Ma folie reprenant le dessus je fus prise d'un fou rire, lorsque le bruit des chaînes qui retenaient les portes de ma prison glissèrent à terre. Une main tenta de m'attraper le bras, me dégageant avec une force qui m'était inconnue je secouais la tête joyeusement « Tttttt on ne me touche pas. » Tandis qu'il essayait à nouveau de me saisir le bras la colère remplaça mon euphorie « Je sais marcher seule alors enlevez vos sales pattes de mon bras ! » Mon bourreau s'exécuta en un soupir tout en murmurant que j'étais complètement folle.

Malgré la douleur qui m'électrifiait à chaque pas, j'avançais seule tête haute vers la sortie. Plus j'avançais et plus les grades se regroupaient autour de moi. Cette image fit apparaître un sourire sur mon visage blafard et noir de saleté. « Je vais mourir en femme digne pas en guenon. Ils seront hantés par mon image. Je te rejoins bientôt Lina attend moi et sois sage ma princesse » Un général s'approcha de moi, je le connaissais avant de me laisser sortir dehors il me détailla en faisant signe à ses moutons de me laisser seul avec lui. Tel de bons petits chiens, ils s'exécutèrent. « Deena, pourquoi tu ne t'es pas sauvé la nuit précédente ? » « Vous m'avez tout enlever, ma Lina, il ne me reste plus rien je vais mourir et je rejoindrais ma soeur et ma famille ! » Le jeune homme baissa la tête et sortie un mouchoir mouillé, qu'il passa avec douceur sur mon visage pour le nettoyer tout en disant « Tu aurais pu te reconstruire Deena » Secouant la tête en signe négatif, je répondis d'une voix aussi froide que la glace « Non, ils sont morts pour essayer de me sauver, je ne veux pas vivre dans un monde où on assassine une petite fille de sept ans uniquement à cause d'accusation porter sur sa grande soeur. Le monstre ce n'est pas moi c'est vous ! Maintenant dit à tes toutous de revenir et de m'amener si tu ne veux pas que je le fasse à ta place ! » Ce dernier s'exécuta après avoir rangé son mouchoir.

Les portes s'ouvrirent enfin, la grande place était bondée, le soleil me brûlait les yeux, mais réchauffait ma peau. Sans attendre la permission d'avancer, j'engageai la marche, jusqu'à mon bûcher. Tandis que le général Maxime me disait au revoir d'une légère pression sur mon poignet. Je montais près de mon piquet et m'adossa à ce dernier en le serrant contre moi de l'étau de mes mains qui furent vite ligoté par mon bourreau, qui s'en alla pour laisser place au prêtre de Llamberis. Ce dernier avait la mine déconfite et semblait souffrir à l'idée de me perdre. « Ma fille, voulait vous vous confesser et dire une dernière parole avant de rejoindre le royaume de dieu... » Lançant un regard noir à l'assemblée je vis au loin Peter, le regard vide, plus loin encore se trouvait trois femmes la main sur le coeur. Certainement des sorcières pensai-je. « La seule chose que j'ai à dire mon père c'est que vous m'accusez d'être un monstre, mais c'est vous les monstres, vous avez tué ma petite soeur de sept ans qui pleurait la mort de ses parents embrochés tel de vulgaire animaux par vos épées sous ses propres yeux pour l'égorger de sang froid. S'il y a des monstres ici, c'est vous et non les sorcières contre qui vous menez une guerre. Brûlez tous en enfer pour avoir détruit ma famille ! » Tout au long de ma tirade lorsque j'empruntais le mot monstre j'avais regardé les personnes qui avaient assisté à mon arrestation. Accordant un dernier regard à mon cousin qui me murmurait qu'il m'aimait je lui servis un sourire en articulant en muet « Sois heureux. Adieu »

Mon brasier prit feu sans que je ne puisse m'en apercevoir, les flammes grandissaient autour de moi et grignotaient chaque bout de bois s'approchant peu à peu de mon corps. En quelques secondes, le feu m'atteignit. Les flammes grimpaient sur mon corps, brûlaient mes cheveux, la chaleur était insoutenable et la douleur terrible. Cependant, aucun son sortait de ma bouche, mon visage était serein malgré la souffrance que j'éprouvais, j'hurlais intérieurement. Pour tenir je me forçais à ressentir la douceur des lèvres de Will, à entendre le rire de Lina, à sentir ses petits bras s'enrouler autour de moi. Ma vie déroulait sous mes yeux, la fin était proche. J'osais à peine imaginer mon apparence, les dents serrait je luttais pour ne pas hurler de douleur. « DEEENNNNNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA» Cette voix je la connaissais que trop bien, c'était celle de mon fiancé disparut. Il hurlait mon nom était-ce mon imagination ou la réalité ? J'en avais aucune idée, mais une chose était sûr c’était la dernière chose que j'entendis.

©Maat

I'm a monster because of you

Après la mort

La mort n'est pas aussi douloureuse que ce que l'on nous raconte. Pour ma part, si j'omets de parler des brûlures déchirantes de mon bûcher ma mort fut douce. Le rire cristallin de Lina résonnant dans ma tête et la chaleur réconfortante des lèvres de Will sur les miennes ainsi que le regard doux et aimant de Maxime voilà ce que j'avais emmené avec moi pour rencontrer la mort.

Ouvrant les yeux j'étais sur un énorme tas de cendre, entouré de nombreux squelettes, dans une nuit noire d'apparence froide. Poussant un cri strident je me levais en un saut. Où étais-je ? Est-ce cela le paradis ? Non, j’avais du aller en enfer, sinon pourquoi aurais-je ouvert les yeux dans un fausse commune ? Mes gencives me brûlaient désagréablement,ma gorge me brûlait également. . Mais non j'étais toujours là. J'étais toujours la même, il me manquait juste Lina. Lina, mon dieu comment avais-je pu l'oublier il fallait que je la retrouve ! Mais par où commencer ? J'entendis des pleurs, me retournant avec une rapidité déconcertante, j'avançais vers ces pleurs. Était-ce cela le paradis ? Pour ma part il me semblait bien trop proche du réel et trop éloigné de toutes ces images de paix et de bonheur parfait comme le transcrivent les prêtres.

Mes yeux s'accommodant à l'obscurité, je vis un homme, agenouillé par terre tenant entre ses doigts une chaîne, mon pendentif. Lorsqu'il releva la tête, je reconnue Peter, les yeux gonflés par les larmes qu'il avait versées. Mes doutes se confirmaient je n'étais pas parti plus loin que mon bûcher, retenant un cri de frustration, je m'avançais vers lui pensant être un fantôme. Dès que je fus assez proche de lui il se retourna. Lorsqu'il m’aperçut son regard s'illumina et un sourire radieux se greffa sur son visage. Il me voyait ? Mais comment est-ce qu'il s'y prenait ? Peter s'avança vers moi et me prit dans ses bras. Je le sentais contre moi, j'entendais sa respiration, son cœur. Ce son m'intriguait et m'attirait, j'avais l'impression que c'était la plus belle symphonie que je n'avais jamais entendu. Mes brûlures aux niveaux des dents et de ma gorge s'accentuait. Quel était mon problème ? Quelque chose n'allait pas. Oh mon dieu ! Il était mort ? Non, non, non il ne pouvait pas ! Prise d'une peur panique je faisais un pas en arrière en demandant avec un voix terrifiée et rapide qui partait un peu dans les aiguës : « Non, non me dit pas que tu es mort ! Pourquoi je peux te sentir, j'entends ton cœur battre ! Ce n'est pas normale ... » Une dizaine de sentiments différent m'envahissait, ma peur me semblait devenir incontrôlable. Peter quant à lui voyait bien que j'étais désorientée, ce dernière tenta de s'approcher de moi, mais je reculais. « Deena, respire et écoute moi tu n'es pas morte et moi non plus. Tu es en vie je t'ai sauvé. Je te l'avais dit, je savais pas si ça marcherais mais j'ai la preuve que si ! » Sans comprendre pourquoi une vague de colère parsemé de panique m'envahit. J'avais brûlé. Je m'en souvenais. N'arrivant pas à contenir ma colère je demandais à Peter avec une voix que je n'avais jamais entendu auparavant. Cette dernière aurait fait plier n'importe qui de peur. « Qu'est ce que tu m'as fait Peter ! » « Ce que je t'ai fais boire quand t'étais dans ta cellule c'était du sang de vampire. Ça t'as permis de revivre et j'ai préserver ton corps des flammes avec un sortilège,... Les villageois ont pensé que c'était parce que tu étais une puissante sorcière que ton corps n'as pas fini en cendre... » C’était trop pour moi,je ne comprenais pas trois mots de ce qu'il me disait, autre chose m'obsédait. C'était ces cœurs, tout ces cœurs qui battaient en rythme avec lesquels les afflues sanguin venaient donner un air de fraîcheur. Poussée par mes pulsions je partait en direction de la maison du soldat qui avait tué ma sœur. Il devait payer. La maison du soldat était celle qui se situait à 300 mètres de l'église. C'était un homme seul. Pas de femme ni d'enfant. Un simple soldat de 20 ans dépourvu de cœur. Il m'avait rit au nez. Il allait me le payer. Attrapant une cape je l'enfilais en m'appliquant à camouflé mes cheveux et mon visage. Je voulais que la surprise soit hippique. Je voulais voire la peur dans son visage avant que je ne lui fasse subir le même sort que celui qu'il avait réservé à ma tendre sœur.
Frappant à la porte j'écoutais l'écho de ses pas venir vers moi. S'il savait qu'il marchait vers la mort serait-il venu ? Certainement pas. Il était trop peureux, dépourvu de courage lorsqu'il n'y a pas une foule de gens capable de conter ses exploits. La porte en chêne fini par s'ouvrir, gardant la tête baissé, un sourire sadique aux lèvres. « Mademoiselle, que puis-je faire pour vous ? » A ces mots, mon sourire s'agrandissait relevant la tête je retirais ma capuche en répondant avec une voix sensuelle et sadique à la fois : « Oh rien du tout, mais moi je peux faire quelque chose pour vous ! » Entendant le cœur du soldat battre la chamade je procédais à une entrée en force dans sa demeure. Il transpirait. Sa respiration était rapide. Me retournant je demandais sur un ton amusé, car je devais l'avouer cette situation m'amusait. « Alors surpris ? Pardonnez ma tenue, j'aurais bien fait un effort mais j'avais vraiment envie de venir vous voir ! » « Co...Comment est-ce possible … Je … Je vous ai vu mourir … » « C'est une longue histoire, mais rappelez vous je vous ai promis de vous hanter tout le long de votre misérable vie. Je suis une femme de parole ... » Attrapant une de ses épées, je la regardais avec admiration, consciente que chacun de mes gestes angoissaient le soldat. « Le diable est en vous ... » ajouta-t-il en courant vers sa porte, le rattrapant avant même qu'il ne puisse faire un mètres je lui enfonçais son épée dans la cuisse , ce qui lui arracha un cri de douleur. Retirant cette dernière je commentais avec sadisme et enthousiasme « Oh ça fait mal ? Vous étiez plus téméraire il y a trois jours vous ... » m'arrêtant en plein milieu de ma phrase je ne pouvais retirer mes yeux du précieux liquide qui s'échappait de la blessure du soldat. Sans m'en apercevoir je courais vers lui et plantais mes crocs dans sa jugulaire. Aspirant goulûment le liquide du soldat, je laissais émettre de léger gémissement de plaisir. C'était si bon, sucrée revigorant. Plus je m'abreuvais de lui et plus je sentais le pouvoir s’immiscer dans chacune de mes cellules. En quelques minutes j'avais vidé de son sang le soldat que j'avais voulu torturer. Essuyant les légères bavures de sangs au coins de mes lèvres je restais quelque seconde face à son cadavre et lui trancha la tête avant de partir comme si jamais rien de tout ça ne c'était passé. J'étais un vampire assoiffée de sang et de vengeance.
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une mise en garde

La solitude, c'est un drôle de sentiment pour une personne qui ne c'est jamais retrouvé seule. Le désir de vengeance me pourrissait, je voulais détruire toute les personnes qui m’avaient condamné au bûcher et qui avait participé à l'extinction de ma famille. L'assassinat du soldat Maxime avait déclenché une vague de panique dans la petite ville de Llanberis. Les habitants n'avaient de cesse de chercher quel créature ou personne avait-elle pu égorgé ce dernier et nettoyer ensuite les traces de sang tout autour de lui. L'angoisse grandissait chez les villageois, pour ma part je me faisais un plaisir sans nom de les voir psychoter entre eux. Pour l'instant aucun d'entre eux ne pensais que j'étais celle qui avait mis fin à ses jours. Mais combien de temps leur faudra-t-il avant de le réaliser ?

Désormais je vivais chez les sorcières avec ma tante et mon cousin, dans un village à vingt lieux de Llanberis. Au départ ce fut Peter et Rose, ma tante qui insistèrent pour que j’emménage dans leur nouvelle maison. Une décision qui n'avait pas pu aux autres sorcières, j'étais le fruit du diable en personne à leur yeux. Un vampire, une créature de la nuit qui grâce à l'aide de ma tante et Peter pouvait désormais vivre comme une humaine normale. J'étais l'arme la plus dangereuse qu'il existait et mon désir de vengeance ne faisait qu'accentuer leur crainte. Un sentiments partagée par ma tante qui avait peur que je devienne l'ombre de moi même. Elle voulait que j’apprenne les rites et les coutumes des sorcières. A ses yeux, même si mon éducation avait été dépourvu de magie, je pouvais encore y remédier même si j'étais devenue un être de la nuit. Seulement je ne désirais pas cela, pour l'instant apprendre à être une sorcière m'importait peu. Je voulais juste tuer tout ces aristocrate et ces traîtres qui m'avaient condamné.

« Deena être une créature de la nuit ne te force pas à tuer, tu peux encore trouver la paix mais avant il faut que tu leur pardonnes... » La voix de ma tante résonnait contre les murs de la grange. Levant les yeux vers elle, je laissais échapper un rire sadique, qui lui déclencha de nombreuses palpitations. « Pardonner ? C'est ça que vous voulez que je leur pardonne tout ce qu'ils ont fait à notre famille ? Jamais, je suis désolée mais c'est bien trop facile de leur pardonner ! » « Deena je t'en pris. Tes écarts de conduite ne seront pas tolérer bien longtemps par les autres sorcières et je ne pourrais plus te protéger. » Un silence s'installa entre nous, alors c'était donc ça le problème. Les sorcières, décidément ces dernières aussi passaient leur temps à me mettre des bâton dans les roues. Il était aisé de voir que c'était pas elles qui avaient été torturé et tué comme une bête de foire. N'importe qui humilier de la sorte voudrait avoir sa mort vengée, sa mort et celle de sa famille. Relevant la tête vers ma tante je décrétais : « Vous n'avez plus besoin de me protéger Rose, je suis immortelle. Par votre faute j'ai perdu tout espoir de pouvoir revoir Lina une nouvelle fois alors il me reste plus qu'a la venger comme elle le mérite et comme eux le mérite ! Je suis désolée Rose, je sais que vous avez mis beaucoup de chose en danger en me prêtant assistance et je vous en serais éternellement reconnaissante. » « Deena si tu tue à nouveau tu ne pourras plus revenir dans ce village tu m'entends ? » « J'entends bien ma tante, et je comprends votre décision. »

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ma vengeance

Deux semaines, passèrent,les menaces de ma tante avaient fait un bout de chemin dans ma tête, je savais qu'elle n'avait pas de deuxième parole. Elle allait me chasser de chez elle si je tuais à nouveau. Au départ ses menaces avaient marché, j'avais peur de me retrouver sans rien, je me nourrissais d’animaux au plus grand bonheur des sorciers. Seulement cette nourriture ne me convenais pas. J'étais d'humeur exécrable. J'étais constamment assoiffée, aussi je tuais en cachette des personne qui pour moi le méritait. Je les épiais jour et nuit et si ces dernière faisait quelque chose de condamnable je faisais la justice à la place du shérif. Bien que je le dissimulais mon désir de vengeance continuait de faire rage en moi. Alors quand j'entendis parler du mariage de Lilyane Wossberry avec John Col, j'eus soudainement envie de lui bousiller sa vie. En commençant par lui briser le cœur de la même manière qu'elle m'avait brisé le mien. C'était l'acteur principale dans la mort de ma sœur, elle me l'avait arraché. Elle allait voir ce que ça faisait d'avoir le cœur brisé, elle se disait être mon amie. Comme elle j'allais être l'amie dont tout le monde rêverait d'avoir.
Après m'être vêtue d'une robe sublime sous laquelle se trouvait mes plus beau attrait dissimuler sous un corsé lui même destiné aux mariage, du moins en théorie. J'allais briser son mariage aussi rapidement que l'erreur qu'elle avait commise et qui m'avait. J'allais briser son mariage. Elle avait déjà essayer de me voler Will, une fois, elle n'y était pas parvenue. Quoi qu'il était quand même parti, pourquoi ? J'en savais rien. J’entendais encore sa voix m'appeler avant que je ne succombe de souffrance. J'ignorais encore si cela était issu de mon imagination où si le seul homme que je n'avais jamais aimé avait réellement était là lors de mes dernières minutes. Je n'avais jamais osé le demander à Peter. Oserais-je un jour ? Certainement, je devais le savoir. Je devais savoir s'il avait été là, parce que si c'était le cas alors je cela voulait dire qu'il m'aimait encore. Il était peut-être la seule personne à pouvoir encore sauver mon cœur déchu.

J'étais désormais devant la maison de Lilyane et John Cole, Lilyane était sortie, seul le cœur de John battait dans la maison. Entrant sans frapper, je refermais discrètement la porte derrière moi. Malgré ma discrétion John entendit la porte s'ouvrir, appelant sa femme je courais à la vitesse d'un vampire dans sa direction en enlevant mon capuchon pour laisser apparaître ma longue chevelure brune bouclé tombé sur mes épaules dénudées qui laissait juste annoncé ma petite robe blanche. John Cole avait toujours eu des vu sur moi, j'en étais consciente. Il aurait pu être l'homme de ma vie s'il n'y avait pas eu Will. M'avançant vers la pièce qui semblait être son bureau je m’annonçais d'une voix sensuelle : « Désolée de vous décevoir, mais ce n'est que moi. » De nombreux frissons parcoururent John lorsqu'il entendit ma voix, tandis que son cœur se mit à battre à tout rompre. Ce dernier avala sa salive avec difficulté. Il avait peur, c'était une bonne chose. Profitant de se sentiment j'ajoutais sur le même ton que précédemment : « Et bien dit donc John vous n'êtes pas heureux de me voir ? Je pensais pourtant que ma venu vous ferez de vous l'homme le plus heureux de Llanberis. N’était-ce pas ce que vous m'aviez dit le jour où vous m'aviez demandé en mariage ?» Me dirigeant vers sa bouteille de bourbon sous le regard stupéfait de John qui semblait partagé par l’incompréhension et la passion. Ignorant ce dernier je servais deux verres de bourbon et m'avança vers John en lui tendant celui de gauche alors que ce dernier me demandait d'une voix partagé par ses sentiments tous contradictoire : « Comment est-ce possible ? Je vous ai vu mourir,... Suis-je devenu fou ?» Un sourire étira mes lèvres tandis que je lui faisais signe de s’asseoir en prenant moi même place en face de lui en répondant : « Qui sais John ? Sois vous êtes fou, sois ce monde est plus mystérieux que vous croyez... Ah moins que je sois juste un rêve, seul vous pouvais le savoir John.» Mes paroles semblèrent faire leur chemin dans son esprit. Après quelques secondes de silence que je comblais en buvant un peu de mon verre, il finissait par décréter : « Vous êtes un rêve j'ai du m'endormir après le dépars de Lily...» Hochant la tête avec un sourire angélique sur le visage je m'avançais vers lui pour m’asseoir juste à côté de lui, posant ma main sur sa cuisse il ajouta : « Que sommes nous censé faire maintenant ?» Secouant la tête avec innocence je lui répondais d'une voix sensuelle tandis que j'entendais la charrette contenant Lilyanne arrivait au coin de la rue. « Je ne sais pas, c'est votre rêve pas le mien. Je ferais tout ce que vous voulais, c'est vous qui me contrôlez, tout ça n'est qu'un rêve personne ne le saura … Enfin sauf vous...» Les pas de Lilyanne se dirigeaient vers sa maison. C'était le moment, m’approchant un peu plus de John après une autre gorgée de bourbon, je lui caressais les cheveux avant d'approcher mes lèvres des siennes. Je lui donnais l'impression d'avoir le choix, il pensait qu'il me contrôlait alors que c'était le contraire. Une partie de moi me hurlait d'arrêter, en l'embrassant ça serait Will que je trompais mais j'en fis rien. En quelques secondes, ses lèvres heurtèrent les miennes avec passion, nos corps commencèrent à s'enrouler tandis que les mains baladeuses de John retirèrent ma robe en même temps que moi je défaisais les boutons de son pantalons. La porte de la maison s'ouvrit, Lilyanne était rentrée. « John je suis rentrée !» Merde j'avais pas prévu cela, le souffle court John se redressa légèrement en murmurant tristement : « Non, elle est revenue ...» « John ce n'est qu'un rêve elle ne saura jamais rien...» répondais-je avant de l'embrasser à nouveau tout en retirant sa chemise cette fois. Mes mots ne passèrent pas dans une oreille de sourd, fière et libéré de toute crainte il continuait de me déshabiller en embrassant chaque infime partie de mon corps, j’étais presque nue, quand à lui il était aussi nu qu'un vers c’était le moment pour Lilyanne de faire son entrée. Faisant tomber mon verre volontairement au sol, j'entendis cette dernière monter les escaliers tandis que John essayait encore de défaire mon corset avec passion. Elle allait arriver dans cinq, quatre, trois, deux, un pensais-je tandis qu'à la fin de mon décompte cette dernière poussa un cri strident et brisé qui coupa net toute les pulsions de son mari qui se releva aussi rapidement qu'un serpent. « Lily ...» Me relevant à mon tour en sous-vêtement je saluais mon ancienne amie : « Bonjours Lilyanne je t'ai manqué ? Désolée John ce n’était pas contre toi, mais tu n'as jamais été à la hauteur», concluais-je en brisant la nuque de ce dernier couvert par les cris déchirant de sa femme qui semblait avoir oublier que son mari avait été surpris en plein tentative de trahison. Les yeux remplis de larme elle tenta de s'enfuir. Poussant un soupir désespéré, je la rattrapais à la vitesse de l'éclair en me mettant face à elle, un doigt en l'air en disant : « Non, Lilyanne c'est pas une bonne idée …» L'attrapant avec autant d'aisance que si elle était un caillou sur un chantier, je la montais dans le bureau de son mari où ce dernier était toujours inerte en plein milieu. La déposant sur le canapé, je prenais parole d'une voix mauvaise : « Tu as vraiment mauvaise mine, le mariage ne t'as pas réussi ... Tu veux un thé ? Des biscuits peut-être ? Le bourbon aussi est une bonne réponse. Ne t'en fais pas je le dirais à personne...» La fin de ma phrase avait été conclu sur une note d'amusement. Je m'amusais comme une folle. Son cœur battait la chamade tandis que son regard oscillait entre le corps de son mari et moi toujours en petite tenue. « Deena … Comment ? Comment est-ce possible tu es morte ...» Sa réflexion idiote te sans intérêt me fit lâcher une grognement d'exaspération, d'une voix lasse je lui répondais : « Pourquoi tout le monde me dit ça ? C'est fou, mais tu sais il y a toujours eu une différence entre ce que l'on pense et ce qui et vrai, regarde juste avec toi je pensais que tu étais mon amie et pourtant tu as été la première à collaborer avec les soldats...» Mes mots déclenchèrent un torrent de larme. Pathétique, pensais-je en la voyant ainsi recroquevillée sur elle-même, avant de me suppliais : « Je t'en pris Deena, pardonne moi, ne me fait pas de mal ...» « De la pitié ? C'est ça que tu veux ?» demandais-je en lui riant au nez avant de reprendre « Tu en as eu de la pitié pour Lina le soir où elle est morte ? Je vous ai supplier moi aussi mais m'avez vous écouté ? Non d'ailleurs si je me souviens bien tu as rigolé à ma requête non ?» « Je suis désolée,...» « Je m'en fiche, c'est pas tes excuses qui ramèneront ma sœur !» concluais-je d'une voix sans appel en m'approchant d'elle tout en enfonçant avec violence ma main dans sa poitrine pour y saisir son cœur. Tandis qu'elle poussait un cri de douleur je prenais la parole : « Oh ça fait mal ? Et là c'est comment ?» demandais-je en resserrant mon emprise sur son cœur, ce qui lui coupa la respiration tandis que son cœur battait à tout rompre contre ma main. « Je ne pensais pas que tu avais un cœur, mais bon on en apprend tous les jours, adieu Lily.» Concluais-je en lui arrachant le cœur de la poitrine pour le balancer près du corps de son mari tandis que son cœur laissait échapper tout son sang de son corps. Essuyant ma main contre la robe de ma défunte amie je partais de chez elle en prenant un de ses capuchons fière de ma prestation.

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Après ce jour-là, je fus chassée par ma tante. Je connaissais déjà les conséquence de mes actes, aussi après que j'eus assassinée Lilyanne de sang froid, j'étais revenue à la maison uniquement pour prendre mes affaires et m'en aller en laissant un mot à Peter pour lui expliquer les raisons qui m'empêchaient d'avancer.

©Maat

I want to learn

Des retrouvailles agitées

Trente ans étaient passées, ma vengeance était achevée. Les années m'avaient appris que la vengeance ne permettait pas de faire son deuil. Ma tante, Rose avait raison. J'avais voué mes premières années de vampire dans le sang et la torture. L'ombre de moi même, mon ombre sombre. J'étais désormais à Phénix. Une ville où l’afflux de sang était conséquent, mais également la ville où ma tante et mon cousin avait emménagé après mon départ. Elle était morte depuis bientôt vingt ans. J'avais assisté à sa mise en terre, mais je n'étais pas parvenue à me montrer. J'avais bien trop honte de moi.
Aujourd'hui c'était différent. Je venais d'apprendre que la femme de Peter venait de mourir tué par la grippe. Une fois de plus j'avais assisté à son enterrement, dans l'ombre. Il avait considérablement vieilli. De nombreux cheveux blanc avait élu domicile dans ses cheveux, ainsi que de nombreuses rides. Malgré cela il gardait toujours ce même sourire, la même malice dans le regard. A ses côtés se trouvait ses quatre enfants, trois garçons et une fille. Les yeux gonflés par les pleurs qu'ils avaient versé le plus âgé tenait la mains de sa petite sœur. Leur proximité me plaisait. Ils étaient magnifique malgré les épreuves qu'ils venaient de traversé. M’enfuyant avant que les autres amis de mon cousin de quitte la cérémonie et ne m'aperçoive je partais vers mon appartement situé au dessus de l'épicerie de Phénix.

Ce n'est que quatre heures plus, tard au première lueur de la nuit que j'en ressortais. Je savais que les enfants de mon cousin étaient entrain de dormir paisiblement. Je ne voulais pas que ses derniers soient plus perturbés qu'ils ne l'étaient déjà. Voilà maintenant une demi-heure que je regardais la porte de leur maison. Je devais avouer qu'à cet instant précis j'avais peur de la réaction de Peter. J'étais moitiée sûre qu'il n'allait pas m’accueillir à bras ouvert comme si je ne l'avais pas trahi trente ans plus tôt. Certes, depuis toutes ces années il y avait prescription. Seulement voilà j'avais choisi d'achever une vengeance au lieu de choisir ma famille. Il m'avait sauvé et je l'avais trahi il n'y avait pas d'autre vision possible. Pourtant, il avait besoin de moi et pour ma part j'avais besoin de lui. J'étais certainement égoïste. Non en réalité, je le savais j'étais égoïste. Une partie de moi le sentait, il avait besoin de moi. M'avançant vers la porte une fois que la respiration des quatre enfants étaient stabilisée, je m'avançais vers la grosse porte en chêne. Frappant à cette dernière, j'entendis les pas de mon cousin s'approcher de cette dernière. Une boule d'angoisse se créait dans mon estomac. J'avais soudainement l'impression que j'allais perdre le contrôle et si je blessais un de ses enfants ? J'avais réussi à vaincre ma soif de sang. Si jamais je laissais mon côté sombre ressortir et que je tuais l'un de ses enfants jamais je m'en remettrais.

Commençant à faire demi-tour la porte s'ouvrit, alors que j'allais me cacher, sa voix me stoppa : « Excusez-moi est-ce vous qui avez frapper à la porte ? » Retirant mon capuchon, je me retournais en répondant avec un demi-sourire destiné à l'amadouer : « Bonsoir Peter. »

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remise en question

« Deena, je t'en conjure sauve ma fille ! Je suis désolée de tout ce que je t'ai dit l'autre jour. Je t'en conjure Deena, je sais pas si ce truc que j'ai crée possède encore des sentiments,mais ma fille est malade et elle va mourir. » Regardant, Peter je tentais d'oublier ma soif dévorante que je ressentais en cet instant. Cela faisait bientôt un jour et demi que je ne m'étais pas nourrie et autant dire que la douleur était atroce. Depuis mes retrouvailles avec Peter j'essayais de contrôler ma soif de sang. Il avait été clair il ne voulait pas de moi dans sa vie. M'humectant mes lèvres, je ressentais ma gorge séchée me brûlait et le cœur trop bruyant de Peter me rendait dingue. Fermant les yeux je laissais mon brin d'humanité refaire surface. J'avais aperçu la fillette plusieurs fois et il était vrai qu'elle était splendide. Peter avait assez souffert, levant les yeux vers lui je lui annonçais ma réponse : « Tu sais que pour la sauver je serais obligée d'y donner mon sang ? » Peter serra les dents et fut parcouru d'un frisson. L'idée de risquer de commettre la même erreur qu'avec moi avait l'air de l'effrayer à en juger par les battements de son cœur et les gouttes de sueur qui s'était accumulé sur son front. Malgré cela il annonça en planta son regard dans le mien : « Je connais les risques Deena, je les ai compris avec toi, mais je ne pourrais pas voir ma fille mourir avec autant de souffrance que ma femme. » Un léger soupir de douleur s'échappa de mon corps. Il regrettait certainement ce jour où il c'était introduit dans ma cellule pour me donner le sang d'un vampire. Pourtant, il était près à commettre la même erreur avec sa fille. Non, jamais je ne laisserais à cet enfant l'occasion de vivre la même vie que moi, peux-être que c'est cet acte qui permettra ma rédemption aux yeux de Peter. « Où est-elle ? » « C'est vrai tu vas la sauvé ? » Le ton que venait d'employé Peter, me fit l'effet d'un coup de poignard dans le cœur. Il pensait réellement que la Deena qu'il avait connu et aimé durant sa jeunesse était morte sur son bûcher. Fermant les yeux je sentais ma gorge se contracter, mes yeux brûlaient, mes larmes menaçaient d'exploser au grand jour, les ravalant aussi rapidement que lorsqu'elles étaient apparues. Ce fut à mon tour de serrer les dents tandis que je redemandais avec un brin d'impatience : « Où est-elle ? » « Chez moi »

Cela faisait bientôt dix minutes que j'avais sauvé l'enfant de mon cousin. La regardant dormir paisiblement, je souriais. Une partie d'elle me rappelait Lina. Ma tendre petite sœur, je me rappelais du temps que je passais à la regardais dormir lorsque je n'étais pas en compagnie de Will ou de Peter. Des pas résonnèrent derrière moi, c'était lui. M'éloignant de sa fille, je lui apprenais : » Elle est guérie,je vais la surveiller de loin pendant quelque temps pour m'assurer qu'il ne lui arrive rien et après je respecterais ta décision et plus jamais tu ne me verras. » Tandis que je sortais de la chambre de Lizzie, car c'était son nom, tête baissée, je me hâtais vers la sortie quand la voix de Peter me stoppa. « Deena attends ! » Me retournant, je levais les yeux vers lui en attendant qu'il exprime ce qu'il avait en tête. Une attente qui fut rapidement fini : « Merci, même si je ne comprends toujours pas les raisons qui t'ont poussé à m'aider malgré les propos que j'ai eu a ton égard. » Fermant les yeux l'espace d'une seconde je laissais un mince sourire éclairé mon visage tandis que je lui répondais avec sincérité et tristesse : « Jamais je ne laisserais un membre de ma famille mourir sans rien tenter pour le sauver … Je crois que je ne suis pas la seule à voir les chose comme ça. » Le regard du père de famille transpirait de surprise, tandis que sa respiration se coupa l'espace de quelques secondes. Alors qu'il s'avançait vers la fenêtre il hurla « Maxime ! Veille sur ta sœur à ma place je dois m'absenter quelques minutes ! » Le plus âgé de la fratrie acquiesça en entrant dans la maison tel une tornade avant de monter plus discrètement vers la chambre de la cadette de la famille. « M'accorderais-tu un moment pour parler tout les deux ? »

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Durant notre promenade, Peter m'apprit la vérité à propos du jour de ma mort. Du moins de la fin de ma vie humaine. Je n'avais pas halluciné, Will avait bel et bien était là lors de mon exécution. Seulement, il n'avait pu m'atteindre à cause de Peter qui l'avait stopper en chemin. Il ne lui a jamais dit la vérité à mon sujet.
Après notre rencontre, ce dernier décida de raconter la vérité à ses enfants sur nos liens parentés. Il décida également de m'aider dans mon sevrage une tâche lui lui prendra toute la fin de sa vie. C'est durant cette période là qu'il m'apprit à renouer avec la magie. Pour ma part c'est moi qui reprit la garde de ses enfants après son décès. Après trente ans de vampirisme je retrouvais une vie normale ou quasi-normal.

©Maat

I'm immortal

Les siècles passèrent, les personnes que j'aimais, mourraient. Malgré l'envie de les garder près de moi je ne les ai jamais transformé. Je ne voulais pas imposé cela à quelqu'un. Grâce à Peter j'avais réussis à accepter la magie dans ma vie. J'avais cessé de la rendre coupable de la perte de ma famille et de mon état d'immortelle. A cause de ma condition, j'étais constamment en pleine lutte. L'envie de tuer, les mortelles me tiraillaient tout les jours et malgré tout mes efforts je n'avais jamais réussis à me sevrer du sang humain. Il était trop bon, trop entêtant, j'en avais besoin pour tenir bon. C'était une drogue, ma drogue. J'avais besoin de ma dose et si je l'avais pas je perdais le contrôle.
Si mon envie de sang était toujours présente, il y avait une autre émotion qui me quittait jamais : la peur.
J'avais peur que tout recommences, peur de devoir à nouveau subir des tortures, des châtiments. Mon secret fascinait ma vie. Je ne restais jamais plus de cinq ans dans la même ville. Parfois je changeait mon nom. J'avais une vingtaine d'identité différente, mais j'étais également devenue animagus. Un apprentissage qui fut rude, mais au bout de trente ans j'étais parvenue à contrôler ce dernier à la perfection. Une louve blanche avec le bout des oreilles noir, voilà l'apparence qu'il avait prit.

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Chicago en mars 1895

Cela faisait bientôt deux siècles que j’errais comme une âme en peine sur la terre. Je n'avais pas vraiment de but précis. Tout ceux qui je tenais vraiment était devenue poussière. Tout y comprit l'homme qui m'avait brisé le cœur : Williamsburg ou plutôt Will. Malgré les siècles passées je ne parvenais pas à l'oublier ou si j'y parvenait c'était pour quelques semaines, autant dire jamais. C'était comme si une partie de moi me disait qu'il était toujours-là, quelques part. Il était l'amour de ma vie. Même encore lorsque je j'étais en compagnie d'un autre homme j'avais l'impression de le trahir. Une sensation qui me rendait folle, j'avais passé trente ans de ma vie a achevé ma vengeance en détruisant la vie de toute les personnes qui m'avaient condamné à cette vie. Vous vous doutez bien qu'en trente ans j'avais également cherché William, en vain. Sans compter que c'était lui qui c'était enfuit sans me donner de nouvelle. S'il avait voulu me retrouvé il aurait pu le faire. S'il m'aimait autant qu'il le présentait alors oui il aurait pu revenir me chercher. Il avait disparut, lui comme tant d'autres personnes.

La souffrance me faisait rire, le feu qui au départ déchirait mes entrailles me chatouillait à présent. J'aimais ces moments de folie profonde sur mon brasier. Parce qu'une fois qu'ils passaient c'était face à une douleur terrible que je devais faire face. Une douleur que je ne devait pas laisser gagner, crier leur aurait trop plu. Alors das des moments comme ceux là je pensais aux personnes que j'aimais et que j'avais déjà perdu. N'est-ce pas un comble à 27 ans d'avoir déjà tout perdu. La fin était proche, ma vie se déroulait sous mes yeux, mais j'étais encore consciente. « DEEENNNNNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA» William.
Me réveillant en sursaut je sentais une larme rouler sur ma joue. Tandis que je m’évertuais à ne pas faire de bruit, mon compagnon que j'avais du réveiller était déjà en train de tenter de me consoler en me tenant pas les épaules. « Rose, ça va ? C'était encore un cauchemar, raconte le moi ... »Te le raconter à quoi ça pourrait bien servir ? Tu vas pas me faire croire que tu vas le comprendre ! Pensais-je avec colère tandis que je brisais son étreinte. La voix de William résonnait encore dans ma tête, et ce n’était pas ces mains qui étaient posés sur mon corps, c’était celle de Josh. Faisant semblant d'aller me chercher un verre d'eau, je l'entendais me suivre. Il voulait que je parle. Très bien je parlerais. « Il y avait des flammes partout et j’entendais mes parents.... C'était pas un cauchemars Josh … Juste un souvenir... » Un demi-mensonge rendait-il ce dernier plus acceptable ? Non mais une chose était sur depuis des années je base ma vie sur un mensonge et pour cause apprendre à quelqu'un que l'on est immortelle n'est pas tellement recommandé même si les mentalités avaient changé. Durant mon explication le visage de Josh c'était rempli de compassion, désormais il était face à moi. Ce dernier tenait mes mains avec douceur. Embrassant mon front il me disait : « J'aimerais tellement pouvoir faire revenir tes parents et te préserver de tout ça ... » La voix de Will résonnait encore dans ma tête. Cette dernière était superposé à celle de Josh. Ce qui fit qu'augmenter mon sentiment de trahison. Il me manquait tellement. De nombreux souvenirs me revinrent en mémoire et notamment celui où il avait demandé ma main à mon paternel ou encore la douceur de nos premiers baiser. Le cœur serrait je m'éloignais du corps de Josh en disant : « Tu n'y peux rien, c'est du passé ! » Me dirigeant vers la salle de bain, je m'enfermais avant de me recroquevillé sur moi même pour y pleurer toute les larmes de mon corps. […] « J’aimerais avoir un enfant avec toi Rose » Le souffle coupé, je tournais la tête vers mon amant. La gorge serrait j'avalais ma salive, mon cœur battant la chamade. Non pourquoi fallait-il qu'il dise ça ? Généralement c'était les femmes qui voulaient des enfants et non le contraire. Mon cœur battait à tout rompre, non pas parce que j'étais heureuse. Loin de la, en réalité j'étais juste morte de peur. La première cause était que je ne pouvais pas avoir d'enfant du faite de mon espèce, mais également parce qu'il désirait avoir un bébé avec un rêve. Il ne connaissait même pas mon vrai prénom, il ignorait tout de moi. Il était un moldu moi une sorcière. J'étais un vampire lui un humain. Il pensait que j'étais née en Arizona alors que j'étais née dans le Pays de Galle. Bref il ne savait rien de moi et pourtant il m’aimait. Fermant les yeux je lui répondais d'une voix un peu paniquée, après quelques secondes de silence : « Tu, tu ne trouves pas que c'est un peu tôt ? Je … Je veux dire ça fait pas si longtemps de temps que nous sommes ensemble et ... » « Je sais plus de choses sur toi que ce que tu penses Rose. Je connais ton secret mon amour. » WHAT ! Pensais-je de plus en plus affolée. Je me sentais piégée, mon cœur battant à tout rompre je levais les yeux vers lui. Ouvrant la bouche aucun son n'en sortie et Josh ajouta avec un sourire espiègle : « Je sais que tu es une sorcière, mais je t'en veux pas de me l'avoir caché. Tu ne pouvais pas savoir comment je réagirais ! Mais ca fait partie de toi et j'aime ça ! » [ …] « Est-ce que tu m'aimes vraiment Rose ? » Non, pensais-je tristement en entendant la question de Josh. C'était un gentil garçon mais je n'avais aimé qu'un homme dans ma vie. Le seul homme qui m'avait brisé le cœur. Le seul que j'avais jamais réussit à oublier. L'unique amour de ma vie, l'unique personne pour laquelle j'aurais pu fuir le bûcher : Willamsburg Berrywell. Oui il était le seul homme de ma vie, un amour épique, un amour pur, un amour unique au monde et semblable à aucun autre. Même après deux cents ans il continuait à me hanter. Son souvenir ne s'épuisait pas. Il semblait toujours si proche. Il me connaissait par cœur. Il savait tout de moi, je lui avais tout donné, mon cœur, mon âme, ma vie tout lui avait appartenu. Tout lui avait toujours appartenu. Alors non, je n'aimais pas Josh d'un amour aussi pur et véritable que celui que j'avais voué à William. « Rose répond- moi s'il te plaît » « Je t'apprécie beaucoup Josh, mais je sais pas si je peux dire que je t'aime ... » Un silence s'installa entre nous, le regard de Josh s'assombrissait. Il souffrait et je me sentais coupable de cela. Il ne méritait pas de souffrir ainsi. Ce garçon était un ange. Il méritait d'être heureux et je ne l'aidais pas en restant dans sa vie. « Quand le seras-tu ? » « Je ne sais pas Josh... » Me retournant dos à lui je serrais mon oreiller contre moi. Encore une mascarade entre nous. J'allais attendre qu'il s'endorme avant de partir, mais cette fois ce serais pour toujours.

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Londres en 1997

Lord Voldemort avait prit le pouvoir et plus rien n'était pareil. Les habitants de tout les pays tremblaient de peur juste en entendant son nom. Le prononcer était même proscrit. Une grand nombre de personne cherchaient à trouver vers quel camps se tourner pour la grande guerre. Pour ma part, je ne voulais faire partie d'aucun groupe. Ordre du phénix, mangemort quel importance au finale ? Je n'avais aucune guerre à mener, la mienne avait pris fin il y a bien longtemps. L'envie d'en commencer une autre ne me plaisait pas. Du moins c'était ce que je pensais avant cette fameuse nuit. C'était la journée anniversaire de ma mort, cela faisait exactement 512 ans que j'avais été sacrifier sur le bûcher de Llandis. Comme pour chaque année, c'est ce jour-là que j'étais remplis d'un nombres incalculable d'émotions. Notamment cette haine envers les habitants de mon village natale et surtout l'incompréhension en ce qui concernait la présence de Will le jour de mon exécution. Si j'avais su je me serais enfuit avec lui avant de servir de rôti. On aurait pu être heureux. On avait déjà réussis à être heureux avant qu'il ne s'en aille on aurait pu recommencer si seulement j'étais pas morte ce jour là.
Marchant dans les ruelles sombres de Londres, je laissais mon esprit divaguait. Il se nourrissait de mes souvenirs. Des souvenirs qui étaient si loin mais qui me paraissait tellement proche. En 500 ans j'avais eu le temps de changer, ma soif de sang m'avait rendu plus sauvage, plus indépendante, tout mes traits de caractère avait été exacerbé. Plus d'une fois j'avais regretté ma condition d'humaine, mais au fil des années j'avais accepté ma nouvelle condition. En réalité l'acceptation c'était faite une fois que j'avais réussit à pardonner mon côté sorcier d'avoir engendré les pires jours de ma vie. Une sourire triste gravé sur mes lèvres je baissais la tête en regardant le pendentif familiale. En le regardant je revoyais mon père me l'offrir avec une joie et une fierté non-dissimulée avant que je m’envole pour Poudlard. J'entendais encore sa voix autoritaire résonnait contre les tympans,même cela me manquait. Inquiétant, vous ne trouvez pas ? Jamais durant ma vie d'humaine j'aurais pu imaginer que cela réussisse à me manquer. Mais ce n'était pas cela qui me manquait le plus. Non, la chose ou plutôt la personne qui me manquait le plus, même avant Williamsbug c'était Lina. Dès que je pensais à elle je ne pouvais m'empêcher d'entendre son cri, son dernier cri. Les yeux figés dans la contemplation de ce ciel presque sans étoile de Londres afin d'y trouver la lune. Lorsque j'étais enfant ma mère m'avait dit que lorsque l'on mourraient notre âme montait au ciel. Dans mon innocence infantile j'avais aimé penser que les étoiles représentaient des personnes décédés. C'était une jolie métaphore. Avec les années j'avais fini par oublier cette idée, pourtant à la mort de ma sœur j'y avait repensé. Depuis dès que je regardais la lune, je me disais que Lina devait elle aussi me regarder de là où elle était. Elle était juste dans un autre monde où je ne pouvais la retrouver, mais à jamais avec moi. Regarder la lune fit disparaître son cri, une larme roulant sur ma joue je l'essuyais un sourire triste sur les lèvres. Voilà la pire malédiction d'être immortelle : jamais au grand jamais je ne parviendrais à rejoindre ma petite-soeur.
Alors que je venais juste de contrôler l'écho de son cri dans mon esprit un autre me parvint. Ce dernier me tira de mes tristes réflexions avec violence. Cela faisait des siècle que j'avais décidé de ne plus m'occuper des affaires des mortelle pourtant ce cri, me torturait. Il était si … si similaire à celui de Lina. Non ! Je n'avais pas le droit de m'occuper des affaires des mortelles, ça pourrait causer ma perte. Ce n'était pas mes affaires. Marchant à l'opposé des cris j’essayais de me concentrer sur autre chose. Impossible. Le poing fermé, je fermais les yeux. Résiste Deena, résiste. Un nouveau appel à l'aide, la jeune fille suppliait la personne qui l'agressait de la laisser en vie, elle appelait quelqu'un. C'était trop. Je ne pouvais pas m'enfuir, pas cette fois. Faisant demi-tour je courais en direction des cris, j'étais plus qu'à quelques secondes d'atteindre l'endroit où se trouvait la jeune fille que j'entendais un homme prononcer un sortilège de mort qui fut suivit par un hurlement déchirant. J'eus à peine le temps de voir le corps du petit garçon que je brisais déjà le bras du sorcier qui avait lancé le sortilège. Le craquement de ses os hémi un raisonnement morbide qui accompagné du hurlement de douleur de l’homme me donnèrent une poussée d’adrénaline qui me donna des frissons de plaisir. Un sourire sadique gravé sur mes lèvres. Achevant l’inconnu en lui brisant les genoux en le bloquant à terre, il se mit à pleurer. Sentant mes crocs me chatouillaient les gencives je m’apprêtais à les laisser apparaitre quand la jeune fille que je venais de sauver d’une mort précoce me supplia d’arrêter. Pourquoi ? Surprise par une telle remarque je m’arrêtais en relâchant ma prise sur ma victime qui tomba tête première dans la poussière de la ruelle.

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Après cet évènement là j’avais pris soin de la fillette. Elle avait mis des jours pour dépasser ce qu’elle m’avait vu faire pourtant elle n’avait pas peur de moi. Une partie d’elle ressemblait terriblement à Lina. Ma Lina, elle était aussi pure et bienveillante qu’elle. C’est également pour cette raison que je m’étais occupée de retrouver sa famille. Ce n’est que deux semaines après l’avoir recueilli à Lanberis dans le manoir de mon enfance qui avait été détruit et reconstruis par de riche investisseur auxquels j’avais réclamé le territoire qui me convenait.

©Maat

I found a daughter

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Llanberis en octobre 1997

« Roxy, tu es prête ? » Le cœur serré j’appelais la petite fille que j’avais recueilli. C’était la première fois que j’entrais dans le manoir familiale, il avait été refait quasiment à l’identique. Le jardin était toujours rempli de rosier et d’arbuste qui agrémentait le long terrain. Malgré le fait que tout sois moderne dans le manoir, je sentais toujours la présence de ma famille à l’intérieur. Je m’attendais à voir débarquer Lina d’un moment à l’autre dans les escaliers en criant mon nom. 500 ans après leur disparition ils prenaient toujours autant de place dans ma vie. Ce manoir débordait de souvenir, de mort, de catastrophe, de joie,… M’apercevant que Roxy n’avait toujours pas répondu à mon appel je montais dans la chambre que je lui avais attribuée soit l’ancienne chambre de Lina. M’arrêtant quelques secondes, je fermais les yeux en poussant un soupir de tristesse. Je n’avais pas envie de l’envoyer chez sa tante éloignée, mais avais-je le choix ? Je ne pouvais pas être sa mère, légalement j’étais décédée il y a plus de cinq cent ans. Sans compter que j’étais aussi un vampire bloqué à jamais dans la même enveloppe corporelle, toujours la même, aucun vieillissement, à jamais en vie. Le seul moyen de la garder à mes côtés était de la transformer et ce n’était pas une option à mes yeux. Frappant à la porte, avant d’ouvrir la porte je retrouvais ma petite Roxy assise sur son lit les yeux gonflés par les sanglots qu’elle avait dû verser. « Roxy ? Ça ne va pas ? » M’approchant de la fillette de cinq ans, je m’asseyais sur son lit en replaçant une de ses mèches folles derrière son oreille. « Pourquoi pleures-tu Roxy ? » En guise de réponse je n’ai eu le droit qu’à un refus qu’elle signifia par un refus de la tête catégorique, du haut de ces cinq ans elle avait subi tant d’épreuve. La prenant dans mes bras, je lui caressais les cheveux avec tendresse : « Pourquoi tu ne veux pas me dire ce qui te chagrine ma belle ? Tu sais bien que je me mettrais pas en colère … » Roxy brisa mon étreinte en décrétant de sa petite voix fluette « Je ne veux pas partir, je veux rester avec toi » Regardant, la fillette avec amour, je sentis mon cœur se serrait. Pourquoi disait-elle ça ! Déjà que je n’avais pas envie de la laisser s’en aller chez cette moldu écossaise. C’était bien connu, je n’avais aucune confiance dans les moldus. Fermant les yeux, je retenais mes larmes, après m’être humecté les lèvres j’annonçais d’une voix débordante de tristesse. « Je ne peux pas te garder princesse, tu as besoin d’une vrai maman et d’un vrai papa tu comprends hein ? » […]Je l’avais laissé, marchant dans les rues de l’écosse je sentais mon cœur se briser un peu plus à chaque pas que je faisais. Son cri me torturait, elle m’avait appelé si longtemps même une fois que la porte c’était refermée. M’asseyant sur un banc je prenais ma tête en étaux avec mes mains. Mais qu’est-ce qu’il m’avait pris ? Elle était la chose la plus merveilleuse qui m’était donnée dans ma vie depuis des siècles et je l’avais envoyé dans le seul endroit qu’elle m’avait demandé de ne pas l’y emmené. Elle m’avait vu briser les os d’un homme avec une seule main et pourtant elle m’avait accepté comme j’étais sans jamais se méfier de moi. Elle préférait rester avec moi, un vampire plutôt qu’aller chez cette tante moldu. Il fallait que j’aille la voir. Une dernière fois, tel que je la connaissais il lui faudrait pas plus de cinq minutes pour savoir si elle allait aimer ou pas ces gens. Faisant demi-tour, je me rediriger vers la maison où je l’avais laissé quand j’entendis ses pleurs. « Tu vas arrêter de pleurer oui ! ! » La porte se claqua tandis que j’accélérais le pas, c’est bon j’allais la reprendre, ma décision était prise. « Bon maintenant on va mettre les choses au point gamine, tu vas faire exactement tout ce que je vais te dire de faire et il ne t’arrivera rien on est d’accord ? Alors donne-moi cette poupée tu la mérite pas ! » « Non … » « Donne-là moi ! » « Non » Sa voix se faisait plus discrète, frappant à la porte j’entendis le bruit d’une gifle résonner dans mes oreilles. Un son qui fut précédait par des pleurs tandis que l’ordre se répétait. Sortant ma baguette je la pointais vers la poignée « Allohomora » Tandis que la porte se déverrouillait, je courrais en direction de Roxy et je trouvais le patriarche de la maison une main tendu prête à réitérer son geste. Sentant une vague de colère monter en moi je sentais mes crocs sortir de mes gencives tandis que je lançais d’une voix menaçante « Eloignez-vous d’elle Maintenant ! » « Deenalya … » Le quadragénaire se retourna en me reluquant de haut en bas d’un air supérieur de mon côté j’avais rangée les crocs. Ce dernier était un moldu il ne pouvait comprendre, de plus la seule chose qui m’intéressait était de récupérer Roxy. Reportant mon attention sur elle, je vis la rougeur sur sa joue, une rougeur qui fit grincer mes dents. Comment avait-il osé la frapper ? Tendant la main vers elle je lui souriais en guise de rédemption en disant : « Je suis désolée Roxy, je voulais pas t’’abandonner comme ça ! Viens on rentre à la maison » Les yeux plein de larme j’entendais le cœur de la fillette battre à tout rompre, tandis qu’elle se levait elle commença à venir vers moi la main tendu avant d’être arrêté par son oncle éloigné. « Je vous conseil de la lâcher maintenant ! » « Sinon quoi ? Vous vous êtes regardé ? Vous avez quoi trente ans pas plus et vous vous croyez capable d’élever une gamine ? » « Lâchez-là ! » « Sinon ? » M’approchant de lui avec une démarche féline, j’entendais son cœur tambouriner, il ne savait pas à qui il se frottait le moldu. Attrapant le poignet qui détenait Roxy je le brisais en une pression qui lui arracha un cri de douleur, tandis que je prenais celle qui allait devenir ma fille dans mes bras. « Tu es revenue » « Je t’abandonnerais plus c’est promis ! Je suis vraiment désolée Roxy » Lançant un dernier regard au quadragénaire j’ajoutais en posant une liasse de billet sur la table : « Maintenant vous allez oublier mon existence et celle de Roxy c’est compris ? Je pense que cette liasse fera l’affaire ! »

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Après cette nuit-là, nous n’entendîmes plus jamais parler de cette famille-là. J’étais repartie avec Roxy dans notre maison à Llanberis. Cette même année, je la déclarais officiellement comme étant ma fille. Pour la première fois en près de cinq cent ans je venais de retrouver mon bonheur d’antan. Roxy illuminait ma vie. Ses éclats de rire, ses pleurs, ses peurs, j’étais là pour elle et qu’importe si elle n’était pas biologiquement ma fille je l’aimais.
Elle avait cinq ans quand je l’avais adopté, mais jamais elle ne me l’a reproché. Pour la première fois de ma vie, me mêler des histoires des humains m’avait apporté plus de bonheurs que jamais.

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Llanberis en août 1999

« Maman !!!! Deena » Maman ? C’était la première fois qu’elle m’appelait comme ça, ah moins que ça ne soit pas moi ? Mais juste un mauvais rêve, sinon pourquoi aurait-elle prononcée mon prénom. Rentrant en courant dans le manoir, je fus dans sa chambre en moins de cinq secondes. « Rox ? Tu … qu’est-ce qu’il t’arrive ? » M’asseyant près d’elle je la prenais dans mes bras, cette dernière se blottissait contre moi en disant d’une voix fébrile et pleine de sanglot : « Il est là » Le mangemort, pensais-je tristement malgré la pointe de colère qui me toucha. Si je le retrouvais celui-là je le tuais, embrassant sa chevelure doré je resserrais mon étreinte : « Chutt Roxy, c’est fini je suis là maintenant, il n’y a que moi dans la maison. On est que toute les deux calme toi Roxy. » Fermant les yeux, j’entendais son petit cœur se calmait bien que ses sanglots eux augmentaient de secondes en seconde. « Je suis là » murmurais-je.
Elle avait besoin de prendre l’air. Alors que je me levais en l’embarquant avec moi avec son drap sans la moindre difficulté. Sortant dehors, je l’emmenais à l’orée de la foret. Là où j’avais installé un hamac. Me couchant à l’intérieur, ma fille toujours dans les bras je continuais de la bercé. Peux à peux cette dernière finissais par se calmer, elle ne suffoquait plus. Elle était sereine. Cette dernière enlaça ses fins petits doigts aux miens, en se lovant un peux plus contre moi avant de se rendormir comme un bébé pour le restant de la nuit. Une nuit durant laquelle je ne bougeai pas d’un cil.

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Llanberis le 2 juillet 2002

« Chère Mlle Carter-Edelweiss
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, chère Mlle Carter-Edelweiss, en l'expression de nos sentiments distingués.
La directrice Adjointe de Poudlard »

Ce hibou je savais qu’il arriverait, mais j’avais jamais pensé que ce soit si tôt. Fermant les yeux, je me forçais à sourire tandis que Roxy achevait la lecture de la lettre avec entrain avant de me sauter au bras en disant : « Je vais à Poudlard ! T’y es déjà allé ? » Serrant ma petite fille contre moi je me forçais à être un peu plus enjoué en répondant avec un entrain jouer : « Bien sûre, c’était y a pas mal d’années tu sais … » « Raconte-moi s’il te plait ! » Fermant les yeux une nouvelle fois, des larmes plein les yeux, j’exécutais sa demande. « J’ai été inscrite à Poudlard en 1496, grâce à un hibouix semblable au tien, en même temps que Will […] » Lui racontant quelques anecdotes au sujet du château et des fantômes que j’avais côtoyés, de Will, … Tout ce qu’elle voulait savoir je lui disais. J’allais devoir la laisser partir plus d’une demi-journée. Comment allais-je pouvoir faire sans elle. Je n’en savais rien. […] « Tu ne pourras pas venir me voir quand je serais là-bas c’est pour ça que tu es triste ? » Levant les yeux vers Roxy, je lui souriais faiblement. Comment pouvait-elle penser que je n’irais pas la voir ? C’était du délire. « Bien sûre que si je viendrais te voir à Pré-au-lard ! » « Mais si quelqu’un te reconnais ? » Laissant échapper un léger rire je lui répondais : « Je pense que tout le monde m’a oublié, ça fait très longtemps que mon nom n’est plus sur leurs lèvres ma chérie. »

I'm curse

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Roxy avait tellement grandi, elle venait d’atteindre sa seizième année. Désormais je ressemblais plus à sa sœur qu’à sa mère. L’évidence me frappait, elle allait finir par être plus vielle que moi alors que j’étais toujours la même. De son côté elle me disait qu’elle s’en fichait mais étais-je réellement vrai ? dira-t-elle ça quand ses premières rides apparaitront sur son visage alors que sur le mien rien n’aura changé ? La transformer était le seule moyen que j’avais pour la gardera jamais auprès de moi. Malheureusement je ne pouvais pas la priver de sa vie humaine. Elle allait rentrer aujourd’hui pour deux semaines. Le temps des vacances de Noël et j’étais terriblement pressée, je regardais l’heure toute les minutes. Terrifiant, je sais, mais j’étais tellement impatiente de pouvoir la revoir et m’assurer qu’elle allait bien comme elle me l’avait écrit. […] « Mam’s, est-ce que je peux te demander quelque chose ? Mais avant faut que tu me promettes de ne pas te mettre en colère ! » Levant un sourcil étonnée, je m’asseyais sur le canapé en gravant mes yeux dans les siens. « Je te promets de ne pas me fâcher ma chérie, qu’est-ce qu’il t’arrive. » Un léger silence s’installa entre nous avant que Roxy se lance en disant d’une voix hésitante : « Je … J’ai une amie qui fête son anniversaire dans le village d’à côté et j’aimerais y aller … Je serais prudente je te le jure, je t’enverrais un patronus s’il faut toutes les heures, mais laisse-moi y aller s’il te plait » Sentant la panique me gagner, je voulais refuser, d’ailleurs j’allais refuser. C’était trop dangereux et si un mangemort l'attaquait ? Voyant que j’étais en train de m’imaginer tous les scénarios possible elle ajouta avec précipitation : « Je serais super prudente, je te promets qu’il ne m’arrivera rien ! » Fermant les yeux je demandais : « C’est qui ? » « Tu ne la connais pas… » « N’en sois pas si sûr, Roxy. » « Je le sais parce que c’est une moldue » S'exclama Roxy avec exaspération. Bam ça c’était fait, elle ùe demandait de faire confiance aux sans pouvoir ! Elle avait péter un plomb ou quoi ? « Non ! Je refuse tu n’iras pas faire cette fête ! » « Mais Mam… » « J’ai dit non ! » Sur ces mots je sortais du manoir sous ma forme animale en sautant par la fenêtre. Comment osait-elle me demander cela ? Elle savait que je ne pouvais pas oublier ce qu’ils m’avaient fait. Reprenant ma forme humaine une fois arrivé dans le vieux cimetière de la ville, là ou reposait ma famille.

Une brise d’air frais s’abattait sur moi tandis que je versais une larme. Au même moment une main saisit la mienne. C’était celle de Roxy, un léger sourire étira mes lèvres. « Ils ne sont pas comme ceux qui ont détruit ta famille Deena.» Resserrant légèrement sa main, je répondais avec tristesse : « Tu sais ce que mon père disait de ceux qui nous ont trahi ? Ils ne peuvent comprendre, Deenalyah, mais ils sont comme nous et se sont des amis. Pourtant dès qu’ils ont appris la vérité à notre sujet ils n’ont pas hésité à nous exterminé comme des rats. Ils ont égorgés ma sœur sous mes yeux alors qu’elle pleurait la mort de nos parents. J’ai été naïve de croire ce que disait mon père, naïve de penser qu’il y avait une quelconque source de bienveillance en provenance des moldus. Ne me demande pas de leur faire confiance ça m’est impossible. » « Pourquoi m’as-tu sauvé cette nuit-là si tu hais tant les moldu, tu ne savais pas que j’étais une sorcière ? » Fermant les yeux, je me tournais vers elle en caressant son visage avec amour tout en répondant : « J’ai voulu ignorer tes cris, mais j’ai pas pu ? A la minute même où je t’ai entendu je n’ai pas pu résister à l’envie de te sauver et quand je t’ai vu j’ai eu l’impression de voir Lina en blonde. Tu as été la meilleure chose qu’il m’est arrivé depuis ma mise à mort Roxy. » Un sourire radieux illumina le visage angélique de ma fille avant d’ajouter : « Alors ai confiance en moi et laisse-moi y aller. Tu pourras rester dans les environs si t’en a envie ! » « Tu veux vraiment y aller à cette fête a ce que je vois … » « S’il te plait ! » insista-t-elle en trépignant sur place telle un enfant devant des cadeaux de Noël, mon instinct m’hurlait de refuser de l’enfermer dans sa chambre et de ne plus jamais la laisser repartir. Pourtant, je savais qu’elle avait réussis, je ne supportais pas de voir la déception dans son regard. Fermant les yeux, je répondais à contre cœur : « D’accord, mais je veux l’adresse précise, et compte pas sur moi pour m’en aller après t’avoir déposé je serais dans la forêt sous la forme de louve au moindre danger je rapplique et fini pour ta soirée d’accord ? » A ces mots Roxy me sauta au coup en me remerciant, elle était folle de joie pour ma part j’étais morte de peur.

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Deux heures du matin, la nuit était froide pour la saison, sous ma forme de louve j’arpentais l’orée de la forêt, anxieuse. Je n’avais aucune confiance en ces moldus auxquels j’avais accepté de confier la prunelle de mes yeux. Depuis qu’elle était partie j’avais déjà tué trois marcheurs de sang-froid. Ma soif bien que rassasié me tiraillait, c’était toujours la même chose lorsque j’étais stressée. Je devais me nourrir, sans cela j’étais aigrie et extrêmement excessive. Jusqu’ici les jeunes s’amusaient, ils buvaient, riaient, jouaient, chantaient et flirtaient, bref la fête battait son plein. Parfois j’entendais Roxy, son rire, elle était heureuse. C’était d’ailleurs ce détail qui m’empêchait d’aller la chercher. Je commençais d’ailleurs à baisser ma garde, la soif me saisissant à nouveau, je m’enfonçais un peu plus dans la forêt à la recherche d’un animal mangeable, soit tout sauf les écureuils. Un faon passant à quelque mètre de moi je poussais un grognement de plaisir, laissant apparaître mes crocs de louve en me lançant à sa poursuite sous la forme de louve. Ce n’est qu’une fois les crocs dans le cou de l’animal que je reprenais ma forme humaine, buvant goulûment le précieux liquide de l’animal. Ce dernier avait un gout acre et légèrement acide, c’était très loin de gout riche te sucré du sang humain, cependant ce dernier restait quand même bénéfique.
Des hurlements me parvinrent, lâchant sans ménagement le reste du faon presque mort, je me retournais, précédé par un tremblement du sol. Roxy ! Courant à travers la forêt j’en sortais en un saut gracieux, courant à la même allure vers la maison des moldu où je l’avais quitté je sentais une odeur de fumé. Le cœur battant à tout rompre je tentais de faire taire mon appréhension. En moins d’une minute je fus sur place, la maison était en feu. Tournant sur moi-même j’appelais d’une voix forte et paniquée : « Roxy ! » Marchant rapidement entre les adolescents j’en attrapais une, la « pseudo reine de la soirée » en demandant les yeux pleins de larme, tous crocs dehors : « Où es Roxy ? » Face à moi la reine de la soirée se mit à pleurer en gémissant qu’elle ne savait pas la balançant par terre, je rappelais ma fille plus paniquée que jamais. Regardant la maison en feu je sentais l’angoisse me gagnait. Elle n’était pas dehors. Courant vers la maison, en feu, j’entendais plusieurs parents me dire que je ne pouvais pas y aller. J’allais combattre ma plus grande peur au risque de me perdre dans les flammes pour la seconde fois.
Une fois à l’intérieur je sentais mon souffle s’accélérait. Des flashs de mon passé me revenait. Mon bûcher, le visage des villageois forcés d’assister à ma mise à mort sous peine de subir le même sort, le cri de William. Non, ce n’était plus d’actualité. Reprenant mes esprits j’appelais Roxy. Ce fut une quinte de toux qui me répondit, m’élançant vers cette dernière, je sortais ma baguette. Le son de son cœur, me parvenait enfin. Son pouls était lent. Elle était derrière la porte. « Aguamenti » Les flammes éteinte j’ouvrais la porte en me brulant le bras à cause des flammes qui grimpait tout autour de moi. La douleur était la même qu’antan. Serrant les dents, j’appelais ma fille une nouvelle fois. « Maman… » Elle était là, sous une poutre. « Roxy ! Je vais te sortir de là tu m’entends ! Tout va bien se passer ! » Les larmes de Roxy, commencèrent à couler à flots sur son visage. Voyant que ses jambes étaient en feu, je levais ma baguette paniquée « Aguamenti » « Je sens plus mes jambes maman … Je suis désolée » « Chuttt Roxy, je te soignerais, tu récupéreras tes jambes je te le jure faut que t’arrête de parler ! Économise tes forces ma chérie dès que t’es libérer je te donnerais mon sang et tu guériras, d’accord ? » M’approchant, de la bûche encore chaude, je tentais de la soulever ma peau se collant à la poutre. La soulevant cette dernière, je la jetais au loin. Je pensais avoir réussis, mais c’était sans compter à l’hémorragie qu’était en train de faire, son sang se rependait sans ménagement au sol. Refermant la plaie en un coup de baguette je la prenais dans mes bras en m’arrachant un bout de peau afin de la cicatrisation soit plus lente tandis qu’elle murmurait : « J’ai froid … » « Roxy, boit ça te guérira. » Colant mon poignet à ses lèvres, cette dernière le repoussa en murmurant : « Ça marchera pas … Je dois te dire quelque chose … » « Tout à l’heure bois Roxy je t’en supplie ! » Son rythme cardiaque ralentissait de plus en plus tandis qu’autour de moi tout s’enflammait. Plantant à nouveau mon poignet sur ses lèvres, elle le repoussa, pour parler à nouveau : « Merci de m’avoir adopté … » « Bois Roxy je t’en supplie bois je ne veux pas te perdre ! » « Matthews… Le nom de tes descendan… » Son âme se refléta dans ses yeux, c’était trop tard… Non ! Les larmes plein les yeux je lui mettais mon poignet dans la bouche, mon sang se répandant sur son visage angélique, sans l’ingérer. Un nouveau éboulement fit trembler le sol, mais je ne bougeais pas, les flammes grandissaient autour de nous, mes larmes inondaient mon visage tandis que je me balançais au-dessus du corps de ma fille, une impression de déjà-vu me saisissant. De nouveaux éboulements se manifestèrent, mais je ne bougeais pas, à quoi bon continuer ? J’avais tout perdu, ma famille, j’étais maudite, contrainte à vivre seule. Pour toujours et à jamais. Cette expression souvent répandu au cours de ma vie était aussi un synonyme de malédiction à mes yeux.

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Depuis ce jour, je vouais mon existence à vivre comme l’aurais souhaité Roxy. Comme avant je cessais de me mêler de la vie des humains. Mon cœur était brisé pourtant je ne pouvais pas m’en aller de llanberis. Fuir à nouveau la Grande-Bretagne, fuir mon village, je ne pouvais pas. Faire cela revenais pour moi à abandonner Roxy, chose que je ne pouvais supporter.

Sujet: Re: Sorcière membre de l'ordre du phénix + Vampire

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