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| Elle voulait une vie normale résultat c'est pikachu reine de la météo maat'
| Sujet: Immortelle vampire Mer 9 Sep - 18:09 | |
| Lors d'un hiver froid et rude de 1787, dans la ville de Landside, Mme Hamilton accoucha d'une fille. Cette fille c'était moi, mes parents me nommèrent Deena. Ma famille fait partie des fondateurs de cette petite ville, bien tranquille d'apparence idéal. Seulement méfiez-vous des apparences, même les familles fondatrices peuvent se retrouver détruite à cause de jalousie mal placée. Mon histoire est loin d'égaler celle des conte de fée, mais la voici. Une journée d'été en 1819 Un seul mot planait sur toutes les lèvres : sorcière. Que me voulait ces personnes, mes voisins, mes amis ? Rentrant en courant dans la maison paternel, je partis quérir l'aide de mon père qui se trouvait dans le salon en train de bichonner son épée. « Père, je ne comprends pas, on m'a poursuivis depuis l'église à ici. On me traite de sorcière. Je vous en pris père faites quelques choses. » Au même moment la porte fut arraché et les murmures reprirent de plus belle. Mon paternel se leva épée à la main et déclara haut et fort que sa fille aîné n'était pas une sorcière mais, le chef de file lui transperça le corps avant même qu'il eut fini sa phrase. Tout le raffut que cela avait créé, fit descendre ma petite soeur que j'attrapais en vol ses cheveux bruns frisés volant dans tous les sens, puis ma mère qui fut elle-même embroché. Tandis que je pleurais à chaudes larmes. Je compris que si je continuais à lutter, Lina allait subir le même sort que mes géniteurs, tout en embrassant la chevelure me ma petite soeur, je me laissais tomber à genoux. Ma décision était prise je sauverais Lina quitte à perdre la mienne et a salir le nom de mes ancêtre. Serrant ma petite soeur, mon trésor, ma raison de vivre, réfugiait dans mes bras qui pleurait sans que je ne puisse la consoler. « Deena j'ai peur, qu'est-ce qui se passe ...» Ignorant sa question, je me contentais de resserrer mon étreinte et de murmurer «Ne me lâche pas Lina tant que je ne te l'aie pas dit » Je relevais la tête pour faire face au habitants de Landside, et ajoutais d'une voix tremblante, mais déterminée tintée de respect malgré le dégoût qu'ils me faisaient ressentir : « Arrêtez, je vous en pris ... Je vous suivrais où vous voudrez, mais laissez-moi l'emmener dans un endroit où elle sera en sécurité ! Je vous en pris ! » À mes mots l'assemblée rigola et un homme saisit mon bras en le serrant si fort que la jointure de ses doigts blanchissaient, mais je ne pouvais lâcher. La vie de Lina en dépendait. M'accrochant à cette idée, un autre me prit par les cheveux et me tira brutalement en arrière, parvenant à me faire basculer une femme. Une de celle que, je pensais être mon amie saisit ma soeur par les pieds et tira avec force. Ma soeur poussa un cri lorsque ses petites mains lâchèrent ma robe « DEEENNNAAA ! ! ! »« Noooooooonnn ! ! ! LINA ! ! ! ! Par pitié ne lui faites pas de mal ! ! ! Je vous en pris lâchez-là !!! Je ferais tout ce que vous voudrez ! NOOOOOON » Trop tard ma soeur se trouvait à mes pieds égorgés. Mes larmes ne cessaient d'inonder mes joues. Me débattant comme une lionnes je sentit une poignée de cheveux s'arracher de ma tête. Dans un cris de désespoir je regroupais les deux morceaux de ma petite soeur, son sang imprégnant ma robe, à genoux près du corps de ma petite soeur. Je ne me débattis pas quand, on me tira en arrière grâce à ma longue chevelure brune. Dans mon fort intérieur j'étais détruite, plus rien ne pouvais m'atteindre ils venaient de m'enlever tout ce dont ma vie dépendait. Perdant tout sens de la dignité, je me rendis face à mon destin, tête baissait en serrant entre mes doigts le médaillon de ma famille. Autour de moi les murmures, jaillissaient, parfois un cri de stupéfaction venait couvrir les incessants « sorcières » qui planaient autour de moi.
Désormais, je marchais face à mon destin. Mon coeur se fermait à mesure ou mes pas me faisaient avancer. En quelques minutes, j'étais parvenue à trouver un visage froid et inébranlable. Seule les pistes qu'avaient créé mes larmes, montrait que j'avais pleuré. J'étais épuisée, je ne voulais plus de cette vie. Les habitants de Landside étaient mes ennemis. Ils avaient tué ma famille, Lina, ma petite soeur, seul son visage souriant et respirant la joie de vivre restait encrée dans ma mémoire. C'était cette image là que je voulais emmener dans l'haut-delà.
Les habitants de Landside me firent subir milles et une torture, allant du fer chaud, à l'écartèlement, mais ils ne voulaient pas ma mort, du moins pour l'instant. Non, la seule chose qu'ils voulaient c'était d'avoir les noms de mes prétendues amies sorcières. Mais ce fut dans un silence morbide que j'endossais chacune de mes peines sans jamais laisser un cri ou un mot s'échapper de mes lèvres.
Au bout d'une soirée entière de torture, qui n'eurent pas l'effet attendu par mes bourreaux, on m'envoya dans un cachot où j'allais passer la nuit et la journée pour être exécuté dans deux jours. Certainement, le temps qu'ils trouvent des preuves, de l'existence de mes "amies"...
La veille de mon exécution Mon corps faiblissait d'heure en heure, le sang séché de mes blessures dégageait une odeur nauséabonde, bien que désormais je ne la sentais plus. Je n'avais pas dormi depuis mon arrestation la seule chose que je parvenais à faire était de pleurer, lorsque personne ne me surveillait. J'avais accroché le pendentif qui représentait ma famille autour de mon cou. Mon exécution se ferait à midi sur la grande place. J'allais être brûlé vive, tel une sorcière. L'enfermement me rendait folle, parfois je rigolais sans même savoir pourquoi, me lever étais devenue impossible, mes jambes ne me tenaient plus. Adossée contre le mur près de la porte de mon cachot je serrais mon médaillon. La culpabilité me rongeait, si seulement j'avais su qu'ils tueraient toute ma famille jamais au grand jamais je ne serais repartit vers elle. L'image du corps démembré de Lina ne cessait pas d'apparaître, son cri lorsqu'elle m'appela, puis les rires de l'assemblée. La haine s'était éprise de moi, je voulais mourir en les regardants droits dans les yeux, mourir sans un cri de souffrance comme je l'avais fait pendant ma torture. Je voulais que ma mort les affecte, qu'ils ne puissent plus s'endormir.
Un bruit de ferraille vint me tirer de mes pensées, séchant mes larmes d'un revers de main, je m'apprêtais à leur cracher dessus quand mon ancien fiancé s'accrocha au barreau qui me retenaient prisonnière. « Denna, mon amour je t'ai enfin retrouvé. Je sais que tu n'es pas une sorcière, j'ai endormi ce que je n'ai pu corrompre, mais on a que très peu de temps. » Ses yeux bleus perçant me détaillèrent et il frappa les barreaux « Dans quel état t-ont-ils mit, je te ferais soigné, viens vers moi je te porterais ! » Lui servant un piteux sourire, je secouais avec faiblesse la tête et répondit d'une voix fatiguée et brisée qui reflétait mon état « Non Will, ils ont tué Lina, elle est morte à cause de moi ! Ils te tueront aussi ainsi que tous ceux qui t'ont aidé. Je ne veux plus de cette vie, mon amour. Je vais mourir si tel est mon destin, ils m'ont déjà détruite, je ne suis plus rien. » « Denna, ne dit pas ça je t'en pris laisse-moi t'aider » Me forçant à reculer je ne le lâchais pas des yeux et ajoutai « Tu ne peux pas m'aider, Je t'aime Will, soit heureux trouve-toi une nouvelle femme et vie en mon nom et celui de Lina. Rappelle toi de moi comme j'étais avant et non comme je suis maintenant. Vas t'en avant qu'ils n'arrivent »
Un nouveau, bruit de ferraille retentit et Will parti dans l'ombre tandis que deux gardes arrivèrent à ma hauteur. « Alors, la sorcière toujours en vie ? » M'approchant d'eux je leur crachais au visage en ajoutant d'une voix froide « Allez au diable, je resterais toujours en vie, mon esprit vous entera jusqu'à votre mort ! » Suite à mes pseudos menacent ces derniers s'en allèrent en s'essuyant le visage. Will, quant à lui, partit après avoir déposé un ultime baiser sur mes lèvres les yeux remplis de larmes. Ma mise à mort Midi sonnait, l'heure était proche. Je ne pouvais pas voir le soleil de là où je me trouvais. Pourtant, il m'était d'une facilité déconcertante d'imaginer les rayons du soleil réchauffer ma peau glaçait par la noirceur de ma prison. La mort était mon amie, je l'accueillais à bras ouvert, embrassant une dernière fois le pendentif. J'attendais que l'un de mes gardes viennent me chercher pour mettre fin à mes jours. Le départ de Will remontait déjà à quelques heures, m'avait bouleversé et émue. Il me savait innocente. Il ne me haïssait point. Si je me concentrais un minimum j'arrivais à ressentir la pression de ses lèvres chaudes et réconfortante sur les miennes. La souffrance de mes membres c'était atténuée. Une question résidait dans ma tête, qu'allaient-ils mettre concernant mon arrestation et la mort de ma famille dans les archives de la ville ? Ma famille avait été la fondatrice de Landside. Par conséquent ils ne pouvaient pas raconter ce passage de sorcellerie, bien entendu je savais qu'ils seraient inventifs, un cambriolage, peut être même qu'ils m'accuseraient de les avoir tué et pour me punir, ils m'auraient brûlés vive. Ma folie reprenant le dessus je fus prise d'un fou rire, lorsque le bruit des chaînes qui retenaient les portes de ma prison glissèrent à terre. Une main tenta de m'attraper le bras, me dégageant avec une force qui m'était inconnue je secouais la tête joyeusement « Tttttt on ne me touche pas. » Tandis qu'il essayait à nouveau de me saisir le bras la colère remplaça mon euphorie « Je sais marcher seule alors enlevez vos sales pattes de mon bras ! » Mon bourreau s'exécuta en un soupir tout en murmurant que j'étais complètement folle. Malgré la douleur qui m'électrifiait à chaque pas, j'avançais seule tête haute vers la sortie. Plus j'avançais et plus les grades se regroupaient autour de moi. Cette image fit apparaître un sourire sur mon visage blafard et noir de saleté. « Je vais mourir en femme digne pas en guenon. Ils seront hantés par mon image. Je te rejoins bientôt Lina attend moi et sois sage ma princesse » Un général s'approcha de moi, je le connaissais avant de me laisser sortir dehors il me détailla en faisant signe à ses moutons de me laisser seul avec lui. Tel de bons petits chiens, ils s'exécutèrent. « Deena, pourquoi tu ne t'es pas sauvé la nuit précédente ? » « Vous m'avez tout enlever, ma Lina, il ne me reste plus rien je vais mourir et je rejoindrais ma soeur ! » Le jeune homme baissa la tête et sortie un mouchoir mouillé, qu'il passa avec douceur sur mon visage pour le nettoyer tout en disant « Tu aurais pu te reconstruire Deena » Secouant la tête en signe négatif, je répondis d'une voix aussi froide que la glace « Non, ils sont morts pour essayer de me sauver, je ne veux pas vivre dans un monde où on assassine une petite fille de sept ans uniquement à cause d'accusation porter sur sa grande soeur. Le monstre ce n'est pas moi c'est vous ! Maintenant dit à tes toutous de revenir et de m'amener si tu ne veux pas que je le fasse à ta place ! » Ce dernier s'exécuta après avoir rangé son mouchoir. Les portes s'ouvrirent enfin, la grande place était bondée, le soleil me brûlait les yeux, mais réchauffait ma peau. Sans attendre la permission d'avancer, j'engageai la marche, jusqu'à mon bûcher. Tandis que le général Maxime me disait au revoir d'une légère pression sur mon poignet. Je montais près de mon piquet et m'adossa à ce dernier en le serrant contre moi de l'étau de mes mains qui furent vite ligoté par mon bourreau, qui s'en alla pour laisser place au prêtre de Landside. Ce dernier avait la mine déconfite et semblait souffrir à l'idée de me perdre. « Ma fille, voulait vous vous confesser et dire une dernière parole avant de rejoindre le royaume de dieu... » Lançant un regard noir à l'assemblée je vis au loin Will, le regard vide, plus loin encore se trouvait trois femmes la main sur le coeur. Certainement des sorcières pensai-je. « La seule chose que j'ai à dire mon père c'est que vous m'accusez d'être un monstre, mais c'est vous les monstres, vous avez tué ma petite soeur de sept ans qui pleurait la mort de ses parents embroché par vos épée sous ses propres yeux pour l'égorger de sang froid. S'il y a des monstres ici, c'est vous et non ces sorcières pour qui vous m'avaient assimilé. Brûler tous en enfer pour avoir détruit ma famille. Attend moi Lina je viens te rejoindre ! » Tout au long de ma tirade lorsque j'empruntais le mot monstre j'avais regardé les personnes qui avaient assisté à mon arrestation, puis le ciel pour Lina. Accordant un dernier regard à mon fiancé qui me murmurait qu'il m'aimait je lui servis un sourire en articulant en muet « Je t'aime aussi. Adieu » Mon brasier prit feu sans que je ne puisse m'en apercevoir, les flammes grandissaient autour de moi et grignotaient chaque bout de bois s'approchant peu à peu de mon corps. Ce qui déclencha les cris de Will qui accourait vers mon bûcher « DEENA ! ! ! ! ! » Son ascension fut stoppée par le général Maxime, qui avait réagi au moment où Will allait me rejoindre et où je l'avais supplié du regard de faire quelque chose « Elle a prit sa décision Will, on peut plus la sauver c'est sa vie pas la nôtre ... » Ce furent les dernières paroles que j'entendis. Les flammes grimpaient sur mon corps, brûlaient mes cheveux, la chaleur était insoutenable et la douleur terrible. Cependant, aucun son sortait de ma bouche, mon visage était serein malgré la souffrance que j'éprouvais, j'hurlais intérieurement. Pour tenir je me forçais à ressentir la douceur des lèvres de Will, à entendre le rire de Lina, à sentir ses petits bras s'enrouler autour de moi. Ma vie déroulait sous mes yeux, en un dernier effort je murmurais « J'arrive Lina. » |
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| Sujet: Re: Immortelle vampire Mer 9 Sep - 18:10 | |
| Après la mort La mort n'est pas aussi douloureuse que ce que l'on nous raconte. Pour ma part, si j'omets de parler des brûlures déchirantes de mon bûcher ma mort fut douce. Le rire cristallin de Lina résonnant dans ma tête et la chaleur réconfortante des lèvres de Will sur les miennes ainsi que le regard doux et aimant de Maxime voilà ce que j'avais emmené avec moi pour rencontrer la mort. Ouvrant les yeux j'étais sur un énorme tas de cendre, dans une nuit noire d'apparence froide. J'entendis des pleurs, me retournant avec une rapidité déconcertante, j'avançais vers ces pleurs. Était-ce cela le paradis ? Pour ma part il me semblait bien trop proche du réel et trop éloigné de toutes ces images de paix et de bonheur parfait comme le transcrivent les prêtres. Mes yeux s'accommodant à l'obscurité, je vis un homme, agenouillé par terre tenant entre ses doigts une chaîne, mon pendentif. Lorsqu'il releva la tête, je reconnue Will, les yeux gonflés par les larmes qu'il avait versées. Mes doutes se confirmaient je n'étais pas parti plus loin que mon bûcher, retenant un cri de frustration, je m'agenouillais vers lui tout en essayant de lui prendre les mains, mais en vain mes mains passaient à travers les siennes et mon amour ne s'apercevait même pas de cela. Des larmes de désespoir se déversèrent sur mes joues soyeuses pour venir s'échouer sur mes lèvres. « Non, je ne veux pas rester ici à assister à sa déchéance et où diable se trouve Maxime il m'avait juré de l'emmener loin d'ici ! Je ne suis pas morte pour ça ! » Essuyant mes larmes d'un revers de main, j'abandonnais, personne ne m'entendait j'étais seule. Reportant mon attention sur Will qui avait cessé de pleurer et qui faisait les cent pas quelques mètres devant moi en serrant avec tendresse le pendentif familial tout en murmurant des paroles à une vitesse déconcertante. Je m'avançais vers lui pour entendre ce qu'il disait. Sa voix semblait éteinte, elle était teintée d'une folie que j'avais connue après la mort de Lina et il sentait l'alcool. « ... mon amour ils n'avaient pas le droit de te faire subir de telles tortures... Ils n'ont pas réussi à te détruire, à t'humilier alors ils t'ont tués. » « Wil vis ta vie sans moi et pour moi ! Je t'en pris va t'en pars de cette ville avec Maxime je sais qu'il va partir et que tu ne l'aimes pas, mais je t'en pris calme toi ! Je vais bien, mais je ne veux pas de toi du moins pas maintenant je resterais toujours avec toi, mais tu ne me verras pas. Je t'en pris mon amour arrête de penser à ça je n'ai même pas souffert » Ma voix était brisée et rempli de peur, quant à mes larmes elles inondaient une nouvelle fois mes joues. Durant toute ma prise de parole je m'étais bornée à essayer de lui faire comprendre que j'étais avec lui et que je le resterais jusqu'à la nuit des temps. Seulement, je finissais toujours de la même manière : à son opposé je lui passais à travers... Quelques secondes passèrent et des bruits de pas de course se mêlèrent au monologue de Will. C'était le général Maxime qui arriva lui aussi les yeux gonflés. « William ! Enfin je te retrouve ! Il faut que tu t'en ailles des personnes vont venir ramasser les cendres, s'ils te voient ici ils vont être en colère. Personne n'a digéré ta scène pendant de Deena était exécutée, j'ai dû négocier pour te sauver d'un procès ». Will avait enfin arrêté de s'agiter ses yeux était voilés de tristesse, son visage déformé par la colère. « Mais, qu'ils viennent je les attends ! Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? Tu sais très bien que je détestais ta façon de la regarder, de la courtisait, quand je me suis allié avec toi pour la sauver je pensais que ça allait marcher, mais tu l'as laissé mourir ! » Etant trop occupé à regarder mon ancien amant, je ne vis pas venir le coup, un bras me passa à travers et William se reçut une gifle mémorable. « J'aurais tout donné pour qu'elle vive, mais tu la aussi bien vu que moi. Deena était détruite, elle me l'a elle-même dit avant que je l'a conduise à la mort. Elle ne voulait pas vivre ! Elle voulait mourir William ! Le soir où on a voulu la sauver comment crois tu que les deux gardes qui sont rentrés à l'improviste sont morts ? Je pensais que tu parviendrais à la faire sortir, mais elle a refusé ! Deena à toujours fait tout ce qu'elle voulait quand tu es partis je suis revenue la voir quelques heures plus tard. Tu veux savoir ce qu'elle m'a dit ? » Dans le silence le plus total William, qui s'était calmé suite à la gifle qu'il avait reçu lui fit signe de continuer. « Quand je suis arrivée, je pensais qu'elle dormirait, mais elle était simplement assise, elle regardait un point fixe dans le mur. À mon arrivée elle a à peine réagit elle pensait que c'était un de mes collègues et m'a envoyé bouler. Je lui ai demandé ce qu'elle regardait avec tant d'insistance et elle a enfin daigné me regardait. Même dans cet état je l'ai trouvé magnifique. Elle m'a tout de suite demandé si tu étais parti sans ennui et après elle m'a répondu qu'elle regardait la liberté. De là j'ai voulu la faire sortir, mais elle a piqué une crise en disant qu'elle ne partirait pas d'ici. Mais avant que je m'en aille elle demandait de faire une dernière chose pour elle. » Le général détourna le regard des larmes s'échouant sur ses joues, sa voix c'était brisée lors de sa dernière phrase. Se raclant la gorge, il poursuivi « Elle m'a dit mot pour mot : Quand tout ça sera fini je veux que tu partes de Landside avec Will. Partez loin de ces habitants, loin de mon souvenir, je veux que Will et toi vous refassiez votre vie en ami et non en rivale. Par contre pour la fille je ne veux pas que ce soit n'importe quelle fille. Une fille bien qui prenne soin de vous et qui vous aimes pour ce que vous êtes et non pour ce qu'elle aimerait que vous soyez ! Et je veux que vous restiez ensemble. Au départ je croyais qu'elle était prise de folie, mais ses yeux étaient tout ce qu'il y a de plus sérieux. Je lui ai dit qu'on se détestait et elle a rigolé en disant qu'elle était la source de notre haine, mais que la haine allait se transformer en amitié. Elle m'a fait jurer William, j'ai jamais su lui refuser quoi que ce soit. Alors, je t'en pris arrête de te morfondre. Je suis sûr que si Deena était là ça lui briserait le coeur de te voir dans un tel état. Je ne sais pas si tu l'as vu mais, quand tu t'es précipité vers son bûcher elle m'a regardé avec tant de précipitation et de peur, elle m'a supplié de t'aider du regard c'est ce que j'ai fait, mais maintenant il faut qu'on s'en aille. J'ai été mis à pied pour lui avoir nettoyé le visage avant de la présenter aux habitants. » Toujours collée à Will, je tentais de caresser le visage de Maxime, je les aimais tous les deux mais d'une manière différente. Will le savait tout comme Maxime. Trois nouvelles personnes firent leurs arrivées accompagné de deux gros balais. Oubliant qu'ils ne pouvaient pas m'entendre ni me voir je me postais devant les deux hommes que j'aimais en disant « Partez ça peut bien attendre ! Laissez nous tranquille ! » Pendant que je parlais dans le vide les trois hommes firent une révérence respectueuse au général « Général Maxime, nous devons nous débarrasser du brasier ! Nous vous demandons de bien vouloir partir vous et le fiancé de la sorcière » Rouge de colère les deux hommes répliquèrent que je n'étais pas une sorcière, mais que les monstres c'étaient eux. Puis le général Maxime prit Will par le bras et le força à avancer malgré ses protestations. Quant à moi je tentais de les suivre, mais passé la grande place je ne pus plus avancer. Cette fois-ci je laissai le cri de frustration que je gardais enfouis dans ma gorge s'échapper. Je passais le reste de la nuit à tenter de sortir de la grande place ce n'est qu'une fois le jour levé que j'y parvins et qu'un, homme vint me quérir pour tout m'expliquer. Une vengeance La solitude, c'est un drôle de sentiment pour une personne qui ne c'est jamais retrouvé seule. Cette solitude me pourrissait de l'intérieur, si j'avais su que je ne retrouverais pas Lina en mourant peut-être que j'aurais accepté l'aide de Maxime et Will. Will et Maxime, ils me manquaient tellement. Désormais je vivais chez les sorcières, elles avaient de la peine pour moi cela n'en faisait aucun doute. Elles voulaient que j'apprenne à vivre avec ma malédiction pour elles j'étais devenue l'une des leur en me sacrifiant pour elles. Mais à quoi cela me conduisait-il alors ? J'éprouvais une haine sans précédent envers les habitants de Landside. Je voulais qu'ils paient. Bien que mes nouvelles amies me demandaient constamment d'arrêter de me nourrir de ma haine pour eux et de pardonner. Il était aisé de voir que c'était pas elles qui avaient été torturé et tué comme une bête de foire. Trois jours passèrent, je venais de retrouver mon corps par dieu sait qu'elle miracle. Du moins, avoir retrouvé un corps visible par tous ne voulait pas dire que j'étais redevenue humaine. Loin de là, le soir je redevenais fantôme et j'étais confinée sur la grande place, forcé à regarder l'endroit où j'avais sauvagement perdu la vie. Cependant, je voulais les faire payer en commençant par elle : Lilyane Wosburry. Lilyane était celle qui m'avait dénoncé, celle qui m'avait arraché Lina des bras. Elle allait payer. Tout comme chacune des personnes qui ont participé aux massacres de ma famille. C'est comme cela que j'occupais mes trente premières années de fantôme. La personne avec laquelle je pris le plus mon pied était Lilyane. Le premier jour où elle m'a aperçu dans ma robe verte, accompagné de mon chapeau dans le coin de la rue elle poussa un hurlement de terreur inné. Ce hurlement provoqua mon euphorie par la suite elle tenta de se pendre, mais chacune des cordes avaient été sabotées par mes soins. Dans ses vieux jours elle avait complètement perdu la tête, bien que c'était la seule qui tenue le plus longtemps, chaque soldat avait choisi de se planter une épée dans l'estomac ou avaient fuit la ville. Lilyane était devenue l'ombre d'elle-même, seule vielle et complètement aliéné, sa famille l'avait abandonné. Mais après trente ans passés à la torturer, je me suis lassée, ça ne m'amusait plus. Malgré tout je désirais toujours être la dernière personne qu'elle verrait dans sa vie. C'est pour cette raison qu'un jour j'entrais dans sa maison comme si cette dernière était la mienne. « Oula Lilyane tu as vraiment mauvaise mine ... Tu veux un thé ? Des biscuits peut-être ? » Au lieu de me répondre, Lilyane qui était dès lors âgé de cinquante et un an, se mit à pleurer la tête dans son oreiller « Stopp laissse moi tranquille ... pourquoi fait tu ça ? ? ? » Laissant échapper une rire sadique et forcé je m'approchais d'elle, mon ennemie était pétrifiée, faisant comme si de rien n'était je me penchais vers elle et lui susurrais à l'oreille « Tu m'as accusé d'être une sorcière, j'ai été torturé et brûlé vive à cause de toi. Mais ce n'est pas ça que je te reproche le plus non, ce que je te reproche c'est de m'avoir arraché ma soeur ! Je voulais la préserver, mais tu me l'a arraché elle a été égorgé à cause de toi alors qu'elle avait que sept ans. » Cette dernière émie un couinement misérable et sanglota de plus belle en me disant qu'elle était désolée « Etre désolée ne fera pas ressusciter Lina ! Je dois avouer que j'ai bien réussit ma vengeance regarde toi tu es pathétique. Tu m'as évincé pour pouvoir avoir Will et Maxime pour toi toute seule malheureusement après m'avoir perdu ils sont partis, certainement parce que je leur avais demandé ! Même morte ils me préféraient à toi ! Tu as tout perdu même ton esprit déjà qu'il n'était pas futé... Mais tu sais ce que je regrette le plus ? » Lilyane secoua la tête en signe négatif en sanglotant toujours autant, avec un piteux sourire je lui susurrai :« J'arriverais jamais à me venger complètement ! Mais c'est bon je saboterais plus tes tentatives de suicides, soit tranquille tu peux mourir en paix maintenant tu es la dernière survivante. Je t'avais dit que mon esprit vous entera jusqu'à votre mort... »Me levant gracieusement je me dirigeais vers ce qui me semblait être la cuisine et saisit un couteau que j'aiguisai avec application et repartit vers elle « Ah ma pauvre Lilyane, tiens c'est plus facile qu'une corde. Allez je te laisse passe le bonjour à tes amis. » Puis je partis avec autant de facilité que lors de mon arrivée. Deux jours plus tard, les habitants la retrouvèrent pendue dans sa maison. 150 ans après ma mort Cent ans passèrent, mes amis les sorcières étaient toujours en vie. La plupart des personnes qui m'avaient connu lors de mon enfance étaient décédées si on oublie certaines personnes des familles fondatrices. En cent cinquante ans j'avais fini par découvrir leurs secrets respectifs soit des vampires, loups-garous, sirènes ou bien sorcières. J'aimais être accompagné des sorcières cependant mon indépendance me manquait. Lors d'une après-midi d'hiver, vêtue d'une simple robe, accompagné d'un chapeau qui pouvait dissimuler mon visage selon l'inclinaison de ma tête. Je partis quérir un membre de la famille Hopkins. Le père de cette famille ayant toujours était un grand ami de mon père. C'était chez lui que mon coeur me dictait d'aller. Sa maison n'avait pas changé, seule les arbres avaient grandi. Abordant une démarche souple et assuré je frappais à sa porte, tout en dissimulant mon visage, une vielle habitude que j'avais prise. Au bout de quelque seconde, il vint m'ouvrir. En voyant son visage je ne pus m'empêcher d'être surprise tout comme moi il n'avait pas changé. Alors que lorsque je l'avais vu il y a quelques mois il semblait si vieux et affaiblis. Tandis que je dissimulais mon étonnement je gravais mon regard dans le sien. Mr Hopkins semblait ébahi de me revoir après plus de 150 années pendant lesquelles il me croyait morte sur le bûcher. « Deena ! C'est bien toi, oh mon dieu, mais tu n'es pas morte... Rentre ! » Revoir un visage connu durant mon enfance me fit l'effet d'un claque. Les larmes aux yeux j'entrais dans sa demeure « Oui, c'est bien moi ou du moins mon fantôme. Je sais que j'ai une apparence humaine, mais comme toi je n'ai pas vieilli ça fait partie de ma malédiction. Mais, je ne suis pas venue ici pour parler de moi ni du bon vieux temps » Le loup-garou me fit signe de m'asseoir « Ton fantôme, va falloir que tu m'expliques cela avec plus de précision, pourquoi n'es-tu pas venus plus tôt ? » « J'ai mis près de cent cinquante ans pour m'assurer que vous n'aviez pas comploté pour la destruction de ma famille. Tout comme chacune des personnes des familles fondatrices sauf peut-être les seules mortels les Fawkes. M'enfin bref les habitants de Landside ont détruis ma maison et je veux avoir ma maison. J'aimerais que tu m'aide à l'acquérir. »L'homme qui se trouvait en face de moi se caressa le menton, puis se leva en direction de son bar, tout en se servant un verre de bourbon il me lança « Du bourbon miss Hamilton ? » Acquiescent avec un sourire il revint avec son verre et le mien « Je suis triste que tu ais pensé que j'aurais voulus du mal à ton père bien qu'il soit humain je le considérais tout comme votre famille comme un membre à part entière de ma famille. Je t'aiderais dans la construction de ta maison. Seulement une question me brûle les lèvres, toute la famille est devenue comme toi ? » Touchée là où j'avais mal je baissais les yeux et répondis, la voix brisée « Non, à ma connaissance je suis la seule... » Puis nous passèrent quelques heures à parler de nos malédictions respectives autour d'un verre de bourbon. Un an plus tard j'avais ma maison. |
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