L'amour est une chimère inventé par les hommes pour soumettre les femmes
L’origine de mon histoire est issue de l’amour charnel interdit entre Uther Pendragon et d’une déesse du nom de Nyx. Je ne dirais pas que mes parents se sont aimés, en mon sens leur histoire était uniquement dûe à des pulsions charnels, l’amour du risque et de l’interdit, rien de plus et d’ailleurs, je ne les ai jamais connu. Je fus abandonnée par ma mère le jour de ma naissance et bien entendu le roi Pendragon n’a jamais pris la peine de me reconnaitre. Dissimulée au regard des dieux ma mère me confia aux fées, c’est donc par ses dernières que je fus élevée dans le respect des plus parfaits de leur règle aussi agaçante soient elles. Cependant, bien que les fées soient réputées pour leur gradeur d’âme et leur remarquable adaptabilité je n’ai jamais réussi à me sentir à ma place avec ses dernières. En effet, contrairement à mes mères adoptives, je ne possédais pas une taille de lilliputienne, je n’étais pas capable de changer de taille comme bon me semblait.
Je possédais la même taille qu’un humain lambda, des ailes magnifiques et des cornes imposantes.
Je pense que se sont mes différences qui m’ont poussé à connaitre mes origines, mes véritables origines et ceux malgré les nombreuses réprimandes de la fée nourricière, la fée qui avait tenté de m’élever comme sa propre fille avec sa sœur la fée de l’habitat.
Alors que j’entrais dans ma onzième année de vie, je tentais de remonter le fils de mon histoire sans prendre la moindre pause ou le moindre repos. Ce fut la fée nourricière qui se livra la première aux aveux en refusant catégoriquement de me dévoiler l’identité de ma mère. Me contant qu'elle m'avait retrouvé sur le bord d’un ruisseau flottant dans un panier d’osier à la surface emmitouflée dans un drap de soie noire. Mensonge ou vérité ? Je n’en saurais jamais rien. Malgré tout, la fée finissait par me révéler le nom de mon géniteur Uther Pendragon. Un homme qu’elle me décrivait comme étant cruelle, infidel, déloyal, sans cœur et dénudé du moindre intérêt. Un portrait peu élogieux qui ne mit pas fin à ma quête. Je voulais savoir qui il était et s'il était le monstre qu'on me décrivait je tenais à m'en rendre compte par moi-même.
C'est donc sans prévenir personne que je prenais mon envol au beau milieu de la nuit à travers les royaumes à la recherche de l’homme grâce auquel j’avais vu le jour.
Cet Homme, je n’ai jamais pu l’approcher, mais j’avais fini par découvrir que la fée qui m’avait élevé avait raison sur un point, le roi était loin d’être un exemple de vertus, il tuait sans vergogne et usait des femmes comme si elles n'étaient qu’un puéril objet de consommation avant de les jeter aux oubliettes dès qu’il avait obtenu ce qu’il désirait d’elles.
Ce fut pendant une de mes balades dans le monde des humains autour du royaume du roi qui obsédait mes pensées que je rencontrais Arthur, un jeune avorton bien décidé à devenir le roi de Camelot.
En voyant ce jeune garçon plein de vie, de rêve et d’espoir j’avais senti mon cœur battre plus fort dans ma poitrine. J’étais comme aimantée à ce dernier, je l’avais suivi pendant une journée entière restant dans son ombre, tétanisé par la peur que mon apparence le fasse fuir. Le lendemain j’avais recommencé à espionner ce jeune garçon, riant à ses histoires silencieusement, ma main étouffant mes rires avant que ce dernier ne demande à ses amis de rentrer aux villages, leur promettant de les rejoindre avant de tourner sur lui-même les yeux dansant dans l’immensité de la forêt :
«
Montre-toi, je te ferais pas de mal n’ait pas peur ! -
Je n’ai pas peur -
Alors montre-toi ! -
C’est toi qui auras peur-
Nulle crainte un jour je serais roi de Camelot et les rois n’ont peur de rien »
Cette réflexion me faisant échapper un léger rire, je lui demandais de fermer les yeux avant de sortir de l'ombre et de l’autoriser à ouvrir ses paupières. Contre toute attente, plutôt que de me traiter de monstre ou de s’enfuir en courant comme je l’avais craint pendant plus de vingt-quatre heures, Arthur se contenta de sourire, avant de s’approcher de moi pour me demander si mes ailes et mes cornes étaient réelles. Une fois qu'il eut entendu mon affirmation il me demanda si j’étais une sorcière. Une question à laquelle je n'avais pas de réponse. Je n'étais pas uen sorcière en mon sens, car je possédais des attributs différents d'elles, mais je n'étais pas une fée pour les mêmes raisons. J'étais seulement moi, Morgane, celle que ses camarades appelaient parfois Maléfique uniquement parce qu'ils jugeaient que mon incapacité à me émtamorphoser en un liliputien comme eux étaient dû à une malédiction. Arthur écouta mes réponses avec attention et avait entretenu la discussion jusqu'au couché du soleil. Avant de s'en aller vers le village se dernier avait décrété que ma condition était géniale et me donna rendez-vous pour le lendemain. Les jours passant nous devinrent amis.
Une fois que ce dernier m’eût apprivoisé et convaincu que ses amis pouvaient eux aussi me rencontrer et m’accepter comme j’étais. Sans compter que ce dernier était fatigué de mentir à Guenièvre, la fille qu’il aimait depuis toujours, alors pour lui faire plaisir j’acceptais son deal.
Les années passèrent et je n’avais jamais quitté Camelot, aidant Arthur dans sa quête guidé par un vieux fou prisonnier d’un arbre qui semblait parler uniquement à ce dernier. En grandissant, mon attachement envers Arthur ne fit qu’empirer j’en venais même à développer des sentiments plus important à son égard. Des sentiments qui n’étaient pas partagés, ou du moins pas comme je le voulais. Il aimait Guenièvre et ça je le savais depuis toujours. Un jour alors que j’atteignais ma seizième année et qu’Arthur atteignait presque son but dans la quête d’Escalibur suivant toute les pistes qui s’offraient à lui j’étais partie. Je devais m’éloigner de cet homme au regard enivrant. Cet homme qui faisait battre mon cœur et qui par conséquent était capable de le briser. Le pouvoir qunil avait sur moi le faisait peur alorsbon jour j'ai tenté de m'en aller loin de lui, j'ai réellement essayer de m'en aller mais dans un désir péril et presque désespérant j'avais volé au dessus du village dans l'espoir de le voir encore une fois, en vain. Ce n'était pas Arthur que je trouvais mais plutôt des chasser qui tentèrent de m'abbatture comme si je n'étais qu'un vulgaire gibier. Naturellement, je m'étais défendue mais en ce temps là je n'osais pas de la magie sur les humains. Une preuve de faiblesse qui blessa mon aile droite. Le sang s'échappant de ma plus fidèle alliée j'avais poussé un cris de souffrance avant de me poser de force à l'oree de la forêt. Une fois à terre j'avais tente de retirer cette maudite flèche mais dès que je la touchais j'avais l'impression qu'elle me blessait davantage. Des lames avaient j'allais de mes yeux avant que ma solitude ne soit rompue par Arthur qui a bout de souffle avait posé ses mains sur mon visage souffrant. Ce fut lui qui arracha la flèche de mon ailes m'arrachant un nouveau hurlement de souffrance avant qu'il ne me cache dans une cabane abandonnée craignant que les chasseurs ne me retrouvent. Une fois dans cet abris de fortune, il me demanda ce qui me prenait de voler si bas les jours de la récolte des impôts avec tout les gardes du roi Pendragon dans le village. Bien entendu je n'avais aucune explication à lui donner, mes sentiments n'étaient pas partagés je m'étais déjà fait tirer dessus par naïveté je n'allais pas plus me ridiculiser devant lui. Plutôt que la réalité j'avais haussé les épaules avant de murmurer de faibles excuses tout en le remerciant d'être venu à mon secours, des remerciements qu'Arthur balaya en un mouvement de main avant d'avouer qu'il avait eu peur que je sois morte. Ses propos firent bondit mon cœur dans ma poitrine tandis que je le regardais incrédule, ce fut le moment qu'il avait choisi pour m'embrasser. Un baiser qui dans le fruit de la passion ou du désespoir j'ignore encore comment je dois prendre cet instant s'approfondissait s'imcant plus loin que ce que je n'étais jamais allée. Nos peaux nues et chaude glissait l'une contre l'autre tandis que nos souffles sacadés rythmer le silence de la forêt. À l'époque j'avais trouvé que ce soir était le plus beau de toute ma vie, je pensais qu'il m'aimait plus elle Guenievre, je pensais qu'il m'aurait choisi, mais il n'en fut rien. Il était mon amant caché et Guenievre celle aunil aimait au grand jour me brisant ainsi le cœur à chaque fois qunil posait sa main sur elle.
Les mois passèrent et ce petit jeu perdurait jusqu'au jour où mon ventre s'était arrondi. J'étais enceinte et Arthur savait pertinemment que cet enfant était de lui. C'est à cet instant précis que notre histoire s'était détériorée. En apprenant ma grossesse Arthur m'a hurlé aux visage crachant que je ne devais point révéler le nom du père sous aucun prétexte sous peine de mettre son idylle avec sa Guenievre chérie en péril. Fidèle au père de mon enfant j'ai accepté de me taire me terrant comme une hermine dans un abri de fortune pendant qu'Arthur recherchait encore et toujours Escalibur devenant chaque jour plus sombre lorsqu'il se retrouvait face à une impasse. De mon côté je me raccrochais à l'idée qu'en voyant sa progéniture dans mes bras il reviendrait vers moi et avouerait notre relation aux monde. Il n'en fut rien. Mon fils naquit et bien qu'Arthur ait été présent il ne l'avait pas touché, ne m'avait pas touché évitant mon regard avant de disparaître pour ne revenir qu'une semaine plus tard pour demander de porter Modred dans ses bras. Naïve j'avais accepté si j'avais su comment se terminerait cette visite j'aurais certainement duo avec le fruit d mon amour à sens unique loin de Camelot. Arthur me vola mon enfant pour le confier à une femme d'une beauté similaire à la mienne, le regard froid et un sourire narquois sur les lèvres qui se présenta sous le nom de Morgause. Cette dernière tua Modred sous mes yeux sans qu'Arthur ne réagisse avant de me bannir de Camelot.