Elle voulait une vie normale résultat c'est pikachu reine de la météo
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Sujet: AIE J'AI MAL Lun 18 Fév - 19:30
Romain Whitechappel a écrit:
J’avais vu ce nuage venant du puit aux souhaits et j’avais senti la peur m’envahir. J’avais convaincu Juliette de revenir à Storybrooke. C’était de ma faute si elle était à nouveau en danger. Pourquoi avais-je autant insisté pour revenir ici hein ? En attendant ma femme et mon enfant étaient en danger et je me refusais à les perdre à nouveau.
Je sortais de la mairie dès que j’avais vu le nuage et j’enfourchais ma moto. Il n’y avait pas beaucoup de route entre la mairie et le cabinet du docteur De Sendarie mais il avait juste fallu qu’un piéton voit aussi le nuage pour qu’il panique et qu’il se mette à courir sur la route. Les habitants de la ville ayant déjà subi une malédiction ne voulaient pas revivre cela. C’était d’ailleurs mon cas ; je ne pourrais pas le supporter. Je le savais et franchement, c’était pourquoi j’avais tant couru en voyant le nuage. Enfin j’avais couru jusqu’à ma moto avant de rouler vite, beaucoup trop vite et puis ce piéton…
Il avait traversé en courant et c’était soit moi soit lui. Alors j’avais braqué pour ne pas me prendre le dit piéton et j’avais fini au sol. J’avais dégusté. Heureusement que j’avais quand même pris le temps de m’équiper avant de partir de la mairie. Quand je touchais le bitume je pensais tout de suite à mon épouse et à mon enfant à naitre. Je me sentais con vraiment très con. Rapidement on vient à mon secours et un pompier que je connaissais bien, Ryan s’occupa de moi.
« Qui devons nous prévenir Monsieur Whitechappel ? » « Mon épouse… Elle travaille chez le Docteur De Sendarie... »
Le pompier acquiesça et je me sentais faiblir. J’avais mal dans l’épaule droite et aussi j’avais mal dans mes jambes mais c’était parce que j’avais râpé sur le sol. Du coup on vient me voir pour me dire que j’avais de la visite. Je savais directement qui c’était. Ça ne pouvait être que Juliette, il n’y avait personne d’autre dans cette ville qui pouvait être là pour moi. J’entendais alors la porte qui s’ouvrait et je tournais mon visage vers le bruit.
« Salut ma puce... »
Je souriais faiblement avant de tourner complètement mon visage vers mon épouse. Elle semblait paniquer mais je faisais de mon mieux pour la rassurer un peu. Je me redressais dans le lit légèrement puis je lui tendais le bras pour qu’elle le prenne. J’étais juste heureux de pouvoir la voir ici et surtout qu’on ne soit pas séparer une nouvelle fois. Je prenais sa main et je la serrais entre mes doigts.
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Sujet: Re: AIE J'AI MAL Lun 18 Fév - 19:30
❝ Aie j'ai mal ... ❞
- Romain & Juliette -
Everything will change. Nothin stays the same and nobody here's perfect. Oh but everyones to blame all that you rely on and all that you can save.Will leave you in the morning and find you in the day. Oh you're in my veins and I cannot get you out. Oh you're all I taste at night inside of my mouth. Oh you run away cause I am not what you found.
En entendant cet homme m’appeler madame Whitechapel au bout du fil je manquais de rétorquer que c’était madame Montaigu avant de me rappeler que le nom de famille de mon mari avait changé et que bientôt le mien allait également l’être. Un sourire étira mes lèvres, avant que l’angoisse ne tire les traits de mon visage, me faisant redescendre de mon nuage. Les mots que le pompier disait, martelaient mon cœur et alimentaient les fourmis dans mes doigts. Tout d’un coup tout semblait tourner au ralenti. Romain était à l’hôpital, il avait eu un accident avec sa moto. Visiblement dehors c’était le chaos mais je ne répondais pas au pompier quand il me demanda si je voulais qu’on vienne me chercher. Me levant le téléphone toujours greffé à mon oreille je regardais par la fenêtre et voyais un nuage violasse engloutir lentement mais surement la ville. Les habitants quant à eux courraient dans tous les sens. Certains s’enlaçaient en pleurant. Raccrochant après avoir balbutier quelques remerciements tremblant je voyais Durnik ouvrir sa porte :
« Je dois y aller, Romain est à l’hôpital ... Il a eu un accident »
Ma voix se brisa sur les derniers mots, tandis que je plantais mon regard dans celui de mon patron. Ce dernier posa sa main sur mon épaule en regardant dehors avant de comprendre une chose qui visiblement m’échappait :
Durnik : « C’est trop dangereux Juliette dehors, les gens vont vous bousculez c’est dangereux pour vous et le bébé, et ce nuage n’annonce rien de bon, Romain ne voudrez pas que vous entriez dans la gueule du loup »
J’avais à peine écouté le psychologue. Une pensée m’obsédée : mon mari était à l’hôpital.
« Ce n’est qu’un nuage et je n’ai pas besoin de me mêler à la population... »
J’avais répondu cela sans lâcher le nuage des yeux. J’ignorais ce que c’était, mais je n’avais aucune envie de tenter de comprendre. Ouvrant la porte fenêtre qui menait au balcon, je me faisais léviter jusqu’au bord de la barrière et sautais dans le vide avant de laisser le vent me rattraper et me mener jusqu’au porte de l’hôpital.
Une fois pied à terre, je rentrais en ouvrant les portes d’une rafale de vent, une fois face à la secrétaire, je demandais à voir mon mari en ignorant royalement les deux infirmières qui étaient en train de se disputer. Posant mes mains sur mon ventre légèrement rebondi je notais silencieusement le potentiel danger avant que les disputes ne se multiplient autour de nous ce qui semblaient agacé la demoiselle de l’accueil. Cette dernière m’indiqua la porte derrière laquelle mon mari était réfugiez et je la remerciais avant de m’arrêtant un instant derrière la porte. J’avais légèrement peur de ce que je pourrais trouver en l’ouvrant. Une fois de plus les larmes inondèrent mes yeux et je les ravalais pour me rapprocher de lui. J’avais eu un faible sourire quand il m’appela « ma puce » et lui prenais la main qu’il tendait. Les médecins l’avaient visiblement déshabillé pour soigner ses écorchures sur son bras droit ainsi que sa jambe. Il serrait ma main entre ses doigts et je me penchais vers lui pour l’embrasser tendrement sur les lèvres. J’étais incapable de m’en empêcher j’avais eu peur. Mais il n’avait presque rien, il était en vie. Mon front posé sur le sien je laissais échapper un soupir de soulagement avant que l’énervement ne me gagne et que je me redresse pour lui donner une gifle pas très forte :
« Plus jamais tu ne me refais ça ! T’as pas le droit de nous faire ce genre de connerie ! »
Laissant échapper la larme que je retenais depuis que cet inconnu m’avait appelé je l’embrassais à nouveau, ma main caressante maintenant l’endroit qu’elle avait giflé.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? »
Demandais-je doucement en me redressant. D’un geste de main je faisais rouler le siège vers moi et m’asseyais sans le lâcher des yeux.
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Sujet: Re: AIE J'AI MAL Lun 18 Fév - 19:31
Romain Whitechappel a écrit:
Juliette n’était pas contente et je comprenais parfaitement pourquoi. J’avais eu un accident et j’aurai pu y rester dans le pire des cas. Heureusement que je n’avais pas eu grand-chose. Cependant je savais qu’elle se ferait du soucis tant que je serai à l’hôpital. Elle n’avait pas confiance dans les médecins de ce monde. Quand elle me « frappa » je souriais légèrement.
« Désolée bébé... »
Je n’avais jamais voulu lui faire peur. Cependant je n’avais pu m’empêcher de réagir comme je l’avais fait. J’avais eu peur.
« Ce nuage… C’était le même que celui de la malédiction de Regina… Je n’aurai pas supporté vous perdre à nouveau. »
La peur était vraiment ma bête noire. Je faisais n’importe quoi quand elle me tenait. Je continuais d’expliquer à Juliette ce qu’il s’était passé.
« J’ai pris ma moto pour venir te retrouver et quelqu’un à débouler devant moi. Je l’ai évité et voilà le résultat. »
Je me montrais dans ce lit d’hôpital. Je n’étais pas encore trop amoché mais j’étais certain que Juliette ne voudrait plus que je remonte sur ma moto. Je me tournais dans le lit et je posais ma main sur son ventre. Je relevais mes yeux vers elle. J’avais eu tellement peur d’être séparé d’elle à nouveau.
« Je n’aurai pas supporté de te perdre une nouvelle fois ma Juliette. Deux fois c’était déjà de trop. »
Je lui souriais et je me redressais dans le lit afin de la faire s’asseoir à côté de moi. Son ventre était déjà bien rond et je me languissais de voir notre enfant.
« Tant qu’on est là on pourrait demander une échographie pour savoir si c’est une fille ou un garçon ? »
Je voulais détourner son esprit de mon accident et quoi de mieux que de parler de notre enfant à venir ?
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Sujet: Re: AIE J'AI MAL Lun 18 Fév - 19:31
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« Désolé bébé ». Il pouvait être désolé oui, mes yeux débordant de larme je restais assise à côté de lui en serrant sa main dans la mienne. Comment est-ce qu’il avait pu se mettre dans un tel état ? Mon regard planté dans le sien, j’écoutais son histoire les sourcils froncés. Tout ceci pour un nuage, j’avais encore un peu de mal à le concevoir, mais c’était sans doute parce que jamais je n’avais fait partie des maudits de ce monde. La suite de son histoire contracta ma mâchoire, et voilà que la moto entrait en jeu. L’espace d’un cours instant je me laissais penser qu’il aurait mieux fait de le percuter plutôt que de prendre un tel risque, mais je n’en disais rien. Le résultat aurait peut-être été le même.
« J’étais sûre que ta moto était dangereuse… »
Murmurais-je en le laissant se tourner avant de lui simplifier la tâche pour qu’il vienne toucher mon ventre.
« Je sais mon amour, mais tu aurais pu mourir … »
Il bougea à nouveau pour s’assoir et me faire de la place en m’invitant à le rejoindre. J’obéissais en m’asseyant à côté de lui et le laissais toucher mon ventre avant de sentir le bébé bouger. Prenant sa main pendant qu’il parlait je le guidais jusqu’à l’endroit où le monstre s’acharnait.
« Je crois que tu n’as pas vu le chaos extérieur, tout le monde est en train de se battre… Je ne suis pas sûr que ce soit le bon moment pour ça … »
Lui souriant légèrement je soulevais sa chemise de nuit, qui je devais avouer était complètement immonde pour regarder sa jambe. Grimaçant en voyant le pansement que je touchais du bout des doigts je demandais d’une voix pensive :
« Comment peux-tu m’affirmer qu’ils sont plus évolués dans les soins ici, alors qu’avec moi tu n’aurais jamais eu besoin d’un pansement ? »
Remontant mes yeux vers son visage je demandais :
« Est-ce que tu as encore mal ? Et je veux la vérité Montaigue ! »
Caressant son visage, je m’efforçais d’essayer de faire ce qu’il voulait et demandait :
« Tu aimerais que notre enfant soit une fille ou un garçon toi ? »
Je savais que Roméo n’était pas le cliché du souverain qui attendait un héritier mâle à tout prix. Depuis que je l’avais connu il n’avait de cesse de me rassurer à ce sujet. Malgré tout je ne voulais plus faire de garçon depuis la mort de Jules. Les mots de Durnik me revenaient à l’esprit et je fermais les yeux, j’en avais jamais parlé à Romain, j’avais encore du mal à accepter cette histoire de prophétie qui remettait en cause la naissance de mon défunt fils.
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Sujet: Re: AIE J'AI MAL Lun 18 Fév - 19:31
Romain Whitechappel a écrit:
Juliette me rapporta que c’était le chaos en ville et ma première pensée fut pour Emma. Je devais aller l’aider. J’étais certain qu’elle ne pourrait pas tout gérer toute seule même si elle était la sauveuse. Mais je savais aussi que Juliette ne me laisserait pas partir d’ici, du coup je tentais quand même une approche.
« Tout le monde se bat ? Je dois aller aider les autres. »
Quand je croisais le regard de mon épouse je décidais de changer immédiatement de sujet en lui parlant de notre future progéniture. Je pensais que ça la détournerait de la moto et des évènements ce qui fut le cas.
« Il n’y aura jamais de bon moment tu le sais aussi bien que moi Juliette. »
L’échographie était un passage obligatoire dans ce monde et je tenais vraiment à voir notre enfant en vie. J’avais encore l’image de Jules qui me hantait parfois la nuit. Je ne voulais plus jamais revivre cela.
« Oui j’ai encore mal mais c’est supportable… Je te le jure mon amour sur ce que j’ai de plus cher. »
Je lui souriais. Elle pouvait lire dans mes yeux que j’étais sincère. Je me sentais vraiment bien avec elle. Je n’avais jamais douté qu’elle était la femme de ma vie mais de la voir porter notre enfant, cela donnait une autre dimension à notre relation. Elle était encore plus belle à mes yeux. Je l’aimais plus que tout au monde. Alors comme un gros nigot amoureux je lui dis le plus simplement du monde :
« Je t’aime ma Juliette. »
Je me redressais pour l’embrasser un peu puis je caressais doucement son ventre. Je me sentais bien avec ma femme dans mes bras. Elle me demanda alors ce que je voulais. Si j’avais une préférence et à vrai dire j’en avais bien une et c’était surement à l’opposé de ce que pensait ma douce épouse.
« J’aimerai une fille. Une belle fille comme toi. »
Je souriais à mon épouse. Ça pouvait être le chaos là-dehors, je m’en fichais royalement. J’avais une femme magnifique et j’avais un bébé à naitre. Nous serions à jamais tous les trois. Je ne voulais plus que l’on vive ce que nous avions vécu pour Jules mais étonnement je sentais tout au fond de mon cœur que tout se passerait bien. J’avais foi en cette nouvelle vie qui s’offrait à nous.
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Sujet: Re: AIE J'AI MAL Lun 18 Fév - 19:32
Juliette White-Queen a écrit:
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Quand Romain voulu accomplir son devoir je le fusillais du regard avant d’ajouter d’une voix douce mais teintant d’autorité.
« Les charmants et Emma peuvent gérer ! »
Je savais qu’il lirait dans mon regard qu’il ne valait mieux pas me défier s’il ne voulait pas gouter à ma fureur. Jusqu’ici je le ménageais, mais c’était certain que je n’hésiterais pas deux secondes pour nous entourer de foudre pour l’empêcher de bouger. De son côté il me proposait une alternative pour l’occuper et le forcer à rester sagement dans son lit et je me ravisais. J’avais peur de voir le bébé. Baissant les yeux, je me mordais la lèvre inférieure avant d’avouer à demi-mots :
« Ça me fait peur … »
J’avais peur qu’en le voyant, je ne le perde exactement comme avec Jules. C’était ridicule, j’en avais conscience. Pourtant c’était plus fort que moi je ne pouvais pas me contrôler. J’étais égoïste en ce moment même, mais ma peur était plus fort que tout. Voilà pourquoi après avoir perdu Jules je m’étais jurée de ne plus jamais avoir d’enfant. J’essayais de détourner la discussion sur les blessures de mon mari en déplorant le manque d’efficacité des médecins de cet hôpital. Avec quelques gouttes de fleur de raiponce, il aurait été guéri et cette mésaventure ne serait qu’un mauvais souvenir. Face à sa promesse je souriais avant de lui caresser le visage du bout des doigts :
« Tu jures déjà sur notre enfant… »
Je n’étais pas sûr d’apprécier cela, mais je trouvais cette attitude trop mignonne. N’ayant jamais eu l’amour véritable d’un père, je fondais en voyant mon mari agir ainsi avec notre progéniture alors qu’elle n’était même pas encore née. Ce dernier me murmura qu’il m’aimait et m’embrassa et je lui rendais son baiser tout en me laissant hisser sur son lit d’hôpital pour qu’il puisse caresser l’obus qu’étais désormais mon ventre. L’aidant à déterminer où le petit monstre se trouvait, je bougeais sa main pour qu’il puisse le sentir aussi bien que moi tout en lui demandant ce qu’il préférait. En entendant sa réponse je me sentais rougir légèrement tandis que j’embrassais l’arrête de sa mâchoire.
« Moi aussi j’aimerais une fille »
Je ne pouvais plus avoir de garçon. Visiblement cela n’était pas possible d’ailleurs songeais-je en repensant à la prophétie dont m’avait parlé Romain.
« Il faut que je te parle de quelques choses, … D’une prophétie qui parle de mes grossesses, mais je ne sais pas comment l’interpréter … »
L'atmosphère extérieur me poussa a me taire. La luminosité baissant dans la pièce, j’entendais des éclairs claquaient dans le ciel, tandis que les personnes dans l’hôpital se mettaient à hurler. Fronçant les sourcils, je me relevais légèrement avant que de la brume violette n’entre dans la chambre par le bas de la porte puis par les fenêtres avant de nous submerger totalement.
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Sujet: Re: AIE J'AI MAL Lun 18 Fév - 19:32
Romain Whitechappel a écrit:
Je tordais un peu du nez quand elle me dit que les Charmants et Emma pouvaient très bien s’en sortir tout seul. Je le savais parfaitement mais j’aurai aimé faire quelque chose pour Storybrooke. Je voulais rester dans cette ville et si je voulais convaincre Juliette de gouverner le Pays des Merveilles à Distance il fallait que la ville soit saine et sauve. Le regard que me jeta Juliette m’obligea à ne plus rien dire. Je ne voulais pas la mettre en colère. Il y avait déjà assez de problème en ville sans ajouter les éclairs de mon épouse.
« Okay comme tu voudras. »
Je faisais quand même la moue à ma femme pour lui signifier que je n’aimais pas ce qu’elle venait de faire. Pour changer de sujet, je parlais de notre fille. C’était mon rayon de soleil mais Juliette était le soleil lui-même. Je souriais à mon épouse.
“ Tu es ce que j’ai de plus cher… Notre enfant ne te détrônera pas. »
Dans mon coeur, elle était tout ce que j’avais de plus cher. Elle était la prunelle de mes yeux et je voulais qu’elle soit fière de m’avoir pour époux. Quand elle me dit qu’elle voulait aussi une fille je souriais aux anges. Je ne pouvais pas m’empêcher d’être soulagé. Je ne voulais plus revivre la perte d’un garçon. C’était idiot de penser ainsi mais c’était comme cela. Puis je fus troublé quand elle me parla de prophétie. Ce mot sonnait étrangement à mon oreille comme si… Comme si cela pouvait nous mener à un bonheur plus immense ou plus dévastateur.
« Quelle prophétie ? C’est quoi cette histoire ? »
Je voulais tout comprendre et du coup je me redressais immédiatement sans arriver à cacher une grimace de douleurs. Je plongeais mon regard dans les yeux de Juliette.
« Que veux-tu dire par prophétie ? Qu’est-ce que tu sais ? Parle moi mon amour. »
Je n’étais pas encore en train de paniquer mais cela pouvait arriver même si Juliette ne s’en rendrait jamais compte. J’avais juré sur le corps de notre fils que je protégerais Juliette au péril de ma vie. Je comptais bien tenir ma promesse coûte que coûte.
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Sujet: Re: AIE J'AI MAL Lun 18 Fév - 19:32
Juliette White-Queen a écrit:
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Ma réponse ne plaisait pas à mon mari. Je n’avais pas besoin de l’entendre pour comprendre. Il avait accepté uniquement parce qu’il savait que je n’aurais pas plié. Je n’avais pas la moindre once de culpabilité à avoir mis à mal son désir de sauveur. Il était blessé et avait voulu se faire soigner par des médecins incompétents, maintenant il devait assumer. Restant dans ses bras, je tentais de lui expliquer que je n’étais pas très à l’aise avec son désir d’échographie. Voir mon enfant me faisait peur et j’étais complètement égoïste sur ce coup-là. Je comptais bien céder s’il insistait. Après lui avoir demandé s’il avait encore mal, je le taquinais sur le fait qu’il jurait déjà sur notre enfant avant de sourire encore plus quand il m’apprit que jamais notre enfant ne me détrônerait. Caressant son bras, je l’embrassais tendrement :
« Je t’aime »
Face à ce moment de plénitude où on parlait du sexe désiré de notre bébé, nous nous accordions sur le fait qu’une fille serait l’idéale. Un choix qui n’était même pas défini par la prophétie que Durnik m’avait donné. Je ne voulais plus d’un garçon et alors que j’avais enfin trouvé le moyen de lui en parler le nuage violâtre qui avait visiblement engendré le sort noir. Romain ne semblait pas s’en être aperçu et m’exigeait plus d’explication d’une voix empressée et teinté d’une légère angoisse tandis que moi je commençais à paniquer à l’idée que le nuage me prenne de cours. C’était un comble, pour une femme qui contrôlait la météo d’avoir peur d’un nuage. Voyant la fumée s’immiscer dans la chambre, je l’embrassais en dépit d’autres choses. Je l’embrassais comme si c’était la dernière fois qu’on pouvait le faire. La fraicheur du nuage nous engloba totalement et je fermais les yeux priant du plus profond de mon cœur que ce nuage n’était qu’une mauvaise blague et que tout n’allait pas recommencer. Après une minute dans l’obscurité la plus parfaite le nuage disparu pour continuer sa course et je demandais à mon mari les yeux baignés de larmes complètement paniqués :
« Je t’en supplie dit moi que tu sais qui tu es … »
Sentant des larmes inonder mes joues, je caressais son visage du bout des doigts craignant qu’il me repousse comme la première fois que je l’avais retrouvé.
« S’il te plait … »
Je n’aurais pas la force de recommencer à le reconquérir, surtout qu’en étant enceinte et complètement déformée c’était certain que je ne pourrais plus concurrencer la propriétaire du club de striptease.
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Sujet: Re: AIE J'AI MAL Lun 18 Fév - 19:33
Romain Whitechappel a écrit:
Alors que nous parlions tranquillement de notre futur enfant, je vis Juliette relevait la tête vers la fenêtre de la chambre dans laquelle je me trouvais. J’en fis de même et je me sentais blêmir. Je demandais alors à mon épouse de me dire le plus brièvement possible tout ce qu’elle savait mais le temps était trop rapide alors je lui dis rapidement après l’avoir embrassé :
« Juliette je t’aime ! »
Et je serrais fort ma femme dans mes bras. J’avais peur de ne plus me rappeler à nouveau qui j’étais mais cette fois-ci j’avais ma femme dans mes bras. C’était une bien maigre consolation même si ça en restait une tout de même. J’avais fermé les yeux lors du passage du nuage puis je les avais réouvers pour retrouver une Juliette angoissée. Je comprenais rapidement la raison de son inquiétude et je posais une main sur son visage en lui souriant :
« Je me rappelle de tout ma Juliette. Tu es mon épouse et je t’aime plus que tout au monde. D’accord ? Ne t’en fais pas, n’ais pas peur mon amour. »
Je déposais mes lèvres sur les siennes avant de surenchérir.
« Ce n’était qu’un faux visiblement. Le nuage… »
Visiblement il y avait un tordu en ville qui aimait bien jouer avec les émotions des habitants. Je caressais toujours avec tendresse le visage de ma bien aimée. Elle était belle. Plus que belle. Elle était belle à damner les dieux. Pourtant je pouvais lire sa crainte encore dans ses yeux. Je prenais sa main et je la posais sur mon cœur pour qu’elle en ressente les battements.
« De toutes les façons avec mon coeur, je ne t’oublierai jamais. »
J’avais compris cela quand j’avais retrouvé mon cœur. Juliette était vraiment une partie intégrante de cet organe et tant que je l’avais avec moi je me souviendrais d’elle. C’était une certitude. Je souriais à mon ange avant de l’embrasser et de poser ma main sur son ventre. Je voulais quand même qu’elle m’explique cette histoire de prophétie.
« De quoi t’a parlé Durnik ? De quoi parle cette prophétie dis moi ? »
J’avais besoin de savoir. C’était autant pour me rassurer que pour me faire peur. Je voulais savoir où j’allais pour pouvoir les protéger tous les deux. Plus personne ne s’en prendrait à ma famille, plus jamais.
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Sujet: Re: AIE J'AI MAL Lun 18 Fév - 19:33
Juliette White-Queen a écrit:
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S’il y avait bien une chose que j’aimais c’était d’entendre mon mari m’appeler « ma reine » certes ce qualificatif je l’avais entendu sortie de milles et une bouche, avec milles et une intonation, mais dans celle de mon mari, c’était différent. Quand il prononçait ses quelques mots j’avais envie d’y faire l’amour et de le couvrir de baiser. Je le regardais se rallonger avec nonchalance en souriant. Alors que je lui donnais une dose de potion de raiponce pour le soigner consciente que je n’en avais plus en stock pour mon accouchement, je lui souriais en me gardant bien d’y dire. S’il voulait sortir d’ici il devait être remis sur pied et ce n’est pas avec les bandages archaïques de ce monde que ça allait aller vite. A dire vrai, j’étais bien contente que les infirmières de ce monde était moins efficace que moi. Les savoirs meilleurs que moi, m’aurait piqué dans ma fierté et pas qu’un peu. S’il y avait une chose que j’aimais c’était de m’occuper de mon mari. Qu’importe le nom que nous portions, notre statut dans la société ou encore le lieu où on se trouvait, j’adorais m’occuper de lui. Mes mains posées par pur automatisme sur mon ventre, je lui disais que j’allais aller voir les infirmières de l’hôpital pour leur demander ses biens et une fois qu’il aurait ses vêtements et ou au minimum un pantalon nous pourrions partir. Mon époux m’attrapa le bras avec tendresse avant que je ne m’éclipse pour me dire qu’il m’aimait et je souriais avant de me pencher vers lui pour murmurer :
« J’espère bien »
L’embrassant avec tendresse, je lui souriais une fois de plus en me relevant avant de me rendre vers la sortie. Ce n’est qu’une fois à l’embrasure de la porte que je me retournais pour ajouter avec mon fameux air mutin sur le visage :
« Je t’aime aussi Roméo »
Sur ses mots, je partais en quête d’une infirmière et mon sourire se fana en voyant tout le personnel de ce lieu en train de se disputer pour un oui ou pour un non. Je finissais par en trouver une en larme sur une chaise de la salle d’attente et lui soumettait ma requête. Cette dernière m’ignora avant de disparaitre sans un mot. Je la vis revenir au bout de quelques secondes armée d’un sac contenant les affaires de mon mari. Alors que j’allais la remercier cette dernière mes les lança au visage, j’esquivais le projectile de justesse avant de sentir une vague de colère me saisir. Consciente que tout ceci devait être engendrée par la magie, je ramassais le sac et m’en aller couverte par les injures de la fameuse infirmière.
« Quelle bourgade charmante »
Bougonnais-je avant de rejoindre Romain. Une fois dans sa chambre je lui donnais ses affaires sans lui conter ma mésaventure. Il serait bien capable d’aller exiger qu’on me fasse des excuses pour ça. Pendant qu’ill s’habillait je regardais ses vêtements complètement éventrés par sa chute et je grimaçais. Prenant sa main, nous repartîmes dans notre foyer en ignorant le chaos environnant.