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| Elle voulait une vie normale résultat c'est pikachu reine de la météo maat'
| Sujet: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:52 | |
| DURNIK
J’étais en train de faire la comptabilité du cabinet. Juliette étant absente je devais m’en occuper moi-même. Heureusement j’avais un expert-comptable pour la comptabilité plus difficile. Là je comptais juste ce que j’avais gagné dans la journée et je tentais de rentrer les chiffres dans l’ordinateur. Franchement il était grand temps que Juliette revienne parce que j’étais vraiment nul à ce petit jeu.
Mon téléphone portable était posé sur le coin du bureau. J’avais une tasse de café dans un autre coin du bureau. J’avais envie de fumer mais je devais faire attention. Maintenant que Lucy vivait avec moi je devais faire plus attention et vivre plus sereinement et plus sainement aussi. Du coup je tentais d’arrêter de fumer mais c’était compliqué. Enfin pour le moment je me prenais toujours la tête avec mes chiffres jusqu’à ce que mon téléphone sonne. Il était déjà tard plus de vingt deux heures. Je le saisissais et je répondais. Quand je reconnus la voix de la personne qui m’appelait je me levais d’un bond et j’attrapais ma veste. Je sortais de mon cabinet tout en demandant une adresse.
Je n’avais pas encore raccroché que j’avais démarré ma voiture. Je me sentais en colère et j’avais envie de tuer quelqu’un. Cela ne m’arrivait pas souvent ou pour ainsi dire jamais. Le gentil psychologue avait enlevé sa blouse pour laisser parler un père qui était furax. Je retrouvais ma fille de cœur Ariane. Elle était en train de pleurer devant la porte de la boutique de cet espèce de connard dont elle était amoureuse ou je ne sais pas quoi. Je garais n’importe comment ma voiture avant de descendre et d’aller la récupérer sans plus attendre je l’aidais à se lever et je la serrais dans mes bras.
« Ariane ! »
Mes mains tremblaient et mon cœur battait la chamade. Mon cœur battait parce qu’il avait eu peur et mes mains tremblaient parce que je voulais cogner sur quelqu’un.
« Chuuuut… Je suis là. »
Je la réconfortais comme je le pouvais. Mais qu’est-ce qu’il s’était encore passé entre ces deux là ? Je savais que je pouvais pas détacher aussi facilement Ariane de son bourreau mais j’avais eu espoir qu’il reste un peu plus tranquille. Mais non visiblement il avait décidé de mettre ses bonnes résolutions au placard.
« Je ne veux plus que tu vives avec lui. Tu vas venir vivre chez moi ou au cabinet mais je ne te laisse pas retourner là-bas. Hors de question. »
Je ne pouvais pas la laisser comme cela. Je trouverai un moyen pour la loger. Il y avait une chambre au-dessus de mon cabinet et de quoi faire un petit studio. Je ferai els travaux mais je ne voulais pas qu’elle reste avec cet homme. De toutes les façons il allait falloir que j’aille lui expliquer qu’on ne fait pas de mal à une jeune fille et encore moins quand on dit l’aimer ou l’apprécier du moins. Non ça je ne pouvais pas l’accepter. Je frictionnais la peau des bras de celle que je considérais comme ma fille. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:53 | |
| ARIANE
Parfois, tu fais tous les efforts du monde pour essayer de faire plaisir à quelqu’un, pour lui rendre service, mais ça ne sert à rien, parce qu’il ne voit pas tous les efforts que tu fais pour lui. C’était exactement mon cas avec Jean-Christophe. Je savais qu’il ne m’aimait pas comme je l’aimais. Mais ça ne m’empêchait pas de vouloir m’en faire un ami. J’aimerais au moins être une employée qu’il apprécierait. Je faisais tout ce qu’il me demandait. Je changeais la disposition des produits assez fréquemment pour attirer l’œil des clients, je nettoyais tous les jours toutes les étagères, toutes les maisons de poupée, toutes les peluches. Je mettais en place de nouvelles scènes avec les figurines fabriquées main. Je faisais vraiment tout ce qu’il voulait, j’exécutais le moindre de ses ordres avec le plus de précision possible. Mais ce n’était jamais bon.
Tout ce qu’imaginait Jean-Christophe était toujours bien organisé, bien structuré, bien précis. Chaque détail comptait. C’était comme quand il jouait avec nous dans la forêt des Rêves Bleus. Chacune de ses histoires était parfaitement orchestrées et nous devions faire tout ce qu’il disait au risque de le mettre en colère. Dans la boutique, si ça ne lui plaisait pas, il se mettait dans une colère noire… Aujourd’hui, j’avais eu le malheur de mettre une robe de bal bleue ciel à une poupée plutôt que bleu turquoise pour une scène de fête dans la vitrine. Tout était parfait, sauf cette petite robe dont la couleur ne lui plaisait pas.
Mon décor entier avait volé en éclat. J’aurais pu simplement changer le vêtement de la poupée. Mais non. Il s’était fâché et avait tout jeté en l’air, répétant que je ne comprenais rien, que je ne savais pas faire. J’avais travaillé sur cette vitrine toute ma soirée. J’avais besoin d’un peu d’argent, alors je ne me plaignais jamais quand il me demandait de faire quelques heures supplémentaires… J’aurais préféré que ces heures ne tournent pas au cauchemar. Mon ruban rose était attaché autour de mon poignet, je le trifouillais en parlant à Jean-Christophe, le suppliant de se calmer. Je m’excusais. Il ne voulait rien entendre et il me mit à la porte de la boutique, oubliant que je vivais juste au dessus de son magasin. Il me louait gracieusement ce petit appartement.
Ne sachant que faire, j’appelais celui que je considérais comme mon père. Je ne pouvais pas rester dehors en pleine hiver. Et je ne pouvais pas rester toute seule après une telle dispute avec Jean-Christophe… Je m’étais trompée, je n’aurais pas dû…. Le coup de téléphone fut assez rapide. En larmes, je lui demandai s’il pouvait venir me chercher à la boutique. Les lumières étaient à présent éteintes. Le propriétaire des lieux avaient dû sortir par la porte de derrière pour éviter de me croiser. Assise sur le trottoir, j’attendis que Durnik arrive… J’essayais de me calmer, mais le flot de larmes ne cessait de couler sur mes joues. Il arriva plutôt vite.
Il m’aida à me lever et me prit dans ses bras. Je me laissais aller complètement contre lui, pleurant comme une enfant, caressant du bout des doigts ce ruban rose que je ne quittais pas. Il essayait de me réconforter, ne sachant pas ce qui s’était passé, ça ne devait pas être simple pour lui… Soudain, il déclara qu’il ne voulait plus que je vive avec Jean Christophe. Il voulait que j’aille vivre chez lui ou à son cabinet. Il ne voulait plus que je retourne là bas. Ravalant mes sanglots, j’essayais d’articuler une phrase à peu près compréhensible.
- Mais… Mais je ne vis pas avec lui… Il me loue l’appartement au-dessus de la boutique… Je travaille juste pour lui…
Il avait été mon psychologue avant de devenir mon père de cœur. Il savait à quel point j’étais attachée à mon bourreau, peut-être ne comprenait-il pas pourquoi, mais il savait que je l’étais. Je me détachais doucement de lui pour regarder la vitrine plongée dans la pénombre. Tout était sens dessus dessous. Nous allions devoir préparer une nouvelle présentation en vitesse demain matin.
- J’ai fait une bêtise… Je me suis trompée de robe… Alors il s’est fâché… Et il m’a fait sortir, il a refermé et mes clés sont à l’intérieur… Expliquai-je. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:53 | |
| DURNIK
Avoir Ariane dans mes bras et la voir ainsi pleurer me brisaient le cœur. Je ne pouvais pas accepter qu'elle soit en pleurs comme cela et en plus elle était dans la rue. Non je ne le pouvais pas. Si je croisais Jean-Christophe je savais d'avance que mon poing rencontrerait son nez avec une rapidité soudaine. Je tentais de consoler celle que je considérai comme ma fille ici en ville. Je m'étais emporté disant des choses que je n'aurai pas du lui dire comme cela.
« Je sais Ariane tu n’as pas à te justifier. »
Je la consolais encore un peu avant de la lâcher et de la laisser regarder vers la boutique. Cela me crevait le cœur de la voir aussi dépendante de cet homme mais je ne pouvais pas la juger. Un jour peut être qu'elle arrivera à se détacher de lui mais pour le moment je ne pouvais qu'être à ses côtés tout simplement. Je souriais quand elle me dit qu'elle avait oublié ses clés et pendant une seconde je me dis que je ne devrais pas lui ouvrir la porte mais bon...
« Je vais t’ouvrir t’inquiète pas. »
Je devais l'aider et je n'étais pas certain de ne pas devenir moi même bourreau si je l'empêchais d'aller où elle voulait aller. Je concentrais ma volonté et je murmurais « ouvre » pour que la porte s'ouvre. Je me tournais alors vers Ariane. J'avais été intrigué par ce qu'elle avait dit un peu plus tôt.
« Ce n’est pas une bêtise de se tromper. Ne pense jamais cela. »
Je ne voulais pas qu'elle puisse lui trouver des excuses. Si le travail de Ariane ne lui convenait pas il n'avait qu'à le faire lui-même au lieu de lui demander de le faire. Je crus la voir frisonner.
« Tu as froid ? »
J'enlevais ma veste pour la poser sur ses épaules puis je lui souriais avant de l'inviter à rentrer dans la boutique et ainsi de pouvoir monter dans son petit appartement. Je soupirais quand même un peu. J'étais triste pour elle. Je ne voulais que son bonheur.
« Tu ne veux pas venir dormir chez moi juste ce soir ? Ça me rassurerait. »
On ne savait jamais si l'autre fou revenait dans la boutique. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:53 | |
| ARIANE
J’essayais toujours de faire ce qu’il fallait. De faire de mon mieux. Mais ça ne lui convenait que très rarement. Il était tellement exigeant que le moindre détail pouvait le mettre dans une colère noire. Il était parfois difficile de gérer ses humeurs. En fait, c’était impossible pour moi de faire face à ses émotions. Je ne voulais que lui faire plaisir mais ça tournait toujours au désastre parce que je ne faisais pas bien, parce que je faisais quelques petites erreurs. Personne n’était parfait, mais c’était ce qu’il me reprochait Il m’en voulait pour ne pas être identique à ce qu’il avait voulu faire de moi. A Storybrooke, les choses étaient très différentes des choses de la Forêt des Rêves Bleus, Jean-Christophe ne pouvait aussi bien nous contrôler, nous étions plus libre, alors nous changions. C’était ce que j’essayais désespérément de faire : changer, me détacher de lui, être de nouveau celle que j’étais avant de le rencontrer. Et je savais que Durnik, celui que je considérais comme mon père, m’aiderait à venir à bout de mes pires démons.
C’était d’ailleurs à lui que j’avais demandé de l’aide. Mise à la rue, je ne savais pas quoi faire. Alors je l’avais appelé pour qu’il vienne me chercher, pour qu’il m’aide à trouver une solution afin que je puisse rentrer chez moi, au chaud Comme toujours, il arriva rapidement. Dans ses bras, je me sentais mieux et en sécurité ; même s’il était simplement mon père de cœur, je savais qu’il ferait tout pour me protéger et pour que je me sente bien. Il était un véritable père. Père que je n’avais jamais eu. Durnik comblait un véritable bide dans mon existence. Orpheline, je n’avais jamais connu le bonheur d’être aimée par une famille, grâce à lui, je connaissais enfin le plaisir d’être choyée. Mais c’était parfois difficile de le laisser m’aider. J’avais l’habitude de me débrouiller seule, de faire des erreurs et d’assumer les conséquences de mes actes. Lui, il voulait éviter que je m’attire des ennuis, que je sois heureuse, que j’aille mieux. Il fallait que j’apprenne à accepter son aide.
Calmement, il m’expliqua je n’avais pas à me justifier. Je ne le faisais pas, j’expliquais seulement ma situation. Sans doute cherchai-je un peu les ennuis. Quelqu’un de saint d’esprit ne resterait pas avec son geôlier. Moi, je fais tout pour rester avec lui, pour lui plaire. En vain. Mais si j’avais été plus normale, je n’aurais pas eu besoin de consulter un psy, et je n’aurais jamais rencontré Durnik. C’était peut-être un mal pour un bien finalement… Et grâce à lui, j’allais pouvoir rentrer chez moi, retrouver la chaleur d’un intérieur. J’oublais souvent qu’il faisait de la magie. Si seulement je pouvais pitié à la porte pour qu’elle m’ouvre… Me retournant vers mon père, je demandais :
- Si se tromper n’est pas une erreur, c’est quoi ?
Au château, quand je me trompais dans mon travail, je me faisais disputer. Avec Jean-Christophe, c’était pareil, en plus violent généralement. Se tromper semblait donc être une faute, une erreur. Quand on se trompait, il y avait toujours des conséquences négatives à affronter. Comme le fait d’être mis à la rue. Réfléchissant à cette question, je sentis la veste de mon père glisser sur mes épaules.
- Merci… Oui, j’ai un peu froid. Je n’ai pas eu le temps de prendre une veste quand il m’a fait sortir du magasin…
Cette infirmation ne lui plairait sans doute pas, mais je n’avais aucune envie de lui mentir. A lui, je savais que pouvais dire toute la vérité. Il ne me jugerait pas, il ferait simplement tout ce qu’il pourrait pour que j’aille bien. Une fois le « sort » jeté, nous pûmes entrer à l’intérieur. Tout était sa place, il y avait juste ma vitrine qui était sens dessus dessous. J’allais devoir tout refaire. Cette idée me déprimait. Le lendemain, il faudrait arriver plus tôt pour tout remettre en place. Une vitrine en désordre ne donnait pas envie de rentrer à l’intérieur d’un magasin. Pour une boutique de jouets, il fallait toujours une belle présentation, pour faire rêver les petits et les grands.
Mon père me proposa soudainement devenir chez lui pour la nuit. Sans doute s’inquiétait-il pour moi.
- Je vais bien. Répondis-je avec un petit sourire.Mais je partirai tôt demain pour réparer les dégâts. On ne pourra pas ouvrir si ça reste dans cet état.
Sans trop ma presser, je montais à l’étage, où il y avait mon studio. Un petit une pièce, on salon était à la fois salon et chambre, il y avait un petit espace cuisine et une salle d’eau à part. Le strict minimum pour qu’un qui vivait seul. Je n’avais pas beaucoup d’amis à inviter, alors ça suffisait amplement. Tout était décoré avec des couleurs douces et quelques peluches. Référence à mon ancienne vie peut-être. J’attrapai tout ce dont j’avais besoin pour passer une nuit ailleurs, pour tout mettre dans un sac sous les yeux de mon père.
- J’ai tout ce qu’il faut. On peut y aller.
Mes affaires sur le dos, je redescendis avec Durnik en prenant soin de tout refermer derrière moi.
- Tu crois que j’irai mieux un jour ? Que je vais finir par passer à autre chose ?
Ça faisait quelques années que tout ça durait. Je voulais vraiment partir loin de Jean-Christophe, mais je n’y arrivais pas. Pourtant, je le voulais vraiment.
- Oh et j’aimerais bien avoir un animal de compagnie… Pour être moins seule au studio, pour avoir quelqu’un pour m’occuper… Mais je n’aurais pas le temps de m’en occuper… enfin je ne crois pas… Tu en penses quoi ?
Rentrer et avoir quelqu’un qui m’attend, ça me ferait plaisir. Regarder un film avec un chien ou un chat, ça peut être sympa… |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:53 | |
| DURNIK
Ariane n'avait pas une bonne image de sa propre vie. Elle était persuadée que se tromper était une mauvaise chose alors qu'au fond c'était juste un moyen d'apprentissage. Bien sur parfois on faisait de vrais bêtises vraiment graves mais là se tromper pour une devanture ce n'était pas la mort non plus.
« Se tromper c'est apprendre. Apprendre à ne pas refaire la même chose. C'est en se trompant qu'on avance. Crois moi il n'y aucune honte à se tromper. »
Je m'étais trompé de nombreuses fois. Tout d'abord à propos de ma femme Polgara que j'avais jugé comme un être abominable parce qu'elle était une sorcière avant de me rendre compte que non elle était juste une femme avec ses défauts et ses qualités. Je l'avais aimé plus que tout au monde. Je ne pouvais pas concevoir qu'on puisse faire souffrir quelqu'un qu'on aime. Jean-Christophe n'était pas une bonne personne.
« Il va falloir que je lui dise deux mots... Rassure toi je serai courtois. »
Et je tenais toujours mes promesses. Ariane avait pu le constater depuis qu'elle me connaissait. Je la faisais rentrer chez elle puis je lui proposais de venir dormir à la maison. Je voulais vraiment la protéger. Elle était la fille que je n'avais jamais eu. Je fus heureux quand elle me répondit par la positive. Un large sourire s'étira sur mon visage.
« Je t'amènerai en voiture jusqu'au magasin à l'heure que tu voudras ma petite. »
Je gardais mon sourire tout en la regardant faire son sac. J'étais heureux qu'elle veuille bien venir à la maison. Elle pourrait au moins passer une bonne nuit. Elle me demanda si je pensais qu'elle arriverait à s'en sortir.
« Bien sur que t'y arriveras. Je crois en toi. »
C'était évident qu'elle y arriverait. Je ne pouvais pas croire l'inverse. Elle me parla rapidement d'acheter un animal... Pourquoi pas !
« On pourra aller à l'animalerie ensemble si tu veux. Je voulais prendre un chiot pour Lucy, je pense que ça lui ferait du bien. Je te prendrais un chaton ou un chiot aussi et on lui achètera tout ce qu'il faut. »
Je voulais participer à ce cadeau. Ça lui ferait du bien.
« Je suis certain que tu rendras heureux cet animal. »
Oui c'était une bonne idée et je savais que c'était aussi un procédé dans la guérison. Si elle pensait à avoir un animal c'était qu'elle s'en sentait capable. Du coup j'imprimais cette idée dans un coin de mon esprit pour la réaliser dès que possible.
Quand nous arrivâmes chez moi, je prenais son sac de la voiture et je l'entraînais vers le petit jardin de la maison. Je prenais mes clés pour ouvrir la porte et je la laissais rentrer avant de la refermer.
« Viens je vais te montrer ta chambre. »
Je la précédais afin de lui montrer le chemin. La maison n'était pas grande mais quand on ne connaissait pas un endroit on pouvait facilement s'y perdre. J'ouvrais la première porte à gauche dans le couloir. C'était ma chambre que je lui présentais. Elle était sobrement décorée mais elle était confortable. Je lui souriais.
« Installe toi, je vais nous préparer quelque chose à manger. »
Je lui adressais un petit sourire avant de fermer la porte de la chambre. Mon regard se porta sur la porte de la chambre située en face de la mienne. Je voyais de la lumière dessous la porte mais Lucy ne semblait pas vouloir en sortir. Je soupirais un peu avant de me rendre dans la cuisine et de commencer par cuisiner un poulet basquaise. C'était un plat typiquement français mais je l'aimais bien et c'était assez facile à préparer. Du moins, je ne le ratais jamais. Je commençais par couper les légumes. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:54 | |
| ARIANE
Se tromper, faire une erreur sans le vouloir. Je n’avais pas de mauvaise attention, j’essayais toujours de donner le meilleur de moi-même, mais parfois, il m’arrivait de me tromper. On me le reprochait plus ou moins amèrement, le plus sévère étant toujours Jean-Christophe, ce qui me faisait mal. Je ne comprenais pas pourquoi j’attachais autant d’importance à cet odieux personnage. Je savais qu’il était mauvais, et pourtant, une part de moi me poussait toujours vers lui. Et ça, c’était une erreur aussi ? Le fait de ne pas contrôler mes émotions, mes sentiments, c’était commettre quelque chose de mal ? J’étais sans doute blâmable dans cette situation parce que je savais que c’était mal, et pourtant je le faisais quand même…
- C’est parfois difficile d’apprendre de ses erreurs…
J’étais sûre qu’il savait de quoi je parlais. Je savais que revenir à cette boutique était une mauvaise idée. Je savais que retourner auprès de mon bourreau n’était pas la chose à faire parce qu’à chaque fois, j’en souffrais. Pourtant, je le faisais encore et encore, m’attendant à ce que ça change un jour. Mais ça ne changerait jamais. Il était toujours le même, comme j’étais toujours celle que j’étais : un jouet avec lequel il s’amusait. Un jouet qu’il gardait auprès de lui, puis qu’il jetait une fois qu’il s’était lassé… Soudain, Durnik déclara qu’il voulait lui parler, tout en restant courtois. Je ne savais pas si c’était une bonne idée, je savais qu’il avait de la rancœur contre celui qui me servait de patron…
- Si tu restes courtois… Tu peux lui dire plus de deux mots. Répliquai-je avec un petit sourire.
Oui, j’essayais de faire un peu d’humour pour lui montrer que j’allais bien. J’allais aussi bien que je le pouvais. Ça faisait plusieurs années que je ne m’étais pas sentie heureuse et entière. Mais ça ne m’empêchait de me dire que ça allait tout de même. Il y avait pire dans la vie, j’avais déjà affronté pire. Et la présence de celui que je considérais comme mon père était rassurante, elle m’aidait à me relever à chaque épreuve que je vivais à Storybrooke, et j’étais heureuse de l’avoir à mes côtés.
A son invitation à venir dormir chez lui, j’acceptais. Rester seule à broyer du noir n’était pas une bonne idée. Avoir un peu de compagnie me ferait du bien, je le savais. Alors je préparais tranquillement mes affaires pour passer une nuit ailleurs. Je pris tout ce dont j’avais besoin pour dormir et pour me sentir bien chez lui. Je l’avertis que je devais tout de même revenir assez tôt pour refaire la vitrine pour que nous puissions ouvrir le magasin de jouets le lendemain. J’arriverais plus tôt et je ferais tout selon les bons vouloirs du propriétaire de la boutique, sans me tromper sur les couleurs des vêtements des poupées, des figurines et des peluches. Gentiment, mon père proposa de me ramener à l’heure que je voulais pour travailler.
- Merci, c’est gentil. Je voudrais arriver pour neuf heures, si c’est possible pour toi.
Il avait son cabinet à ouvrir aussi, et peut-être qu’il avait un rendez-vous assez tôt. Je ne voulais pas non plus l’obliger à réorganiser sa journée rien que pour m’accompagner. Je pouvais tout aussi bien m’y rendre à pieds s’il le fallait. Ce n’était pas si loin. Tout en me préparant, je lui demandais si un jour j’irais mieux. J’avais l’impression d’avoir trainé mes peines et mes problèmes pendant tellement d’année, que je ne m’en sortirais jamais, qu’ils faisaient entièrement parti de ma vie, de ma personne. Peut-être que sans mes problèmes, je ne serais plus vraiment moi… ça serait étrange. Malgré tout, le psychologue déclara qu’il croyait en moi, et croyait en ma réussite. Je souris à ses réponses.
- C’est gentil de croire en moi…
Il était celui en qui j’avais le plus confiance. Je croyais en ses paroles comme il croyait en moi. Ça faisait du bien de se sentir soutenu par quelqu’un comme lui. Sachant qu’il ne me jugerait pas et qu’il ne rirait pas de mes idées, je lui parlais de ma volonté d’avoir un animal de compagnie. Je pensais que ça serait une bonne chose que d’avoir quelqu’un qui m’attendait à la maison. Il semblait plutôt enthousiasme par rapport à mon idée.
- Je veux bien y aller avec toi. Déclarai-je avec un sourire. Je crois que je préférerai un chien, les chats sont plus indépendants et on a l’impression d’habiter chez eux…
Je voulais un gentil animal de compagnie, qui soit content de me voir rentrer.
- Et je suis certaine qu’un animal m’aiderait à aller mieux.
Tranquillement, nous nous dirigeâmes vers sa voiture et il m’emmena chez lui. Je regardais le paysage de la ville défiler sous mes yeux tout en réfléchissant à l’idée de partir loin de la boutique, vivre ailleurs pour commencer à couper les ponts. Je commencerais par partir le soir, et un jour, je parviendrais à donner ma démission pour être loin de lui tout le temps, loin de tout son univers. J’étais convaincue que c’était une bonne idée, et pourtant ma volonté semblait me dire que je n’étais pas encore prête pour tout ça. Le serais-je un jour. Alors que je réfléchissais, nous arrivâmes et je descendis de la voiture. Je suivis Durnik jusqu’à la chambre où je logerais pour la nuit. Je me retrouvais face à une chambre sobre et confortable.
- Encore merci. Je m’installe et je redescends.
Je le laissais partir et me demandais où était Lucy. Il m’en avait parlée mais je ne l’avais encore jamais rencontrée. Peut-être était-elle sortie, ou peut-être qu’elle n’avait envie de voir personne et elle s’était enfermée dans une chambre. Ce n’était pas moi qui irais fouiller dans la maison pour savoir qui était là. Je déballais quelques affaires, laissais une peluche sur le lit avant de rejoindre mon père dans a cuisine.
- Je peux t’aider à faire quelque chose ? Demandai-je en me rapprochant.
Je ne cuisinais pas beaucoup. Je ne faisais que des repas simples, mais j’avais quand même les bases dans l’art culinaire. J’étais persuadée que je pourrais me rendre utile et lui rendre service. C’était la moindre des choses après qu’il m’ait autant aidée, accueillie sans rien demander en retour.
- Lucy n’est pas là ? Et tu ne m’as jamais raconté comment tu l’avais rencontré, et pourquoi tu l’hébergeais.
Il était mon père et je voulais en savoir un peu plus sur cette histoire. Je le savais gentil, prêt à aider tout le monde. Ou presque. Mais j’avais l’impression que sa colocataire était une inconnue qu’il avait décidé d’aider sur un coup de tête.
- Tu n’es pas obligé de répondre bien sûr. Rajoutai-je avec un sourire.
Il avait le droit à une vie privée après tout. J’étais simplement curieuse, mais je n’obligerais pas à me répondre.
- On peut peut-être aller à l’animalerie avec elle ?
Je la rencontrerais à ce moment là si je ne la voyais pas aujourd’hui, comme ça. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:54 | |
| DURNIK
Ariane me demanda se rester courtois avec son tortionnaire. Même si je n’étais pas du tout pour cette relation je ne pouvais pas l’empêcher de travailler là-bas. Je n’avais rien à offrir en échange à Ariane et puis je savais qu’elle n’accepterait pas mes propositions bien au contraire. D’une certaine manière elle aimait cet homme et je devais laisser le temps au temps.
« Je resterai courtois. »
Je lui souriais avant de la laisser prendre ses aises dans ma demeure tout en continuant notre conversation. Quand elle me demanda si je pouvais l’amener pour neuf heures à son travail j’acquiesçais. Il n’y avait aucun problème. Mes premiers rendez-vous étaient à neuf heures trente.
« C'est tout à fait plausible pour neuf heures. Je mettrais un réveil. »
Je lui souriais tout en continuant le repas. Je commençais par avoir faim et je ne voulais pas que les gargouillis de mon ventre deviennent sonores. Ariane me confia qu’elle voulait un animal et c’était à mon avis plus qu’une bonne chose. Elle était totalement capable de s’occuper de quelqu’un mais l’entendre et l’attester étaient totalement différents.
« Si tu veux un animal c'est que tu es capable de t'en occuper. On te prendra un chiot comme ça tu pourras l'élever depuis tout bébé. »
Et puis il aurait une loyauté sans faille pour sa maitresse et ça ne ferait pas de mal à Ariane. Elle pourrait sentir que quelqu’un d’autre l’aime et c’était le but de la manœuvre. Elle avait besoin d’amour et même si elle savait très bien que je l’aimais comme un père elle avait surtout besoin que d’autres personnes l’aiment aussi. Elle me proposa son aide. Elle était vraiment serviable. Je ne comprenais pas comment on pouvait la traiter comme la traitait Jean-Christophe.
« Je veux bien que tu mettes la table si tu veux bien. »
Je lui indiquais où trouver tout le nécessaire afin de dresser la table. Je souriais en la regardant faire. C’était ce que j’avais toujours rêvé. Avoir une maison, une famille et ma Pol.. Je fermais les yeux une seconde. Pol n’était plus là. C’était une ombre sur mon tableau. Tout ira bien Durnik. Je reprenais la parole pour ne pas laisser apparaître ma soudaine morosité.
« Lucy est dans sa chambre. Je pense qu'elle en sortira quand elle sentira le poulet. »
Je riais. Lucy était un ventre sur pattes, littéralement. Quand Ariane me questionna sur ma rencontre avec elle, je me sentais un peu confus. Je n’en avais encore parlé à personne et ça me semblait tellement étrange comme rencontre….
« Et bien je l'ai rencontré dans un de mes rêves et quant à l'hébergement... Je ne sais pas pourquoi je le fais. Je sais juste que je dois le faire. »
Et tu fais bien. Cette voix dans ma tête. Elle était toujours là. J’aurai voulu qu’elle s’en aille mais je savais que ça ne se pouvait pas. Je décidais de l’ignorer une nouvelle fois quand Ariane me demanda si Lucy pouvait venir avec nous à l’animalerie.
« On peut y aller avec elle bien sur si ça lui dit. Va lui demander si tu veux, sa chambre est en face de la tienne. »
Je lui souriais. Je pensais que Lucy ouvrirait à Ariane contrairement à moi. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:54 | |
| ARIANE
Malgré toute la rancœur qu’il pouvait avoir contre jean-Christophe, Durnik me promit de rester courtois avec lui. Je savais qu’il tiendrait parole, il était quelqu’un d’honnête. S’il se sentait vraiment incapable de rester calme avec mon patron, il n’aurait rien dit qui le fasse mentir. Il savait que je l’admirais énormément, que je lui faisais confiance, et que je buvais ses paroles comme s’il était le messie. J’étais ainsi. J’avais toujours été ainsi, je ne savais pas si je changerais un jour : je faisais aveuglément confiance à ceux qui m’entouraient, ce qui me portait très régulièrement préjudice…
- Merci papa. Répondis-je avec un petit sourire.
Je restais ensuite un peu dans la chambre qu’il me laissait et j’y laissais mes quelques affaires en regardant un peu la décoration. Pas de fioriture, juste ce qu’il fallait pour être à l’aise, se sentir bien. J’étais aussi soulagée de savoir que je pourrais arriver un peu plus tôt à la boutique pour réparer les dégâts causés. Je referais la vitre aux bons goûts de Jean-Christophe avant l’ouverture du magasin, et nous serions prêts à l’heure pour accueillir les premiers clients. Même si nous étions en plein hiver, j’avais l’impression que c’était le printemps : il y avait de nombreuses naissances à venir, à croire que tous les futurs parents s’étaient concertés pour avoir leurs enfants en même temps. Enfin, c’était ce que disaient les rumeurs… A voir si c’était vrai.
J’étais également contente de constater que mon père de cœur n’était pas contre l’idée de me voir avec un animal de compagnie. Je ferai de mon mieux pour m’en occuper et pour qu’il soit bien. Un gros chien pour avoir une présence à l’appartement, un ami qui serait ravi de me voir rentrer à la maison ! Et puis, c’est toujours gentil un chien.
- D’accord. Je me renseignerai sur les différentes races de chiens… Pour savoir quel genre de chien me plairait… C’est gentil papa…
Je l’enlaçais pour le remercier en souriant. Ma dispute avec Jean-Christophe était oubliée pour la soirée. Je me sentais bien chez Durnik, ma bonne humeur était de retour, du moins pour l’instant… Je savais qu’il m’était très simple de retomber dans ma mélancolie habituelle, mais parler de chien me faisait plaisir et me changeait grandement les idées. Mais il ne fallait pas en oublier mes bonnes manières ! Je proposais mon aide à mon hôte qui me demanda de mettre la table tout en m’indiquant où trouver tout ce dont nous avions besoin pour dîner. La table était mise. Soudain, je vis une lueur de tristesse dans le regard de mon père. Penchant la tête légèrement sur le côté, je l’interrogeais du regard, mais il expliqua que Lucy était dans sa chambre et qu’elle en sortirait en sentant le poulet.
- Tout va bien papa ? Demandai-je.
Mais sa morosité semblait s’effacer dans un léger rire. Il semblait bien apprécier sa jeune colocataire que je n’avais pas encore eu le plaisir de rencontrer. Je voulais en savoir plus sur la demoiselle, savoir comment ils s’étaient rencontrés. Il raconta alors qu’il l’avait vue en rêve, et il s’était sentit dans le devoir de la recueillir.
- On dirait l’histoire de Rose… Enfin, d’Aurore… Maintenant, je sais que Rose est la princesse Aurore… Je crois qu’elle est arrivée en même temps que Lucy ici… Elle m’a expliqué qu’elle avait rencontré le prince Philippe au beau milieu d’un rêve et qu’elle en était tombée amoureuse… C’est comme ça pour Lucy et toi aussi ? On peut vraiment rencontrer des personnes en rêve ? Et si tu savais que tu devais l’héberger, tu as bien fait de le faire… Je suis sûre que c’est quelqu’un de bien.
Et savoir qu’il n’était pas seul me rassurait dans un sens. C’était toujours agréable d’avoir de la compagnie. Sans savoir comment, je sentais qu’il appréciait vraiment l’inconnue… C’était sûrement une bonne chose ! J’en étais ravie ! Voulant connaitre cette personne, je proposais à Durnik de l’emmener avec nous à l’animalerie puisqu’il voulait aussi lui offrir un animal.
- Si je monte la voir, elle ne va pas me claquer la porte au nez, hein ?
Peut-être qu’elle n’aimait pas les inconnus… ? Non, s’il me demandait de le faire, c’était qu’il savait que ça se passerait bien. Je souris légèrement avant de retourner vers les chambres. Il avait dit que c’était la chambre en face de la sienne. Je regardais dans le couloir et me dirigeais vers la bonne porte (enfin, j’espérais que c’était la bonne. Gauche comme j’étais, je pouvais très bien me tromper). Je toquais, espérant qu’elle ouvrirait et qu’elle ne jetterait pas un livre ou un oreiller à la figure pour me demander de partir… Au final, on ne pouvait pas savoir si elle m’accueillerait joyeusement, même si Durnik semblait le penser. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:55 | |
| LUCY
Revoir Vlad m’avait mise dans tous mes états. Au-delà du fait qu’à cause de ses conneries les esprits de Salem s’en étaient violemment pris à moi pour éviter que je ne le suive, je sentais mon cœur brisé une fois de plus. Il n’aurait pas pu mieux choisir ce moment et quoi que j’en disais-je revenais toujours au même point je n’aurais jamais dû quitter le Revenge. Avec Anne jamais je ne l’aurais revu. Tout aurait été comme avant et je n’aurais jamais été dans cet état-là. Pourtant à chaque fois que j’en venais à cette conclusion, une vague de chaleur me surplombait et me soufflait que j’eusse tord parce qu’il y avait Durnik quelques parts dans cet appartement. C’était cette source de chaleur qui m’avait fait abandonner mes seuls repères et amis. Je ne savais pas d’où elle venait mais je commençais même à la haïr. Pendant mon supplice il y a quelques semaines, elle avait été là à me jurer que ça allait s’arranger, mais elle ne les avait pas fait arrêter. J’étais perdue, perdue et en colère contre le monde entier, et pire que tout j’étais plus malheureuse de jamais je ne l’avais été.
Ça faisait trois fois que je lisais le livre de Dracula. Je commençais même à en connaitre chaque parcelle et à chaque fois je pleurais de plus belle. Je le haïssais ! Je me haïssais ! Je haïssais cette Lucy dépravée que j’étais pendant ma première vie. Je haïssais la terre entière. Jetant mon livre au fond de la chambre, je m’asseyais sur le rebord de la fenêtre songeant un instant à me laisser tomber en arrière. La raison me ramena rapidement à la réalité, me suicider ne servirait à rien, je reviendrais. J’étais le phénix. Laissant échapper un grognement de rage je m’allongeais sur le lit en regardant le bracelet d’Anne. Elle aurait su quoi faire elle. Une larme roula sur ma joue avant qu’une voix féminine ne me parvienne et qui accompagnait Durnik. Manquait plus que cela qu’il ramène des femmes, songeais-je jalouse alors que je n’avais pas la moindre raison de l’être. Grognant de frustration je me giflais intellectuellement avant de prendre mes poignards pour les affuter pour la seconde fois de la journée. Il n’y avait que cela qui me calmait. Nettoyer mes deux poignards, les affuter et nettoyer mon pistolet. Ils me rappelaient cette période de ma vie où ma seule préoccupation était de faire mon travail en dissimulant la sorcière en moi. Assise en tailleur j’accomplissais donc ma tâche après avoir ramenée mes cheveux sur le côté droit de mon corps.
Les odeurs de cuisine commençaient à embaumer ma chambre et étrangement je n’avais pas faim. J’avais réussi à oublier la présence de la jeune femme, bien que je redoutasse d’entendre le son d’éventuel ébat amoureux. Je n’avais clairement pas besoin de ça. Si ça devait se produire j’aurais vite fait de partir. Bien qu’en partant je prenais le risque de retomber nez à nez avec Vlad. Un frappement se fit entendre et je me levais, croisant mon reflet dans le miroir de la porte, je détaillais brièvement ma tenue, un short de sport noir et un débardeur de même couleur. Une tenue clairement estivale au vu du temps extérieur, saisissant mes gants en cuir je les enfilais en ouvrant la porte tout en décrétant d’une voix triste et légèrement roque :
« Je n’ai pas faim Durnik et si vous voulez être…»
M’arrêtant au beau milieu de ma phrase, quand je vis une femme qui faisais environ ma taille avec ses beaux cheveux blonds qui retombaient sur ses épaules, me rappelant presque la chevelure de Mina se tenir face à moi.
« Qui êtes-vous ? »
Demandais-je sur la défensive en tenant fermement la poignée de la porte prête à l’envoyer en plein figure si elle faisait un pas de plus. D’un regard je la détaillais et notais qu’en effet j’étais trop peu vêtu pour le temps extérieur.
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:55 | |
| ARIANE
Je n’étais pas réellement sûre que je serais bien accueillie par Lucy. Quelque chose me disait qu’elle n’était pas du genre commode, et je ne savais pas du tout comment réagir avec ce genre d’individu. En général, je n’allais pas vers les autres, sauf si c’était pour leur vendre un ou deux jouets. Hors du travail, je parlais avec les personnes que je connaissais, je me contentais d’être polie et ensuite, je rentrais tranquillement à l’appartement pour regarder la télévision ou lire un livre. Non, je n’étais pas du genre sociable. Du moins, je ne l’étais plus. Depuis ma rencontre avec Jean-Christophe, je ne m’ouvrais plus du tout aux autres. Si seulement Rose et François pouvaient être là, j’aurais mes deux amis avec moi… Mais heureusement, à Storybrooke, j’avais trouvé Durnik qui m’aidait beaucoup, et lui, je savais qu’il avait une réelle affection pour moi. Orpheline, je n’avais jamais connu l’amour d’un père ou d’une mère, le psychologue m’apportait cet amour que j’appréciais réellement.
Pour ce père de cœur, je voulais bien faire un effort et aller voir sa colocataire. Et puis, qu’est-ce que je risquais dans le fond ? Rien. Au pire, elle me claquerait la porte au nez et je redescendrais et j’irais dîner tranquillement avec Durnik. Voila. Il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat. Il suffisait de toquer, se présenter, annoncer que le repas serait bien prêt. Ce n’était pas mission impossible.
Me remémorant les indications qu’il m’avait données, je toquais à la porte de la chambre en face de la sienne, espérant que je ne m’étais pas trompée… Je vis la poignée s’abaisser et quelques paroles me vinrent aux oreilles. La voix qui avait commencé une phrase semblait attristée… Je relevais le nez, et vis une jolie rouquine aux beaux yeux bleus, la peau pâle se dresser devant moi. J’allais lui dire que c’était l’heure du dîner, mais elle me coupa en me demandant qui j’étais. Elle n’avait pas l’air heureuse de me voir. J’ouvris la bouche pour répondre avant de la refermer, ne sachant pas quoi dire. Enfin, Ariane, elle veut juste savoir qui tu es. Me dis-je.
- Euh…. Ici, on me connait sous le nom d’Ariane Eeyore… Dans la forêt enchantée on m’appelait Aria, et dans la forêt des rêves Bleus j’étais Bourriquet… Répondis-je timidement.
Une personne avec trois vies différentes. Ça semblait être beaucoup, mais on s’y faisait. Ça ne me choquait même plus. Et puis qu’est-ce que ça pouvait lui faire que j’avais eu plusieurs vies hein ?
- Je suis l’une des vendeuses de la boutique de jouets de la ville… Et Durnik est comme un père pour moi… Je suis un peu comme sa fille, enfin, je le vois comme ça. Rajoutai-je avec un petit sourire.
Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais envie de lui donner toutes les informations utiles à savoir à mon sujet, ainsi, elle saurait que je ne représentais pas un danger pour elle. Je ne lui voulais pas le moindre mal, je voulais juste l’inviter à manger avec nous.
- Je voulais juste vous dire que le repas est prêt, on va passer à table. Je serais contente de vous voir vous joindre à nous. Et ça serait un sacrilège de manquer le poulet basquaise de Durnik.
J’étais un peu plus joyeuse qu’au départ. Parler de mon père me mettait de bonne humeur, et sa cuisine était un véritable régal !
- Nous descendons ?
Sans attendre sa réponse, je redescendis les escaliers pour retourner auprès de Durnik. Je ne pouvais pas la forcer à venir avec nous, et comme elle n’avait pas l’air dans son assiette, je pensais qu’il serait mal venu d’insister davantage.
- Je ne sais pas si elle va descendre, elle n’avait pas l’air bien. Mais je lui ai dit que ton poulet était très bon. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:55 | |
| DURNIK
Ariane avait cette capacité à être gentille et prévenante avec tout le monde. Elle était une vraie petite pépite et c’était sûrement la raison pour laquelle je voulais tant la protéger.
« Oui tout va bien ma puce ne t’inquiète pas. »
Je souriais à ma fille. Même si Ariane n’était pas ma fille de sang je me sentais très proche d’elle. Je me sentais vraiment tel un père quand j’étais avec elle. La question que me posa Ariane me prit au dépourvu. Je ne m’attendais pas à ce que ça se voit autant que j’aimais Lucy.
« Euh non ma puce on ne peut pas dire que je sois amoureux de Lucy... » hum hum
Je maudissais cette vois dans ma tête. Ouais j’étais amoureux de Lucy mais je ne pouvais pas. Déjà elle était trop jeune et puis je ne pouvais pas faire cela à Polgara. C’était voué à l’échec… Et de toutes les façons elle ne m’aimait pas donc ça réglait le problème.
« Enfin c’est compliqué. »
Je ne voulais pas trop m’étendre sur le sujet. C’était assez confus dans ma tête et pour le moment je ne savais pas comment en parler. Heureusement ma fille changea de sujet et je souriais face à sa question.
« Non ne t’inquiète pas. Elle est gentille. »
Je souriais à Ariane mais au fond de moi je me demandais si Lucy allait bien accueillir ma fille. Lucy était une femme qui pouvait se montrer un peu… méchante parfois mais ce n’était jamais vraiment voulu. Parfois elle était juste trop triste et elle ne savait pas l’exprimer autrement que par la colère.
Je restais un moment tout seul et quand Ariane redescendit je me sentais soulager de ne pas la voir en pleur ou dans un état encore pire. Cependant ce qu’elle me dit me fit soupirer. Je m’étais attendu à cela et pourtant j’étais déçu au fond de moi.
« Je vais monter la voir. »
Je finissais de me laver les mains puis j’embrassais le front de ma petite fille avant de monter à l’étage afin de retrouver ma belle Lucy.
« Lucy ? Puis-je ? »
J’attendais son aval avant de rentrer dans sa chambre. Elle m’en voulait encore. Je savais que j’avais merdé mais bon je m’étais déjà excusé et je ne pouvais pas faire grand-chose de plus. Je m’asseyais sur le bord du lit et je lui tournais le dos. Je me sentais courber l’échine. J’aurai tellement aimé qu’elle ressente aussi ce que je ressentais pour elle.
« Le dîner est prêt si tu veux. J’aimerai beaucoup que tu viennes dîner avec nous, s’il-te-plait. »
J’avais croisé son regard et je n’avais pas pu cacher la tristesse que je ressentais à l’idée qu’elle ne descende pas avec nous. J’en avais marre que nous nous faisions la tête. J’avais besoin d’elle et j’avais besoin qu’elle vienne. Du coup je soupirais en sortant de la chambre ne sachant pas si elle viendrait ou pas.
Je rejoignais ma fille et je retrouvais le sourire. Elle était à table déjà et elle m’attendait. Je m’approchais d’elle et j’embrassais son front. Elle était un véritable rayon de soleil dans ma vie. Je prenais son assiette et je la servais. Je me servais à mon tour et je commençais à manger me demandant toujours si Lucy nous rejoindrait ou pas. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:56 | |
| LUCY
Face à la demoiselle qui devait avoir approximativement mon âge je restais de marbre. Je n’appréciais pas qu’elle vienne frapper à ma porte, encore plus si c’était pour me demander de partir. Un pincement au cœur me saisissait quand je songeais à cette option et je la ravalais. Si Durnik me mettait dehors c’était la preuve même que la satanée voix qui m’avait mené ici avait tort et que ma place était bel et bien sur les océans avec le reste du monde de la piraterie. Visiblement, j’impressionnais la dénommé Ariane qui avait eu plus d’une vie à son compteur. Je connaissais ça, mais je savais que contrairement à moi, si elle avait changé de vie c’était simplement parce qu’elle avait décidé de partir, elle n’était pas morte. Il n’y avait qu’une personne sur terre capable de vaincre la mort à l’infini c’était moi. Je retenais un rictus moqueur lorsqu’elle évoqua un monde du nom de rêve bleu en précisant qu’elle était bouriquet. Changer de vie pour avoir un nom pareil c’était vraiment con. La laissant parler la main toujours sur la poignée, je ne perdais pas une miette de ses parole mes grands yeux bleus froid la sondant comme pour vérifier à quel moment est-ce qu’elle allait me mentir. Son métier dans ce monde me conforta dans l’idée que ce n’était vraiment pas une guerrière, mais plutôt celle que l’on devait protéger. Si je devais me battre avec elle, le combat ne serait même pas équitable même si je n’avais rien d’autres que mes mains comme arme. J’étais même déçu que Durnik s’emmourache d’une fille comme ça ! Je pensais toujours que c’était cela jusqu’à ce qu’elle me dise être la fille de Durnik. Ouvrant de grands yeux, je manquais de m’étouffais : une fille ? Même en deux mariages j’avais réussi à éviter d’avoir un mouflet, ce n’était pas bien compliqué quand même ? Enfin visiblement, Ariane était sa fille de sang, ou un truc du genre. Je faisais rapidement le lien entre Killian, Anne et moi. Les deux pirates aimaient bien se disputaient sur la marche à suivre avec moi, comme des parents pourraient le faire avec son enfant. Est-ce pareil avec Ariane ? Restant muette face à cette question, je m’humectais les lèvres discrètement quand elle en vint à la raison de sa venue derrière la porte. Elle voulait que je me joigne à eux pour le diner ? J’en avais aucune envie. Je savais que Durnik cuisinait bien, elle n’avait pas besoin de me le dire, mais ce n’était pas ça qui allait me faire descendre. Elle proposa qu’on descende ensemble et je ne bougeais pas, me contentant de refermer la porte quand elle s’en alla.
En chemin je ramassais le livre qui ressasser la plus belle période de ma vie sexuelle et sentimentale et je le posais sur le lit avant de continuer ma tâche initiale en nettoyant mon pistolet en tailleur. J’entendais des pas monter dans l’escalier et je devinais que c’était Durnik, ce dernier me demanda l’autorisation d’entrer et je levais la tête vers lui en répondant d’un ton détaché :
« Bien sûr c’est chez toi »
Ce dernier entra et je sentais mon cœur battre un peu plus fort. Depuis qu’il était revenu avec le visage brisé par la force de Vlad, j’avais développé de drôle d’émotion quand je le voyais. Jamais je ne lui avouerais, mais quand il s’asseyait sur mon lit le dos courbé, je pinçais mes lèvres en fronçant les sourcils, je ne voulais pas qu’il soit triste. Mon regard toujours posé sur lui je l’écoutais parler avant de croiser son regard, il semblait triste à l’idée que je refuse et mon cœur se sera à nouveau. Je ne voulais pas qu’il soit triste par ma faute. Sans m’obliger à répondre, il s’en alla en un soupir et laissa la porte ouverte. Je restais un moment interdit pesant le pour et le contre de descendre diner comme il me l’avait demandé. Je n’avais vraiment pas faim. Le regard de Durnik se rappelant à moi je me relevais avec souplesse et quittait mon short pour un jean slim en simili cuir marron et quittait mon débardeur pour enfiler un pull beige. Laissant mes cheveux faire leur vie, je laissais échapper un soupir et descendais pour le diner où Durnik et la fameuse Ariane avait attaqué.
« La proposition tien toujours ? »
Demandais-je en connaissant déjà la réponse, je m’asseyais là où Durnik avait laissé des couverts et une assiette et je m’asseyais devant cette place avant de prendre un peu de son poulet basquaise. Je voulais faire un effort malgré mon cruelle manque d’appétit.
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:56 | |
| ARIANE
Parce qu’il me l’avait demandé, j’étais montée pour proposer à Lucy de venir dîner en notre compagnie. Sans avoir dit grand-chose, j’eus l’impression qu’elle était hostile à mon égard. Son regard et sa façon de se tenir laissait comprendre qu’elle n’hésiterait pas à me claquer la porte au nez si je faisais le moindre pas de travers. Pour essayer de lui faire montrer que je ne lui voulais aucun mal, je me présentais, lui expliquais qui j’étais sans la moindre gêne. J’avais été, et j’étais sans doute encore, le jouet de Jean-Christophe, je n’en avais pas honte, ça faisait parti de mon histoire, ça avait fait de moi la personne que j’étais aujourd’hui.
Malgré mon discours, la jolie rouquine resta silencieuse. Je m’avouais vaincue. En arrivant, j’avais remarqué qu’elle n’était pas de très bonne humeur, alors je pensais qu’il était préférable de ne pas insister davantage. Je redescendis les escaliers. Seule. J’expliquais mes impressions à Durnik qui décida d’aller voir sa colocataire à son tour. Soudain, je me demandai si je n’étais pas de trop, si Lucy ne voulait pas descendre parce que j’étais là. L’envie de prendre la poudre d’escampette m’envahit. Ce n’était pas prévu. Ma présence ici était un imprévu. Je ne vivais pas ici. J’étais une intruse et je gênais sans doute la jeune femme. Tendant l’oreille, je vérifiais que personne ne revenait : aucun bruit de pas. Il était encore temps de partir pour les laisser touts les deux. Je me levais le plus silencieusement possible, tout en faisait vite. Mes affaires ! Elles étaient toujours dans la chambre ! Mes papiers, mes quelques objets précieux étaient là-haut ! Et si je revenais demain matin pour les récupérer ? Il fallait aussi que je laisse un mot à mon père pour qu’il ne s’inquiète pas. Qu’il ne s’inquiète pas ? Comment ne s’inquièterait pas en sachant que je flânais dans les rues toute seule en pleine nuit ? Pourquoi avais-je donc accepté de venir ici ?! Je soupirais, ne sachant pas quoi faire.
Finalement, je me ravisais, ravalant ma gêne et ma culpabilité en pensant que ma présence était dérangeante. Je retournais m’asseoir dans la salle à manger pour attendre qu’il descende avant de commencer à manger. La faim m’avait quittée, je ne cessais de me demander ce que je faisais là. J’étais là, parce qu’on me l’avait proposé, et parce que j’avais dit oui. Maintenant, il fallait rester, et ça jusqu’au lendemain. Mes yeux se posèrent sur mon ruban rose autour de mon poignet. Peut-être que je pouvais convaincre Durnik de me laisser retourner à l’appartement ? Ainsi, il pourrait rester tranquillement avec Lucy. Non. Je n’utiliserais pas ce dont sur lui. Et pourquoi ça n’avait pas fonctionné sur elle d’ailleurs ? Non pas que je voulais le faire volontairement, mais ça se faisait tout seul quand je parlais aux autres. Je lui avais proposé de venir manger avec nous, et elle avait répondu non. En fait, elle ne voulait vraiment pas le faire…
Mes doigts lissaient délicatement le ruban quand j’entendis les pas de Durnik. Il ne s’était pas écoulé un temps fou pendant son absence, mais mille pensées m’avaient traversé l’esprit. J’essayais d’oublier tout ça et rendit le sourire que mon père affichait sur ses lèvres. Il était lui aussi redescendu seul. La solution à mes réflexions pointa alors naturellement le bout de son nez. Au lieu de partir comme une voleuse ou de manipuler ses volontés, il suffisait que de lui dire que je pouvais partir.
- Si c’est moi qui dérange, je peux partir tu sais ? Nous ne sommes pas si loin de la boutique en fait. On met à manger dans une boite, et je mangerais tranquillement à l’appartement. Dis-je avec un petit sourire.
Ce n’était pas un souci de rentrer à pieds en y réfléchissant. Mon sac était léger et ça ne me ferait pas de mal de marcher un peu.
L’idée ne semblait pas lui plaire puisqu’au moment où Lucy rejoignit Durnik, j’étais encore là, entrain d’entamer une cuisse de poulet. Relevant les yeux de mon assiette. Une fois assurée que je n’avais plus rien dans la bouche, je souris à la demoiselle.
- Bien sûr qu’elle tient toujours.
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:56 | |
| DURNIK
Ariane n’était pas la personne la plus sûre d’elle dans ce monde et pourtant elle faisait des efforts pour s’intégrer. Elle avait même fait l’effort de monter voir Lucy mais visiblement sans succès. A mon grand désespoir, je dus me résoudre à aller voir moi-même ce chat sauvage qui me mit également à la porte de sa chambre. Quand je redescendais dans la cuisine, je dus donc rassurer ma fille.
« Mais non tu ne gênes pas Ariane. Ne t’inquiète pas… Lucy a ses humeurs. »
Oui c’était bien çà. Lucy avait ses humeurs et on ne pouvait rien faire contre cela. La rousse était une personne très fascinante et pourtant parfois j’aurai envie de la tarter comme ce soir quand elle refusa de venir manger avec nous… surtout que ma fille avait eu la délicatesse de lui demander gentiment de descendre avec nous… Mais il avait fallu que j’intervienne et je n’avais certain d’avoir réussi à la convaincre jusqu’à ce qu’elle vienne d’elle-même. Elle nous demanda si elle pouvait manger avec nous et dans un sourire je lui répondais :
« Bien sur assis-toi Lucy. »
Je lui désignais sa chaise et je prenais son assiette pour la lui remplir. Je lui mis un peu plus de viande parce que je savais qu’elle aimait bien le poulet. Je ne m’étais pas rendu compte de mon geste et pourtant c’est le rire de ma voix intérieure qui me fit remarquer ce détail. Malgré toute la bonne volonté de Ariane, Lucy semblait demeurer de marbre. Il fallait que je tente de leur faire retrouver le sourire mais ça ne serait pas chose aisée. Alors je tentais un sujet qui me semblait rassembler tout le monde.
« Ariane voudrait adopté un chiot… Peut être pourrais-tu nous accompagner pour l’aider à le choisir Lucy ? »
Je souriais légèrement. Je ne voulais pas aller trop vite en besogne avec elle. Il fallait marcher sur des œufs pour apprivoiser ce chat sauvage. Si je n’avais pas vraiment pour habitude de m’acharner ainsi je me sentais obliger de le faire.
« Ariane va rester pour la nuit. Je l’ai installé dans ma chambre. »
Il me semblait nécessaire de le dire à haute voix pour que tout le monde autour de la table le sache. Je ne savais pas vraiment pourquoi j’avais dit cela. Peut être que je voulais que toute cette tension s’apaise. J’avais juste aspiré à une soirée tranquille. Peut être qu’il était encore temps pour moi de redresser la barre. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:56 | |
| LUCY
Je ne savais pas pourquoi cela me gênait autant que Durnik soit triste. Je ne méritais pas cet homme qui me couvait et me choyait comme une pierre précieuse alors que je n’étais capable que d’une seule chose le faire souffrir. J’aurais dû repartir depuis bien longtemps sur le Revenge l’endroit où j’avais trouvé ma place. Pourtant abandonner Durnik semblait être devenu impensable. Encore une fois j’avais décidé de prendre mes distances pour prendre moi-même une décision. Vlad et Durnik en étaient venus aux mains une fois par ma faute et bien que mon bienfaiteur soit persuadé de pouvoir avoir le dessus sur mon ancien amant, je savais de quoi l’empaleur était capable pour arriver à ses fins. Je voulais le protéger. Je ne voulais pas qu’il puisse souffrir pourtant mon comportement avait cet effet là et je tournais en rond. C’était fatiguant. Le voir ainsi assis sur mon lit, tête baissée, je n’avais pu lui résister et malgré mon cruel manque d’appétit j’étais descendue après avoir revêt des vêtement un peu plus saillant et couvrant qu’auparavant. J’arrivais au moment où Durnik disait que j’avais mes humeurs et je m’appliquais à ignorer la poussé de colère qui grimpait en moi. J’essayais de faire un effort et lui il disait que j’avais mes humeurs ? Ravalant ma fierté, je demandais si l’invitation tenait toujours et ne pus retenir un bref sourire en voyant Durnik s’agitait pour me servir beaucoup trop.
« Si elle veut un chiot n’est-ce donc pas à elle de choisir celui qui lui correspondra le mieux ? »
Demandais-je avec délicatesse, en buvant une gorgée de vin. Je savais que Durnik appréciait pas de me voir boire du rhume ou boire de l’alcool tout le temps au profil de l’eau, mais ça aussi ce n’était pas une mince affaire.
« Mais je peux vous accompagner pour voir les chiots dans l’animalerie, j’adore regarder leur huskies ils me rappellent ma vie passée. »
Décrétais-je de peur de froisser autant Ariane et Durnik. Goutant le plat de ce dernier je manquais de m’étouffer en entendant la nouvelle d’Arian qui reste dans sa chambre la nuit. Par pitié non je ne voulais pas savoir ce qu’il allait faire dans son lit moi. Finissant mon verre d’une traite pour faire passer ses images qui faisaient naitre un brin de jalousie en moi, je finissais par dire d’une voix faussement légère :
« Très bien. »
J’avais donc raison c’était son amante. Étais-je en mesure d’entendre et d’imaginer ce qu’il allait se passer ce soir dans son lit sans ressentir le moindre pincement au cœur ? Même si j’essayais de me convaincre que c’était le cas, je savais au plus profond de mon être que j’allais crever de jalousie et que je déserterais la maison pour la nuit pour être épargné.
« Ton poulet est très bon Durnik. »
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:57 | |
| ARIANE
Je n’avais pas l’impression d’avoir été discourtoise, impolie ou mauvaise avec Lucy. Pourtant, j’avais l’impression qu’elle ne m’appréciait pas. En règle général, je passais tellement inaperçue qu’on ne savait pas si on m’appréciait ou pas. Je faisais partie du paysage, de la décoration et des meubles. Parfois, on me demandait conseil à la boutique de jouet, mais voila tout. Je n’étais pas impolie, j’étais simplement inexistante. Alors pourquoi autant d’amertume à mon égard ? Je ne me serais jamais aventurée dans son antre si Durnik ne me l’avait pas demandé. C’était pour lui rendre service que j’étais montée pour proposer un dîner à la rouquine. Au départ, je ne savais même pas qu’elle était là. Si j’avais su, je serais restée au studio et j’aurais mangé toute seule, je serais allée me coucher pour attaquer une nouvelle journée de travail.
D’ailleurs, je songeais même à m’en aller de ce pas. Prendre une boite pour y mettre un morceau de poulet et rentrer chez moi. Mais ayant peur d’inquiéter celui que je considérais comme père, je m’étais ravisée et j’étais restée assise. J’attendais simplement son retour. Je lui avais proposé de partir, mais il avait refusé. Et même s’il le voulait, je n’étais pas certaine qu’il exprime cette pensée à haute voix. Je resterais… Enfin, je suppose.
Après quelques bouchées du repas, Lucy finit par nous rejoindre. Elle n’avait pas non plus l’air heureuse d’être là… Pourquoi descendre, si ça ne lui faisait pas plaisir ? Je regardais discrètement Durnik et sa colocataire. Il y avait quelque chose. Un truc que je ne parvenais pas à identifier. Une drôle d’impression. Et puis, nous nous mîmes à parler chiot…. Ça aussi, ça avait l’air de faire plaisir à la jeune fille – en tout ironie, bien évidemment -. Durnik lui avait simplement proposé de venir avec nous… Elle finit par rajouter qu’elle pouvait nous accompagner à l’animalerie.
- En fait, je préférerai aller au refuge… Et je voudrais prendre le chien qui y est depuis le plus longtemps… Celui qui a eu le moins de chance jusque là pour lui offrir un nouveau départ. Une nouvelle vie où il sera mieux… Déclarai-je timidement.
Entre rejetés et oubliés de la société, on devrait réussir à s’entendre et se comprendre tous les deux. Deux individus dont presque personne ne veut… Si mon père pouvait lire dans mes pensées, je crois qu’il me ferait un sermon. Il détestait m’entendre dire ce genre de choses… Pourtant, j’y pensais très souvent. Autant garder mes pensées pour moi. Quand papa annonça que je dormirais dans sa chambre, Lucy eut une drôle de réaction. Elle ne semblait pas du tout ravie… L’impression d’être de trop ici s’accentua et je n’avais qu’une envie : m’en aller… Malgré le ton léger qu’utilisait la demoiselle, je comprenais qu’elle était fâchée. Il me fallait une solution, et vite.
- Je reviens. Dis-je en souriant Je vais chercher un élastique pour m’attacher les cheveux, j’en mets plein dans mon assiette ! Rajoutai-je précipitamment.
Sans attendre la moindre protestation, je quittais la table pour monter dans la chambre de mon père. Ni une, ni deux. Je rassemblais rapidement mes affaires. Dans mon sac, j’avais un carnet, j’en arrachais une page et attrapais un stylo qui trainait là.
Merci pour le dîner. Mais je pense que je ne dois pas rester ici ce soir. Ne t’inquiète pas, je suis simplement rentrée chez moi. Je t’envoie un message en arrivant. Bonne soirée. Je t’embrasse, papa. Ariane.
Mon sac sur le dos, je descendis silencieusement… Il fallait atteindre la porte d’entrée sans passer par la salle à manger… Je tournais la tête, et vis une fenêtre. Et bah voila ! En essayant de faire le moins de bruit de possible, je l’ouvris et passais de l’autre côté. La boutique n’était pas si loin que ça. J’arriverais bien vite !
Je déambulais tranquillement dans les rues de Storybrooke, profitant de l’air frais et du ciel étoilé. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:57 | |
| DURNIK Le repas tournait un peu au drame. Ariane n’était pas à son aise et Lucy était… un peu exécrable même beaucoup il fallait l’avouer. Personnellement je mangeais et je priais pour qu’il n’y ait pas de casse. Je rêvais d’un repas simple avec les personnes qui comptaient le plus pour moi et au lieu que Lucy fasse un effort elle n’en fit rien au contraire. Je pensais que les animaux pourraient rapprocher les filles mais en fait pas du tout. Bon je devais toujours une stratégie mais je n’eus pas le temps d’en mettre une nouvelle en place que Ariane annonça qu’elle montait dans sa chambre pour s’attacher les cheveux. Soit, cela me donnera un peu plus de temps.
« Je vais voir ce qu’elle fait cela fait un moment qu’elle est partie… »
Je montais tranquillement à l’étage en espérant ne pas retrouver ma petite fille en pleurs. Je savais que Lucy n’était pas vraiment gentille ce soir mais elle avait un bon fond la petite rouquine et je ne voulais pas qu’Ariane se sente mise à l’écart. Alors que je toquais à la porte et que j’attendais une réponse qui ne venait pas, je finissais par me décider à ouvrir la porte de moi-même. Et là je ne vis personne. Je ne vis qu’un mot sur le lit que je lus rapidement.
« Oh Arianne. »
Je prenais le mot entre mes doigts avant de passer une main dans ma barbe et de me décider à redescendre auprès de la seconde femme de ma vie ici à Storybrooke. Je me retrouvais tout penaud devant Lucy et je dis le plus simplement du monde :
« Arianne est partie… nous nous retrouvons seuls. »
Je souriais à Lucy et puis je ne savais pas pourquoi mais je prenais sa main pour la faire se lever et je la serrais dans mes bras fort. J’avais besoin d’elle dans ma vie comme j’avais besoin d’Ariane également. Mais Lucy c’était différent. Je l’aimais et ce soir là je m’en rendais compte pour la première fois. Une larme coula sur ma joue.
C’est bien Durnik. Il le fallait.
La voix dans ma tête ne dit rien de plus. Il n’y avait de toutes les façons rien à ajouter. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:57 | |
| LUCY
J’avais beau essayer de faire un effort rien n’y faisait personne ne le voyait. Je savais que je n’aurais pas dû descendre, songeais-je en mangeant un bout de poulet sans grand appétit tandis que Ariane décrétait que ses cheveux étaient agaçants et qu’elle allait les attacher. Relevant la tête vers elle, je notais sa longueur et ne pus m’empêcher de les comparer aux miens. Je devais arrêter Durnik avait le droit d’avoir des aventures qui se prennent pour sa fille. En y réfléchissant c’était carrément étrange cette histoire d’ailleurs. Tout se mélangeait dans ma tête. Malgré toutes mon animosité envers la blondinette, elle avait réussi à m’attendrir sur un point prendre un animal dans une SPA en hommage à sa propre histoire. Aussi surprenant soit-il quand elle avait dit ça j’avais eu un faible sourire mais ça aussi personne l’avait vu. Je la regardais donc partir pour attacher son peu de chevelure et me mettais à jouer d’une main avec une de mes mèches rousses. Préférant garder le silence, je tentais de finir mon assiette sans laisser apparaitre la moindre gêne. Je pouvais y arriver. Durnik aussi prônait le silence jusqu’à ce qu’il ne décide d’aller voir ce qui prenait autant de temps à Ariane. Tandis que je le regardais partir, je fus prise de nombreuses images de ce que la première version de moi-même aurait fait dans la situation de la blondinette. Je l’aurais attendu dans notre chambre en tenue juste assez aguichante pour l’empêcher de redescendre et ainsi prouver à ma rivale qu’il n’y avait que moi qi comptait. Dans sa merveilleuse perversité mon esprit les imagina tous les deux en actions et je me retrouvais à pousser mon assiette pour prendre ma tête en étaux dans mes mains tandis que mes coudes reposaient sur la table. J’essayais de contrôler les nombreux sentiments qui s’entrechoquer dans mon cœur quand je l’entendais redescendre. Relevant la tête, je tentais de faire comme si de rien n’était avant que Durnik ne m’apprenne le départ de la blondinette. Partie ? Elle était folle ou quoi ? Je lui faisais tant peur que ça à miss bouriquet ? Et pourquoi Durnik souriait il ne devrait pas plutôt être fou de rage et m’hurler dessus ? J’étais complètement perdue.
Mon colocataire, finissait par poser sa main sur la mienne et je sentais mon cœur battre un peu plus vite tandis que j’obéissais à son ordre silencieux de me lever. Ah voilà c’était le moment où il allait me jeter dehors. C’était ma première pensée, mais au lieu de cela il me prit dans ses bras. Un geste qui contracta tous les muscles de mon corps dans un premier temps. J’avais peur que nos peaux entre en contracte mais heureusement je m’étais changée, tandis que ce dernier me serrait un peu plus fort je me détendais et finissais par lui rendre son étreinte mon visage dissimulé dans son tee-shirt. Sentant une larme rouler sur ma joue je lâchais en un soupir :
« Je suis désolée j’aurais dû ménager ton invité. C’est chez toi, tu as le droit d’avoir qui tu veux dans … ta vie » |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:58 | |
| DURNIK
J’étais triste que Ariane soit parti mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle était d’une nature plus douce que Lucy. Elles étaient totalement opposées mais je ne me sentais pas capable de vivre l’une sans l’autre. Lorsque je redescendais et que j’annonçais la nouvelle à Lucy sa réponse me surprit. Je me sentais étrangement flatté qu’elle soit jalouse. Je le savais parfaitement bien. Elle pourrait le nier mais je savais au fond de moi ce qu’elle ressentait.
« Dans ma vie ? »
Je souriais en coin. C’était assez étrange de ma part de sourire ainsi. J’étais tout à coup très heureux. Heureux de l’avoir vu sous son vrai jour. Elle était mignonne même si je ne lui dirais jamais cela.
“Tu te trompes sur Ariane. Elle n’est que ma fille. Enfin ma fille adoptive… »
Je souriais à Lucy avant de la serrer un peu plus dans mes bras.
« Ne soit pas jalouse... ma Lucy. »
J’embrassais sa chevelure rousse tout en la câlinant tranquillement. Lucy était une personne extraordinaire. Elle avait le droit au bonheur. Même si elle se cachait derrière des murs je la connaissais, du moins je commençais par la connaître de mieux en mieux et ça me plaisait. Une fois que je fus calmé, je relâchais Lucy et je lui souriais avant de me rasseoir à table pour finir notre repas. Tout irait mieux pour nous tous. Tout se passerait bien. J’en étais ardemment convaincu. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK Lun 18 Fév - 20:58 | |
| LUCY
Dans les bras de Durnik, je laissais échapper quelques larmes avant de m’excuser pour avoir fait fuir la blonde qu’il avait ramené. Je ne pensais pas qu’elle partirait et je ne pensais pas qu’il serait aussi satisfait par son départ. Rapidement je me ressaisissais en me rappelant que je ne devais pas lui montrer mon attachement. Il avait une autre femme dans sa vie et avec elle il pourrait avoir une relation « normale ». Je ne pouvais pas le toucher sans mes gans. Quelle relation pouvais-je donc lui offrir ? Aucun homme n’accepterait cela, se priver de l’acte charnel au profit d’une relation platonique. Je respectais cela, cette malédiction était la mienne, pas la sienne. Durnik m’appris que je me trompais sur la relation qu’il entretenait avec la blonde.
« Et toi tu dors avec ta fille … »
Murmurais-je dubitative, je n’étais pas née de la dernière pluie, même s’il ne le savait pas. Quoi qu’il dût bien se douter qu’en étant marié à deux reprises et en ayant été l’amante de Dracula je n’étais plus vierge mais qu’importe. Ce dernier me serra un peu plus fort et je soupirais non pas parce que j’étais fatigué de cette étreinte mais parce que je rejetais la tension que j’accumulais depuis qu’il s’était battu avec Vlad. Il finissait par me lâcher après m’avoir demandé de ne pas être jalouse.
« Je ne suis pas jalouse »
Bougonnais-je avant de me rassoir à table pour finir le repas avec un demi sourire. Je ne savais pas comment cette histoire allait finir. Je ne savais pas si je devais avoir peur ou avoir de l’espoir.
« L’avenir sera bon pour vous »
Serrant mes lèvres l’une contre l’autre je me retenais de répondre à cette voix qui venait de dieu sait-où et qui jouait le rôle de l’entremetteuse entre nous. |
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| Sujet: Re: ARIANE & DURNIK | |
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