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| (NKL) Maat - Hansel & Gretel - La jeune fille sans main | |
| Elle voulait une vie normale résultat c'est pikachu reine de la météo maat'
| Sujet: (NKL) Maat - Hansel & Gretel - La jeune fille sans main Sam 10 Oct - 5:53 | |
| J'ai été du monde et pourtant je ne suis pas de ce monde ! - Vraie histoire :
Il était une fois, il y a quelques jours, à l'époque où la farine des villageois était écrasée à la meule de pierre, un meunier qui avait connu des temps difficiles. Il ne lui restait plus que cette grosse meule de pierre dans une remise et, derrière, un superbe pommier en fleur. Un jour, tandis qu'il allait dans la forêt couper du bois mort avec sa hache au tranchant d'argent, un curieux vieillard surgit de derrière un arbre. "A quoi bon te fatiguer à fendre du bois ? dit-il. Ecoute, si tu me donnes ce qu'il y a derrière ton moulin, je te ferai riche. - Qu'y a-t-il, derrière mon moulin, sinon mon pommier en fleurs ? pensa le meunier. Il accepta donc le marché du vieil homme. - Dans trois ans, je viendrai chercher mon bien, gloussa l'étranger, avant de disparaître en boitant derrière les arbres. " Sur le sentier, en revenant, le meunier vit son épouse qui volait à sa rencontre, les cheveux défaits, le tablier en bataille. " Mon époux, mon époux, quand l'heure a sonné, une pendule magnifique a pris place sur le mur de notre maison, des chaises recouvertes de velours ont remplacé nos sièges rustiques, le garde-manger s'est mis à regorger de gibier et tous nos coffres, tous nos coffrets débordent. Je t'en prie, dis-moi ce qui est arrivé ? " Et, à ce moment encore, des bagues en or vinrent orner ses doigts tandis que sa chevelure était prise dans un cercle d'or. "Ah", dit le meunier, qui, avec une crainte mêlée de respect, vit alors son justaucorps devenir de satin et ses vieilles chaussures, aux talons si éculés qu'il marchait incliné en arrière, laisser la place à de fins souliers. "Eh bien, tout cela nous vient d'un étranger, parvint-il à balbutier. J'ai rencontré dans la forêt un homme étrange, vêtu d'un manteau sombre, qui m'a promis abondance de biens si je lui donnais ce qui est derrière le moulin. Que veux-tu, ma femme, nous pourrons bien planter un autre pommier… - Oh, mon mari ! gémit l'épouse comme foudroyée. Cet homme au manteau sombre, c'était le Diable et derrière le moulin il y a bien le pommier, mais aussi notre fille, qui balaie la cour avec un balai de saule." Et les parents de rentrer chez eux d'un pas chancelant, répandant des larmes amères sur leurs beaux habits.
Pendant trois ans, leur fille resta sans prendre époux. Elle avait un caractère aussi doux que les premières pommes de printemps. Le jour où le diable vint la chercher, elle prit un bain, enfila une robe blanche et se plaça au milieu d'un cercle qu'elle avait tracé à la craie autour d'elle. Et quand le diable tendit la main pour s'emparer d'elle, une force invisible la repoussa à l'autre bout de la cour. "Elle ne doit plus se laver, hurla-t-il, sinon je ne peux l'approcher." les parents et la jeune fille furent terrifiés. Quelques semaines passèrent. La jeune fille ne se lavait plus et bientôt ses cheveux furent poisseux, ses ongles noirs, sa peau grise, ses vêtements raides de crasse. Chaque jour, elle ressemblait de plus en plus à une bête sauvage.
Alors le diable revint. La jeune fille se mit à pleurer. Ses larmes coulèrent tant et tant sur ses paumes et le long de ses bras que bientôt ses mains et ses bras furent parfaitement propres, immaculés. Fou de rage, le diable hurla : "Coupe-lui les mains, sinon je ne peux m'approcher d'elle !" Le père fut horrifié : "Tu veux que je tranche les mains de mon enfant ? - Tout ici mourra, rugit le Diable, tout, ta femme, toi, les champs aussi loin que porte son regard :" Le père fut si terrifié qu'il obéit. Implorant le pardon de sa fille, il se mit à aiguiser sa hache. Sa fille accepta son sort. "Je suis ton enfant, dit-elle, fais comme tu dois." Ainsi fit-il, et nul ne sait qui cria le plus fort, du père ou de son enfant. Et c'en fut fini de la vie qu'avait connue la jeune fille.
Quand le diable revint, la jeune fille avait tant pleuré que les moignons de ses bras étaient de nouveau propres et de nouveau, il se retrouva à l'autre bout de la cour quand il voulut se saisir d'elle. Il lança des jurons qui allumèrent de petits feux dans la forêt, puis disparut à jamais, car il n'avait plus de droits sur elle. Le père avait vieilli de cent ans, tout comme son épouse. Ils s'efforcèrent de faire aller, comme de vrais habitants de la forêt qu'ils étaient. Le vieux père proposa à sa fille de vivre dans un beau château, entourée pour la vie de richesses et de magnificence, mais elle répondit qu'elle serait mieux à sa place en mendiant désormais sa subsistance et en dépendant des autres pour vivre. Elle entoura donc ses bras d'une gaze propre et, à l'aube quitta la vie qu'elle avait connue. Elle marcha longtemps. Quand le soleil fut au zénith, la sueur traça des rigoles sur son visage maculé. Le vent la décoiffa jusqu'à ce que ses cheveux ressemblent à un amas de brindilles. Et au milieu de la nuit elle arriva devant un jardin royal où la lune faisait briller les fruits qui pendaient aux arbres. Une douve entourait le verger et elle ne put y pénétrer. Mais elle tomba à genoux car elle mourait de faim. Alors, un esprit vêtu de blanc apparut et toucha une des écluses de la douve, qui se vida. La jeune fille s'avança parmi les poiriers. Elle n'ignorait pas que chaque fruit, d'une forme parfaite, avait été compté et numéroté , et que le verger était gardé ; néanmoins, dans un craquement léger, une branche s'abaissa vers elle de façon à mettre à sa portée le joli fruit qui pendait à son extrémité. Elle posa les lèvres sur la peau dorée d'une poire et la mangea, debout dans la clarté lunaire, ses bras enveloppés de gaze, ses cheveux en désordre, la jeune fille sans mains pareille à une créature de boue. La scène n'avait pas échappé au jardinier, mais il n'intervint pas, car il savait qu'un esprit magique gardait la jeune fille. Quand celle-ci eut fini de manger cette seule poire, elle retraversa la douve et alla dormir dans le bois, à l'abri des arbres.
Le lendemain matin, le roi vint compter ses poires. Il s'aperçut qu'il en manquait une, mais il eut beau regarder partout, il ne put trouver le fruit. La jardinier expliqua : "La nuit dernière, deux esprits ont vidé la douve, sont entrés dans le jardin quand la lune a été haute et celui qui n'avait pas de mains, un esprit féminin, a mangé la poire qui s'était offerte à lui." Le roi dit qu'il monterait la garde la nuit suivante. Quand il fit sombre, il arriva avec son jardinier et son magicien, qui savait comment parler avec les esprits. Tous trois s'assirent sous un arbre et attendirent. A minuit, la jeune fille sortit de la forêt, flottant avec ses bras sans mains, ses vêtements sales en lambeaux, ses cheveux en désordre et son visage sur lequel la sueur avait tracé des rigoles, l'esprit vêtu de blanc à ses côtés. Ils pénétrèrent dans le verger de la même manière que la veille et de nouveau, un arbre mit une branche à la portée de la jeune fille en se penchant gracieusement vers elle et elle consomma à petits coups de dents le fruit qui penchait à son extrémité. Le magicien s'approcha d'eux, un peu mais pas trop. "Es-tu ou n'es-tu pas de ce monde ?" demanda-t-il. Et la jeune fille répondit : "J'ai été du monde et pourtant je ne suis pas de ce monde." Le roi interrogea le magicien : "Est-elle humaine ? Est-ce un esprit ?" le magicien répondit qu'elle était les deux à la fois.
Alors le cœur du roi bondit dans sa poitrine et il s'écria : "Je ne t'abandonnerai pas. A dater de ce jour, je veillerai sur toi." Dans son château, il fit faire, pour elle une paire de mains en argent, que l'on attacha à ses bras. Ainsi le roi épousa-t-il la jeune fille sans mains. Au bout de quelque temps, le roi dut partir guerroyer dans un lointain royaume et il demanda à sa mère de veiller sur sa jeune reine, car il l'aimait de tout cœur. "Si elle donne naissance à un enfant, envoyez-moi, tout de suite un message." La jeune reine donna naissance à un bel enfant.
La mère du roi envoya à son fils un messager pour lui apprendre la bonne nouvelle. Mais, en chemin, le messager se sentit fatigué, et, quand il approcha d'une rivière, le sommeil le gagna, si bien qu'il s'endormit au bord de l'eau. Le diable sortit de derrière un arbre et substitua au message un autre disant que la reine avait donné naissance à un enfant qui était mi-homme mi-chien. Horrifié, le roi envoya néanmoins un billet dans lequel il exprimait son amour pour la reine et toute son affection dans cette terrible épreuve. Le jeune messager parvint à nouveau au bord de la rivière et là, il se sentit lourd, comme s'il sortait d'un festin et il s'endormit bientôt. Là-dessus le diable fit son apparition et changea le message contre un autre qui disait : "Tuez la reine et son enfant." La vieille mère, bouleversée par l'ordre émis par son fils, envoya un messager pour avoir la confirmation. Et les messagers firent l'aller-retour. En arrivant au bord de la rivière, chacun d'eux était pris de sommeil et le Diable changeait les messages qui devenaient de plus en plus terribles, le dernier disant : "Gardez la langue et les yeux de la reine pour me prouver qu'elle a bien été tuée."
La vieille mère ne pouvait supporter de tuer la douce et jeune reine. Elle sacrifia donc une biche, prit sa langue et ses yeux et les tint en lieu sûr. Puis elle aida la jeune reine à attacher son enfant sur son sein, lui mit un voile et lui dit qu'elle devait fuir pour avoir la vie sauve. Les femmes pleurèrent ensemble et s'embrassèrent, puis se séparèrent. La jeune reine partit à l'aventure et bientôt elle arriva à une forêt qui était la plus grande, la plus vaste qu'elle avait jamais vue. Elle tenta désespérément d'y trouver un chemin. Vers le soir, l'esprit vêtu de blanc réapparut et la guida à une pauvre auberge tenue par de gentils habitants de la forêt. Une autre jeune fille vêtue d'une robe blanche, la fit entrer en l'appelant Majesté et déposa le petit enfant auprès d'elle. "Comme sais-tu que je suis reine ? demanda-t-elle. - Nous les gens de la forêt sommes au courant de ces choses-là, ma reine. Maintenant, reposez-vous." La reine passa donc sept années à l'auberge, où elle mena une vie heureuse auprès de son enfant. Petit à petit, ses mains repoussèrent. Ce furent d'abord des mains d'un nourrisson, d'un rose nacré, puis des mains de petite fille et enfin des mains de femme.
Pendant ce temps, le roi revint de la guerre. Sa vieille mère l'accueillit en pleurant. "Pourquoi as-tu voulu que je tue deux innocents ?" demanda-t-elle en lui montrant les yeux et la langue ? En entendant la terrible histoire, le roi vacilla et pleura sans fin. Devant son chagrin, sa mère lui dit que c'étaient les yeux et la langue d'une biche, car elle avait fait partir la reine et son enfant dans la forêt. Le roi fit le vœu de rester sans boire et sans manger et de voyager jusqu'aux extrémités du ciel pour les retrouver. Il chercha pendant sept ans. Ses mains devinrent noires, sa barbe se fit brune comme de la mousse, ses yeux rougirent et se desséchèrent. Il ne mangeait ni ne buvait, mais une force plus puissante que lui l'aidait à vivre. A la fin, il parvint à l'auberge tenue par les gens de la forêt. La femme en blanc le fit entrer et il s'allongea, complètement épuisé. Elle lui posa un voile sur le visage. Il s'endormit et, tandis qu'il respirait profondément, le voile glissa petit à petit de son visage. Quand il s'éveilla une jolie femme et un bel enfant le contemplaient. "Je suis ton épouse et voici ton enfant." Le roi ne demandait qu'à la croire, mais il s'aperçut qu'elle avait des mains. "Mes labeurs et mes soins les ont fait repousser", dit la jeune femme. Alors la femme en blanc tira les mains en argent du coffre dans le quel elles étaient conservées. Le roi se leva étreignit son épouse et son enfant et, ce jour-là, la joie fut grande au cœur de la forêt. Tous les esprits et les habitants de l'auberge prirent part à un splendide festin. Par la suite, le roi, la reine et leur fils revinrent auprès de la vieille mère, se marièrent une seconde fois, eurent beaucoup d'autres enfants, qui tous racontèrent cette histoire à des centaines d'autres, tout comme vous faites partie de cette centaine d'autres à qui je la raconte
Une nouvelle page était tournée. Nos parents étaient morts, j’ignorais de quoi l’avenir serait composé. Hansel et moi, nous ne connaissions pas réellement notre tante et son mari, ma seule chose que nous savions c’était qu’ils étaient meunier, et que ma tante était incapable d’enfanter. Nous étions tout ce qu’ils rêvaient, et en plus nous avions amassé de nombreux trésors qui allaient permettre à notre nouvelle famille de vivre. Durant six années tout se passa à merveilles, nos richesses nous permettait de vivre mieux que jamais nous ne l’avions pu auparavant, à l’orée de nos quinze ans Hansel décida de partir de notre maison pour apprendre un métier. Son départ je m’en souviens encore comme si c’était hier. J’avais une nouvelle fois pleurée, affolée à l’idée de devoir vivre sans Hansel, depuis notre mésaventure avec la sorcière nous avions conclu qu’ensemble nous étions invincible. Séparément, nous étions vulnérables. Par conséquent, nous ne devions plus nous quitter. Pourtant Hansel, voulait réellement trouver un métier, il m’avait demandé de l’attendre deux ans, me promettant de m’écrire autant qu’il le pourrait et que lorsqu’il reviendrait nous pourrons avoir notre maison à nous et vivre convenablement sans avoir besoin de toucher davantage aux trésors maudit de la sorcière. Douloureusement, j’acceptais de le laisser partir, et comme nous l’avions prédit il y a bien longtemps le malheur refrappa notre famille. Très loin d’Hansel, notre oncle devenu légèrement avare et envieux à cause du fameux trésor de la sorcière, accepta de faire un pacte avec un vieux monsieur. Ce dernier lui avait demandé de lui donner ce qui se trouvait derrière la maison en échange il aurait un amas de richesse sans précédant. Mon oncle, pensant sincèrement que c’était du vieux pommier qui les nourrissait depuis tant d’année accepta. Cependant, le vieil homme ne parlait guère du pommier, en réalité en l’instant où les deux hommes parlaient, j’étais en train de balayer derrière la maison. Le vieil homme annonça donc qu’il viendrait chercher son bien dans trois ans, et en guise de bonne fois il donna une bague en or à mon oncle qui revint victorieux vers le moulin. Lorsqu’il dévoila le deal qu’il avait fait avec cet homme si mystérieux, ma tante horrifiée compris immédiatement que ce n’était pas l’arbre l’objet de tout les désirs du sorcier mais plutôt sa fille adoptive moi. Pendant trois ans je restais sans prendre de mari, au grand contraire de mes amies qui elles avaient toutes trouvées chaussures à leur pied. Le jour où mon horrible promis vint me chercher, j’avais pris un bain la mort dans l’âme priant pour qu’Hansel viennent me sauver. Le voyant pas arrivais, j’enfilais la robe blanche que j’avais été forcé d’acheter aux marchés quelques jours plus tôt. Quand il revint me chercher, le vieil homme aux dents jaune et aux visages crasseux tandis la main vers moi pour saisir la mienne avant de faire un bond en arrière alors qu’il était à deux doigts de me toucher. « Elle ne doit plus se laver, hurla-t-il, sinon je ne peux l'approcher. » Et il en fut ainsi, deux semaines plus tard, mes cheveux furent poisseux, mes ongles noirs, ma peau grise, mes vêtements raides de crasse. Chaque jour, je ressemblais de plus en plus à une bête sauvage et il revint. Pétrifiée par la peur, mon sentiment d’abandon me perçant le cœur, je cherchais Hansel, personne. Sans pouvoir m’en empêcher je me mis à pleurer à chaude larme, suppliant mon frère de revenir. Honteuse, j’essuyais mes larmes aux furent et à mesurent, mais mon flot de larmes étaient incontrôlable, la crasse disparaissait par endroit, laissant apparaître ma peau doré. Fou de rage, mon horrible promis hurla à mon oncle : « Coupe-lui les mains, sinon je ne peux m'approcher d'elle ! » Mon père horrifié, hurla à son tour le ton implorant : « Tu veux que je tranche les mains de ma fille j’en suis incapable pas à elle prend ma vie à sa place ! » « Tout ici mourra, rugit l’homme, tout, ta femme, toi, les champs aussi loin que porte son regard, je détruirais tout jusqu’à ce fils qui est parti ! Je le retrouverais et je le tuerais ! » Disparaissant sur ses mots, je me retournais vers mon père qui était tétanisé par la peur, sa hache posé à ses pieds : « Fait le ! Coupe moi les mains, je ne veux pas qu’il arrive malheur à Hansel ! J’accepte mon sort aussi douloureux soit-il ! » Obéissant, mon père adoptif me priva à tout jamais de mes mains, la souffrance fut atroce mais j’ignore lequel de nous deux à le plus hurler. Une fois l’acte terminée, ma mère enroula mes moignons dans le meilleure tissue de la maison. Un mois plus tard l’homme que je considérais comme le mal incarné, revint me chercher, la colère, la douleur de mes mains absentes, refit couler mes larmes, qui lavèrent mes moignons. Je ne supportais pas leur vision. Pourtant les vieux réflexes restaient immuable, je n’avais de cesse d’essayer d’essuyer la preuve de ma défaillance. A chaque geste je m’heurtais à deux horribles moignons qui s’effondraient avec douleur contre mes joues. Une fois de plus, mon bourreau ne pu s’approcher de moi, une force plus puissante l’en empêchait. Ma protestation de Mout, faisait effet depuis le début, les trois essais de m’atteindre restant vain, il n’avait plus de droit sur moi. L’incarnation du diable lança des jurons qui allumèrent de petits feux dans la forêt, puis disparut à jamais. Mon oncle avait vieilli de cent ans, au même titre que son épouse. Ils s'efforcèrent de faire aller, comme de vrais habitants de la forêt qu'ils étaient. Le vieux père proposa à sa fille de vivre dans un beau château, entouré de richesses et de magnificence, un luxe qu’il pouvait lui payer grâce aux économies et aux biens que le vieux sorciers lui avait laissé chaque mois en signe de bonne fois durant trois ans, mais je répondis que je serais mieux à ma place en mendiant désormais ma subsistance et en dépendant des autres pour vivre. J’entourai donc mes bras d'une gaze propre et, à l'aube quittai la vie que j’avais connue. Je marchais longtemps. Quand le soleil fut au zénith, la sueur traça des rigoles sur mon visage maculé de crasse que le temps avait accumulé. Le vent me décoiffait jusqu'à ce que mes cheveux ressemblent à un amas de brindilles. Une sauvageonne voilà ce que j’étais devenue. Au milieu de la nuit j’arrivais devant un jardin royal où la lune faisait briller les fruits qui pendaient aux arbres. Une douve entourait le verger et je ne pus y pénétrer. La faim me tiraillait l’estomac, me rappelant avec horreur ces instants que j’avais partagé avec Hansel dans la forêt dix ans plus tôt. Les forces m’abandonnant, je tombais à genoux. Je voulais mourir. J’étais épuisée par toutes ses épreuves. En guise de réponse à mes demandes silencieuse, un esprit vêtu de blanc apparut et toucha une des écluses de la douve, qui se vida. Une voix, me parvenant comme un murmure lointain pour me demandais d’avancer et d’y faire confiance. Obéissante, je me relevais, mes jambes chancelantes et m'avançais parmi les poiriers. J’étais consciente que chaque fruit, avait été compté et numéroté, et que le verger appartenait à quelqu’un. Néanmoins, dans un craquement léger, une branche s'abaissa vers moi de façon à mettre à ma portée le joli fruit qui pendait à son extrémité. Mon ventre criant famine, je tentais de faire taire cette voix qui me murmurait que c’était sans doute un piège, aussi machiavélique que celui que la sorcière nous avait tendu à Hansel et moi. Seulement, mon ventre me faisait horriblement mal, alors, je posais mes lèvres sur la peau dorée d'une poire et la mangeais, debout dans la clarté lunaire, mes bras enveloppés de gaze, pendant le long de mon corps, mes cheveux en désordre, j’étais semblable à une créature de la forêt composée de boue. La scène n'avait pas échappé au jardinier, mais il n'intervint pas, car il savait qu'un esprit magique gardait la jeune fille qui semblait voler dans le verger. Quand j’eus fini de manger cette seule poire, je retraversais la douve, le pas pressant, apeuré à l’idée de voir apparaître une nouvelle sorcière et allait dormir dans le bois, à l'abri des arbres, avec mes semblable : les animaux. Le lendemain matin, le jeune roi fraîchement couronner vint compter ses poires. Il s'aperçut qu'il en manquait une, mais il eut beau regarder partout, il ne put trouver le fruit. Le jardinier expliqua ce qu’il avait vu la nuit dernière. Son histoire eut l’avantage d’intriguer le souverain qui décida de garder lui même son verger accompagné par le magicien de son royaume. De mon côté, j’avais passé ma journée, assise sur le bord du ruisseau que j’avais trouvé, retirant mes gazes avec les dents afin de m’habituer à la vision de mon nouveau corps. Malheureusement, si les enlever était une tâche facile, les remettre était bien différent. Contrainte de les abandonné, je repartais à l’orée de la forêt, prête à attendre la tombée de la nuit pour aller manger une nouvelle poire faute de mieux. A minuit, je sortais de la forêt, flottant sans réellement m’en apercevoir mes bras sans mains ballant sans aucune protection, mes vêtements sales en lambeaux, mes cheveux en désordre et mon visage sur lequel la sueur et les larmes avaient tracé des rigoles, l'esprit vêtu de blanc à mes côtés. Nous pénétrâmes dans le verger de la même manière que la veille et de nouveau, un arbre mit une branche à ma portée. La peur, de me faire prendre la main dans le sac où à l’occurrence la bouche dans le fruit défendu, s’amoindrissant, je me penchais gracieusement vers le fruit et le consomma à petits coups de dent. Le magicien s'approcha d'eux, de manière à pouvoir plus m’admirer, mais en restant assez éloigné pour ne pas m’effrayer : « Es-tu ou n'es-tu pas de ce monde ? » demanda-t-il, avec douceur, un sursaut me reposant à terre, je sentais mon cœur s’affolait tandis que je répondais avec une sincérité poignante : « J'ai été du monde et pourtant je ne suis plus certaine d’y avoir ma place ». Le roi qui dès lors était resté à l’écart, s’approcha de nous, tandis que je reculais et interrogea le magicien : « Est-elle humaine ? Ou est-ce un esprit ? » « Un peu les deux mon seigneur. » Comprenant que j’avais pillé à deux reprises le verger du roi, je tombais à terre, ramassant mes bras déjà amputé contre moi : « Mon seigneur, je vous pris de m’excuser, si j’avais su que ses fruits étaient à vous je n’aurais jamais osé en manger. Je vous pris de pardonner mon crime, j’accepterais la sentence que vous voulez me réserver pour punir mon crime. » Lâchais-je, le cœur battant la chamade, la peur me tordant l’estomac. Étais-je prête à mourir ? Ou à subir une nouvelle amputation ? Non c’était certain. Les yeux posé sur mes moignons, j’inspirais profondément, incapable de relever la tête vers le souverain qui de son côté c’était agenouillé devant moi avant de s'écriait qu’il ne m’abandonnerait pas et qu’à dater de ce jour, il veillerait sur moi. « Mais je suis un monstre » Lâchais-je entre deux sanglot en présentant mes avant-bras mutilé. En guise de réponse, ce dernier enveloppa mes moignons dans un mouchoir de soie avant d’en demander un autre à son magicien un second, tout en répondant : « Pas à mes yeux très chère » conclu-t-il d’une voix sans appel avant de m’emporter avec lui peu attentif à mon état de souillon. Dans son château, il me fit faire, une paire de mains en argent, que l'on attacha à mes bras. Ainsi le roi m’épousa. Au bout de quelque temps, le roi dut partir guerroyer dans un lointain royaume et il demanda à sa mère de veiller sur moi. C’est quelque moi plus tard que j’apprenais que j’attendais son enfant. Ivre de bonheur, j’en oubliais toutes mes mésaventures passées, cessant même de songer à mon frère qui n’était jamais revenue me chercher, malgré la belle promesse qu’il m’avait fait. C’est ainsi qu’à dix huit ans, j’étais devenue la reine du royaume de Cavendish. En m’épousant j’avais choisi de changer mon nom, afin de tirer un trait sur mon ancienne vie. Gretel avait disparu, pour donner place à Thalia Cavendish, alias la reine sans main. Huit mois plus tard je donnais naissance à un fils, un magnifique bébé, qui me combla de joie. Ma belle mère ivre de bonheur écrivit une lettre à mon mari pour lui apprendre la bonne nouvelle et la confia au meilleur messager du royaume pour qu’il aille la remettre à son fils. Trois mois plus tard, alors que nous nagions dans le bonheur, la réponse du roi nous parvint enfin. Impatiente, nous ouvrâmes cette dernière désireuse d’apprendre son retour au château, mais à la place de cela j’entendis les cris de ma belle mère, qui s’était effondrée sur son fauteuil, assommée par la nouvelle tendit que je berçais mon enfant avec amour. « Que dit-il ? » demandais-je inquiète par une telle réaction. « Rien, ma reine c’est certainement un malentendu, ne vous en faites pas. » Si de son côté ma belle mère demandait confirmation de l’ordre qu’elle venait de recevoir, de mon côté, je ne voyais pas l’horreur présente dans le message du roi. Deux mois passèrent et la confirmation de l’ordre du roi de m’exécuter, moi ainsi que notre enfant se présenta entre les mains de ma belle mère qui n’eut pas d’autre choix que de m’en parler. Assommée par la nouvelle, j’avais senti mon monde s’effondrer sous mes pieds, mon regard se posant sur mon fils endormi, je ne savais plus quoi faire. Mon esprit marchait au ralenti, le bonheur ne pouvait pas durer, j’aurais dû m’en douter. « Je ne peux obéir aux ordres du roi, mon enfant, ma reine, je vous aime comme ma propre fille, je ne peux vous tuer ou tuer mon petit-fils. Je suis certaine que le roi ne mesure pas la porter de ses mots, il doit être malade ou fatigué mais je refuse de lui obéir. Je ferais croire à votre exécution et de votre côté vous parierez vous cacher avec le prince. Ma reine, faites attention à vous, nous allions récolter quelques richesse qui vous permettrons de subvenir à vos besoins. » La nuit tombée, mon fils fermement attaché sur mon sein, je m’enfuyais, sans me retourner après avoir envoyé une lettre à Hansel. Une lettre qui lui racontait tout ce qui m'était arrivée depuis son départ. De retour dans les bois, j’avais couvert mon fils, lui promettant de le protéger tandis que je repartais vers mon ancienne demeure, consciente que la mort avait dû saisir mon oncle et ma tante. Lorsque minuit sonna, je m’apercevais que je m’étais trompé de chemin, j’étais face à une auberge. La fatigue et la peur que mon bébé ne tombe malade me saisissant, je m’engouffrais à l’intérieur. Emmitouflée dans ma cape, je jetais un léger regard vers mes mains en argent. J’ignorais dans quel village j’étais arrivée. Je ne savais même pas si j’avais quitté le royaume que j’étais censée gouverner jusqu’à ma mort. Me dirigeant, vers le bar, je protégeais mon fils, le serrant contre mon sein. « Je voudrais une chambre pour la nuit est-ce possible ? » « Si vous avez de quoi payer tout est possible » Hochant la tête, je détachais ma bourse avec maladresse dû à la pression que je ressentais en cet instant, déversant trois pièces d’or sur le comptoir je demandais : « Cela vous suffira-t-il pour une nuit ? » Le regard du patron rivé sur mes fausses mains qui se mouvaient avec maladresse, je ramassais ma bourse, dissimulant ces dernières dans ma cape en faisant mine de soutenir mon fils endormi contre mon sein. « Votre majesté, vous êtes bien éloigné du château, puis-je vous faire venir quelqu’un ? » Serrant légèrement la mâchoire, je plantais mon regard dans le sien, le cœur serré par la peur, j’articulais d’une voix faussement sereine : « Non, je vous prie d’oublier que j’ai été votre reine, ne parlez de moi à personne. » Réclamais-je en donnant deux pièces d’or supplémentaire au gérant, qui acquiesçait en prenant son pourboire, avec un sourire satisfait. Une fois dans la chambre, je couchais mon enfant sur le lit, admirant la pureté qui se dégageait de son corps, tandis que de nouvelles larmes s’échappaient de mes yeux, mes moignons libérant de milliers de décharges qui s’étendait jusque dans ma nuque. Retirant mes mains d’argent, je posais ces dernières sur la table, avant de m'asseoir à quelques centimètre de mon petit prince : « J’ignore comment on va s’en sortir mon chéri, mais je peux te jurer que je vendrais jusqu’aux mains que ton père m’a fait faire pour que tu ais un avenir heureux. On va retrouver Hansel, tous les trois on y arrivera mais d’ici là dors rien ne peux t’arriver tant que je suis là. » Déposant un baiser sur le front de mon fils, je m’allongeais à ses côtés, remontant la couverture avec l’aide de mes dents, et sombrait dans les bras de Morphée. C’est cette nuit là que l’impensable se passa. Au cours de mon sommeil, j’ai fait un rêve déroutant. J’étais au beau milieu d’une oasis désertique, un homme dont le charisme irradiait les environs. Son regard avait l’air de sonder mon âme, sa tenue était quelques peu original, j’en avais jamais vu auparavant, vêtue de blanc, d’or et de pierre précieuse, j’admirais le trentenaire se mouvoir devant moi. « Maât, ma fille, j’ignorais que cette vie serait aussi douloureuse, je jure que je n’avais pas prémédité que tu perdrais autant, mais malgré les épreuves tu reste droite et fière. Je t’ai enfin retrouvé, pourras-tu un jour me pardonner ma chère Maât ? Tu ne vas pas tarder à te réveiller ma fille, et tu verras le cadeau que je t’ai fait, sois en digne sinon il disparaîtra et tout redeviendra comme avant. N’oublie pas Maât, ton destin est lié à celui de ton frère, retrouve le et ensemble vous pourrez revenir avec nous. Bonne chance Maât au revoir ma fille. » Comme il me l’avait prédit, je me réveillais dès que l’obscurité avait gagné l’oasis de mon esprit. Je ne comprenais strictement rien à ce qui venait de ce passé. Mon père, je m’en souvenais très clairement, et il ne ressemblait pas à l’homme que je venais de voir. Mon père il n’avait pas de charisme, il était influençable, pas sûr de lui, il obéissait et il exécutait. Cet homme dont je venais de rêver il n’avait même pas utilisé mon véritable prénom, s’il était mon père comme il me l’avait dit il aurait dû m’appeler Gretel, non Maât. Me redressant, légèrement dans le lit, je jetais un regard au prince de Cavendish, levant le bras vers lui, je m’apercevais avec stupeur que mon moignon avait disparu. Une main, une vraie main était désormais à sa place, seule une cicatrice blanche venait interrompre la continuité de ma peau dorée. Un sourire béat s’installant sur mon visage, je faisais bouger mes doigts, avant de rire, tout en regardant mon autre bras, il était lui aussi pourvu d’une main. Des larmes de joie roulant sur mes joues, j’osais poser un doigt sur mon fils toujours endormi. C’était la première fois que j’osais le toucher avec cette partie là de mon corps. « Ô merci, merci » laissais-je échapper entre deux fou rire. Le lendemain arriva bien rapidement, seulement, cette fois j’étais certaine d’une chose j’allais pouvoir m’occuper de mon prince dignement. Mes vieux réflexes, restaient cependant les même j’avais souvent plus tendance à user de mes pieds pour ouvrir une porte qu’a mes mains mais tout cela restait dérisoire face au bonheur que je ressentais à toucher la peau satiné de l’enfant que j’avais porté en moi pendant neuf mois. J’avais rangé mes mains d’argent dans la boite en chêne massif que j’avais pris avec moi. |
| | | Elle voulait une vie normale résultat c'est pikachu reine de la météo maat'
| Sujet: Re: (NKL) Maat - Hansel & Gretel - La jeune fille sans main Sam 10 Oct - 6:00 | |
| Grâce à ses miettes de pain, nous allons retrouver le chemin de la maison. Nous serions bien malheureux si nous nous égarions ! - Vraie histoire :
A l'orée d'une grande forêt vivaient un pauvre bûcheron, sa femme et ses deux enfants. Le garçon s'appelait Hansel et la fille Grethel. La famille ne mangeait guère. Une année que la famine régnait dans le pays et que le pain lui-même vint à manquer, le bûcheron ruminait des idées noires, une nuit, dans son lit et remâchait ses soucis. Il dit à sa femme - Qu'allons-nous devenir ? Comment nourrir nos pauvres enfants, quand nous n'avons plus rien pour nous-mêmes ? - Eh bien, mon homme, dit la femme, sais-tu ce que nous allons faire ? Dès l'aube, nous conduirons les enfants au plus profond de la forêt nous leur allumerons un feu et leur donnerons à chacun un petit morceau de pain. Puis nous irons à notre travail et les laisserons seuls. Ils ne retrouveront plus leur chemin et nous en serons débarrassés. - Non, femme, dit le bûcheron. je ne ferai pas cela ! Comment pourrais-je me résoudre à laisser nos enfants tout seuls dans la forêt ! Les bêtes sauvages ne tarderaient pas à les dévorer. - Oh ! fou, rétorqua-t-elle, tu préfères donc que nous mourions de faim tous les quatre ? Alors, il ne te reste qu'à raboter les planches de nos cercueils. Elle n'eut de cesse qu'il n'acceptât ce qu'elle proposait. - Mais j'ai quand même pitié de ces pauvres enfants, dit le bûcheron. Les deux petits n'avaient pas pu s'endormir tant ils avaient faim. Ils avaient entendu ce que la marâtre disait à leur père. Grethel pleura des larmes amères et dit à son frère : - C'en est fait de nous - Du calme, Grethel, dit Hansel. Ne t'en fais pas ; Je trouverai un moyen de nous en tirer. Quand les parents furent endormis, il se leva, enfila ses habits, ouvrit la chatière et se glissa dehors. La lune brillait dans le ciel et les graviers blancs, devant la maison, étincelaient comme des diamants. Hansel se pencha et en mit dans ses poches autant qu'il put. Puis il rentra dans la maison et dit à Grethel : - Aie confiance, chère petite soeur, et dors tranquille. Dieu ne nous abandonnera pas. Et lui-même se recoucha. Quand vint le jour, avant même que le soleil ne se levât, la femme réveilla les deux enfants : - Debout, paresseux ! Nous allons aller dans la forêt pour y chercher du bois. Elle leur donna un morceau de pain à chacun et dit : - Voici pour le repas de midi ; ne mangez pas tout avant, car vous n'aurez rien d'autre. Comme les poches de Hansel étaient pleines de cailloux, Grethel mit le pain dans son tablier. Puis, ils se mirent tous en route pour la forêt. Au bout de quelque temps, Hansel s'arrêta et regarda en direction de la maison. Et sans cesse, il répétait ce geste. Le père dit : - Que regardes-tu, Hansel, et pourquoi restes-tu toujours en arrière ? Fais attention à toi et n'oublie pas de marcher ! - Ah ! père dit Hansel, Je regarde mon petit chat blanc qui est perché là-haut sur le toit et je lui dis au revoir. La femme dit : - Fou que tu es ! ce n'est pas le chaton, c'est un reflet de soleil sur la cheminée. Hansel, en réalité, n'avait pas vu le chat. Mais, à chaque arrêt, il prenait un caillou blanc dans sa poche et le jetait sur le chemin. Quand ils furent arrivés au milieu de la forêt, le père dit : - Maintenant, les enfants, ramassez du bois ! je vais allumer un feu pour que vous n'ayez pas froid. Hansel et Grethel amassèrent des brindilles au sommet d'une petite colline. Quand on y eut mit le feu et qu'il eut bien pris, la femme dit : - Couchez-vous auprès de lui, les enfants, et reposez-vous. Nous allons abattre du bois. Quand nous aurons fini, nous reviendrons vous chercher. Hansel et Grethel s'assirent auprès du feu et quand vint l'heure du déjeuner, ils mangèrent leur morceau de pain. Ils entendaient retentir des coups de hache et pensaient que leur père était tout proche. Mais ce n'était pas la hache. C'était une branche que le bûcheron avait attachée à un arbre mort et que le vent faisait battre de-ci, de-là. Comme ils étaient assis là depuis des heures, les yeux finirent par leur tomber de fatigue et ils s'endormirent. Quand ils se réveillèrent, il faisait nuit noire. Grethel se mit à pleurer et dit : - Comment ferons-nous pour sortir de la forêt ? Hansel la consola - Attends encore un peu, dit-il, jusqu'à ce que la lune soit levée. Alors, nous retrouverons notre chemin. Quand la pleine lune brilla dans le ciel, il prit sa soeur par la main et suivit les petits cailloux blancs. Ils étincelaient comme des écus frais battus et indiquaient le chemin. Les enfants marchèrent toute la nuit et, quand le jour se leva, ils atteignirent la maison paternelle. Ils frappèrent à la porte. Lorsque la femme eut ouvert et quand elle vit que c'étaient Hansel et Grethel, elle dit : - Méchants enfants ! pourquoi avez-vous dormi si longtemps dans la forêt ? Nous pensions que vous ne reviendriez jamais. Leur père, lui, se réjouit, car il avait le coeur lourd de les avoir laissés seuls dans la forêt. Peu de temps après, la misère régna de plus belle et les enfants entendirent ce que la marâtre disait, pendant la nuit, à son mari : - Il ne nous reste plus rien à manger, une demi-miche seulement, et après, finie la chanson ! Il faut nous débarrasser des enfants ; nous les conduirons encore plus profond dans la forêt pour qu'ils ne puissent plus retrouver leur chemin ; il n'y a rien d'autre à faire. Le père avait bien du chagrin. Il songeait - « Il vaudrait mieux partager la dernière bouchée avec les enfants. » Mais la femme ne voulut n'en entendre. Elle le gourmanda et lui fit mille reproches. Qui a dit « A » doit dire « B. »Comme il avait accepté une première fois, il dut consentir derechef. Les enfants n'étaient pas encore endormis. Ils avaient tout entendu. Quand les parents furent plongés dans le sommeil, Hansel se leva avec l'intention d'aller ramasser des cailloux comme la fois précédente. Mais la marâtre avait verrouillé la porte et le garçon ne put sortir. Il consola cependant sa petite soeur : - Ne pleure pas, Grethel, dors tranquille ; le bon Dieu nous aidera. Tôt le matin, la marâtre fit lever les enfants. Elle leur donna un morceau de pain, plus petit encore que l'autre fois. Sur la route de la forêt, Hansel l'émietta dans sa poche ; il s'arrêtait souvent pour en jeter un peu sur le sol. - Hansel, qu'as-tu à t'arrêter et à regarder autour de toi ? dit le père. Va ton chemin ! - Je regarde ma petite colombe, sur le toit, pour lui dire au revoir ! répondit Hansel. - Fou ! dit la femme. Ce n'est pas la colombe, c'est le soleil qui se joue sur la cheminée. Hansel, cependant, continuait à semer des miettes de pain le long du chemin. La marâtre conduisit les enfants au fin fond de la forêt, plus loin qu'ils n'étaient jamais allés. On y refit un grand feu et la femme dit : - Restez là, les enfants. Quand vous serez fatigués, vous pourrez dormir un peu nous allons couper du bois et, ce soir, quand nous aurons fini, nous viendrons vous chercher. À midi, Grethel partagea son pain avec Hansel qui avait éparpillé le sien le long du chemin. Puis ils dormirent et la soirée passa sans que personne ne revînt auprès d'eux. Ils s'éveillèrent au milieu de la nuit, et Hansel consola sa petite soeur, disant : - Attends que la lune se lève, Grethel, nous verrons les miettes de pain que j'ai jetées ; elles nous montreront le chemin de la maison. Quand la lune se leva, ils se mirent en route. Mais de miettes, point. Les mille oiseaux des champs et des bois les avaient mangées. Les deux enfants marchèrent toute la nuit et le jour suivant, sans trouver à sortir de la forêt. Ils mouraient de faim, n'ayant à se mettre sous la dent que quelques baies sauvages. Ils étaient si fatigués que leurs jambes ne voulaient plus les porter. Ils se couchèrent au pied d'un arbre et s'endormirent. Trois jours s'étaient déjà passés depuis qu'ils avaient quitté la maison paternelle. Ils continuaient à marcher, s'enfonçant toujours plus avant dans la forêt. Si personne n'allait venir à leur aide, ils ne tarderaient pas à mourir. À midi, ils virent un joli oiseau sur une branche, blanc comme neige. Il chantait si bien que les enfants s'arrêtèrent pour l'écouter. Quand il eut fini, il déploya ses ailes et vola devant eux. Ils le suivirent jusqu'à une petite maison sur le toit de laquelle le bel oiseau blanc se percha. Quand ils s'en furent approchés tout près, ils virent qu'elle était faite de pain et recouverte de gâteaux. Les fenêtres étaient en sucre. - Nous allons nous mettre au travail, dit Hansel, et faire un repas béni de Dieu. Je mangerai un morceau du toit ; ça a l'air d'être bon ! Hansel grimpa sur le toit et en arracha un petit morceau pour goûter. Grethel se mit à lécher les carreaux. On entendit alors une voix suave qui venait de la chambre - Langue, langue lèche ! Qui donc ma maison lèche ? Les enfants répondirent - C'est le vent, c'est le vent. Ce céleste enfant. Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche. Hansel, qui trouvait le toit fort bon, en fit tomber un gros morceau par terre et Grethel découpa une vitre entière, s'assit sur le sol et se mit à manger. La porte, tout à coup, s'ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s'appuyant sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Grethel eurent si peur qu'ils laissèrent tomber tout ce qu'ils tenaient dans leurs mains. La vieille secoua la tête et dit : - Eh ! chers enfants, qui vous a conduits ici ? Entrez, venez chez moi ! Il ne vous sera fait aucun mal. Elle les prit tous deux par la main et les fit entrer dans la maisonnette. Elle leur servit un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépara ensuite deux petits lits. Hansel et Grethel s'y couchèrent. Ils se croyaient au Paradis. Mais l'amitié de la vieille n'était qu'apparente. En réalité, c'était une méchante sorcière à l'affût des enfants. Elle n'avait construit la maison de pain que pour les attirer. Quand elle en prenait un, elle le tuait, le faisait cuire et le mangeait. Pour elle, c'était alors jour de fête. La sorcière avait les yeux rouges et elle ne voyait pas très clair. Mais elle avait un instinct très sûr, comme les bêtes, et sentait venir de loin les êtres humains. Quand Hansel et Grethel s'étaient approchés de sa demeure, elle avait ri méchamment et dit d'une voix mielleuse : - Ceux-là, je les tiens ! Il ne faudra pas qu'ils m'échappent ! À l'aube, avant que les enfants ne se soient éveillés, elle se leva. Quand elle les vit qui reposaient si gentiment, avec leurs bonnes joues toutes roses, elle murmura : - Quel bon repas je vais faire ! Elle attrapa Hansel de sa main rêche, le conduisit dans une petite étable et l'y enferma au verrou. Il eut beau crier, cela ne lui servit à rien. La sorcière s'approcha ensuite de Grethel, la secoua pour la réveiller et s'écria : - Debout, paresseuse ! Va chercher de l'eau et prépare quelque chose de bon à manger pour ton frère. Il est enfermé à l'étable et il faut qu'il engraisse. Quand il sera à point, je le mangerai. Grethel se mit à pleurer, mais cela ne lui servit à rien. Elle fut obligée de faire ce que lui demandait l'ogresse. On prépara pour le pauvre Hansel les plats les plus délicats. Grethel, elle, n'eut droit qu'à des carapaces de crabes. Tous les matins, la vieille se glissait jusqu'à l'écurie et disait : - Hansel, tends tes doigts, que je voie si tu es déjà assez gras. Mais Hansel tendait un petit os et la sorcière, qui avait de mauvais yeux, ne s'en rendait pas compte. Elle croyait que c'était vraiment le doigt de Hansel et s'étonnait qu'il n'engraissât point. Quand quatre semaines furent passées, et que l'enfant était toujours aussi maigre, elle perdit patience et décida de ne pas attendre plus longtemps. - Holà ! Grethel, cria-t-elle, dépêche-toi d'apporter de l'eau. Que Hansel soit gras ou maigre, c'est demain que je le tuerai et le mangerai. Ah, comme elle pleurait, la pauvre petite, en charriant ses seaux d'eau, comme les larmes coulaient le long de ses joues ! - Dieu bon, aide-nous donc ! s'écria-t-elle. Si seulement les bêtes de la forêt nous avaient dévorés ! Au moins serions-nous morts ensemble ! - Cesse de te lamenter ! dit la vieille ; ça ne te servira à rien ! De bon matin, Grethel fut chargée de remplir la grande marmite d'eau et d'allumer le feu. - Nous allons d'abord faire la pâte, dit la sorcière. J'ai déjà fait chauffer le four et préparé ce qu'il faut. Elle poussa la pauvre Grethel vers le four, d'où sortaient de grandes flammes. - Faufile-toi dedans ! ordonna-t-elle, et vois s'il est assez chaud pour la cuisson. Elle avait l'intention de fermer le four quand la petite y serait pour la faire rôtir. Elle voulait la manger, elle aussi. Mais Grethel devina son projet et dit : - Je ne sais comment faire , comment entre-t-on dans ce four ? - Petite oie, dit la sorcière, l'ouverture est assez grande, vois, je pourrais y entrer moi-même. Et elle y passa la tête. Alors Grethel la poussa vivement dans le four, claqua la porte et mit le verrou. La sorcière se mit à hurler épouvantablement. Mais Grethel s'en alla et cette épouvantable sorcière n'eut plus qu'à rôtir. Grethel, elle, courut aussi vite qu'elle le pouvait chez Hansel. Elle ouvrit la petite étable et dit : - Hansel, nous sommes libres ! La vieille sorcière est morte ! Hansel bondit hors de sa prison, aussi rapide qu'un oiseau dont on vient d'ouvrir la cage. Comme ils étaient heureux ! Comme ils se prirent par le cou, dansèrent et s'embrassèrent ! N'ayant plus rien à craindre, ils pénétrèrent dans la maison de la sorcière. Dans tous les coins, il y avait des caisses pleines de perles et de diamants. - C'est encore mieux que mes petits cailloux ! dit Hansel en remplissant ses poches. Et Grethel ajouta - Moi aussi, je veux en rapporter à la maison ! Et elle en mit tant qu'elle put dans son tablier. - Maintenant, il nous faut partir, dit Hansel, si nous voulons fuir cette forêt ensorcelée. Au bout de quelques heures, ils arrivèrent sur les bords d'une grande rivière. - Nous ne pourrons pas la traverser, dit Hansel, je ne vois ni passerelle ni pont. - On n'y voit aucune barque non plus, dit Grethel. Mais voici un canard blanc. Si Je lui demande, il nous aidera à traverser. Elle cria : - Petit canard, petit canard, Nous sommes Hansel et Grethel. Il n'y a ni barque, ni gué, ni pont, Fais-nous passer avant qu'il ne soit tard. Le petit canard s'approcha et Hansel se mit à califourchon sur son dos. Il demanda à sa soeur de prendre place à côté de lui. - Non, répondit-elle, ce serait trop lourd pour le canard. Nous traverserons l'un après l'autre. La bonne petite bête les mena ainsi à bon port. Quand ils eurent donc passé l'eau sans dommage, ils s'aperçurent au bout de quelque temps que la forêt leur devenait de plus en plus familière. Finalement, ils virent au loin la maison de leur père. Ils se mirent à courir, se ruèrent dans la chambre de leurs parents et sautèrent au cou de leur père. L'homme n'avait plus eu une seule minute de bonheur depuis qu'il avait abandonné ses enfants dans la forêt. Sa femme était morte. Grethel secoua son tablier et les perles et les diamants roulèrent à travers la chambre. Hansel en sortit d'autres de ses poches, par poignées. C'en était fini des soucis. Ils vécurent heureux tous ensemble.
La punition de notre père nous mena dans un monde que nous ne connaissions que de nom, le monde des humains, mais bien entendu ce n’était pas dans l’Égypte que le dieu du soleil avait décidé d’abandonner ses enfants pour une mise à l’épreuve. Nous étions envoyées dans un monde gouverné par des puissances différentes des nôtres. Mes ailes, qui bien que déployer lors du jugement entrèrent dans mon dos. Pour la première fois depuis ma création, je ne les sentais plus. Mon père me les avait retirées. Il m’avait privé de mes plus fidèles amies. Une larme roula sur mes joues, tandis que la voix de ma sœur venait s’immiscer dans ma tête. Cette dernière me jurait de veiller sur moi. Le timbre de ma petite sœur disparaissant, et fut suivie par celle de ma mère la grande Mout, qui m’offrait une protection divine, dans le dos de son mari. Je savais qu’elle était en train de donner la même bénédiction à mon frère. Notre descente vers ce nouveau monde, prit fin et l’obscurité nous enveloppa. Hansel et Gretel, voilà les nouvelles identités que nous donnèrent les deux humains que Ré avait choisi pour être nos parents. Un couple de bucheron, comme antan, Hansel était l’aîné de cinq minutes, quant à moi j’étais Gretel. Nous ne nous souvenions plus de notre glorieuse vie passée. Hansel était le centre de ma vie, notre enfance fut rythmée de dispute et d’amour, mais nous ne roulions pas sur l’or. L’argent manquait notre neuvième dans notre petite ferme perdue au beau milieu de la forêt. Si l’amour et l’amusement était présent dans cette dernière une nouvelle amie beaucoup moins plaisante était également présente : la faim. Alors que nous allions bientôt sur le point d’acquérir printemps notre dixième printemps, la famine frappait la maison. Le pain se faisait rare. Notre mère était fatiguée de devoir partager avec nous, son estomac la tiraillait. Je pense que c’est la faim qui lui fit perdre la tête, mais elle est parvenue à manipuler notre père. Ensemble, ils établirent un plan destinée à se débarrasser de nous, Hansel qui n’arrivait plus à dormir avait tout entendu. Désireux de ne pas laisser le plan de nos parents marcher, il s’échappa par la fenêtre et prit des pierres et remplie ses poches. Le lendemain matin, il trainait le pas, afin de déposait les dites pierres le long du chemin. De mon côté j’étais collée à mon père, posant des tas de question tout en reprochant à Hansel sa lenteur exaspérante. Ce n’est qu’une fois que notre père alluma un feu afin que nous n’attrapions pas froid le temps que lui et notre mère partirait couper du bois qu’Hansel se rapprocha de moi pour me prendre la main. Dès que notre père déposa un baiser sur notre front, mon frère m’apprit ce qu’il savait, des paroles que je ne croyais pas au départ. L’angoisse paralysant mon corps de petite fille, j’accusais mon frère de mentir, mais il continuait de me certifier qu’il n’inventait rien et que notre père n’allait pas revenir. Les heures passaient et je commençais à croire Hansel. Des hurlements de loup me parvenant, je me mettais à pleurer incapable de trouver le moindre courage. Les bras de mon frère m’enlacèrent quasi immédiatement. « Ne t’en fait pas Gretel, je vais nous ramener à la maison il faut juste que nous attendions que la lune soit à son apogée. » Comme toujours, Hansel avait tenu parole, et au petit matin nous étions de retour à la maison pour le plus grand bonheur de notre père que la culpabilité rongeait depuis son abandon. Grâce aux pierres de lune, nous avions réussies à rentrer, mais notre mère compris bien trop rapidement notre stratagème. Elle obligea notre père à recommencer sous peine de devoir nous tuer de ses mains. Cette perspective paralysant notre géniteur il n’eut d’autre moyen que d’accepter, tout en espérant secrètement que nous réussirions une fois de plus à le retrouver. Seulement, la nuit avant notre départ, notre marâtre bloqua toute les issues, empêchant ainsi Hansel de repartir chercher les pierres que nous avions dissimulé dans l’ancienne niche du chien. C’est ensemble que nous trouvâmes un nouveau plan en volant un morceau de pain. La mort dans l’âme l’homme de la maison nous mena seul cette fois dans la forêt, nous enfonçant plus profondément dans la forêt que la première fois, il ralluma un feu et nous donna un morceau de pain chacun en guise de repas. Un nouveau baiser sur le front accompagné d’une promesse vaine qu’il reviendrait, il s’éloigna tout en murmurant à lui-même « Pardonnez-moi mes enfants » Réfugier derrière le feu, nous attendîmes le lendemain matin afin de pouvoir voir les miettes de pain qu’Hansel avait laissé derrière nous seulement cette fois il ne restait rien. Les oiseaux avaient tous mangé. Nous étions perdus. Abandonnés aux proies de la forêt. La faim et la peur nous tordaient l’estomac. Nous avons erré durant trois jour dans la forêt, frigorifiés, apeurés, affamés, Hansel était en colère plus que jamais, comme toujours il essayait de me rassurer, le soir il entourait mon corps de ses bras pour essayer de me réchauffer, et je sais que lorsque je parvenais à trouver le sommeil lui il ne dormait pas il scrutait les bois à la recherche du danger qui nous guettait. Au bout du troisième jour, j’avais fait un malaise, épuisée je l’étais, déshydratée, je ne voulais plus marcher. C’était trop on été perdu. A mes yeux on allé mourir dans cette forêt. Je savais qu’Hansel était plus fort que moi, c’est pour cela que je lui avais demandé de m’abandonner. De partir sans moi pour trouver une maison et de revenir me chercher après. Une solution qu’Hansel ne pouvait accepter. Sans réfléchir il m’avait relevé, et m’avait annoncé qu’on trouverait une solution. C’est cette même journée que nous tombâmes sur une maison en pain d’épice, décoré de milliers de sucrerie. Affamés comme nous l’étions, nous nous sommes littéralement jetés sur la dite maison. Dévorant jusqu’à ce que notre ventre ne se tire de bien être, les différents éléments de la demeure. La porte, tout à coup, s'ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s'appuyant sur une canne en bois sculpté, sortit de la maison. Nous eûmes si peur que nous laissâmes tomber tout ce que nous tenions dans nos mains. Hansel, se mettant légèrement devant moi la bouche couverte de sucre, je posais ma main droite pleine de chocolat dans son dos pour me rassurer tandis que la vieille secouait la tête en disant : « Eh ! Chers enfants, qui vous à conduits ici ? Entrez, venez chez moi ! Il ne vous sera fait aucun mal. » La vielle dame tendant la main vers Hansel, je sentais la tête de ce dernier se retourner vers moi afin de savoir ce que j’en pensais, pétrifiée par la peur, j’hochais la tête en signe d’affirmation. Hansel a donc saisi la main qu’elle lui tendait et elle nous fit entrer dans la maisonnette. Elle nous servit un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépara ensuite deux petits lits. Épuisés nous couchâmes, sans demander notre reste. Nous nous croyions au Paradis, on était plutôt en enfer, c’est le lendemain que nous comprîmes que notre plus grosse erreur avait de saisir cette main accueillante. « Debout, paresseuse ! Va chercher de l'eau et prépare quelque chose de bon à manger pour ton frère. Il est enfermé à l'étable et il faut qu'il engraisse. Quand il sera à point, je le mangerai. » Les cris de la vielle sorcière me réveillèrent, en un sursaut j’assimilais les mots de notre hôte. Les larmes coulant le long de mes joues, je me refusais à réaliser sa demande. Une rébellion qui me value une correction, la première de toute ma vie. Je fus obligée de faire ce que lui demandait l'ogresse. On prépara pour le pauvre Hansel les plats les plus délicats. Quand à moi je n'eus droit qu'à des carapaces de crabes. Pendant que j’étais censée aller chercher de l’eau j’étais partie prévenir mon frère, les yeux remplis de larme et comme toujours il m’avait dit qu’on s’en sortirait mais qu’il fallait que je fasse tous ce que me demandait la sorcière. Quatre semaines passèrent, j’admirais mon frère berner la sorcière qui perdait patience. Une fois ce délai passé elle décida de passer à l’action. La sorcière m’annonçant que mon frère serait manger demain à la première heure, je sentais les larmes coulaient le long de mes joues, incapable d’accepter un tel châtiment. « Cesse donc de te lamenter, ça ne te servira à rien ! » Les ordres de la sorcière, me perçant le cœur avec douleur, je sentais les traits de mon visage se figé de colère. Hansel ne mourra pas ! Nous allions nous échapper il fallait juste que je me débrouille seule ! Ce n’est qu’une fois que l’ogresse me poussa vers le feu pour me forcer à y entrer dedans pour vérifier que s’il était assez chaud pour la cuisson. Elle voulait me manger en premier, concluais-je. « J’ignore comment faire vous ne m’avez jamais montré. » Exaspérée, la sorcière posa sa baguette sur la table peu inquiète à l’idée que je puisse la menacé avec, et se pencha tout en rouspétant face à mon incapacité. Ce n’est qu’une fois que la vielle face eut le buste dans le four que je sautais sur la baguette, la maniant avec agilité pour la faire entrer dans son ensemble dans ce dernier tout en verrouillant le four définitivement. Les hurlements de la sorcière me parvenant, je courrais retrouver Hansel toujours enfermé dans sa cage, la baguette à la main je faisais sauter les barreaux. Bien entendu j’ignorais d’où me venaient ses connaissances magiques et je m’en fichais en réalité. Sautant dans les bras de mon frère je lui apprenais que la sorcière était morte. Avant de partir, nous trouvâmes le trésor de la sorcière. Nous ramassâmes tous ses biens, avant de faire bruler la maison afin de faire disparaître la sorcière et tous ses crimes, mais également pour s’assurer qu’il ne resterait plus rien de notre terrible hôtesse. Guidés par les oiseaux et notre instinct nous retrouvâmes le chemin de la maison. Malgré leur abandon j’avais hâte de pouvoir offrir les trésors de la sorcière mais quand nous passèrent la porte de la maison nous tombâmes nez à nez avec le drame qui avait eu lieux dans la demeure qui nous avait vus grandir. Notre mère était étendu sur le sol un couteau dans le ventre, du sang tout autour d’elle et notre père s’était pendu quelques centimètre au-dessus de sa femme. Automatiquement, je me blottissais contre le corps d’Hansel tandis que ce dernier nous menait vers la sortie les larmes roulant sur ses joues joufflues. C’est quelques minutes plus tard que notre tante et son mari arrivèrent. Ils avaient eu vent des difficultés financières qui pesaient sur notre famille. Pour nous aider, ils avaient récolté des sous et avait fait un voyage de trois semaines pour nous retrouver et nous donner les dites richesses qu’ils avaient collectés. Après quelques minutes d’explications, ces derniers décidèrent de faire bruler la ferme pour enterrer nos parents et nous adoptèrent. |
| | | Elle voulait une vie normale résultat c'est pikachu reine de la météo maat'
| Sujet: Re: (NKL) Maat - Hansel & Gretel - La jeune fille sans main Sam 10 Oct - 6:23 | |
| Maât MAÂT EST VENUE POUR DEMEURER SANS CESSE AVEC TOI. MAÂT EST TOUTE LA PLACE QUI T'APARTIENT POUR QUE TU TE REPOSES SUR ELLE. TU RAJEUNIS À SA VUE, TU VIS DU PARFUM DE SA ROSÉE. MAÂT EST PLACÉE COMME PORTE-BONHEUR À TA POITRINE. La construction du monde, beaucoup de personnes en parlent, mais peu de personnes savent ce qui s’est vraiment passé ce jour-là. Je suis Maât, la fille d’Amon-Ré et de Mout. Mon histoire est rarement racontée, certainement parce que je n’ai jamais fait de réelles vagues. J’incarne la notion de perfection, de droiture, et d’équilibre, ceux qui me permet d’avoir le respect de tout ce que les Égyptiens, quelque-soit leur dieu de prédilection, à commencer par le Pharaon lui-même, qui retrouve l'exacte ligne de conduite à suivre tout au long de son règne dans les mots que j’ai prononcé le jour de la création de notre monde. J’existe dans la tête des mortelles comme une sorte de voix de la raison, une caresse invisible qui les guide dans leur décision et c’est certainement ce que je suis d’ailleurs, mais comme tous les autres dieux, j’ai ma propre histoire, mes propres sentiments, et en ce jour sacré, je vais vous en révéler une partie. Tout commença il y a des millénaires, alors que mon père, le dieu soleil, Nout, Geb, et mon frère Shou respectivement le ciel, la terre et l’air. Quant à moi, j’étais le lien qui permettait à ces trois-là de rester uni ensemble, l’équilibre. À eux quatre, ils représentaient les quatre éléments essentiels pour créer la vie et c’est ce que nous avons fait. Shou souffla sur les terres arides de l’Égypte pour rendre l’air respirable, tandis que Nout faisait pleuvoir sur cette terre que Geb rendait fertile et mon père lui apportait la chaleur nécessaire pour que les végétaux puissent vivre. Voilà la tâche à laquelle le trio s'est attelé pendant plus de deux jours. Ce fut le troisième jour que j’entamais ma mission accompagnée par ma mère la grande Mout, ensemble, nous avons fait naître des hommes à notre image. Je leur offrais un esprit, une raison, une logique et une sagesse et ma mère leur fit voir le jour avec le sentiment que le seul fait de vivre se paie d'une culpabilité fondée sur l'équivalence entre la vie et la mort, mais surtout elle leur inculqua le respect et la fidélité. Notre royaume fut créé en quatre jours, autant de jour que d’élément. Ô notre monde était loin d’être parfait. C’est quelques années plus tard que nous nous en sommes aperçus, alors que mon père régnait sur notre royaume. C’était un soir d’été comme il y en avait tant eu. Un soir pendant lequel, les enfants de Nout et Geb entraient dans l’aube de l’âge adulte. Il était les premiers dieux, voués à un avenir doux et harmonieux. Chacun avait sa place. Osiris, l’aîné, Seth, Nephthys et Isis, une fratrie similaire en tout point à celle de leur aîné. L’avenir nous montrera à quel point leur similitude est forte, mais pour l’instant revenons en à ces quatre enfants qui entraient dans le monde des adultes. Durant cette période, mon père régnait sur le royaume, c’était un pharaon juste que tout le monde respecté et tous les égyptiens connaissaient notre véritable identité, seulement, après des siècles de règne son autorité commençaient à s’effriter, des groupes de rebelle se formaient un peu partout dans le royaume désireux de venir prendre notre place. Ils ne croyaient plus en notre magie. Pour eux, nous étions des humains au même titre qu’eux. Un soir, ces derniers tentèrent de prendre la main sur notre royaume en agressant ma jeune sœur Tefnout, et moi-même alors que nous sortions d’une baignade nocturne dans le Nil. À dire vrai, ce fut Tefnout la première d’entre nous à subir les foudres de nos agresseurs qui dans un élan de folie, c’étaient pris d’idée à nous menacer avec un khépesh. L’arme située sous la gorge de ma sœur me rendit folle de rage, de mon côté les autres rebelles me menaçaient avec leur arc tendu vers moi. Ce fut la première fois que je me servais de mes ailes depuis des années. La colère prenante possession de chaque infime partie de mon être, je laissais mes ailes d’or reprendre leur place dans mon dos. Affolés, ils libérèrent leurs flèches vers moi, des flèches qui se brisèrent contre mes ailes avant qu’une tempête de vent ne vienne s’abattre sur nous. Shou, pensais-je en me dirigeant vers ma sœur, inquiète, mes ailes toujours déployé, je la protéger des nombreux projectiles que Shou soulevaient par la rage, il parlait, je n’écoutais pas, ce fut uniquement lorsque notre père fit son entré que le vent se calma, relâchant les rebelles qui se retrouveraient bannis loin des terre d’Égypte. Malgré ce jugement, mon père était désireux de nous venger, mais Tefnout était la pire, sa fierté avait été touchée en plein cœur. Sa rage la dévisageait, et ensemble, ils trouvèrent une solution qui allait dévaster notre royaume. Ré libéra la lionne en elle, lui donnant le droit de punir chaque rebelle. Dès le départ, l’idée ne m‘avait pas plu, j’avais un mauvais pressentiment. Mais je n’ai rien pu faire pour le faire revenir sur sa décision, deux jours plus tard ma sœur se lança dans le royaume sous sa forme animale : une magnifique lionne. Les premiers jours, elle accomplissait son rôle avec brio. Les rebelles étaient morts. Le peuple nous respectait à nouveau, pourtant Tefnout ne rentrait pas. Elle était ivre de pouvoir, le goût du sang et de la peur l’avait enivré, elle avait besoin de plus, elle voulait plus. C’est pour cela qu’elle commença à s’en prendre à des innocents, dévastant de nombreux villages, ce n’est qu’une fois que j’avais décidé de la suivre en utilisant la voix des airs que je m’apercevais de l’étendue des dégâts. Ma sœur était devenue une meurtrière, une meurtrière qui avait été engendrée par mon père. Sans attendre, je venais rendre mon rapport à mon père, un conseil de famille se mit rapidement en place et nous tombèrent tous d’accord : il fallait arrêter Tefnout. Pour se faire, nous nous rendîmes dans chaque ville limitrophe avec le Nil, les faiseurs de bières avaient pour ordre de déverser toute leur bière dans le Nil tandis que ceux qui créaient l’argile rouge faisaient la même chose, dès que la nuit viendrait prendre ses droits sur le pays. Au petit matin, nous vîmes l’œuvre de nos manigances prendre vie, l’eau du Nil était aussi rouge que le sang, cette vision enchanta la lionne qui pensait que c’était le sang de ses victimes, ivre de pouvoir, elle se baigna et bu sans ménagement l’eau du fleuve. Enivrée par la bière, elle finissait par s’endormir sur les berges de Louxor. C’est durant son sommeil que nous avons libéré Tefnout de son fardeau, séparant son âme en deux, la lionne vengeresse d’un côté et son apparence humaine de l’autre. C’est ainsi que nous donnèrent naissance à Hathor. De cette guerre, car à nos yeux, c’était le nom qu’on lui avait donné, une guerre, mon père ne s’en ait jamais remit. Il avait honte d’avoir ainsi mutilé sa seconde fille, mais surtout, il était fatigué à l’idée de devoir continuer de régner ainsi. C’est Isis qui parvint à découvrir le secret que ce dernier gardait depuis la création de notre monde. Il offrit à Isis la manière dont un pharaon devait se faire obéir par ses sujets. Un secret qu’elle donna à Osiris, qui s’empressa de venir demander le trône. Une offre qui lui fut accordée. Ce fut durant son couronnement que je prononçais les mots qui allaient dicter la conduite de tous les prochains pharaons d’Égypte. Cette ligne de conduite, il la suivit toute sa vie, mais son couronnement rendit son frère Seth fou de rage. Depuis toujours, l’animosité et la jalousie avaient rythmé sa relation avec son frère, mais cette fois-ci, elle eut raison de lui. Un soir Seth commis l’irréparable ne tuant Osiris, en l’enfermant dans un sarcophage qu’il avait fait confectionner pour l’occasion. J’avoue que je ne comprendrais jamais la confiance qu’Osiris avait en son frère, mais les faits était-là. Il était entré dans le sarcophage, et c’était laissé piéger pour mourir dans la pire des manières. Isis rechercha son mari jour et nuit durant des années, tandis que de notre côté, nos yeux étaient figés sur Seth, il avait le trône, mais tout ce qu’il en faisait était contraire à notre politique. En cet instant précis, je regrettais d’avoir abandonné mon don de manipulation. Au plus profond de moi, je savais qu’il était responsable de la disparition d’Osiris. Je n’avais que trop bien raison. Après des années de recherche Isis le retrouva, au cœur d’un arbre qui avait poussé là le jour de son arrivé. Malheureusement, nous ne parvînmes pas à le faire revivre, en réalité, nous n'en avons pas eu le temps, Isis avait caché le corps de son mari dans les roseaux, mais Seth tomba dessus durant une de ses parties de chasse. En guise de représailles, il découpa le corps d’Osiris en sept morceaux et les avait éparpillés un peu partout dans le royaume. Rongée par la tristesse, Isis qui avait retrouvé le bras de son mari vint nous supplier de lui apporter notre aide, c’est ainsi qu’elle fit l’acquisition de ses ailes, et du côté de Mout et moi nous créèrent l’au-delà, j’avais retrouvé l’âme d’Osiris et je l’avais mené dans ce lieux qui venait tout juste de prendre place. Sur les terres d’Égypte, les recherches venaient de prendre fin, le corps du premier souverain après Ré était reconstitué et Anubis s’occupaient de le reconstituait, armé de bandelette, il avait réussi à camoufler la mutilation d’Osiris. Voilà comment le monde fut créé, comment l’au-delà prit vit et que nous, les créateurs du monde égyptiens comme vous le connaissaient, nous sommes retrouvées à veiller sur les humains de loin.
La fracture qui avait eu lieu dans la fratrie d’Osiris, avait donné des idées à mon propre frère. Depuis des siècles, ce dernier nourrissait son animosité et sa jalousie envers Nout et Geb, les parents d’Osiris, il aimait Nout, ou du moins, c’est ce qu’il aimait dire. Je ne compte plus le nombre de fois où ce dernier me l’avait dit, en me demandant conseil. Malheureusement, je ne savais dire autre chose que, oublie-là, elle n’est pas pour toi mon frère. Pendant longtemps, mon frère avait encaissé comme je lui avais demandé, refoulant ses sentiments sans jamais rien dire, or mis à moi et certainement à Hathor. Après tout les rumeurs disaient qu’elle était la déesse de l’amour, quoi de plus naturelle, c’est notre amour qui l’avait créé. Malheureusement, la défaite d’Osiris sur son frère, donna mille et une raison à Shou pour blâmer ses parents et notamment son père. Il se servit de la culpabilité d’Amon-ré, pour arriver à ses fins, il voulait que le couple de la terre et du ciel prenne fin. Bien entendu, il n’expliqua pas toute l’histoire, ne dévoilant que la partie qui l’arrangeait. Amon-Ré dans sa clairvoyance, légèrement obscurci par le poids de sa conscience depuis son échec avec Tefnout, donna raison à son fils, jugeant que la sagesse de ce dernier était suffisante pour prendre ce type de décision. Sans prendre la peine de m’informer de ses désirs, mon frère, parti annoncer sa sentence, parlant en mon nom en leur disant que j’avais décidé en conciliabule avec lui-même et notre père d’interdire leur amour, autant dans l’au-delà que sur les terres égyptiennes. Cette annonce créa, une infime fissure dans le cœur des amants, une fissure qui se fit entendre dans le monde des humains qui fut frappé par un violent orage. Le cœur de Nout s’exprimait. Pour ma part, j’étais repartie dans le monde des humains, désireux de voir de mes propres yeux, si le règne du pharaon était à la hauteur de mes exigences. Dès que la pluie s’était abattue sur mon visage, j’avais senti la détresse de la déesse du ciel. J’étais immédiatement repartie, mais le mal était déjà fait, Amon-ré avait pris sa décision et l’annonçait haut et fort. Je ne pue rien faire pour empêcher cela. Nout et Geb n’avaient plus que cinq jours par an pour vivre leur amour. Je ne pue rien faire pour empêcher cela. Blessés et épris par un sentiment de trahison, les deux amants quittèrent l’au-delà. Une décision qui n’affola que mi, ou du moins, je fus la seule à exprimer mon mécontentement. Trop tard malheureusement. Amon-ré refusa d’écouter mes mises en garde, à ses yeux notre royaume pouvait survivre sans eux, et pour lui, ils reviendraient lorsqu’ils s’apercevraient du caractère noble de son cadeau des cinq jours. Ridicule. Pour limiter les dégâts, nous avons offert une partie des pouvoirs de nos deux déserteurs à d’autres dieux, une technique qui marcha pendant un temps. Puis le règne d’Akhenaton arriva et l’ordre que nous avions établi fut bouleversé, rapidement la fissure fut palpable par d’autre que moi. La foi de nos sujets étaient fébrile et un dieu dont on avait oublié le nom refaisait son apparition dans le ciel divin qui nous abritait : Aton. De cette unique vénération, découla un grand nombre de révolte dans nos rangs. Les vents se déchainaient sur les terres égyptiennes dès que le Pharaon osait prononcer ses lois, mais après plusieurs années, nous décrétâmes que nos sujets répondraient de leurs actes lors de la pesée de leur cœur. En réalité, je pense que personne ne voulait avouer que j’avais raison, et que cette faille était due à l’exil de Nout et Geb. Qu’importe, le déni régnait en maître chez la population divine, quand à moi j’avais décidé de vivre durant quelque temps sur les terres humaines. Je voulais découvrir le quotidien de mes anciens sujets. Pour se faire, j’ai enfilé une nouvelle peau, me rajeunissant tout en modifiant quelque peu les traits de mon visage, seul mes yeux restant les mêmes. Pour l’occasion je me créais une nouvelle identité, bien différente de celle que j’avais jusqu’à présent. C’est ainsi que je suis devenue : Isalya Nemphis. Isalya, la fille endeuillé d’un marchant d’argile mort lors d’un de ses voyages sur le Nil. Une triste histoire qui malheureusement était récurrente en cette période. Volontairement, je me suis fait engagée en temps que femme de chambre dans le palais du pharaon. Il fallait que je voie comment ce dernier fonctionnait, que je comprenne pourquoi le pharaon avait demandé que l’on prie un dieu qui avait été banni bien avant que je ne puisse foulée les terres égyptiennes. Après quelques mois, j’ai vu que le dieu qu’ils adulaient tant, bien qu’absent, ne changeait pas tellement la ligne de conduite que j’avais murmuré aux oreilles d’Osiris le jour de son couronnement avant de les retranscrire sur les murs du palais. Du côté de Néfertiti, j’ai pu voir qu’elle n’était pas aussi froide que ce qu’elle laissé paraître, elle avait un cœur. Elle me l’avait prouvé à de multiple reprise. J’aurais voulu resté plus longtemps, mais un nouvel événement vint perturber mon programme. En effet, j’avais trouvé un homme, aux traits similaire à ceux d’Osiris, une nuit avait suffit pour que l’horreur survienne en moi. J’étais enceinte. Je ne pouvais pas supporter cette idée, mais je ne pouvais tuer cet être qui grandissait en moi. J’ai pleuré, longtemps, j’ai supplié Isis de me pardonner, je l’ai supplié de me retirer l’enfant, mais elle est restée sourde à mes appels. J’ignore même si elle l’a entendu. Ce que je sais c’est qu’Hathor me rejoignit dans le monde des humains, emmitouflée dans une cape rouge qui dissimulait son visage. C’est en faisant le marché, que je la trouvais fasse à moi, sans prendre la peine de parler cette dernière m’avait attrapé la main pour me faire venir dans une ruelle sombre et escarpée. « Maât que t’arrive-t-il ? J’ai rêvé de toi cette nuit, je sens qu’il se passe quelques choses, parle moi Maât. » « Hator ? Qu'est-ce que tu fais ici ? » Demandais-je, étonnée par sa présence en ses lieux. En guise de réponse, ma sœur m’appris qu’elle avait rêvé de toi, et qu’Isis l’avait averti que j’avais besoin d’aide. Autant dire qu’en cet instant j’aurais bien étranglé la prêtresse d’Osiris, sans le moindre état d’âme. Cependant, l’avenir me prouvera qu’elle avait raison. En effet, après avoir appris ce qu’il m’arrivait, ma petite-sœur me proposa plusieurs alternative auxquels j’avais déjà pensé, à savoir, l’avortement (autant dire que même Hathor n’y croyait pas), l’abandon ou le fait que je garde le bébé pour l’élevé dans notre monde, une issue que je refusais d’emblé. Un enfant dans le monde des dieux, et quel avenir aurait-il ? Qu’est-ce que je pouvais lui offrir de mieux, j’avais un devoir, une mission à accomplir, et je ne pouvais le faire avec un enfant qui serait traité comme un paria. Mon monde ne pouvait coexister avec le sien, il serait malheureux, et je ne voulais pas de cette vie pour mon enfant. A mes yeux, il ne restait plus qu’une option : l’abandon. Seulement, je ne pouvais y arriver seule, Hathor le savait, elle ne me demanda pas mon avis et m’aida à regrouper le peu d’affaires humaines que j’avais pu regrouper au cours des derniers mois avant de m’accompagner loin des terres d’Égypte à la recherche d’un lieu qui pourrait accueillir ce bébé. Ce fut sur les terres de Sleepy Hollow que notre périple prit fin, six mois après l’arrivée de ma sœur dans le monde des humains. Son premier retour depuis l’incident que nous avions connu. Malgré ses nombreuses peurs, elle a été un véritable pilier pour moi, c’est dans cette ville dans une cabane abandonné, que je mis bas à mon fils, soutenue par ma sœur qui avait pris la place d’une sage femme sans même hésiter un seul instant. Je me rappelle de cette douleur insoutenable, je me rappelle du déchirement, puis du bonheur immense de voir mon bébé, un garçon, un fils d’Horus, pensais-je, des larmes roulant sur mes yeux tandis que ma sœur détournait le regard, incapable de supporter cette vision. Je me suis occupée de se bébé durant une journée, la journée la plus longue de toute ma vie, je redoutais le moment où j’allais devoir le quitter. Un moment qui arriva plus vite que ce que je le voulais, les pleurs d’une mère touchant le cœur de ma jeune sœur, cette dernière m’appris que c’était la meilleure chance de mon fils auquel je n’avais donné aucun prénom. Le cœur au bord des lèvres, j’ai écouté ma sœur, je me suis rendue devant la demeure qui souffrait silencieusement, après avoir remis mon petit homme dans les bras de ma sœur, j’avais touché la porte de la maison désireuse d’en savoir plus sur ces inconnus à qui j’allais remettre mon bébé. Comme toujours, la vie de cette maison de sa construction à aujourd’hui, le couple était riche, ils avaient l’air bon et honnête, le bébé qu’ils avaient perdu était un petit garçon. Des larmes ruisselant le long de mes joues, je faisais signe à Hathor de venir. « Tu peux encore changer d’avis Maât je suis certaine que père comprendra ! » « C’est sa meilleure chance » répondis-je, entre deux larmes, avant de l’embrasser pour la dernière fois, murmurant de belle parole avant de l’envelopper dans les draps de soi que nous avions emmené d’Égypte, tout en déposant une bague en onyx ornée de rubis à l’intérieur. Hathor de son coté c’était déjà éloigné après l’avoir embrassé. Je dois avouer que j’ai longtemps hésité à le laisser, mais je l’ai fait, une fois que ma sœur avait disparu dans l’obscurité d’une ruelle, j’avais senti mes ailes reprendre leur place dans mon dos avant que je ne frappe à la porte de la maison puis que je prenne mon envole pour rejoindre ma sœur et partir pour toujours et à jamais. Après cet épisode, je suis repartie dans notre royaume, le cœur brisé. J’avais décidé que plus jamais je ne remettrais un pied sur les terres humaines, c’était trop dur pour moi. Alors j’ai repris mon rôle, je pesée les âmes des défunts, mais la mienne des âmes étaient morte. Pendant des années, j’ai pleuré mon fils lorsque j’étais seule, tandis qu’Hathor désireuse de m’apporter son aide me proposait de retourner à Sleepy Hollow afin de voir ce qu’il était advenu de cet enfant. Une requête que je n’ai jamais voulu exaucé, je savais qu’elle avait besoin de savoir, mais je ne pouvais plus y aller, je devais me faire une raison et oublié ce fils, oublié la douleur de l’accouchement, le bonheur exquis que j’avais ressenti quand il était contre moi, puis l’immense douleur qu’avait causé son abandon, je devais simplement oublié et elle aussi. Comme tout les humains, la mort de Néfertiti arriva, une mort que beaucoup de dieu attendait pour cause ils voulaient qu’elle paie pour nous avoir renié. Pour ma part je me fichais pas mal de cela, à mes yeux elle était une citoyenne égyptienne comme les autres. Comme toujours ce fut le dieu de la mort et des embaumeurs, Anubis qui la conduit vers moi, le regard mauvais, tandis que tout les autres dieux l’attendaient impatient et attentif. Osiris, était comme toujours à ma droite, en la voyant s’approcher j’avais senti Ammit s’agiter tandis que le roi de ses lieux me murmurait qu’un jugement ne servait presque à rien en de tel circonstance : « Nul jugement ne peux être aboli Osiris, cette femme est comme toutes les autres et elle aura droit à un procès équitable je m’en assurerais ! » Murmurais-je à ce dernier avec un ton menaçant bien décidé à lui faire passer ses envies de justicier du dimanche. Dès que la défunte reine d’Égypte entra dans notre salle de jugement, je la vis balayer l’assemblé du regard, elle cherche Aton, songeai-je désolée, sans crier garde une lueur de désespoir illumina le regard de la jeune femme qui s’apercevait que ce dieu qu’elle avait prié n’était nulle part. Elle était seule. La violence d’Anubis, m’agaçait, mais je ne disais rien, je règlerais mes comptes une fois la sentence annoncée. Je récupérer le cœur de Néfertiti, le déposais sur la balance tandis qu’Anubis expliquait les règles et les conditions propres pour entrer dans le royaume d’Osiris, un royaume auquel elle n’aurait malheureusement pas accès pensai-je désemparée, en déposant ma plume au centre de son plateau, ma balance vacillant du mauvais côté, déclenchant les murmures outrés des participants à l’audience, tandis que les yeux de l’ancienne reine se remplissait de larmes, de mon côté je la regardais patiente, priant pour qu’elle fasse tourné la balance. « Je plaide coupable… Coupable d’avoir été aveuglée par le pouvoir, coupable de vous avoir tous renié sans aucun état d’âme… Coupable d’avoir mené mon peuple à sa perte pour arriver à mes fins. Je regrette sincèrement d’avoir été aveuglée par mes ambitions à votre détriment, et au détriment d’un peuple qui se retrouvera courroucé par ma faute. Ne les blâmez pas, je me sacrifie pour eux. » Dès que ses lèvres se délièrent, je sentais un sourire heureux se étirer mes lèvres, tandis que j’admirais ma balance, bougé, son cœur était du même poids que ma plume, lançant un regard à Osiris je lui faisais signe de revenir. Il savait déjà ce qui allait se passé, nous allions devoir débattre, alors il regroupa tout les dieux et nous nous retrouvâmes dans une salle où je tenais la place principale. Dès que tout le monde fut installé je sortais de mon silence : « Elle mérite le pardon ! Elle n’est pas mauvaise ! » « Je ne veux pas d’elle dans mon royaume » « Ton trône peux encore t’être enlevé Osiris si tu ne t’en montre pas digne ! » Lâchais-je, avant de poursuivre : « Elle reconnait ses tord, elle a fait des choses biens vous vous en seriez aperçu si vous ne l’aviez pas condamné dès son arrivée ! Je n’offrirais pas son âme à Ammit soyez en sur ! » Le débat dura des heures, et les sentences coulaient de tout les côtés, de mon coté je restais sur mes positions, debout, ailé déployé sous le regard inquiet de ma sœur qui craignait la moindre de mes réactions. Puis le jugement tomba et nous sortîmes, toujours fière, je revenais à ma place, mes ailes rangeaient derrière mon dos tandis qu’Anubis expliquait ce qu’il adviendrait de sa vie. Reprenant le cœur de la Reine d’Égypte, mes ailes à demi déployé, je m’avançais vers elle, sous le regard attentif des autres dieux qui c’était poussé pour me laissé passé, tandis que plantais mon regard dans celui de Néfertiti, je remettais ce dernier à sa place en lui murmurant avant de retirer ma main de sa poitrine : « Bonne chance fille d’Isis, mon esprit t’accompagnera par delà les mondes oubli jamais cela. »
Si l’ancienne reine d’Égypte vivait ses vies sans ménagement, subissant le gourou de la malédiction que nous lui avions lancé, de notre côté rien n’avait changé, sauf moi. Malgré tout mes efforts je ne parvenais pas à oublier mon accouchement, et Shou avait fini par découvrir mon grand secret. Comme toujours mon frère ne comprenait pas mon comportement il semblait plus en colère que jamais il ne l’avait été auparavant. Quelques heures après sa découverte, Shou fit naître une tempête qui tua mon fils. Ce n’est que lorsque je vis arriver Hator dans mes appartement que j’avais compris ce qu’il était arrivé quelques chose à mon enfant. J’ai tout de suite compris que la tempête était l’œuvre de Shou, mais j’avais eu la naïveté de pensé que son état de demi-dieu l’avait sauvé. Je suis repartie dans la ville où je l’avais abandonné, j’ai retourné vent et marré afin de retrouver mon fils mais quand je l’avais enfin trouvé c’était trop tard. Il était mort, écrasé sous les décombres de la maison où je l’avais laissé cette fameuse nuit. Ses parents adoptif étaient avec lui, mort quelques mètres plus loin. En voyant, le corps de mon enfant, une fissure s’était créée en moi. Je l’avais libéré des décombres, mais chacun de mes gestes avaient uniquement alimenté mon désir de vengeance. Shou devait payer pour son crime. Je n’avais plus les idées claires. Ma clémence avait disparu, mon empathie était restée auprès de mon fils, ivre de vengeance, je m’étais revolée vers le royaume de Thèbes. J’avais pris ma décision, j’allais bannir Shou du royaume que j’avais créé de mes mains, le bannissement ou la mort je n’avais pas d’autre issu possible. J’arrivais en trombe dans le royaume, mes magnifique ailes déployaient, un khépesh, fermement attachée autour de ma taille et un arc accompagné de ses flèches en pointe d’or, attaché autour de mon bras. Les autres dieux se retournaient sur mon passage, curieux et surpris par l’excès de rage qui émanait de mon corps, mais surtout par la saleté et la traces que mes larmes avaient laissées sur mon visage. Arrivant devant les appartements de mon frère, je faisais abattre un vent violent contre les portes afin de me laisser entrer, armant mon arc, je trouvais mon frère droit comme un I au beau milieu de ses quartiers. « Maât j’ai fait ca pour toi ! » « A partir d’aujourd’hui tu ne représente plus rien pour moi, je te laisse le choix tu quittes Thèbes ou je te tue sur le champ ! » « Alors tue moi petite-sœur » me provoqua, Shou, obéissante, je décochais une flèche afin que cette dernière vienne s’abattre entre ses deux yeux, en un geste de main il détourna la trajectoire de ma flèche, avant d’abattre une tempête sur moi, luttant contre la puissance de son attaque je décochais de nouvelles flèche tout en hurlant ma rage. C’est quelques secondes plus tard que le dieu Ré fit son apparition nous soumettant à l’arrêt en un mot : Assez. Posant un pied à terre, je lançais un regard meurtrier à l’intention de mon frère qui avait une blessure sur le bras, fière, je faisais face à mon père, mes ailes à demi-déployait tandis que ce dernier hurlait sa colère. « Maât, tu me déçois énormément, en réagissant ainsi tu as perdu toutes les qualités qui ont fait de toi la déesse de la justice, ton cœur est rempli de haine et toi Shou ton arrogance et tes désirs de faire justice seul on eut raison de ta sœur ! J’en ai assez de tes caprices, cette fois je ne peux cautionner un tel comportement ! C’est pour cela que je vous banni tous les deux ! Vos cœurs ont perdu leur pureté, vos comportements sont indignes des mots prononcés par Maât lors de la création de ce monde ! Vous aurez donc une vie humaine où vos existences seront intimement liées, tâchait de retrouver ce qui a fait de vous les dieux respectables que vous étiez avant ! Vous allez tout oubliez de vos existences actuelles, vos pouvoirs vous sont retirés et le jour de votre mort vous passerez devant la pesée des âmes tant que vos deux cœurs ne seront pas plus léger que la plume de Maât vous serez contraint à vivre une nouvelle vie ! Me suis-je bien fait comprendre ? » Les dents serrés, je sentais des larmes roulaient le long de mes joues croisant le regard de ma sœur qui était effondrée contre un pilier de la chambre, des larmes ruisselants sur ses joues, la voix de mon frère répondant de manière affirmative, j’admirais notre père venir lui retirer les éléments qui faisait de lui un dieu. « Oui » lâchais-je d’une voix sans vie, tout en déposant mes armes par terre, déployant mes précieuses ailes dans la pièce tandis que le dieu tout puissant venait vers moi, peut désireuse de sentir le contact de la peau de se dernier sur la mienne j’arrachais moi-même la plume de maât, ainsi que mon ankh que je lui remettais en main. |
| | | Elle voulait une vie normale résultat c'est pikachu reine de la météo maat'
| Sujet: Re: (NKL) Maat - Hansel & Gretel - La jeune fille sans main Sam 10 Oct - 6:45 | |
| Après la malédiction Le nuage violet était passé, alors qu’avec mon fils, nous marchions en direction d’un nouveau village, n’ayant pour gage uniquement la boite contenant les richesses que j’avais pris avant de partir et mes mains d’argent. Lorsque j’avais vu cet épais nuage violâtre, j’ai compris qu’il ne présageait rien de bon, alors j’ai couru comme une dingue afin de sortir de la forêt où je m’étais engouffrée. J’ignore ce que je tentais de faire, le fuir, certainement, une pensée ridicule étant donné qu’il avalait tous sur son passage. La froideur qui découlait de ce dernier, me paralysant, je mettais fin à ma coure folle. Milo, mon fils hurlait de peur dans mes bras. M’agenouillant sur le sol boueux du chemin, je m’enroulais autour du corps de mon fils et lui chantait la chanson que me chantait mon père afin de calmer mes peurs. Ce n’est qu’une fois que le nuage me frappa de plein fouet, que je sentais de nombreux frissons me saisir, autour de moi les hurlements faisaient rage. « Ca va aller Milo, ca va aller » lâchais-je entre deux frissons, tandis que mon fils hurlait toujours de plus en plus fort, un murmure féminin me parvint, une voix qui me semblait familière malgré son intonation inconnue : « Que la force d’Horus te protège de ce fléaux Maât »
Je mis quelques temps avant de comprendre que le nuage était fini, Milo avait fini par se calmer. Relevant légèrement la tête, je tentais d’évaluer le taux de danger, mais il n’y avait rien autour de moi, rien d’autre que des charrues abandonnées, des chats ou des chiens errant. Me relevant, mon fils toujours dans mes bras, je l’examinais rapidement afin de vérifier qu’il n’avait rien. Lui déposant un baiser sur le front, je caressais son visage de ma main fraichement récupérée, en lui murmurant que tout était fini et que j’allais lui trouver un nouvel endroit où passer la nuit. Plus j’avançais, plus je commençais à comprendre l’utilité de ce nuage violet que les survivant avait fini par appelé une malédiction. De nombreux habitants avaient disparu, les survivants quant à eux étaient déboussolée, perdue, ils cherchaient les êtres qui leur étaient cher. Mes pensées se dirigeant légèrement vers mon mari, je coupais rapidement court à cette réflexion. Je ne pouvais pas me permettre de penser à cela. Penser à l’homme qui avait condamné à mort sa femme et son fils à une mort digne de celle que l’on donnait à des animaux, il ne méritait pas mon attention.
Les jours passèrent et le monde que j’avais connu commença à s’écrouler. Les ogres que nous avions autrefois chassés étaient revenus réclamer une part des royaumes qui avaient été abandonné. S’additionnait à cela le cruel manque d’autorité qui laissaient les survivants à la merci de leur propre conscience. Le chaos commença à se dessiner sous mes yeux. Plus aucun endroit n’était sur, rapidement je comprenais qu’il allait falloir que j’apprenne à manier les armes si je voulais assurer la protection de mon fils et de la mienne. Trouver Hansel, s’avérer de plus en plus compliqué, il pouvait également être embarqué dans ce monde qui apparemment était très éloigné du notre. J’apprenais donc à tirer à l’arc et à utiliser une arbalète, tout en gardant l’espoir de ne jamais devoir à m’en servir.
Les mois passèrent, mon fils grandissait dans ce monde dangereux, me rendant d’autant plus anxieuse en ce qui concernait sa sécurité, il arrivait à l’aube de ses neuf mois, je me désolais de ne pouvoir lui offrir la sécurité qu’un prince come lui méritait, un soir, alors que j’avais investi une auberge abandonné, je sécurisais la demeure, quand un ogre me repéra. Récupérant Milo et la besace qui contenait le peu d’affaires que nous possédions en un seul élan, je sautais par la fenêtre, courant jusqu’à en perdre haleine loin de l’ogre en question. Empruntant, un chemin sinueux, dans la forêt, les bras de Milo autour de mon cou, il s’accrochait fermement, silencieux, il était malheureusement de plus en plus habitué à ce type de situation. Je pensais réellement semer ce monstre comme la dernière fois, malheureusement, je tombais nez à nez avec un deuxième qui se lança à ma poursuite. Le cœur battant à tout rompre, le ventre serré par la peur, je m’enfonçais dans la forêt, jusqu’à ce que mon pied droit ne se prenne dans une racine qui me fit tomber de tout mon long. Protégeant la tête de Milo avec mes bras, j’entendais mon fils pleurer tandis que je vérifiais que le corps de mon petit prince n’avait rien, je repérais une souche pouvant abriter Milo. Le posant à l’intérieur je lui demandais de rester sage tandis que j’armais mon arc, la seule arme que j’avais pu prendre avant de me lever, arc tendu. Mon pied blessé m’empêchait de courir à nouveau, tenir debout était déjà une grande souffrance. Les jointures de mes doigts blanchissant, sous la pression que j’exerçais sur ma flèche, les pleurs de Milo venant s’ajuster à ma respiration tendu, j’espérais que les ogres soient partis voir ailleurs. Les minutes passaient lentement, les décharges électriques, me rappelant celles que j’avais ressenties après avoir perdu mes mains. Des tremblements, me parvenant, je comprenais que j’allais devoir me battre contre un ogre. J’allais certainement mourir. Rapidement, mon esprit s’affolait que deviendrait Milo si je périssais ? J’étais la seule famille qu’il avait. Sentant l’angoisse me serrer l’estomac, je tentais de me rassurer en pensant à l’homme qui m’avait rendue mes mains. Il était puissant. Il semblait réellement inquiet pour moi, peut-être qu’une fois de plus il m’aiderait ! Une bouffée d’espérance, me saisissant, je rajustais mon arc, et décochais une flèche dès que la tête de l’orge se détacha entre les arbres. Ratant ma cible, je prenais une nouvelle flèche et la décochais touchant miraculeusement l’ogre en plein œil ce qui eu le don de l’énerver davantage. Une pointe de culpabilité serrant mon cœur en entendant les grognements de souffrance de la créature qui déclenchèrent les pleurs de mon fils, je serrais les dents et armais une nouvelle flèche, quand un homme tout vêtue de noir et rouge, déboula sur son cheval aussi noir que les plumes d’un corbeau. Ce dernier armé jusqu’aux dents, fit arrêter son cheval lorsqu’il m’aperçu, avant de regarder vers les cris de mon fils. Poussée par un élan de folie, peu rassuré par l’apparence dangereuse du l’homme, je sautais pour cacher Milo armant une nouvelle flèche vers l’homme en noir, tout en lançant des regards apeurés vers l’ogre toujours en train de se débattre avec la flèche que je lui avais enfoncé dans l’œil. En guise de protestation, le soldat sauta de son cheval en lançant bourru : « Rangez ça milady vous ne faites pas le poids ! Choisissez, vous mourrez tuer par un ogre avec le gamin ou vous me suivez tout les deux ! »
Mon choix fut vite fait, rangeant mon arme pour mon plus grand bonheur bien que je cachais ce bonheur derrière un regard suspicieux. Prenant mon fils dont les sanglots soulevaient encore le petit corps de mon garçon. Je l’accrochais contre mon sein entre plusieurs couvertures que j’avais noué autour de mon corps avant de partir la première fois.
Le chevalier, me mena dans un camp où l’horreur de la guerre qui faisait rage entre les deux camps se faisait encore plus sentir. Des dragons, nous accueillant à l’entrée du camp, je retenais un cri en serrant Milo dans mes bras. Par tous les dieux, où est-ce que je suis tombée ? Posant mes lèvres sur les cheveux de mon fils, j’inspirais profondément, son odeur me rassurait. J’allais nous sortir de cette impasse, si ce lieu était dangereux, je volerais un cheval et nous partirons. J’allais y arriver. |
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| Sujet: Re: (NKL) Maat - Hansel & Gretel - La jeune fille sans main Sam 10 Oct - 12:01 | |
| Caractère Courageuse ↯ Douce ↯ Impulsive ↯ Romantique ↯ Sensible ↯ Curieuse ↯ Têtue ↯ Indépendante ↯ Drôle ↯ Juste ↯ Jalouse ↯ Possessive ↯ Aimante ↯ Respectueuse ↯ Battante ↯ Protectrice ↯ Désordonnée ↯ Trèès maladroite ↯ Modeste ↯ Généreuse ↯ Peu s'avérer manipulatrice, mais seulement quand il le faut ↯ Insomniaque ↯ Gourmande ↯ Colérique ↯ Calme ↯ Digne de confiance ↯ Méfiante ↯ Droite ↯ Honnête, mais sait mentir ↯ Fragile ↯ Explosive ↯ Paradoxe vivant ↯ Imprévisible ↯ Râleuse ↯ Soucieuse ↯ Intrépide ↯ Hyperactive ↯ Naturelle ↯ Réfléchie ↯ Réaliste ↯ Loyale ↯ Fidèle ↯ À l'écoute ↯ Gentille ↯ Optimiste ↯ Ouverte d'esprit. Pouvoir Vous vous demandez certainement quel genre de capacité magique je possède, et comme je suis de bonne humeur, je vais vous le dire. Lors de mon arrivée sur terre, j'avais la capacité de manipuler les esprits de n'importe quel être-vivant. Cependant, j'ai abandonné cette capacité lors de la création du monde égyptien, toute magie à un prix à payer et j'ai choisi de sacrifier mon don de manipulation mentale afin d'offrir au humain leur libre arbitre. Malgré cette perte assez importante, je possède aussi de magnifique ailes doré, aussi forte et résistante que l'or et aussi brillante que la lumière de Râ. De plus, je suis également capable de changer mon apparence, lors que je me rend dans le monde des humains, je deviens une autre femme et cette capacité n'a aucune limite, je peux devenir une fillette de cinq ans comme une vielle dame de quatre-vint ans. Pour finir, comme vous pouvez-vous en douter de part mon rang de déesse de la justice, je suis capable de déceler les mensonges, si je vous jure suis le meilleur détecteur de mensonge qu'il existe sur cette Terre. Sinon, pour finir je suis capable de voir dans le passé. anecdotes Il y a une chose que je n’avouerais jamais, même si je devais peser mon propre cœur, c’est un secret, un sentiment que j’ai toujours enfoui au plus profond de mon cœur, afin de protéger mon esprit du poison qui s’immisçait en moi. Ce secret il a un nom : Osiris. Je sais que tout le monde pense que j’ai créé l’au-delà, dans un élan de générosité parfaite, pourtant il n’en est rien. La vrai raison qui m’a poussé à créé ce dernier était que j’aimais Osiris, plus qu’aurais dû l’aimer sa tante. L’annonce de sa mort, avait été comme un coup de couteau pour moi, mais le pire était la détermination d’Isis à retrouver sa dépouille. Seth, avait repris le trône de son frère et nous n’avions rien fait contre, ou du moins je n’avais rien fait contre, a la place j’avais recherché l’âme d’Osiris désireuse de retrouver cette part de lui. C’est pour qu’il soit encore en vie que j’ai convaincu ma mère de créer ce monde. J’ai été enceinte. Oui vous ne rêvez pas c’est bien ce que je suis en train de vous avouer. J’ai bel et bien été enceinte, mais il ne faut pas rêver ce n’était pas d’Osiris et ni de mon mari. A oui ça aussi j’ai oublié de le dire, mon paternel m’a offerte (parce que oui c’est le mot il m’a offert) à Thot. Mais, le nom du père n’a pas d’importance. La seule chose à savoir c’est que c’était un humain, et comme vous pouvez-vous en douter, notre relation n’a pas durée. Ma grossesse est restée secrète, seul mon frère, ma sœur et mon père étaient au courant. Cette période fut également celle où Hator retourna sur les terres humaines pour la première fois depuis que nous avions quitté le monde des humains. Ma sœur m’accompagna tout au long de se long processus, loin des terres d’Égypte, loin de notre monde. Ce n’est qu’une fois l’accouchement passé que nous sommes reparties dans notre monde d’origine, une fois que j’eus abandonné mon enfant, en lui laissant un médaillon en onyx parsemé de rubis. |
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| Sujet: Re: (NKL) Maat - Hansel & Gretel - La jeune fille sans main Ven 16 Oct - 10:50 | |
| Mon adaptation des 3 histoires Pour Maât : Cf poste au dessus
Pour Hansel et Gretel : - Tout comme le début du conte - C'est Gretel qui sauvera son frère en tuant la sorcière, en utilisant la baguette magique de cette dernière qu'elle était parvenue à lui subtiliser alors que cette dernière lui montrait comment mettre du bois au feu. - Gretel libéra son frère, et ils s’échappèrent ensemble après avoir mis le feu à la maison de la sorcière - Lorsqu'il retrouvèrent la route de la maison ils retrouvèrent leur père pendu, face à la dépouille de leur mère et que leur tante qui ne pouvait pas enfanter les retrouva, quelques minutes plus tard, elle était venue emmener de l'argent à son frère pour l'aider a élever Hansel et Gretel - Adoptés par la dite tante Hansel, voulu apprendre un métier afin d'aider son oncle et sa tante financièrement, ce dernier avait à l'esprit qu'une fois qu'il aurait appris un métier et qu'il pourrait en vivre il pourra s'occuper de Gretel correctement et ainsi payer sa dette envers sa petite sœur qui lui avait sauver la vie - En partant Hansel promit à Gretel de revenir, et lui offra une vision d'un avenir parfait où ils pourraient être riche et heureux comme jamais ils ne l'avaient été. - Pendant l'année où Hansel était partie l'histoire de la jeune fille sans main commence.
La jeune fille sans main: - Tout pareil jusqu'à ce que sa belle mère lui sauve la vie - Gretel demande à sa belle mère d'écrire une lettre à son frère, où elle lui raconte toute sa vie, et où elle supplie son aîné de venir la sauver - Gretel fuit en embarquant son fils dans ses bras, elle trouve refuge dans une auberge où Gretel accomplira des tâches du mieux qu'elle pouvait pour payer sa chambre et celle de son fils - Admiratif de la force et du courage de sa fille, Ré décide de redonner les mains à sa fille et de mener son fils à elle afin qu'ils puissent se retrouver - C'est durant une nuit de printemps, que Ré se présenta à sa fille dans son rêve lui expliquant son geste - Gretel retrouva ses mains au petit matin - suite à définir |
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| Sujet: Re: (NKL) Maat - Hansel & Gretel - La jeune fille sans main Dim 18 Oct - 18:56 | |
| hathor+peau d'ane déesse de l'amour, la beauté, la musique, la maternité et de la joie
Caractère : tolérante, douce, juste, apaisante, positive, dévouée, provocatrice, séductrice , féministe, impulsive
Hathor : - Dernière fille de Ré, son nom de naissance est Tefnout - La vie de la déesse prend un tournant après une baignade accompagné de Maat (sa sœur). C'était près d'un siècle après le début du règne de leur père Ré. Alors qu'elles sortaient de leur baignade nocturne deux humains qui ne voulaient pas croire en leur état de déesse décidèrent de les agresser. Tefnout fut la première à se retrouver avec un khépesh sous la gorge. Maat étant la seconde à sortir de l'eau, elle se retrouva nez à nez avec un archer. Elle se protégea des flèches lançaient par se dernier en se réfugiant dans ses ailes. Ce fut le frère jumeau de Maat, Shou qui sauva ses sœurs en déclenchant une tempête qui permis à Maat d'aller chercher Tefnout et de la protéger des divers projectiles envoyés par la puissance de leur frère. Ce fut Ré qui mit un terme à cette mésaventure en bannissant les mécréants. - Tefnout se retrouve donc ivre de rage avec un besoin ardent de vengeance. Elle aide donc à établir un plan de représailles et accepte de se faire transformer en lionne. Sa mission était simple : tuer les rebelles. Une mission que Tefnout mena a bien, mais sa part de lionne prit le dessus, et elle dévasta des villages entier forçant sa famille à prendre de nouvelle mesure. Maat demanda au faiseur d'argile rouge de déverser au beau milieu de la nuit toute leur production dans le Nil quand au même moment Shou demanda à ce que les faiseurs de bières fassent la même chose au même moment. Au petit matin Tefnout, vit l'eau rougeâtre du Nil, et pensa que c'était le sang de ses victimes, ivre de bonheur elle plongea dedans et bu goulûment jusqu'à l'ivresse. - Elle fut repêchée et Ré sépara son âme en deux. D'un côté il y avait Tefnout sous sa forme de lionne, et de l'autre Hathor sous sa forme humaine. - Après cette événement Ré céda le trône à son neveu Osiris. Suite à l’assassinat d'Osiris, Maat (qui était secrètement amoureuse de ce dernier) créa aidé par la grande Mout (leur mère), le monde de Thèbes, où Hathor avait sa place en temps que déesse déesse de l'amour, la beauté, la musique, la maternité et de la joie. - Plusieurs siècles plus tard, Maat tomba enceinte d'un humain, une honte, Hathor fut alertée notamment parce qu'elle était la déesse de la maternité mais aussi parce qu'Isis l'avait prévenu du malheur qui frappait sa sœur aîné. - Elle passa six mois à soutenir sa sœur, et ensemble elles abandonnèrent le petit garçon sur les terres de Pompei - Shou découvrit l'existence du gamin 2 années humaines plus tard et afin de ne pas découvrir ce que ce petit dieu pourrait faire plus tard il fit naître une tempête meurtrière sur ces lieux qui tua le fils de Maat. - Hathor fut la première à l'apprendre, mais elle ne pu empêcher sa soeur de retourner sur les terres de pompei, en découvrant le cadavre de son fils la déesse de la justice était ivre de vengeance, elle tenta de tuer son frère et Ré décida de les bannir tout les deux. Il voulait que ses jumeaux retrouve une âme digne du royaume où ils vivaient. - Hathor assista à leur bannissement sans pouvoir rien faire d'autre que de pleurer. Pendant la descente forcé dans le monde des humains, elle promit à sa soeur de veiller sur elle. Et c'est ce qu'elle a fait. Mais en voyant sa soeur (qui est devenu Gretel du conte hansel et Gretel) elle partie quérir l'aide d'une prêtresse qui lui annonça que sa soeur allait avoir un avenir bien sombre. Ne pouvant supporter cette nouvelle elle demanda a sa mère ainsi qu'à d'autres dieux de la renvoyer dans le monde des humains, sur le territoire où se trouvait Maat et Shou alias Gretl et Hansel afin qu'elle puisse les aider à surmonter toutes les épreuves qui les attendais. - Elle fut donc envoyé dans le monde des contes où elle vécu la vie de Peau d'Ane, ce n'est que le jour de ses 18 ans que les souvenirs de sa vie passée lui revinrent, et qu'elle comprit qu'il fallait qu'elle retrouve ses aînés mais la malédiction de Régina frappa coupant court au désir de Peau d'Ane.
Peau Ane : Adaptable comme vous voulez Jessica lucas Freida pinto |
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| Sujet: Re: (NKL) Maat - Hansel & Gretel - La jeune fille sans main Lun 19 Oct - 17:18 | |
| Shou + Hansel Le dieu Shou, dieu de l'air et du souffle de la vie
Caractère : bienveillant, protecteur, observateur, colérique, fidèle ; paranoïaque, possède un jugement tranché, manipulateur, enjôleur, trop sûr de lui ;
Shou :
Hansel : - Aîné de la famille à cinq minute près, jumeau de Gretel - Sa mère est morte en accouchant des jumeaux - Son père se remaria l'année de leur 1 an - Ils eurent une enfance, heureuse, mais nageaient dans la pauvreté, sans que cela incommode Hansel. Il aimait être en forêt avec son père et sa sœur pour "aider" ce dernier dans son travail de bûcheron. - L'année de leur 9 ans, Hansel a surpris une discussion entre son père et sa marâtre qui prévoyaient de les abandonné dans la forêt afin de lutter contre leur pauvreté qui grandissait de jour en jour. - Comme dans le conte, Hansel parti cherche des pierres lunaire et rempli ses poches avec afin de les semer sur son passage lors de leur balade en forêt. Lorsque minuit arriva, il retourna accompagné de Gretel dans leur demeure. - 3 jours plus tard, leur père réitéra l'opération, tandis que la marâtre avait bloqué toute les sorties, cette fois Hansel avait qu'un pain, qu'il émietta sur son passage. Malheureusement, au petit matin il n'y avait plus rien les oiseaux avaient tout mangé. Hansel et Gretel étaient désormais seul livré à eux même dans les profondeurs de la forêt. C'est trois jours, plus tard alors qu'ils souffraient de la faim, du froid et de la peur que Gretel baissa les bras, demandant à son frère de l'abandonner pour aller chercher de l'aide. Une perspective qu'Hansel refusa, il prit sa sœur dans ses bras et la porta jusqu'à ce que les forces lui reviennent. C'est cette même journée que les deux enfants trouvèrent la maison en sucrerie. Rongés par la faim, les enfants mangèrent des morceaux de la maison avant de se faire prendre la main dans le sac par la propriétaire, qui avait immédiatement fait froid dans le dos d'Hansel. Protecteur, il avait été le premier à parler à la vielle femme, en cachant sa sœur derrière son dos. - Après un repas copieux et délicieux, Hansel et Gretel dormirent dans un lit des plus confortable. Seulement, au petit matin, Hansel se réveilla dans une cage poisseuse. Ce fut le début de son enfer, enfer pendant lequel Gretel était contrainte de lui faire a manger sous peine d'une correction physique qui brisait le cœur d'Hansel dès qu'il entendait les cris de souffrance de sa sœur. - 4 semaines passèrent à se rythme, des semaines pendant lesquels Hansel s'était aperçu que la sorcière était limite aveugle, un handicap qui lui permis de duper la sorcière qui calculer l'engraissement du garçon avec son index. Au lieu de lui tendre le dit doigt, Hansel lui donnait un os de poulet. - C'est Gretel qui le sorti de sa cage, une fois qu'elle eut trouver le courage de tuer la sorcière en la faisant brûler dans le four qui avait déjà tuer plus d'enfant que de poulet. - uc
lien Maât ou Gretel qu’importe comment vous l’appelez et dans quel vie ils se sont connus, elles restent sa sœur jumelle, celle qui est naît cinq minutes après lui. Durant leur première vie, elle était son pilier, il avait confiance en elle, mais il aimait également la charrier et la pousser dans ses retranchements. Sa sœur étant la déesse de la justice, il l’a toujours trouvé trop indulgente, trop à l’écoute et surtout il n’a jamais compris pourquoi elle avait accepté de se séparer de son dont de manipulation pour permettre aux humains de penser par eux même. Vous l’aurez compris ces deux là était toujours en désaccord. Ceci dit malgré leur dispute perpétuelle pour tout et pour rien, Shou a toujours mis un point d’honneur à assurer la sécurité de Maât. Son amour et sa dévotion pour sa sœur étaient sans faille, jusqu’au jour où il découvrit qu’elle lui avait menti. Maât était partie presque une année humaine entière dans le monde des humains, lorsqu’elle était revenue avec leur petite sœur, elle lui avait dit qu’elle avait évalué les humains et que son évaluation avait mis plus de temps qu’en temps normal. En réalité, Maât était tombée enceinte d’un humain, et elle avait caché son fils fraichement né dans les terres de Pompeï, des terres qui n’étaient pas régis par les dieux égyptiens, des terres qu’elle pensait sûr pour que son demi-dieu de fils grandisse en paie. En découvrant cela, Shou fut blessé, en colère, afin de donner une leçon à sa sœur il déclencha une tempête à l’endroit même où grandissait le fils de Maât, désormais âgé de deux ans. Une catastrophe qui tua le demi-dieu, mais qui mit également la déesse de la justice dans tous ses états. Ivre de vengeance, le cœur brisé par la tristesse, elle tenta de tuer son frère, ses ailes d’or dépliaient, en la voyant ainsi, Shou fu fière d’avoir enfin réussi à mettre sa sœur hors d’elle. Leur dispute réveilla le monde de Thèbes déjà abasourdi par les radiations meurtrières qui s’échappaient du corps de Maât. Comme toujours, ce fut leur père le grand Ré, qui mit fin à leur dispute, seulement cette fois son jugement fut radicale Maât et Shou furent banni du monde Thèbes, et furent contraint de retourner sur les terres humaines, dénudées de leur pouvoirs mais également de leur souvenirs, afin qu’ils parviennent à racheter leur âme pour pouvoir reprendre leur place divine. Au cours de leur seconde vie, leur relation était semblable à celle de Shou et Maât, deux jumeaux s’aimant plus que tout au monde, mais adorant se chamailler autant de fois que cela était possible. Du moins, c’était le cas jusqu’à ce qu’Hansel ne découvre que leur paternel voulait se débarrasser d’eux dans la forêt. Désireux de protéger Gretel et de se rebeller face aux souhaits de son père et de sa belle mère il détourna la situation en sa faveur et une fois seul dans les bois avec Gretel il la ramena à la maison en suivant la pistes des pierres lunaires. Ce fut lors du second abandon, que le plan d’Hansel échoua, la suite vous la connaissez. Gretel sauva Hansel en tuant la sorcière, et tout deux retrouvèrent le chemin de leur maison. En rentrant ils découvrirent leur père pendu et leur marâtre morte sur le canapé, ils furent adoptés par leur tante incapable d’enfanter. Six ans plus tard Hansel décida de partir pour apprendre un métier et laissa sa sœur seule. Une décision qui le hanta pendant de nombreuse années, surtout lorsqu’il reçu la lettre de Gretel lui apprenant qu’elle n’avait plus de main, qu’elle était condamner à mort par son mari le roi Cavendish et qu’elle partait à sa recherche avec son fils Milo. Dès la réception de la dite lettre, il écrivit une lettre à sa sœur, mais la malédiction de Régina l’attrapa avant qu’il n’ait eu le temps d’envoyer sa lettre. Désormais, il se souvient de tout, Maât et Shou, Hansel et Gretel, il sait que sa vie et lié à celle de sa sœur mais il ne sait pas où la trouver. Hathor, sa petite sœur, il l’aime, tout comme Maât il la protège et donnerait sa vie pour elle. Il a aidé sa Maât et son père à faire revenir la douce Hathor lorsqu’elle avait été transformée en lion par son père. Il sait qu’en tuant le fils de Maât, il a baissé dans l’estime de la déesse de l’amour. Depuis qu’il se rappel de toute ses vies, il espère que sa petite sœur est en sécurité, et tout comme Maât il la guette à chaque coin de rue, espérant trouver un moyen pour qu’elle lui accorde son pardon. |
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| Sujet: Re: (NKL) Maat - Hansel & Gretel - La jeune fille sans main Sam 31 Oct - 8:36 | |
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<link href="http://fonts.googleapis.com/css?family=Six+Caps" rel="stylesheet" type="text/css" /><center><div style="width:257px;font-family:Six Caps; text-align: center; font-size: 35px; color: #222424; line-height: 25px; "> TRUST ME, I'LL FOUND YOU </div><div style="background-color:#222424;width:257px; height:10px"></div><table style="border:none;"><tbody><tr><td><img src="http://33.media.tumblr.com/07ba94636e4a55a6d96aeb46e1a8b019/tumblr_mmoremVhkA1ras2vro8_250.gif" style="height:100px; " /></td><td><img src="http://38.media.tumblr.com/e052e6e048fcf3d16c861bb9725c4065/tumblr_mmoremVhkA1ras2vro2_250.gif" style="height:100px;" /></td><td style="height:100px; width:50px; "><div style="background-color:#E31F33;width:50px; height:100px"></div></td></tr></tbody></table><div style="font-family: Tahoma; font-size: 9px; color: #222424; text-align: left; width:239px; ">© okinnel</div></center> |
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| Sujet: Re: (NKL) Maat - Hansel & Gretel - La jeune fille sans main | |
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