NOM(S) : Caffrey PRÉNOMS : Bryanna Keelyn ÂGE : 17 ans, bientôt 18 LIEU ET DATE DE NAISSANCE : Née à St Mangouste le 18 mars 2004 à Londres, mais officiellement c'est le 18 février 2004 à Londres BAGUETTE : bois de rose, 27.5 cm, cheveu de Velane PATRONUS : tigresse blanche ÉPOUVANTARD : Il y a quelques années il représentait la mort de toutes les personnes que j'aimais soit (mes parents, Billie, Lewis et mon frère) mais depuis quelques semaines je me suis aperçue que ce dernier avait changé. Désormais c'est moi en vampire tuant de mes mains ces même personnes. AMORTENTIA : l'odeur de rose, mélangé à celle de Lewis STATUT : Sang Pur et noble STATUT CIVIL :célibataire, mais follement amoureuse MÉTIER OU ÉTUDES : dernière année à Poufsouffle (aussi considéré comme la reine des Pofsouffle par les autres habitants du château)
Niveau caractère je suis assez complexe à décrire. Généralement on me décris comme étant une personne aimante envers ses proches, joyeuse, aimable, très fidèle et loyale, d’un courage exemplaire et d’une volonté comme peut de personnes sont dotés. J'aurais pu aller à Gryfondor pourtant j'ai attéris à Poufsoufle surtout parce que je l'ai demandé pour tout dire ^^ Mais je ne suis pas une fille parfaite mon arrogance fait également partie d’un de mes plus grands défauts après mon impulsivité et mon imprudence. Comme les enfant j'aime savoir les limites dont jouissent chaque personne que je rencontre. Seulement généralement mes choix me mettent dans de joli pétrin bien que généralement je possède un plan A,B et C, certaine de mes erreur son irrémédiable comme ma malédiction par exemple.Ma grâce et mes traits angéliques me font souvent passer pour un ange descendu du ciel, mon succès est donc irrévocablement entier au niveau des garçons. Ma longue chevelure brune, m’arrive juste au niveau de la poitrine. Je les le plus souvent détachés, mais soit lissé soit ondulé il est donc impossible de vous dire avec certitude comment ses cheveux seront cela dépendra de mon humeur. Ma taille est moyenne et proportionnel avec mon poids, n’y trop grosse, n’y trop maigre. Après ma chevelure ce sont mes lèvres que j'aime mettre en valeur non pas pour provoquer, mais seulement j'adore cette partie de mon visage.
(18 février 2004) « Vous avez deux magnifiques bébé, madame Caffrey » Allongée sur son lit d’hôpital la belle Mérédith tendait les bras vers ses jumeaux. Un sourire resplendissant aux lèvres elle demandait où se trouvaient son mari. Au moment même où elle le réclama ce dernier passa la porte sous les protestations des infirmiers. Un seul regard envers les deux petites merveilles suffit pour qu’il soit au ange, il était persuadé depuis le début que ce serait deux garçon, regardant sa femme il ajouta avec une fierté indescriptible « On a une fille et un garçon, ma chérie. » S’avançant vers elle il déposa un baiser sur ces lèvres et prit le petit garçon dans ses bras. « Bryanna Keelyn et Kellan Erza Caffrey sa sonne bien non ? » Les larmes aux yeux Matthew regarda sa femme en répondant « C’est magnifique ma chérie »
Les années passèrent et ma famille filait une vie parfaite, sans encombre ni même problème.Mon frère est moi grandissions et devenions de plus en plus beau. Nos premiers mots et nos premiers pas furent marqués d’une grosse croix rouge sur le calendrier familial. Ainsi jamais mes parents n’oublieraient la date du commencement,… Ma mère, Mérédith Winchester de son nom de jeune fille, était une sorcière issue d’une famille de sang pur et d'une famille de chasseur de vampire. Après notre naissance elle avait décidé d’arrêter son travail en temps que secrétaire du ministre de la magie pour s’occuper à part entière de ces deux angelots quant à mon père Matthew il était chef des aurors mais surtout chasseur de vampire à plein temps. Mais malheureusement malgré ces qualifications hors pair il ne pu empêcher le drame d’arriver.
(18 février 2007) Kellan et moi avions atteint nos trois ans. La maison était en fête, pour l'occasion le frère de ma mère était venue accompagné de sa femme et de son fils : Lewis. Il avait le même âge que nous. Kellan et moi avions atteint nos trois ans. La maison était en fête, pour l'occasion le frère de ma mère était venue accompagné de sa femme et de son fils : Lewis. Il avait le même âge que nous. La fête se déroulait merveilleusement bien, pour l’occasion ma mère m’avait paré d’une magnifique robe de princesse. Mes parents, mon oncle et ma tante accompagnée de Lewis c’étaient absenté nous laissant seule pour quelques secondes le temps d’aller chercher notre gâteau d’anniversaire et certainement nos cadeaux respectifs. Lorsqu’un homme d’une très grande beauté entra dans le salon, il était vêtu d’une longue robe noire et abordait un immense sourire. Je fus la première à aller à sa rencontre tandis que mon frère me retenait par la manche pour m’empêcher d’avancer vers le mystérieux inconnu mais en vain. Même petite j’étais aussi bornée qu’une mule. « T’es qui toi ? » Ma question fit sourire l’inconnu qui me répondit après s’être mis à ma hauteur « Un ami de tes parents, ils m’ont demandé de te faire venir dans le jardin, vient avec ton frère. » Hochant la tête avec un sourire resplendissant aux lèvres, je forçais mon frère à me suivre et nous allâmes dans le jardin.
Une fois là bas, il m’hypnotisa et contraint mon jumeau à rester silencieux. Il avait choisit de prendre Kellan avec lui pour remplacer son fils qui avait été tué par mon père quelque années auparavant. Quant à moi ses progrès étaient complètement différents. Il voulait que ma famille soit contrainte à me tuer de plus il avait besoin de mon sang pour achever la transformation de mon frère ainsi il me força à boire son sang puis à l’aide d’un sortilège il le grava en moi à tout jamais. Par la suite il m’hypnotisa pour boire le sang de mon frère qui avait lui-même nourrit de son sang au préalable. N’ayant pas de crocs j’avais blesser mon jumeau puis j’avais exécuté les ordre tel un pantin inconsciente du mal que je causais. Ce fut le cri de ma mère couvert par le rire du vampire qui me libéra de mon hypnose. Aussitôt je fus prise de terribles sanglots tandis que mon oncle hurler de fureur et que ma tante courait pour protéger son fils, le vampire parla : « Les Caffrey et les Winchester ? Que rêver de mieux pour des retrouvailles ! Je vous avais dit que je me vengerais au moment où vous ne vous y attendrait pas … Regardez les ne sont ils pas magnifiques tous les deux ? » « espèce de salop... » « Encore un pas et je les égorges ! » Mon père s’arrêta net tandis que le vampire reprit ivre de pouvoir : « C’est bien Caffrey ! Bon que je vous explique ce qui va se passer, je vais vous laissez la fille. Cependant elle va se transformer en vampire à ses dix-huit ans. Sauf si bien sûre vous la tuer avant d’un pieu dans le cœur n’oubliez pas ! Elle aura besoin de sang toute sa jeunesse et son adolescence mais rassurer vous la viande saignante ira à la perfection… » Puis il s’en alla en emportant le corps de Kellan.
Mes parents ne réussirent pas à me tuer. Quant à moi je pleurais toute les nuits réclamant mon jumeau si bien qu'un beau jour mon père en eut marre. Il me fit tout oublier au même titre que Lewis. Après ce jour là plus personne ne m'appelait Bryanna, j'étais devenu Keelyn et mon anniversaire fut avancé d'un mois...
Mon enfance fut des plus heureuses, j’avais conscience d’être une sorcière et à mes yeux tous les repas au boudin que sa mère concoctait était du au fait qu’elle adorer cette viande. Lorsque je reçu sa convocation à Poudlard ce fut comme l’aboutissement d’une étape. Bizarrement mes parents avaient étaient très anxieux à ce sujet, ce n’est que l’année dernière que je comprenais enfin pourquoi. Mais je vous conterais cela plus tard. Finalement je fus envoyée à Poufsoufle, le choipeaux avait longuement hésité entre Gryfondor et Poufsoufle pour au final me laisser trancher.
Mes six premières années à Poudlard se passèrent en merveille, les amis, petit ami, ragots et la bonne ambiance avaient tous était au rendez-vous. Ce n’est que pendant les vacances d’été qui précédèrent ma cinquième année. Que je finissais par découvrir l’existence de son jumeau Kellan en fouillant dans les vieux cartons du grenier. J’avais mis la main sur des habits et jeux de garçon, avec lesquels se trouvaient un nombre incalculable de photos de moi bébé accompagnée d’un autre bébé habillait en bleu, couleur significative du sexe du nourrisson. Après cette découverte assez déconcertante j’avais pensé que le garçon à mes côté n’était personne d’autre que mon cousin adoré Lewis. Pourtant, il ne ressemblait pas aux photos de mon cousin lorsqu’il était bébé. C’est ce qui me poussa a lancer un sortilège et toutes les informations concernant ce fameux bébé vinrent à moi. Depuis toujours j’avais reçu l’interdiction de pénétrer dans le grenier familial, désormais je comprenais pourquoi. Seulement, lorsque mes parents furent au courant, ils mirent des jours pour me retrouver. Car sous l’impulsivité de sa découverte Keelyn avait disparut chez sa meilleure amie, pour lui raconter toutes ses découvertes mais également trouver du réconfort. J’y avais passé près de deux semaines.
Durant ce laps de temps, mes parents fouillèrent la maison de font en comble et ils comprirent que le seul moyen de me retrouver était de me dire la vérité.
Aidé par les Winchester, ils finirent par me retrouver et me contèrent toute l’histoire. Seul Lewis est resté dans l’ignorance. Après cela je fus rongée par la culpabilité. Il n’y avais qu’une seule chose qui m’intéressait : retrouver mon frère.
Extrait de la vie de Keelyn après son troisième anniversaire alors qu'elle vient de perdre son jumeau.
« Derek j'ai peur ... » Assise en tailleur sur le canapé qui se trouvait près du feu Mme Caffrey serrait une photo de ses jumeaux contre son coeur, des larmes pleins les yeux. Elle avait passé la journée à s'occuper de sa fille. Voilà maintenant deux jours que Mérédith essayait de la soigner, mais en vain elle refusait de manger et tout ce qu'elle avalait, elle le régurgitait. C'était trop pour la chasseuse de vampire, elle venait de perdre son fils et sa fille était à l'article de la mort. Cette fille c'était moi. Derek qui était partie en compagnie du frère de sa femme cherchait une solution pour me sauverde ma malédiction autre que de m'assassiner s'avança vers sa femme inquiet. Il était ignorant de mon état de santé. Tandis qu'il forçait sa femme à se blottir dans ses bras avec tendresse il murmura après lui avoir embrassé sa chevelure. « Je vais retrouver Kellan, je te le promets, je sauverais nos enfants... » Mérédith étouffa un sanglot avant que de nouveau bruit de vomissement lui parvienne. Comme à son habitude la chasseuse, se leva et courue à l'étage où j'étais encore en train de vomir. J'étais si faible, ma gorge me brûlait. J'étais incapable de marcher sans quoi je tombais. Ma mère me pris dans ses bras et m'emmena à la salle de bain, où elle me nettoyait pour la dizième fois de la journée. J'étais comme un pantin incapable de faire quoi que se soit. Ma mère s'asseya dans le fauteuil qu'elle avait installé dans la salle de bain et me berça encore. Me répétant une énième fois que tout allait bien se passer. Mon père quant à lui restait dans l'embrasure de la porte horrifiait par mon allure cadavérique. Car c'était le cas de le dire j'étais vraiment loin de la petite fille fraîche et pimpante bien que boulversée qu'il avait laissé. Finissant par me rendormir dans les bras de ma mère, cette dernière fit léviter une brosse et s'évertua à brosser ma longue chevelure. « Que s'est-il passé ? » Mérédith Caffrey secoua la tête, des larmes ruisselant le long de ses joues, tandis que mon père la rejoignit en répétant « Qu'est-il arrivé à Bryanna pourquoi est-elle si malade ? » Mérédith embrasa ma chevelure, en me serrant un peu plus contre elle, le visage déformé par la fatigue. « Elle est comme ça depuis la nuit que Kellan a été enlevé. Au départ ce n'était que des cauchemars, mais quand tu es partie ce fut pire. Elle ne mange plus, elle ne sait même plus marcher. J'ai même essayé de faire ce qu'a dit ce maudit vampire, mais tout ce qu'elle avale elle finit par le vomir. Ce matin j'ai appelé un médecin, il la perfusée, je pensais qu'elle irait mieux, mais non, deux heures plus tard elle recommençait à vomir... Je sais plus quoi faire Derek.... Je ne veux pas perdre ma fille,... » « On ne perdra personne Mérédith, je te le jure on trouvera une solution... Donne-moi Bry' je vais m'en occuper va te coucher, je reste avec elle et demain j'appelle ton frère et sa femme ensemble on trouvera une solution je te le promets... »
Mon père avait passé la nuit à mon chevet, comme il l'avait promis. Passer la nuit dans les bras de mon géniteur m'avait rassuré, mais je n'avais pu dormir ou du moins pas plus que trois heures d'affilés. A neuf heures du matin il m'emmena un biberon de grenadine, en vain je l'avais rejeté. La seule chose que je parvins à manger était de la glace. Certaine personne aurait pu penser que c'était un caprice seulement il n'en était rien. Après ce bref déjeuné qui s'était résumé à deux cuillères de glace mes parents me remirent au lit et demandèrent à mon oncle et ma tante de venir ainsi que trois medecins de St Mangouste dans l'espoir que ces denriers me soignent.
Comme à leur habitude les Wellington rappliquèrent à la minute même où mes parents avaient précisé que c'était urgent. Ils avaient laissé Lewis à la nounou pour éviter que ce dernier puisse écouter. « Derek que se passe-t-il ? Où sont ma soeur et ma filleule ? » « A l'étage avec quelques médecins de St Mangouste... » « Que ce passet'ils ? Elles allaient bien il y a deux jours ? » Mon parrain regardait mon père avec une incompréhension, mais surtout un stress qui étaient palpables. C'était bien connu les Wellington et précisément mon oncle m'aimait comme sa propre fille. Ce n'était pas pour rien s'il avait été nommé comme étant mon parrain. Derek quant à lui baissa les yeux et raconta toute la partie que le reste de la famille avait manqué. Ni une ni deux, les deux hommes se mirent à parler avec entrain sur la marche à suivre alors que ma tante courue nous rejoindre à l'étage.
Au bout de quelques heures les trois médecins firent leur verdict. Un verdict simple, ils ne savaient pas de quoi je souffrais. Certain disait que c'était dû à la perte de mon jumeau d'autres qu'il fallait attendre, mais que j'en avais pas pour longtemps à vivre si je continuais sur cette voie. Autant dire qu'une telle annonce ne fit qu'envenimer la situation, mon oncle se mit à vociférer sur le compte de Pablo, mon père à hurler sur les médecins qui étaient incapables de soigner sa fille et les femmes essayaient de calmer la situation. Une tâche qui s'avérait plus difficile que n'importe quelle autre. Les médecins promirent à mes parents de chercher une solution puis s'en allèrent après m'avoir donné des somnifères et une demi-douzaine de potion à tester en cas de nouveaux vomissements.
Au bout de quelques minutes les tensions s'atténuèrent. Mon oncle était venu à mon chevet puis avait fait ce qu'il savait faire de mieux : soutenir sa soeur. Ils étaient tous d'accord sur un point, j'avais commencé à faiblir à la minute même où j'avais retiré la vie à Kellan ou tout du moins à l'instant où il était devenu un vampire. « Si on effaçait sa mémoire et qu'on changeait ses souvenirs, elle ne se rappellerait plus de son frère, peut être qu'elle irait mieux ? » « Tu suggères d'effacer Kellan définitivement de notre vie là ! Je refuse » « Chérie, elle a peut-être rai ... » « Alors on arrête tout !» Le coupa Mérédith en se levant des larmes plein les yeux avant de continuer avec une voix haineuse et hystérique. « On cesse de rechercher notre fils sans être vraiment sûre que ça la sauve ? » « Petite soeur, c'est la seule solution... Avec le temps on pourra lui rendre ses souvenirs, mais jamais je ne cesserais de rechercher mon neveu » « Tout comme moi je n'arrêterais pas de chercher mon fils ! Mais tu as entendu les médecins notre fille est très affaiblie. Elle risque de mourrir si on tente rien et je vais pas attendre que c'est bon à rien de docteur cherche une solution miracle en restant les bras croisés a regarder notre fille mourrir... » Un long silence s'installa dans le salon. Un silence qui fut rompu par de nouveau gémissement. « Je m'en occupe » Mon oncle se leva et courus à l'étage pour venir s'occuper de moi.
Deux heures plus tard mes parents m'effacèrent la mémoire tandis que mon oncle et ma tante montaient toutes les preuves de la vie de Kellan au grenier. C'est ainsi que mes aprents changèrent ma date d'anniverssaire mais également mon prénom. J'étais désormais et pour toujours Keelyn Caffrey.
Elle voulait une vie normale résultat c'est pikachu reine de la météo
Extrait de la vie de Keelyn le jours de son sixième anniversaire
« Joyeux anniversaire princesse ! » Vêtue d'une robe de princesse, mes longs cheveux bruns parfaitement bien tressés, une couronne sur la tête, je rigolais aux éclats. J'avais six ans aujourd'hui. Tandis que je dévalais les escaliers je sautais dans les bras de mon parrain en l'embrassant. Une fois qu'il m'eut déposé à terre je tournais sur moi-même en demandant avec un air sérieux « Comment tu me trouves ? » « Tu es la plus jolie princesse que je n'ai jamais rencontré ! » Accordant un sourire resplendissant à mon oncle je le remerciais avant de voir ma tante et mon cousin arriver quelques minutes après mon parrain. Comme pour mon oncle je les accueillais comme il se devait. Avant d'embarquer mon cousin dans une course poursuite sur un balai. Du haut de mes six ans je sentais que je dominais le monde et c'était en quelques sortes ce que je faisais. Sous le regard attendris de ma famille je m'amusais à provoquer Lewis en lui criant qu'il n'arriverait jamais à m'attraper. Mon jeu préféré le voici. Seulement cette fois-ci j'avais oublié une chose ... mon gâteau. Mon père venait de sortir de la cuisine il avait à peine posé le gâteau en forme de château sur la table que je fonçais droit dessus sous les cris de surprise de ma famille. C'est ainsi que je me retrouvais recouverte par mon propre gâteau d'anniversaire et a terre. La première personne qui réussit à m'atteindre fut Lewis. « Keelyn !! Tu vas bien ? » Sonnée, je regardais ma robe, elle était recouverte de gâteau, au même moment ma mère arriva et se jeta à mes pieds pour vérifier que je n'avais rien. « Ma robe ... » « Ce n'est pas grave ma chérie, tu as mal quelque part ? » « Non... »
Un soupir de soulagement se libéra de chacun des membres de ma famille. Quant à moi je continuais à regarder ma robe avec tristesse. « Allez viens on va aller se changer et nettoyer un peu tout ce gâteau » pouffa ma mère tandis que mon oncle et mon père ajoutaient en rigolant légèrement « On est bon pour trouver un autre gâteau ... » De son côté Lewis rigolait dans les bras de sa mère qui était en train de jeter un sort pour nettoyer le sol.
Extrait de la vie de Keelyn après qu'elle ai découvert que son père et son parrain donnaient des cours particuliers à Lewis sans elle.
« Papa ! Papa » Courant vers le chalet qui servait d'atelier à mon paternel, je manquais de tomber à terre une bonne dizaine de fois. Demetria venait de revenir de vacance et comme à mon habitude je voulais aller la voir. Seulement avant toute chose il me fallait l'autorisation de l'un de mes deux parents. C'était la seule raison pour laquelle je courrais ainsi. Deme quant à elle m'attendait sagement devant sa maison. Ouvrant la porte du chalet, je rentrais tel une tornade et tomba nez à nez avec Lewis une mini arbalète entre les mains. Mon cousin était accompagné par mon père est mon oncle. Tandis que mon parrain reprenait l'arme mon père vint vers moi en me sermonnant « Keelyn, il ne faut pas rentrer dans un endroit sans frapper ! Ca aurait pu être dangereux ! » Je n'écoutais qu'à moitié mon père mon regard était rivé sur Lewis. Pourquoi avait-il le droit de toucher à ça alors que moi je n'avais pas le droit ? « Qu'est-ce que vous faites ? » « Des choses de garçon Lynn, pourquoi es-tu venue me voir y a un problème ? » « Pourquoi Lewis à le droit et pas moi ? » Un silence s'installa dans la salle d'arme du haut de mes huit ans je savais tenir tête à mes parents. En bonne petite-fille j'arrivais toujours à les faire plier de mon côté d'une manière ou d'une autre, mais là c'était différent. Je n'avais pas envie de culpabiliser mon père. J'étais simplement vexée, je me sentais mise à l'écart et je haïssais cette sensation. « Ma princesse, c'est pour les garçons les petites-filles ne jouent pas avec des armes... Tu comprendras quand tu seras plus grande... » Plantant mon regard dans celui de mon père je restais silencieuse, regardant Lewis je sentais une pointe de jalousie me traverser, ce fut pour cette unique raison que je fusillais mon cousin du regard. En voyant cela Lewis fit un pas vers moi, mais fut stoppé par son père qui lui interdisait de s'immiscer dans la discussion. Reportant mon attention vers mon père je demandais : « Deme est rentrée je peux aller chez elle ? » « Oui, vas-y... » Sortant du chalet sans fermer la porte je commençais à repartir vers la maison de mon amie quand j'entendais Lewis m'appeler. Sans prendre la peine de me retourner, rongée par la jalousie je courrus vers la maison de ma meilleure amie. En ce temps-là j'ignorais que mon oncle et mon père apprenait à Lewis à se protéger contre une attaque de vampire.
Elle voulait une vie normale résultat c'est pikachu reine de la météo
Extrait de la vie de Keelyn après qu'elle se soit blessée dans l'armurerie familiale.
« Papa ! Maman …. » Entrant dans le manoir, le bras complètement brûlé et la main ensanglanté, je pleurais de douleur si bien que ma voix c’était brisée en appelant mes parents. A l’étage j’entendais des pas précipiter se diriger vers moi, c’était mon père. Etant caché derrière le canapé, il ne vit que les perles fiévreuses de mon visage. Courant me rejoindre, en me demandant ce qu’il se passait il s’arrêta le visage déformé par la surprise, tandis que son regard oscillait entre la colère et la peur. « Keelyn qu’est-ce que tu as fait ? » Secouant la tête je tombais en larme. Je savais que j’avais fait une bêtise. Tout en me demandant cela mon père c’était approché de moi en me prenant dans ses bras tout en matérialisant son patronus pour appeler ma mère qui se trouvait chez son frère. Une fois que le tigre disparut, mon paternel me pris dans ses bras en prenant soins de ne pas toucher la zone brûlée de mon corps. Me déposant sur le sofa avec tendresse, il me somma de ne pas bouger et partit dans la cuisine. Revenant avec un grand verre que je pensais remplit de grenadine, il souleva ma tête pour que j’en boive le contenu. A ce temps là j’ignorais que ce sirop que je buvais si régulièrement n’était pas de la grenadine mais du sang humain, mis sous la forme de sirop. A peut près au même moment la porte s’ouvrit brusquement, laissant place à ma mère qui courait vers nous le visage inquiet, suivit de très près par mon oncle. Tout deux en voyant ma blessure grimacèrent. Les trois adultes hochèrent la tête et ma mère me demanda. « Keelyn, comment t’es tu fais ça ? » Refusant de répondre, je secouais la tête en signe de négation. « On ne te grondera pas mon bébé dit nous comment tu t’es blessés pour qu’on puisse te soigner. » Une fois encore je refusais de répondre. Comprenant que je n’allais pas céder si facilement mon oncle se mit à ma hauteur et me demanda patiemment : « Tu es allé dans l'armurerie de ton papa n’est-ce pas ? » Baissant les yeux, je faisais mine de ne pas comprendre. Je sentais que mon père était à deux doigts de perdre patience. Confirmant mon appréhension il poussa un soupir de colère puis repartie dans la cuisine pour me servir un nouveau verre du fameux sirop. Ma douleur c’était atténué depuis que je l’avais bu. Regardant ma mère qui me souriait tristement je lâchais enfin le morceau en un murmure coupable : « Oui tonton, mais je savais pas que c’était pas bien ! J’ai voulu jouer avec ma poupée et je l’ai mise dans la piscine et je suis partie chercher mon balais j’ai jouer un peu et quand j’ai mis la main dans l’eau pour la reprendre et … et … » Retombant en pleure j’entendis mon père rouspéter, mon oncle se leva et partit le rejoindre tandis que ma mère me prit dans ses bras pour me coucher sure ses genoux. Faisant léviter un livre de conte elle me lu une des comptines pour me calmer et je m’endormit au bout de quelques minutes. A mon réveil mon bras était comme neuf, ma mère était toujours en train de me porter. Un sourire bienveillant aux lèvres, elle m’expliqua que je ne devais plus recommencer, puis me demanda d’aller m’excuser auprès de mon père. Chose que je fis après quelques secondes d’appréhension que je passais derrière sa porte.
« Elle aurait pu mourir ! » « Je sais je … » « Non laisse moi finir ! J’en ai marre ! Marre de devoir mentir pourquoi Lewis et pas elle ! Marre de mourir d’inquiétude dès qu’elle te cherche de peur qu’elle ne se blesse avec l’une de nos fichus armes ! Ce n’était pas mon idée de faire ça ! Je passe déjà mes journées à avoir peur de voir ma Keelyn enlevée par ce fou furieux alors je peux pas continuer à la voir tenter le diable pour essayer de comprendre … Elle s’arrêtera pas Derek … Elle veux savoir, elle veux comprendre pourquoi elle n’a pas le droit de faire certaine chose … Et si demain c'était sur un pieu ou une flèche sur lequel elle glisserait ! Hein on fera quoi pour la sauver ! Je veux lui dire. » Couchée dans mon lit, j’écoutais mes parents s’hurler dessus enfin ma mère hurler sur mon père qui tentait de se justifier sans pouvoir en placer une. La culpabilité me rongeait, je savais que tout était ma faute. J’avais désobéi. Encore. Tandis que je serrais contre moi mon ours en peluche, mes larmes ruisselant le long de mes joues pour prendre fin au sommet de la tête de ma peluche favorite, je ne comprenais pas tout ce que mes parents disaient. Ils me cachaient quelque chose ça je le savais depuis longtemps seulement apparemment ma mère était pas vraiment favorable à ce secret. Alors que ma mère venait de finir de crier un court silence s’installa. J’arrivais aisément à savoir ce qu’était en train de faire mon père. Il devait être debout face à ma mère en train de passer ses mains dans ses cheveux pour essayer de trouver les mots qui allaient calmer la situation. Ce que je n’avais pas prévu c’était qu’il allait également crier, certes moins fort que ma mère, mais assez pour montrer son désaccord et faire en sorte que la femme de sa vie cesse de la balmer. « Je sais Mérédith ! Je fais tout pour protéger notre fille mais je REFUSE catégoriquement de rétablir la vérité ! Elle est trop jeune pour l’assumer et c’est bien trop dangereux pour elle et si elle retombait malade comme avant hein t’y as pensé ? Elle est … » Je ne supportais plus d’entendre les disputes de mes géniteurs. C’était pour cela que j’étais sortie de mon lit et que je coupais la parole à mon père qui comme je l’avais pressenti été debout face à ma mère les joues noirci par son maquillage qui avait coulé et ses boucles brunes en bataille certainement car elle avait du associer des gestes à ses paroles d’antan. « Arrêtez de vous disputez… Je recommencerais plus … » A la seconde où mes parents entendirent ma voix ils cessèrent de se regarder, toute leur attention m’était destiné. Comme souvent ma mère fut la plus rapide et s’agenouilla à mes pieds pour me caresser les cheveux en demandant d’une voix douce et aimante très loin de celle qu’elle avait eu lorsqu’elle parler à mon père. « Ma princesse tu ne dors pas ? » Secouant la tête les yeux encore larmoyant et les joues légèrement humide elle demanda « On t’as réveillé ? T’as mal à quelque part ? » « J’aime pas quand vous criez … » « On est désolé ma puce. J’ai une idée on pourrait aller promener ? Je suis d’accord qu’il est tard mais demain tu n’as pas école et comme tu n’arrives pas à dormir on pourrait tous aller se détendre dehors. Si ta maman est d’accord bien sûr » Hochant la tête en signe de totale accord avec l’idée de mon père un sourire radieux aux lèvres, je regardais ma mère en l’implorant du regard. J’étais simplement heureuse d’avoir réussis à arrêter la dispute de mes parents. Je savais que ce n’était pas la première et sans doute pas la dernière à ce sujet mais cette fois-ci j’avais réussit à l’arrêter. Après une seconde d’hésitation la femme qui m’avait mise au monde céda. « D’accord, mais avant vas t’habiller mon cœur. »
Depuis cette soirée là. Mon père avait décidé de m’apprendre le strict minimum à savoir sur les armes et leurs dangers. Bien entendu il m’était défendu de toucher à un seul d’entre eux, mais il m’inscrivit dans des cours de combat au corps à corps. J’avais huit ans bientôt neuf en ce temps là
Elle voulait une vie normale résultat c'est pikachu reine de la météo
« Je vais faire du pop-corn ! » Assise sur le canapé j’hochais la tête en signe d’accord en ajoutant avec bonne humeur. « Ça marche je prépare le film alors ! » Tandis que ma meilleure amie s’éloignait, je laissais retomber mon sourire. Elle était un vampire. Cette nouvelle m’avait bouleversé. Elle remettait tout en cause, mes croyances, mon désir de vengeance, tout ce que je pensais connaître sur les vampires et le monstre qui résidait en eux. Pourtant je n’avais pu appliquer mon devoir sur elle ? Je ne pouvais pas la tuer, je ne pouvais pas la détester. Elle ne m’avait pas attaqué malgré le sang que j’avais fait couler devant elle. Mon sang. Qu’aurais-je fait si elle m’avait attaqué ? Aurais-je eu le courage de faire apparaître un pieu pour lui planter dans le cœur ? Je n’en savais rien. Cela m’étonnerait fortement, elle était la sœur que je n’avais jamais eue. Elle représentait tellement à mes yeux. La tuer aurait été trop dur. Mais si la tuer était bien trop dur pour moi je me demandais comment allait réagir mon Lewis quand il apprendrait le changement nature de Démétria. Si moi je n’avais pas le cœur à la tuer, lui ne voyait que par sa vengeance. Comment lui reprocher ? Il avait perdu son père à cause d’eux. Il la détesterait. Lewis était comme ça il voyait le monde en noir et en blanc le gris n’existait pas. Sans compter qu’à ses yeux ma meilleure amie en devenant vampire représentait une menace pour moi. Il devait l’ignorer. J’allais devoir lui mentir. Une chose que je n’avais jamais fait. Il connaissait tout de moi, mes peines, mes peurs, mes doutes, mes espoirs, mes joies, mes rêves, tout ! Laissant échapper un soupir, je levais ma baguette en introduisant le film dans le home-cinéma. M’asseyant sur le canapé, je m’installais en plaçant tous les coussins autour de nous en laissant bien entendu la place pour le bol de pop-corn qu’était en train de préparer Démétria. D’ailleurs cette dernière mettait bien du temps à le faire. « Démé tu le fabriques ce pop-corn ? » Demandais-je en rigolant. N’ayant pas de réponse, je me levais bien décider à aller la taquiner. Elle avait encore du trop les faire chauffer et devait donc être dépassé par la situation. Je le savais bien c’était un travail d’elfe de maison de faire ça. Préparant déjà mes moqueries je traversais le salon en me dirigeant discrètement vers la cuisine. En quelques secondes j’avais atteint mon but, mon sourire s’agrandissant de plus en plus, je levais ma baguette prête à lui faire une blague. Ce n’est qu’une fois que je la vis les mains levées, que mon sourire tomba. Entrant en trombe dans la cuisine afin de la protéger je le vis. Lewis était là. Son regard était froid, déterminé et furieux. Il avait mon arbalète dans les mains. Elle était chargée. Le cœur battant à tout rompre, je me plaçais devant ma meilleure amie avec rapidité en disant : « Je t’en prie écoute-moi ! » Une lueur de surprise éclaira les yeux de mon cousin, il n’avait pas dû m’entendre arriver. Tandis que je m’approchais de lui il releva l’arbalète en répondant avec une dureté qui me glaça le sang : « C’est un vampire Keelyn je ne sais pas ce qu’il te faut de plus ! Y a rien à dire elle doit mourir ! » « Non,(criais-je avec désespoir, avant de me reprendre et d’ajouter)… Lewis je t’en prie écoute-moi » « Sort de mon viseur Keelyn ! » « Non ! » Voyant Lewis serrer les dents je posais ma main sur l’avant de mon arbalète en la baissant de manière à me protéger d’un tir Je le savais, il ne me blesserait jamais, mais je voulais surtout éviter qu’il ne tir dans la tête de Démétria. Les dents toujours serrés ce dernier prononça mon nom en me répétant qu’il devait le faire. Secouant la tête en signe de négation je plantais mon regard dans le sien. « Fait-moi confiance elle n’est pas comme tous les autres, s’il te plait c’est ma meilleure amie… Lewis … » « C’est un vampire Keelyn ! » « Je t’en prie… » Possant ma main sur la flèche je m’apprêtais à la désarmé quand il poussa ma main avec violence en m’hurlant dessus, me répétant qu’il ne voulait pas la laisser vivre. Levant une nouvelle fois l’arbalète avec violence il me répéta de m’en aller. Jamais ! Pensais-je. Serrant les dents, je baissais la tête, un sourire amer étirant mes lèvres. C’était un cauchemar. Je ne l’aurais pas par les sentiments. Pas se soir, décidant de changer de stratégie, je reculais pour me rapprocher de ma meilleure amie. « Tu veux la tuer ! Ok tue là » Voyant mon cousin sourire pour la première fois depuis mon arrivé je continuais en écartant les bras sous son regard furieux, un air provocateur et princier dans la voix et les yeux : « Mais avant tu devras me tirer dessus ! » Alors que son regard s’assombrissait, je le provoquai un peu plus en laissant tomber ma baguette à mes pieds, repoussant cette dernière en la faisant rouler vers mon précieux cousin j’ajoutais avec provocation : « Alors vas-y tire ! Tue-moi avec la flèche que j’ai moi-même empoisonné ! » Le regard déterminé, je le plantais dans celui de mon cousin, le cœur battant à tout rompre. J’avais pris ma décision, je serais la dernière à flancher. Derrière moi Démétria semblait paniquer, j’entendais sa respiration s’accélérer elle semblait inquiète. Mes pensées se concrétisèrent quand elle me demanda d’une voix tremblante : « Keelyn vas t’en je n’ai pas envie que tu sois blessé ! » « Je lui ferais jamais de mal contrairement à toi ! » « Je l’aime autant que toi Lewis je te jure que jamais je ne ferais quoi que ce soit qui pourrait la blesser … » « Prouve-le et laisse-moi mettre fin à ta vie ! »
La situation m'échappait. L'avais-je déjà contrôler ce soir ? Non, mais là je perdais totalement le contrôle. La panique s’emparant de mon être, je sentais la main de ma meilleure amie se poser sur mon bras. Me dégageant de son étreinte, je me jetais devant Lewis changeant à nouveau de stratégie. « Si tu la tue Lewis je ne m’en remettrais jamais. Je t’aime plus que tout, mais jamais je ne te pardonnerais d’avoir tué ma meilleure amie. Tu m’entends Lewis ! Jamais je ne te le pardonnerais ! Elle était ton amie, tu l’as aimé toi aussi. Tu la connais, elle n’est pas dangereuse. Je l’ai testé ! Je me suis blessée sous ses yeux et au lieu de m’attaquer elle m’a soigné et… » « T’as fait quoi ? » La colère rougissant ses joue je m’empressais de continuais en faisant comme s’il n’avait jamais parlé : « … et si ça ce n’est pas une preuve qu’elle est différente des autres je ne m’y connais pas ! Lewis je t’en prie fait-moi confiance » M’approchant de lui en ignorant, mon arme braquée contre ma poitrine, j’avançais. Derrière moi, je sentis la tension de Démétria. Encore un pas et je m’empalais volontairement contre ma flèche. « Fait moi confiance » murmurais-je, baissant mon arbalète pour éviter que je ne me blesse je me jetais dans ses bras. Laissant les larmes que je retenais depuis le début de mon arrivée, je le serrais contre moi. Sentant son bras entouré mon corps, je l’entendais poser mon arbalète afin de pouvoir de serrer comme il se devait dans ses bras. « Merci » murmurais-je, en embrassant son cou. « Je crois que je vais y aller, Kee, heu …on fera ça une autre fois… » Hochant la tête, je lui confirmais ses dires. « Merci, Lewis de me faire confiance… » Sentant les muscles de mon cousin se tendre, je resserrais mon étreinte, tandis qu’il disait d’une voix qui me donna la chaire de poule : « J’ai aucune confiance dans les sangsues ! Si je t’épargne c’est pour Keelyn, mais au moindre de tes faux pas je te tuerais. Tu n’es plus rien pour moi ! » Sur ces mots Démétria s’en alla, je le savais elle devait avoir le cœur brisé. Mais je ne pouvais aller l’aider. Je devais rester là, j’irais la voir quand Lewis ira mieux. Il fallait qu’on parle.
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Sujet: Sorcière Sang-Pur - Préfète poufsoufle- Vampire 
« Derek j'ai peur ... » Assise en tailleur sur le canapé qui se trouvait près du feu Mme Caffrey serrait une photo de ses jumeaux contre son coeur, des larmes pleins les yeux. Elle avait passé la journée à s'occuper de sa fille. Voilà maintenant deux jours que Mérédith essayait de la soigner, mais en vain elle refusait de manger et tout ce qu'elle avalait, elle le régurgitait. C'était trop pour la chasseuse de vampire, elle venait de perdre son fils et sa fille était à l'article de la mort. Cette fille c'était moi. Derek qui était partie en compagnie du frère de sa femme cherchait une solution pour me sauverde ma malédiction autre que de m'assassiner s'avança vers sa femme inquiet. Il était ignorant de mon état de santé. Tandis qu'il forçait sa femme à se blottir dans ses bras avec tendresse il murmura après lui avoir embrassé sa chevelure. « Je vais retrouver Kellan, je te le promets, je sauverais nos enfants... » Mérédith étouffa un sanglot avant que de nouveau bruit de vomissement lui parvienne. Comme à son habitude la chasseuse, se leva et courue à l'étage où j'étais encore en train de vomir. J'étais si faible, ma gorge me brûlait. J'étais incapable de marcher sans quoi je tombais. Ma mère me pris dans ses bras et m'emmena à la salle de bain, où elle me nettoyait pour la dizième fois de la journée. J'étais comme un pantin incapable de faire quoi que se soit. Ma mère s'asseya dans le fauteuil qu'elle avait installé dans la salle de bain et me berça encore. Me répétant une énième fois que tout allait bien se passer. Mon père quant à lui restait dans l'embrasure de la porte horrifiait par mon allure cadavérique. Car c'était le cas de le dire j'étais vraiment loin de la petite fille fraîche et pimpante bien que boulversée qu'il avait laissé. Finissant par me rendormir dans les bras de ma mère, cette dernière fit léviter une brosse et s'évertua à brosser ma longue chevelure. « Que s'est-il passé ? » Mérédith Caffrey secoua la tête, des larmes ruisselant le long de ses joues, tandis que mon père la rejoignit en répétant « Qu'est-il arrivé à Bryanna pourquoi est-elle si malade ? » Mérédith embrasa ma chevelure, en me serrant un peu plus contre elle, le visage déformé par la fatigue. « Elle est comme ça depuis la nuit que Kellan a été enlevé. Au départ ce n'était que des cauchemars, mais quand tu es partie ce fut pire. Elle ne mange plus, elle ne sait même plus marcher. J'ai même essayé de faire ce qu'a dit ce maudit vampire, mais tout ce qu'elle avale elle finit par le vomir. Ce matin j'ai appelé un médecin, il la perfusée, je pensais qu'elle irait mieux, mais non, deux heures plus tard elle recommençait à vomir... Je sais plus quoi faire Derek.... Je ne veux pas perdre ma fille,... » « On ne perdra personne Mérédith, je te le jure on trouvera une solution... Donne-moi Bry' je vais m'en occuper va te coucher, je reste avec elle et demain j'appelle ton frère et sa femme ensemble on trouvera une solution je te le promets... »
Mon père avait passé la nuit à mon chevet, comme il l'avait promis. Passer la nuit dans les bras de mon géniteur m'avait rassuré, mais je n'avais pu dormir ou du moins pas plus que trois heures d'affilés. A neuf heures du matin il m'emmena un biberon de grenadine, en vain je l'avais rejeté. La seule chose que je parvins à manger était de la glace. Certaine personne aurait pu penser que c'était un caprice seulement il n'en était rien. Après ce bref déjeuné qui s'était résumé à deux cuillères de glace mes parents me remirent au lit et demandèrent à mon oncle et ma tante de venir ainsi que trois medecins de St Mangouste dans l'espoir que ces denriers me soignent. 
« Joyeux anniversaire princesse ! » Vêtue d'une robe de princesse, mes longs cheveux bruns parfaitement bien tressés, une couronne sur la tête, je rigolais aux éclats. J'avais six ans aujourd'hui. Tandis que je dévalais les escaliers je sautais dans les bras de mon parrain en l'embrassant. Une fois qu'il m'eut déposé à terre je tournais sur moi-même en demandant avec un air sérieux « Comment tu me trouves ? » « Tu es la plus jolie princesse que je n'ai jamais rencontré ! » Accordant un sourire resplendissant à mon oncle je le remerciais avant de voir ma tante et mon cousin arriver quelques minutes après mon parrain. Comme pour mon oncle je les accueillais comme il se devait. Avant d'embarquer mon cousin dans une course poursuite sur un balai. Du haut de mes six ans je sentais que je dominais le monde et c'était en quelques sortes ce que je faisais. Sous le regard attendris de ma famille je m'amusais à provoquer Lewis en lui criant qu'il n'arriverait jamais à m'attraper. Mon jeu préféré le voici. Seulement cette fois-ci j'avais oublié une chose ... mon gâteau. Mon père venait de sortir de la cuisine il avait à peine posé le gâteau en forme de château sur la table que je fonçais droit dessus sous les cris de surprise de ma famille. C'est ainsi que je me retrouvais recouverte par mon propre gâteau d'anniversaire et a terre. La première personne qui réussit à m'atteindre fut Lewis. « Keelyn !! Tu vas bien ? » Sonnée, je regardais ma robe, elle était recouverte de gâteau, au même moment ma mère arriva et se jeta à mes pieds pour vérifier que je n'avais rien. « Ma robe ... » « Ce n'est pas grave ma chérie, tu as mal quelque part ? » « Non... »
« Papa ! Papa » Courant vers le chalet qui servait d'atelier à mon paternel, je manquais de tomber à terre une bonne dizaine de fois. Demetria venait de revenir de vacance et comme à mon habitude je voulais aller la voir. Seulement avant toute chose il me fallait l'autorisation de l'un de mes deux parents. C'était la seule raison pour laquelle je courrais ainsi. Deme quant à elle m'attendait sagement devant sa maison. Ouvrant la porte du chalet, je rentrais tel une tornade et tomba nez à nez avec Lewis une mini arbalète entre les mains. Mon cousin était accompagné par mon père est mon oncle. Tandis que mon parrain reprenait l'arme mon père vint vers moi en me sermonnant « Keelyn, il ne faut pas rentrer dans un endroit sans frapper ! Ca aurait pu être dangereux ! » Je n'écoutais qu'à moitié mon père mon regard était rivé sur Lewis. Pourquoi avait-il le droit de toucher à ça alors que moi je n'avais pas le droit ? « Qu'est-ce que vous faites ? » « Des choses de garçon Lynn, pourquoi es-tu venue me voir y a un problème ? » « Pourquoi Lewis à le droit et pas moi ? » Un silence s'installa dans la salle d'arme du haut de mes huit ans je savais tenir tête à mes parents. En bonne petite-fille j'arrivais toujours à les faire plier de mon côté d'une manière ou d'une autre, mais là c'était différent. Je n'avais pas envie de culpabiliser mon père. J'étais simplement vexée, je me sentais mise à l'écart et je haïssais cette sensation. « Ma princesse, c'est pour les garçons les petites-filles ne jouent pas avec des armes... Tu comprendras quand tu seras plus grande... » Plantant mon regard dans celui de mon père je restais silencieuse, regardant Lewis je sentais une pointe de jalousie me traverser, ce fut pour cette unique raison que je fusillais mon cousin du regard. En voyant cela Lewis fit un pas vers moi, mais fut stoppé par son père qui lui interdisait de s'immiscer dans la discussion. Reportant mon attention vers mon père je demandais : « Deme est rentrée je peux aller chez elle ? » « Oui, vas-y... » Sortant du chalet sans fermer la porte je commençais à repartir vers la maison de mon amie quand j'entendais Lewis m'appeler. Sans prendre la peine de me retourner, rongée par la jalousie je courrus vers la maison de ma meilleure amie. En ce temps-là j'ignorais que mon oncle et mon père apprenait à Lewis à se protéger contre une attaque de vampire.
« Papa ! Maman …. » Entrant dans le manoir, le bras complètement brûlé et la main ensanglanté, je pleurais de douleur si bien que ma voix c’était brisée en appelant mes parents. A l’étage j’entendais des pas précipiter se diriger vers moi, c’était mon père. Etant caché derrière le canapé, il ne vit que les perles fiévreuses de mon visage. Courant me rejoindre, en me demandant ce qu’il se passait il s’arrêta le visage déformé par la surprise, tandis que son regard oscillait entre la colère et la peur. « Keelyn qu’est-ce que tu as fait ? » Secouant la tête je tombais en larme. Je savais que j’avais fait une bêtise. Tout en me demandant cela mon père c’était approché de moi en me prenant dans ses bras tout en matérialisant son patronus pour appeler ma mère qui se trouvait chez son frère. Une fois que le tigre disparut, mon paternel me pris dans ses bras en prenant soins de ne pas toucher la zone brûlée de mon corps. Me déposant sur le sofa avec tendresse, il me somma de ne pas bouger et partit dans la cuisine. Revenant avec un grand verre que je pensais remplit de grenadine, il souleva ma tête pour que j’en boive le contenu. A ce temps là j’ignorais que ce sirop que je buvais si régulièrement n’était pas de la grenadine mais du sang humain, mis sous la forme de sirop. A peut près au même moment la porte s’ouvrit brusquement, laissant place à ma mère qui courait vers nous le visage inquiet, suivit de très près par mon oncle. Tout deux en voyant ma blessure grimacèrent. Les trois adultes hochèrent la tête et ma mère me demanda. « Keelyn, comment t’es tu fais ça ? » Refusant de répondre, je secouais la tête en signe de négation. « On ne te grondera pas mon bébé dit nous comment tu t’es blessés pour qu’on puisse te soigner. » Une fois encore je refusais de répondre. Comprenant que je n’allais pas céder si facilement mon oncle se mit à ma hauteur et me demanda patiemment : « Tu es allé dans l'armurerie de ton papa n’est-ce pas ? » Baissant les yeux, je faisais mine de ne pas comprendre. Je sentais que mon père était à deux doigts de perdre patience. Confirmant mon appréhension il poussa un soupir de colère puis repartie dans la cuisine pour me servir un nouveau verre du fameux sirop. Ma douleur c’était atténué depuis que je l’avais bu. Regardant ma mère qui me souriait tristement je lâchais enfin le morceau en un murmure coupable : « Oui tonton, mais je savais pas que c’était pas bien ! J’ai voulu jouer avec ma poupée et je l’ai mise dans la piscine et je suis partie chercher mon balais j’ai jouer un peu et quand j’ai mis la main dans l’eau pour la reprendre et … et … » Retombant en pleure j’entendis mon père rouspéter, mon oncle se leva et partit le rejoindre tandis que ma mère me prit dans ses bras pour me coucher sure ses genoux. Faisant léviter un livre de conte elle me lu une des comptines pour me calmer et je m’endormit au bout de quelques minutes. A mon réveil mon bras était comme neuf, ma mère était toujours en train de me porter. Un sourire bienveillant aux lèvres, elle m’expliqua que je ne devais plus recommencer, puis me demanda d’aller m’excuser auprès de mon père. Chose que je fis après quelques secondes d’appréhension que je passais derrière sa porte. 
« Elle aurait pu mourir ! » « Je sais je … » « Non laisse moi finir ! J’en ai marre ! Marre de devoir mentir pourquoi Lewis et pas elle ! Marre de mourir d’inquiétude dès qu’elle te cherche de peur qu’elle ne se blesse avec l’une de nos fichus armes ! Ce n’était pas mon idée de faire ça ! Je passe déjà mes journées à avoir peur de voir ma Keelyn enlevée par ce fou furieux alors je peux pas continuer à la voir tenter le diable pour essayer de comprendre … Elle s’arrêtera pas Derek … Elle veux savoir, elle veux comprendre pourquoi elle n’a pas le droit de faire certaine chose … Et si demain c'était sur un pieu ou une flèche sur lequel elle glisserait ! Hein on fera quoi pour la sauver ! Je veux lui dire. » Couchée dans mon lit, j’écoutais mes parents s’hurler dessus enfin ma mère hurler sur mon père qui tentait de se justifier sans pouvoir en placer une. La culpabilité me rongeait, je savais que tout était ma faute. J’avais désobéi. Encore. Tandis que je serrais contre moi mon ours en peluche, mes larmes ruisselant le long de mes joues pour prendre fin au sommet de la tête de ma peluche favorite, je ne comprenais pas tout ce que mes parents disaient. Ils me cachaient quelque chose ça je le savais depuis longtemps seulement apparemment ma mère était pas vraiment favorable à ce secret. Alors que ma mère venait de finir de crier un court silence s’installa. J’arrivais aisément à savoir ce qu’était en train de faire mon père. Il devait être debout face à ma mère en train de passer ses mains dans ses cheveux pour essayer de trouver les mots qui allaient calmer la situation. Ce que je n’avais pas prévu c’était qu’il allait également crier, certes moins fort que ma mère, mais assez pour montrer son désaccord et faire en sorte que la femme de sa vie cesse de la balmer. « Je sais Mérédith ! Je fais tout pour protéger notre fille mais je REFUSE catégoriquement de rétablir la vérité ! Elle est trop jeune pour l’assumer et c’est bien trop dangereux pour elle et si elle retombait malade comme avant hein t’y as pensé ? Elle est … » Je ne supportais plus d’entendre les disputes de mes géniteurs. C’était pour cela que j’étais sortie de mon lit et que je coupais la parole à mon père qui comme je l’avais pressenti été debout face à ma mère les joues noirci par son maquillage qui avait coulé et ses boucles brunes en bataille certainement car elle avait du associer des gestes à ses paroles d’antan. « Arrêtez de vous disputez… Je recommencerais plus … » A la seconde où mes parents entendirent ma voix ils cessèrent de se regarder, toute leur attention m’était destiné. Comme souvent ma mère fut la plus rapide et s’agenouilla à mes pieds pour me caresser les cheveux en demandant d’une voix douce et aimante très loin de celle qu’elle avait eu lorsqu’elle parler à mon père. « Ma princesse tu ne dors pas ? » Secouant la tête les yeux encore larmoyant et les joues légèrement humide elle demanda « On t’as réveillé ? T’as mal à quelque part ? » « J’aime pas quand vous criez … » « On est désolé ma puce. J’ai une idée on pourrait aller promener ? Je suis d’accord qu’il est tard mais demain tu n’as pas école et comme tu n’arrives pas à dormir on pourrait tous aller se détendre dehors. Si ta maman est d’accord bien sûr » Hochant la tête en signe de totale accord avec l’idée de mon père un sourire radieux aux lèvres, je regardais ma mère en l’implorant du regard. J’étais simplement heureuse d’avoir réussis à arrêter la dispute de mes parents. Je savais que ce n’était pas la première et sans doute pas la dernière à ce sujet mais cette fois-ci j’avais réussit à l’arrêter. Après une seconde d’hésitation la femme qui m’avait mise au monde céda. « D’accord, mais avant vas t’habiller mon cœur. » 
