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( 25 juillet 2004) «
Je vous en conjure laissez-moi avoir ce bébé... Je le donnerais à son père une fois ma grossesse mené a terne et je ferais tout ce que vous voudrez ... » Beth était à genoux face à son père tout en tenant la main de sa mère, les joues baigné par les larmes qu'elle avait versé. Elle venait d'abandonner toute sa fierté pour sauver ce bébé qui grandissait en elle. Qu'importe toute les épreuves qu'elle devra subir, elle avait décidé que quoi qu'il advienne cet enfant issue de son amour impossible avec Stephen Jonhson devait vivre. Son père restait de glace face aux implorations de sa fille unique. Il n'en avait que faire du bâtard que portait Beth. Alors qu'il s'apprêtait à refuser la requête de sa fille, sa femme intervint. «
Je t'en pris accepte ! Beth ne s'en remettra jamais si tu la forces à tuer son bébé ... Je sais qu'elle dit vrai ... » Le vieil homme hocha la tête peut convaincu, son regard froid et dénudé de tout sentiment jugeait sa fille avec dureté avant de décréter : «
Je serais d'accord à une seule condition ! » Beth poussa un cri de joie avant se mettre à rire de soulagement en répondant : «
Tout ce que tu voudras papa ! » «
Fait le serment inviolable, jure moi qu'une fois ta grossesse finit tu donneras l'enfant à son moldu de père et tu ne chercheras plus jamais à les re contacter ! Bien entendu ta grossesse sera tenue secrète et je paierai tous les frais médicaux nécessaires à son bon déroulement ! » Un long silence s'installa entre les Beth et son père. La jeune femme avait l'impression que tout son monde s'écroulait, mais elle savait aussi que son père n'avait qu'une parole. C'était donc cette condition qui sauverait son enfant. La mort dans l'âme elle se releva en tendant son bras dénudé à son père. «
C'est d'accord, maman tu veux bien sceller le sortilège ? » Un nouveau silence s'installa entre les trois membres de la famille, le regard de sa mère se posa sur Beth. Elle était contre cette initiative, mais elle savait que quoi qu'elle dise cela ne changerait pas la donne. Sortant sa baguette de sa robe elle embrassa le front de Beth en disant : «
Si tel est ton désir je le ferais.»
Ce bébé c'était moi, une bâtarde aux yeux de mes grands-parents maternels, mais l'accomplissement d'un amour impossible aux yeux de mes parents. Comme l'avait promis ma mère, un fois qu'elle eut accouché elle me garda avec elle jusqu'à ce que les médecins signent son autorisation de là elle partie retrouver mon père, l'homme de sa vie. Ce fut la dernière fois qu'elle le vit. La dernière fois qu'elle me vit. L'ultime phrase qu'elle nous adressa fut : «
Prends soin d'elle Stephen, je ne vous oublierais jamais mais n'essaye pas de me retrouver... On se retrouvera dans un autre monde j'espère ... Adieu Stephan... » Puis elle transplana me lançant avec mon père qui me nomma Kyra le deuxième prénom de ma mère et Cameron la ville dans laquelle il avait rencontré celle qui m'avait porté en elle pendant neuf mois.
Mon enfance se résume à une vie de nomade, entre deux concerts avec mon père et sa troupe. Une enfance qui tourne autour de la musique. La troupe de mon père devint rapidement ma famille. Je les aimais et ils me rendaient mon amour avec tendresse. Malgré l'absence de ma mère je fus une enfant gâtée et heureuse. Au grand contraire que les partenaires de mon père il n'eut aucune aventure après ma mère. L'unique femme qu'il aimait c'était elle.
Mes pouvoirs firent surface à huit ans lorsqu'un homme inconnu vint demander des comptes à mon père. J'avais eu tellement peur que je n'avais fait que pleurer caché sous mon lit en tenant dans mes bras mon ours en peluche. Ce que je ne savais pas c'était que pendant ce temps-là le mystérieux inconnu avait vu ses chaussures prendre feu.
Depuis ce jour mon père et moi fûmes contraints de dissimuler toutes les manifestations magiques que je causais. Malgré tout il ne cessait de dire que je ne devais pas en avoir honte que ces pouvoirs étaient une aubaine pour moi.
A onze ans je reçu ma lettre d'admission à Poudlard. Cette lettre fit le bonheur de mon père qui m'accompagna dans toutes les étapes avant mon départ. Une fois là bas je fus admise dans la maison Poufsoufle. Une fois arrivée à Poudlard, je rencontrais les deux hommes qui allaient changer ma vie : Peter Finnigan. Un homme qui à le même âge que moi. Nous nous sommes rencontrés dans le train. A la minute même où je l’ai vu j’ai compris que nous allions être ami. C’est en effet ce qui se passa, il fut envoyé à Serdaigle et moi à Poufsoufle. Une distance qui ne nous a pas empêcher à faire les quatre cent coups. Ensemble nous sommes comme une bombe à retardement, rien ne m’arrête, sauf peut être lui. C’est mon meilleur ami, je n’arrive pas à concevoir ma vie sans lui pourtant il s’éloigne de moi. Je ne comprends pas, cette distance me fait souffrir, plus qu’elle ne devrait. Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe, ou du moins je ne veux pas comprendre que le problème c’est que je l’aime.
C’est à cause de James Potter que je me voile la face sur mes sentiments. James Potter le second garçon qui a changé ma vie. J'en suis folle, mais lui n'a d'yeux que pour cette Amanda. Ce qui me donne encore plus envie de l’avoir et je l’aurais par tous les moyens. Parfois j’ai même envie de la kidnapper la rouge et or et de l’envoyer en Sibérie là où elle ne pourra plus l’atteindre, seulement c’est un souhait assez excentrique et faux le dire irréalisable. A mes yeux, l’amour que je ressent envers James est le même que celui que ressentais mon père envers ma mère. C’est cette idée qui nourrit mon désir de l’avoir, je ne veux pas être aussi lâche et lamentable que ma mère. Je ne veux ma me soumettre au bon vouloir des personnes qui m’entourent. Ce que je ne sais pas c’est que l’amour que je ressens pour lui est à l’inverse de celui que ressentaient mes parents. La bonne question c’est de savoir combien de temps je vais continuer à me voiler la face ? Combien de temps me faudra-t-il pour m’apercevoir que c’est Peter que j’aime et non James ?
©Maat