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| Elle voulait une vie normale résultat c'est pikachu reine de la météo maat'
| Sujet: Welcome back Lun 18 Fév - 18:53 | |
| Romeo
Je l'avais cherché pour je ne sais quelle raison. Après notre première nouvelle rencontre je n'avais pu effacer son visage de mon esprit. J'avais besoin juste de savoir où elle était ce qu'elle faisait. J'avais décidé de faire des efforts notamment en l'invitant à dîner un soir où je ne travaillerais pas. Cependant quelle fut ma surprise quand je me trouvais une première fois puis une seconde puis une troisième puis une dixième fois devant une porte qui ne s'ouvrait pas.
Du coup j'avais pris la mouche me mettant en être qu'elle m'avait menti et que j'avais été idiot de croire un seul instant ce qu'elle m'avait dit. Malgré tout, je revenais tous les jours afin de voir si elle n'était pas de retour. Si elle était de retour je pourrais au moins lui dire qu'elle n'était qu'une menteuse mais pour le moment je ne faisais que chou blanc. Je ne savais pas combien de temps j'avais passé à l'attendre exactement mais elle devenait une obsession tout simplement.
Ce soir là j'avais encore décidé de lui laisser une dernière chance. J'avais fini mon travail assez tôt et c'était la raison pour laquelle j'avais décidé de me rendre vers vingt heures chez Juliette ou plutôt à l'adresse que je connaissais parce que visiblement elle était comme mes souvenirs : évanouie dans la nature ! J'avais enfilé une chemise blanche et un jean histoire d'être plus à l'aise que dans mon uniforme de garde du corps. Puis je m'étais rendu devant sa porte et j'avais toquer comme tous les soirs précédant. J'avais attendu dix secondes avant de lever les yeux au ciel et de tourner les talons jusqu'à ce que j'entende la porte s'ouvrir et ma fureur refaire surface.
« Où étais-tu ? »
Je sentais la terre trembler sous mes pieds mais je devais me contrôler. Je ne lui demandais pas son avis, je rentrais dans son appartement sans ciller. Je fermais la porte avec mon pied et j'attrapais son poignet.
« Tu avais dit que tu ne me laisserais pas et tu disparais pendant des jours ! Tu te fous de moi ? »
Je riais de ma propre bêtise et de mon incompréhension. Je ne voyais pas pourquoi cela me touchait autant. J'avais vu Neilina pendant les jours où elle n'était pas là et je n'avais pas à me plaindre bien au contraire. Alors pourquoi cela me touchait-il autant ?
« Tu me dois une explication Juliette. »
Mais je ne pouvais me retenir de l'attirer à moi pour l'embrasser. Puis je la faisais reculer. Je voulais quand même mon explication. Elle m'en devait une et elle ne devait pas me mentir. Je ne me remettrais pas encore d'un mensonge.
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:53 | |
| Juliette
La nuit avait été courte, agitée et terriblement angoissante, c’était la première nuit que j’avais passé dans mon appartement depuis que j’étais revenue de cette escapade forcé avec Rozen dans le monde des contes. Cette nuit, dans un milieu enfin sûr et digne de confiance avait bien trop reposé mon esprit qui était entrée en phase analyse de la dernière semaine que je venais de passer. Des jours sans fins qui avaient manqué de me faire revivre le lourd tribu de mon passé. Ce harem qui m’avait transporté bien des années en arrière lorsque j’étais un cygne blanc. La perte momentanée de mes pouvoirs, les questions incessantes de Rozen concernant mes marques de fouets sur le dos ainsi que la multitude de cicatrices qui ornaient mon corps depuis l’année de mes vingt ans, mais si c’était seulement ce retour dans le passé qui m’avait chamboulé. Il y avait pire que cette honte qui détruisait mon esprit, pire que d’avoir retrouvé l’armure de la pute des cygnes pour survivre dans un univers hostile. Pire que d’avoir envisagé de m’amputer pour nous libérer du piège dans lequel on été lamentablement tombé. Je n’avais de cesse de retracer l’attitude de Rozen face à la violence, au sang et à la mort. Elle avait tué une arène entière pour nous sortir de l’impasse dans laquelle elle nous avait menées. Chose que j’avais été prête à faire moi aussi seulement, Rozen y avait pris un cruelle plaisir. Je l’avais vu se délecter de la souffrance qu’elle infligeait, avant de rire ouvertement face à la peur. Ce n’était pas ma Rozen. L’être avide de sang capable de faire naitre des monstres répugnant détruisant tout sur son passage, cette version d’elle m’effrayait et ce qui m’effrayait le plus c’est qu’elle l’avait exploité par ma faute, uniquement parce que j’avais été foutrement incapable de nous protéger.
C’était sur cette fin que j’étais restée bloquée toute la journée. Mon unique occupation annexe avait été de soigner la légère brûlure allergène que le bracelet qui avait retenu mes pouvoirs prisonnier avait laissé sur ma peau.
Dix-neuf heures sonna et mon téléphone se mit à faire son horrible complainte pour m’apprendre que Louise tentait de me joindre, répondant au bout de la troisième sonnerie, j’apprenais que cette dernière rentrerait tard car elle avait prévu de sortir. En soit cela m’arrangeait ainsi je ne serais pas obligé de me terrer dans ma chambre comme une thermite en tentant de lui faire croire que j’étais simplement fatiguée. Justifiée mon absence d’une semaine avait déjà été compliqué, et j’avais usé de la minable excuse que j’étais en formation pour le travail pour l’expliquer.
C’est donc pendant que je m’occupais de soigner ma marque de brulure sur le poignet le cœur lourd qu’un frappement sur la porte me tira de mes pensées avec violence. Mon cœur s’affola au même moment, j’avais peur et je savais que ce n’était pas Louise qui était de retour. J’avais laissé Dawn à Petit-Jean et ses derniers étaient bien assez occupés pour ne pas venir me rendre visite, Belle essayait de sauver son mariage avec Rumple, et Robin était certainement avec Petit-Jean et Dawn ainsi que Roland bien décidé à reprendre sa vie en main sans Regina a ses côté. En somme tous mes amis étaient occupé, enfin sauf Rozen, elle j’ignorais où elle se trouvait et pour l’instant je m’en satisfaisais. Le cœur lourd, je prenais donc mon courage en main pour aller ouvrir, consciente que ma tête devait faire peur à voir.
Interdite je regardais la silhouette masculine vêtue le plus simplement du monde d’une chemise et d’un jean avant que cette dernière ne se retourne m’offrant ainsi le spectacle de mon mari. Était-ce une autre de mes hallucinations ? Souffrais-je encore de la chaleur ? Non, depuis que j’avais retrouvé mes pouvoirs ses variables n’avaient plus d’emprise sur moi. La voix de ce dernier me frappa de plein fouet et je baissais la tête. La terre trembla et je me rattrapais à l’embrasure de la porte avec ma main blessé toujours incapable de parler, j’essayais de savoir si c’était réelle ou non. Sans me demander mon avis ce dernier entra en force dans mon appartement en serrant plus que nécessaire mon poignet réveillant la douleur sourde que je tentais de réparer depuis que j’étais revenue. Laissant échapper un gémissement de douleur je revoyais le visage de tout les hommes m’ayant déjà tenu ainsi passer sur le sien et je grimaçais avant que la voix de mon mari ne me ramène du tréfonds de mes souvenirs pour me demander plus gentiment et avec un réel ton de supplice des explications. Il était réel. J’étais enfin arrivée à une conclusion mais avant que je n’aie eu le temps de dire quoi que se soit je me retrouvais dans ses bras mes lèvres capturées par les siennes me permettant de retrouver un brin de sérénité avant qu’il ne s’éloigne et ne lâche mon poignet me laissant interdite tandis que mes yeux se remplissaient de larme :
« Je ne voulais pas partir … »
M’humectant les lèvres je détournais le regard avant de m’adosser au bar qui séparait le salon de la cuisine afin de rester debout consciente que comparé à lui je détonnais avec ma piteuse apparence dans mon short de sport noir et d’un débardeur gris anthracite.
« C’était un accident Rozen m’a jeté un haricot magique mûre quand j’étais en train de faire autre chose, il est tombé et ont a fini dans les terres du Sud de notre monde, un désert aride et peuplé de barbare qui nous ont fait prisonnière et qui avait réussi à faire disparaitre mes pouvoirs grâce à un maudit bracelet. On a donc mit un peu plus de temps pour s’échapper que si j’avais été en mesure de foudroyer toutes les personnes qui se trouvaient sur mon chemin, mais on a fait de notre mieux … »
Retenant mon envie de pleurer je ravalant mes larmes avant de terminer mon explication en relevant les yeux vers lui :
« Une fois sortie de notre petit enfer on a erré dans le désert avant que notre flotte aérienne nous retrouve et nous ramène à Wonderland. Les mages m’ont soigné et je suis revenue à Storybrooke. »
M’humectant les lèvres, je sentais mes doigts jouer avec mes cicatrices des avant bras tandis que j’haussais les épaules en concluant :
« Donc je suis vraiment désolée que tu m’ais cherché en vain et crois moi j’aurais préféré être ici et tenir ma promesse plutôt que là-bas … »
Contrairement à ce qu’il semblait pensé il n’avait pas quitté mes pensées une seule seconde, même lorsque le soleil et la chaleur m’avaient rendu malade mes hallucinations c’était lui. C’était toujours lui et personne d’autre, bien qu’il ne le comprenne pas. La culpabilité que je ressentais d’or et déjà vis-à-vis de la par sombre que Rozen avait été contrainte d’exploiter pour nous sauver me terrassait déjà mais couplé à celle d’avoir failli à ma parole vis-à-vis de mon mari ne m’aidait pas à me faire sentir mieux. Mon regard se jetant vers l’extérieur je poussais un léger soupir en voyant le ciel sombre et orageux qui était clairement dû à mon état psychologique avant de demander à Romain :
« Désires-tu quelques chose à boire ? »
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:54 | |
| Romeo
C'était bizarre de faire une scène à une femme qu'on ne considère même pas comme sa femme mais je le faisais quand même. Parfois j'étais un véritable idiot comme là mais au moins je faisais mon possible pour m'impliquer dans sa vie alors elle ne pouvait pas m'en sortir comme cela. Elle me devait une explication.
« Je ne voulais pas partir … »
Baliverne. Je fronçais les sourcils et je lâchais exaspéré :
"Alors pourquoi es-tu partie !"
Je voulais comprendre et faire taire cette colère et cette peur en moi parce que oui j'avais eu peur quand je ne l'avais plus trouvé. Je m'étais demandé s'il ne lui était pas arrivé quelque chose et ça m'avait fait mal de me dire que je ne la verrai plus jamais.
« C’était un accident Rozen m’a jeté un haricot magique mûre quand j’étais en train de faire autre chose, il est tombé et ont a fini dans les terres du Sud de notre monde, un désert aride et peuplé de barbare qui nous ont fait prisonnière et qui avait réussi à faire disparaitre mes pouvoirs grâce à un maudit bracelet. On a donc mit un peu plus de temps pour s’échapper que si j’avais été en mesure de foudroyer toutes les personnes qui se trouvaient sur mon chemin, mais on a fait de notre mieux …Une fois sortie de notre petit enfer on a erré dans le désert avant que notre flotte aérienne nous retrouve et nous ramène à Wonderland. Les mages m’ont soigné et je suis revenue à Storybrooke. »
C'était étrange comme histoire mais une petite voix me disait que c'était fort probable avec Juliette. Tiens c'était bien la première fois que je pensais à elle comme Juliette et non pas comme l'épouse forcée.
« Donc je suis vraiment désolée que tu m’ais cherché en vain et crois moi j’aurais préféré être ici et tenir ma promesse plutôt que là-bas … »
J'espérais qu'elle ne me mentait pas mais en même temps je voyais bien à son regard qu'elle ne disait que la vérité. Du coup, j'acquiesçais inconsciemment mais comme je le faisais avant pour lui signifier que j'avais compris et que je ne lui en voulais plus.
« Désires-tu quelques chose à boire ? » "Un café s'il-te-plait."
Je lui souriais puis je la regardais faire. Elle semblait vraiment mal et ça me gênait qu'elle soit dans un état pareil. Je voulais l'aider mais je ne savais pas comment m'y prendre ni même comment me placer avec elle. Tout serait tellement plus simple si je pouvais récupérer mon coeur.
"Ne pars plus sans moi. Je sais que je ne reconnais pas encore mais je me suis fait à l'idée d'avoir une femme alors ne part plus jamais sans moi."
Si elle m'aimait vraiment elle comprendrait ma requête surtout qu'apparemment elle avait pour habitude de s'évaporer sans que je ne puisse rien n'y faire. Je sortais alors de ma poche arrière de pantalon un livre que j'avais acheté pour elle. C'était "Roméo et Juliette" de William Shakespeare. Je lui posais à côté d'elle alors qu'elle me servait mon café.
"J'ai trouvé ça... Je l'ai lu et... Si tout ceci est vrai je dois vraiment t'aimer plus que de raison."
Je lui souriais gentiment et peut être que pour la première fois depuis nos retrouvailles je la regardais avec amour. |
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:54 | |
| Juliette
Je ne savais pas comment régir face à Romain, il me faisait une scène allant même jusqu’à me saisir le poignet pour me faire entrer et me forcer à le suivre, lui qui en temps normal n’aurais jamais osé agir de la sorte de peur de devenir comme un des hommes qui m’avaient maltraité dans ce bordel dans lequel il avait eu tant de mal à me sortir. Ce bordel qui avait noirci mon cœur et la pureté de mon âme à tout jamais en me laissant des marques beaucoup plus profonde que celle ancrée sur ma peau. Mais si par le passé j’aurais incendié ce dernier pour avoir fait preuve d’un tel manque de délicatesse, aujourd’hui je me contentais de récupérer mon poignet déjà bien endolorie avec autorité mais silencieusement, j’étais fatiguée. Fatiguée et juste assez torturée pour le faire, il réclamait des explications et je lui en donnais du mieux que je pouvais, bien que je fusse encore incapable de lui avouer dans quel endroit j’avais été faite prisonnière. Malgré tout, en lui parlant je me revoyais attachée par des chaines reliant mon cou et mes mains comme un animal. Je sentais encore le souffle putride du prince sur la peau tendre de mon coup me jurer que je deviendrais son épouse à l’issu du combat de Rozen. Des frissons d’effrois me saisissaient de toutes part mais je tentais de ne rien laisser paraitre, j’avais envie de beaucoup de chose mais pas de lui aspirer de la pitié. Alors je lui exposais les faits sans réussir toutefois à le regarder droit dans les yeux de peur qu’il ne décèle dans mes pupilles toutes la tristesse et la culpabilité haineuse que je pouvais ressentir à l’égard de ses nouveaux évènements. Ce n’est qu’une fois les aveux exposés que je relevais le regardaient à nouveau pour lui demander s’il désirait quelque chose à boire, après tout même sans domestique pour me servir j’étais tout de même capable de recevoir une personne en usant des bonnes mœurs sociales. Ce dernier finissait par me commander un café et j’acquiesçais avant de me retrouver devant la machine infernal destiné à sortir cette boisson. Bon je devais avouer que j’aurais préféré qu’il me demande un thé, mais j’allais m’en sortir après tout c’était qu’une machine expresso et Louise m’avait déjà montré comment elle marchait. Saisissant donc une tasse et la fameuse dosette, je réalisais sa boisson avec brillo. Une victoire qui me mit en joie lorsque le liquide brun s’échappa de la machine pour en remplir sa phrase, un sentiment qui fut amplifié lorsque la requête de Romain me parvenait. Il me demandait de ne plus partir sans lui. Mon cœur ayant un raté je me retournais vers lui pour lui sourire un peu moins tristement que précédemment avant de répondre pendant que son café finissait de couler :
« C’est d’accord, je ne partirais plus sans toi… »
Je savais qu’il avait accepter mes explications, il avait hoché la tête comme par le passé, en usant des mêmes mimiques, même s’il ne se rappelait plus son corps lui se souvenait de tout, songeais-je tout en prenant son café pour lui servir, avant de me retourner pour apporter le reste du nécessaire à la dégustation, à savoir une cuillère à café, du sucre et des petits gâteaux. Ce n’est qu’une fois que je lui donnais ses derniers éléments que ce dernier sortait de sa poche arrière un livre qu’il posa à côté de moi. Mon regard se portant sur ce dernier je lisais son titre et mes lèvres s’étirèrent en un sourire. C’était le premier ouvrage que j’avais lu quand j’étais arrivée chez Louise, elle l’avait dans sa bibliothèque et je l’avais lu en une journée, un léger rire s’échappant de mes lèvres je lui répondais :
« Oui, j’étais ton tout et toi le mien, sur ce point William Shakespeare avait vu juste, nous étions plus que deux enfants rois capricieux désireux d’avoir ce qu’ils n’avaient pas le droit d’avoir. Mais cette version de l’histoire est quelque peu différente de l’originel, surtout en ce qui concerne la fin, même si j’avais envisagé cette option… »
Prenant le livre dans mes mains je laissais mes doigts caresser la reliure du livre avant de le retourner pour regarder le visage de l’auteur et le résumé qui avait été fait sur notre histoire avant de relever les yeux sur mon mari :
« Je suis sincèrement désolée de ne pas avoir été là pour toi encore une fois la semaine dernière, … C’est-il passé quelque chose ? »
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:54 | |
| Romeo
Je ne lui demandais pas grand chose. Je voulais savoir où elle était. Si j'étais son époux comme elle le disait je me devais de la protéger et comment le faire si j'étais loin d'elle ?
« C’est d’accord, je ne partirais plus sans toi… »
J'acquiesçais et je lui adressais un sourire de remerciement. Il n'y avait rien à ajouter de plus. La conversation repris quand je lui montrais le livre de Shakespeare.
« Oui, j’étais ton tout et toi le mien, sur ce point William Shakespeare avait vu juste, nous étions plus que deux enfants rois capricieux désireux d’avoir ce qu’ils n’avaient pas le droit d’avoir. Mais cette version de l’histoire est quelque peu différente de l’originel, surtout en ce qui concerne la fin, même si j’avais envisagé cette option… »
Je levais un sourcil. Est-ce que j'avais aussi envisagé cette option ? Je ne savais pas. Je ne pouvais pas le savoir de toutes les façons mais ça me contrariait qu'elle ait pu y penser elle.
« Je suis sincèrement désolée de ne pas avoir été là pour toi encore une fois la semaine dernière, … C’est-il passé quelque chose ? »
J'haussais les épaules avant de boire une gorgée de café. Il ne s'était pas passé grand chose à part que je n'avais pas retrouvé mon cœur. Il faudrait peut être que je demande à Régina son aide pour retrouver cette partie de moi. Après tout elle était une spécialiste en magie.
« Rien de spécial. Je commence des recherches sur ce qu'il me manque mais je n'arrive pas à trouver le moindre indice. »
Et ça commençait par m'énerver au plus haut point. J'avais besoin de comprendre et sans mon cœur c'était un peu compliqué.
« Tu m'as manqué. »
Je ne savais pas pourquoi je disais cela. D'ailleurs je n'avais même pas compris pourquoi j'avais eu tant besoin de la chercher. Il y avait des choses qui me revenaient en tête mais dont je n'avais toujours pas l'explication. Alors embarrassé, je lui murmurais des excuses assez pitoyables :
« Pardon je ne sais pas pourquoi... »
En fait si. Si j'avais eu mon cœur j'aurai su que c'était parce qu'elle m'avait déjà abandonné deux fois et que je ne voulais plus jamais que ça se reproduise. Si j'avais eu mon cœur j'aurais su que c'était parce que je l'aimais plus que tout au monde et que je ne voulais que son bonheur tout le temps, assurément.
« Je veux... »
Je caressais sa joue avec la paume de ma main puis je me penchais pour l'embrasser tendrement. A chaque fois que je l'embrassais j'avais l'impression de récupérer un morceau de mon âme, une morceau de moi me permettant peut être d'y voir un peu plus clair dans mon esprit. Les nuages qui tapissaient mon crâne s'estompaient peu à peu me laissant entrevoir quelque chose que je n'aurais jamais cru. Elle était ma femme et bien que je ne m'en rend compte que maintenant je ne pouvais pas nier les frissons de mon corps quand je la regardais ou même les souvenirs en rêves qui commençaient doucement à me torturer.
« Je suis désolé pour tout ça. »
Je la faisais se caler dans mes bras et tendrement je prenais le poignet que j'avais saisi fortement tout à l'heure pour le masser entre mes doigts. Mon autre main caressait doucement de son épaule et descendait le long de son bras. Quelque chose se passa à ce moment là. J'eus comme un flash et je fermais les yeux pour retenir chacune des images qui venaient de traverser mon esprit. Alors s'en m'en rendre compte mais avec une sincérité extrême je lui disais :
« Je t'aime Juliette. »
Mon front se posa sur ses cheveux. C'était étrange de se sentir ainsi. Il fallait vraiment que je récupère au plus vite mon cœur, que je sois enfin complet et que je puisse enfin la retrouver totalement.
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:54 | |
| Juliette
Je crois que jusqu’ici je n’avais jamais vraiment compris la définition précise de l’expression : marcher sur des oeufs. A dire vrai jusqu’à ce jour, je me riais de cette expression. Pourtant face à l’homme que j’aimais elle ne m’avait jamais parue si parlante. Je ne savais plus quoi faire, quoi dire. J’attendais qu’il parle. J’exécutais ses requêtes tel un robot. J’avais peur de faire quelque chose de travers. Peur de dire un mot de trop qu’il ne pourrait accepter. J’avais peur qu’il s’en aille et ne me brise le coeur. Il n’avait plus le sien, mais il avait toujours le mien et lui seul pouvait me faire plier définitivement, bien qu’il n’en avait aucunement conscience. J’en venais même à lui parler de mes pensées suicidaires. Des pensées que j’avais eu lors de notre première séparation. Promise à un autre homme que je haïssais. Condamnée par mon père qui avait condamné lui même mon mari au bagne, jusqu’à ce que j’épouse l’homme qu’il m’avait choisi. Même Enzo Capulet, avait compris que pour me faire obéir il pouvait user de Roméo. A son froncement de sourcil, je comprenais qu’il se demandait si lui aussi s’était posé cette question, et je murmurais avec un sourire triste, le regard voilé par les souvenirs :
« Tu n’avais pas envisagé cette option. Tu savais que pour sortir du bagne dans lequel mon père t’avais envoyé, je devais épouser Pâris et tu étais bien décidé à sortir de là au nez et à la barbe de tous pour m’empêcher de faire cela… Tu ignorais seulement le laps de temps dont tu disposais… Donc tu n’as pas eu le loisir de penser à d’aussi funeste chose… »
Laissant un léger rire s’échapper de mes lèvres, je sentais une boule de tristesse se bloquer dans ma gorge lorsque je repensais à la cruauté de mon père. Le jour où il avait décidé de me vendre comme un piètre bien pour appuyer sa position et conclure une alliance afin d’écraser les Montaigu. C’était le jour où l’homme que j’idolâtrais depuis l’enfance avait perdu ses ailes et toute sa grandeur, lorsqu’il m’avait saisi par les épaules en me secouant pour me faire taire et m’apprendre qu’après l’enterrement de mon cousin j’épouserais ce Pâris de malheur et que de surcroit je devais m’estimer heureuse qu’il ne m’enferme pas dans mes quartiers. Une prisonnière dans sa propre maison, c’était sa vision jusqu’à ce que je ne m’enfuie. Jamais mon père aurait pu imaginer que je me serais dispensée des funérailles de mon cousin. La voix de mon mari me ramena à l’instant présent lorsqu’il répondait à ma dernière question concernant ce que j’avais loupé. Mon regard greffé sur lui, je l’écoutais, il avait tenté de retrouver son coeur en vain. Je voyais l’énervement dans ses yeux, et ça me rendait folle d’être tout bonnement incapable de l’apaiser ou de l’aider. Alors que je cherchais les bons mots ce dernier laissa échapper que je lui avais manqué. Une simple phrase qui arrêta mon coeur, tandis que des milliers d’émotions passaient dans mes pupilles, avant qu’il ne me murmure des excuses, souriant pour tenter de dissimuler ma tristesse je secouais la tête pour lui faire comprendre qu’il n’avait rien à se faire pardonner. Sa main se posa sur ma joue et automatiquement mon coeur s’arrêta à nouveau tandis que je levais les yeux vers lui. Que voulait-il ? Ce dernier m’embrassa et mon coeur s’affola tandis que je lui rendais son baiser ma main venant rejoindre la sienne sur ma joue tandis qu’automatiquement mon corps contournait la table pour me rapprocher de lui. Ce dernier rompu notre baiser pour s’excuser et me caler entre ses bras et je me laissais faire heureuse de retrouver cette part de moi, mes yeux se remplissant de larme tandis que je lui répondais après avoir respiré son odeur et tout en caressant sa joue avec ma main libre :
« Ce n’est rien, je te pardonnerais toujours Roméo Montaigu quoi que tu puisses faire ou dire. Il en a toujours était ainsi et il en sera toujours ainsi. »
Ma réponse était criarde de sincérité et de vérité. C’était ce qui m’agaçait le plus, mon incapacité à rester en colère contrerai. Le jour où il avait tué Tybalt j’avais été ivre de rage une heure tout au plus avant d’être accablée par la culpabilité et la tristesse. Lui en vouloir était plus fort que moi, ce dernier massant le poignet qu’il avait maltraité quelques minutes auparavant je ne pus m’empêcher de laisser échapper un léger gémissement de soulagement. Être ainsi blottie contre lui, me faisait oublier mes tourments, ses caresses faisaient naitre des frissons dans tout mon corps tandis que son autre main cajolait mon poignet souffrant, bien que je craignais qu’aussi proche il ne puisse voir toutes mes cicatrices. Je savais que celle de mon buste était camouflée ainsi que mes marques de flagellation, mais les brulures étaient toujours là. Comment réagirait-il face à elles ? Lui qui lui avait toujours maudites, à juste titre certes, mais je savais que cette version là de mon mari ne me laisserait pas me taire dans le silence. Cette version là voudrait comprendre et j’avais peur de devoir lui raconter. Par le passé j’étais déjà pétrifiée de peur à l’idée qu’il puisse vouloir me rendre justice, mais dans ce monde j’avais peur qu’il me rejette définitivement. Cette idée me pétrifiait. Mes doigts jouaient avec ses boucles rousses tandis que mon autre main lui frôlait le bras, et que je me laissais entourer de son essence, pour oublier mes craintes et faire taire mon esprit trop vif. Il fut le premier à rompre le silence qui s’était installé pour me dire qu’il m’aimait. Son timbre de voix autant que ses mots mirent fin aux jeux de mes doigts tandis que je perdais une larme de joie face à aucun de sincérité. Pour la première fois depuis longtemps il ne me voyait plus comme une imposture. Me détachant un instant de lui je me penchais légèrement et l’embrassais avec douceur et passion à la fois, avant de rompre le baiser pour murmurer contre ses lèvres :
« Tu m’as tellement manqué, plus que tu ne pourras jamais l’imaginer,… Je t’aime »
Les yeux brillants de larmes, je souriais pleinement heureuse, presque libéré de mes craintes sur le fait qu’il voie ou non mes cicatrices. Chaque chose en son temps, je savais qu’à un moment ou à un autre le charme allait être rompu et que comme il avait l’habitude de le faire depuis que nos chemins s’étaient croisés il me repousserait, et me questionnerait mais pour l’heure je préférais ne pas y penser. Calant ma tête dans le creux de son cou comme j’avais l’habitude de le faire, je laissais mes doigts poursuivent leur petit jeu avec la tignasse rousse de mon mari, jusqu’à ce que je ne rigole un court instant.
« Je viens de me rendre compte d’une chose, … Je ne sais même pas comment tu t’appelles dans cette ville »
J’avais fait beaucoup de supposition à ce sujet mais j’avais toujours eu trop peur pour aller voir Emma et lui en demander davantage. Lui souriant patiemment je lui caressais le visage du bout des doigts avant d’ajouter :
« Ne t’en fais pas je n’essayerais pas de m’immiscer dans ta vie, je sais que tu as besoin de temps pour comprendre… »
C’était un juste retour de manivelle lorsque j’y réfléchissais, lui aussi il avait du réfréner ses envies et ce pendant des mois après qu’il m’eut sortie de la maison des cygnes. Il avait dû faire attention à tout ses faits et gestes, il avait dû m’entendre hurler dans mon sommeil et sursauter dès qu’il passait sa main sur moi. Je savais que cette situation l’avait peiné. Avoir sa femme, le corps de sa femme, mais avec l’esprit d’une bête sauvage et apeurée. Je lui devais d’être patiente, même si à l’heure actuelle il ne pouvait comprendre, il finirait par savoir comment je pouvais savoir cela. |
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:55 | |
| Romeo
Je me posais tellement de questions sur ce passé qu'elle semblait connaître à l'inverse de moi. Cependant je n'osais pas poser ces questions parce que c'était trop difficile pour moi d'admettre que je ne pouvais pas le savoir moi même. J'avais besoin d'elle mais c'était comme si je sentais que ce n'était pas dans notre « norme ». Je gardais alors mon regard interrogateur me disant que si elle me connaissait aussi bien qu'elle semblait le dire, elle me dirait ce que je voulais savoir sans avoir à lui réclamer.
« Tu n’avais pas envisagé cette option. Tu savais que pour sortir du bagne dans lequel mon père t’avais envoyé, je devais épouser Pâris et tu étais bien décidé à sortir de là au nez et à la barbe de tous pour m’empêcher de faire cela… Tu ignorais seulement le laps de temps dont tu disposais… Donc tu n’as pas eu le loisir de penser à d’aussi funeste chose… »
Le bagne... Les cicatrices dans mon dos venaient donc peut être de là-bas. Machinalement je portais ma main dans mon dos pour toucher à travers ma chemise les cicatrices. Je n'avais jamais vraiment cherché d'où ça venait avant. Maintenant tout devenait beaucoup plus clair.
« Et j'ai réussi à ne pas te faire épouser Paris vu que tu es ma femme. »
C'était bien la première fois que je lui disais qu'elle était ma femme et les yeux vers le sol je commençais par me sentir coupable de ne pas la reconnaître elle qui semblait pourtant si importante à mes yeux. Elle pour qui visiblement j'avais bravé de nombreux dangers.
« Ce n’est rien, je te pardonnerais toujours Roméo Montaigu quoi que tu puisses faire ou dire. Il en a toujours était ainsi et il en sera toujours ainsi. »
Cette phrase provoqua qelque chose que je n'aurais jamais cru en moi. Je me sentais sourire comme jamais je ne lui avais souri depuis notre rencontre. Je voulais juste qu'elle sache combien cela pouvait me faire du bien de la voir ainsi, plus sereine qu'à notre première rencontre même si je ne la sentais pas totalement libre. Je l'embrassais alors comme je l'aurais certainement fait avant. J'avais envie de l'embrasser alors que je ne me faisais pas prier. Elle répondit à mon baiser pour mon plus grand plaisir et je profitais au mieux de sa présence à mes côtés.
« Tu m’as tellement manqué, plus que tu ne pourras jamais l’imaginer,… Je t’aime »
Je souriais une nouvelle fois. A chaque fois que je me trouvais proche de Juliette je récupérai des émotions qui n'étaient pas miennes depuis quelques temps alors je me disais qu'être auprès d'elle ne pourrait pas être une mauvaise chose surtout que je n'étais plus vraiment en colère, j'essayais juste de comprendre pourquoi elle et pas une autre pourquoi j'avais l'air si proche d'elle mais que je n'arrivais pas à m'en souvenir.
« Toi aussi tu m'as manqué. Ce n'est pas très clair encore mais tu m'as manqué. »
Et je me sentais mieux avec elle. Je me sentais apaisée. J'avais bien entendu connu des femmes pendant la malédiction mais je ne m'étais jamais senti aussi serein que maintenant à côté d'elle Je l'écoutais me parler et j'avais l'impression que le temps s'arrêtait. Peut être que j'étais en train de tomber amoureux de ma femme.
« Je viens de me rendre compte d’une chose, … Je ne sais même pas comment tu t’appelles dans cette ville »
Je riais lâchant sa main et resserrant mon étreinte autour d'elle avec douceur.
« Je m'appelle Romain... Romain Whitechappel. »
Je lui souriais. J'aimais beaucoup ce nom qui me semblait plus proche de moi que Roméo bien que ce dernier sonnait quand même bien à mes oreilles. Pensant que tout allait bien je ne comprenais pas pourquoi elle me dit :
« Ne t’en fais pas je n’essayerais pas de m’immiscer dans ta vie, je sais que tu as besoin de temps pour comprendre… »
Cela me fit froncer les sourcils. Du temps ? J'avais déjà perdu assez de temps à ne pas la reconnaître et maintenant que j'avais accepté qu'elle était ma femme elle ne voulait plus faire partie de ma vie ou du moins elle ne voulait pas s'imposer... Non ce n'était pas normal du tout. Je n'étais pas du tout d'accord avec cela.
« Tu as tous les droits de t'immiscer dans ma vie... Je veux que tu t'immisces dedans Juliette. »
J'approchais mon visage du sien et je frôlais mon nez contre le sien. Pourquoi avais-je autant besoin de douceur avec elle ? Avec Neilina c'était la passion pure avec Juliette c'était juste une bonne relation, un bon déroulement, une envie folle de rester auprès d'elle et peut être de l'aimer. Oui je retombais vraiment amoureux de cette femme et un peu plus après chaque minute à ses côtés.
« Empêche de partir loin de toi je t'en supplie. »
J'avais murmuré cela avant de l'embrasser tendrement et longuement. J'avais besoin d'elle, de sa présence. Je ne rompais le baiser que pour respirer à nouveau avant de reprendre possession de ses lèvres toujours avec douceur et tendresse. |
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:55 | |
| Juliette
L’interrogation de mon mari qui ressemblait plus à une affirmation me fit échapper un léger rire jaune. Il n’avait pas réussi à sortir à temps. Comment aurait-il pu, mon géniteur ne lui avait laissé aucune chance d’y parvenir. Caressant son visage avec tendresse, je racontais la suite de l’histoire consciente que j’arrivais de plus en plus proche de ma pente glissante, celle de la maison des cygnes :
« Non, mais tu aurais préféré que je concède ce mariage…. Nous nous étions mariés avant que tu ne tue Tybalt. J’en conviens on a pas respecter les usages. Je n’avais même pas de robe de marié digne de ce nom. Nous savions que jamais cet union ne serait consentit par nos familles, alors on l’a fait en cachette. Tu avais tes deux meilleurs amis avec toi, et moi ma soeur et ma nourrice. »
Marquant, une pause je ne pus m’empêcher de sourire, même si nous avions fait cela de manière grossière et précipitée ce jour restait l’un des plus beau de toutes ma vie.
« J’avais même réussi à te faire entrer dans ma chambre. Notre première nuit ensemble était dans la demeure des Capulet et étrangement tu avais adoré l’idée d’être un véritable hors la loi. »
Ajoutais-je en riant, avant de me reprendre, perdant un peu de ma bonne humeur, avant de poursuivre d’un air plus sombre, bien que j’avais fini par me faire une idée et que refaire le passé ne servait à rien :
« Je pense que c’est lorsque tu es parti que tous c’est gâté, des servants avaient dû te voir et des rumeurs se sont mis à circuler sur nous deux. Ce qui a certainement mit Tybalt hors de lui, enfin bref la suite tu la connais. »
Marquant un nouvelle pause, je détournais le regard. J’étais incapable de soutenir son regard pour la suite de mon récit. Alors que je me retrouvais en train de jouer avec un des boutons de sa chemise je poursuivais :
« Mon père ne t’avait laissé aucune chance. Tu as été jugé sans que je ne sois mise au courant quelques heures après la mort de Tybalt. Quand le jugement est tombée, tu as été exilé et Rosaline s’est empressée de venir me prévenir. Moi j’étais restée au chevet de mon cousin, dévastée, rongée par la culpabilité. J’avais perdu la notion du temps jusqu’à ce que ma soeur m’apprenne la nouvelle. J’ai voulu partir plaider en ta faveur, mais mon père m’a arrêté en pleine ascension et m’a appris qu’après l’enterrement de Tybalt qui aurait lieu à l’aube j’épouserais Paris. »
Ma voix se brisa un instant et je m’humectais les lèvres :
« J’ai essayé de protester, mais sans Tybalt pour raisonner mon père, je savais que j’étais condamnée. Je suis partie. J’ai supplié ma nourrice de partir te chercher, mais elle a refusé. Elle me demandait d’être raisonnable et d’accepter ce mariage. Pour moi cette option était même pas envisageable. C’est là où j’ai songé à me tuer. Morte, tu aurais été libéré du bagne. Seulement, je ne voulais pas que nos derniers moments ensemble se passent ainsi alors j’ai fait ce que personne aurait cru possible, enfin tout le monde sauf Rosaline. Je me suis dispensée des funérailles de mon tendre cousin en partant lorsque tout le monde avait succombé aux bras de Morphée. Je pensais que la magie pouvait nous aider, alors je suis allée là où les rumeurs m’avaient dit d’aller. Rosaline m’avait suivi, et je n’avais pas eu assez de temps pour la faire partir. La vieille femme m’avait donné une potion qui aurait dû nous téléporter jusqu’à toi, mais il n’en fut rien. Ce n’était que de vulgaire somnifère, et on a été enlevé et retenue prisonnière dans une demeure, jusqu’à ce que tu nous retrouves. »
Bon j’avais enjolivé l’histoire, mais c’était mieux ainsi. Je n’étais pas prête à lui conter la suite. J’avais jamais été prête pour cela. J’espérais qu’il ne poserait pas plus de question. Je savais que s’était son orgueil qui l’empêcher de trop m’en demander. Bien que d’ordinaire je n’aimais pas jouer avec ses faiblesses, actuellement c’était différent. La vérité était trop lourde et dégradante à porter. D’ailleurs, ce dernier avait bien assez à faire en tentant de comprendre ses sentiments et les flux de pensées qui semblaient le tourmenter. Pourtant à mesure que le temps filait, je retrouvais mon mari. Ce qui me donnait des ailes. Il s’excusait pour ce qu’il me faisait vivre et je balayais ses excuses d’un revers de main en lui apprenant une chose qu’il n’avait jamais entendu auparavant : qu’il serait toujours pardonner. Cette nouvelle sembla le mettre en joie car à l’entente de cette dernière, Roméo me souriait comme rarement il l’avait fait. Une attitude qui m’avait moi même fait sourire. J’adorais le voir heureux. Avant que je n’ai eu le temps de dire quoi que se soit de plus ce dernier s’empara de mes lèvres et je lui répondais avec passion et un dévouement parfait. Lorsque je récupérais mes lèvres je lui murmurais quelques vérités et cela le faisait encore plus sourire avant qu’il ne m’embrasse à nouveau. Mon coeur se gonflait de joie à chacune de ses caresses.
Légèrement attelant nous nous écartâmes l’un de l’autre et je logeais ma tête dans le creux de son cou, fermant les yeux d’aise, respirant son odeur, craignant toujours qu’il ne finisse par me repousser. Quoi que je fasse cette perspective me hantait, enfin sauf quand il me touchait. C’est pendant ce moment de sérénité que je réalisais que j’ignorais la nouvel identité de l’homme contre lequel j’étais blottie. Honteuse, je lui demandais en tentant de repousser mon mal-être, mais face à ma question Roméo riait. Ce qui m’offrait une occasion d’entendre ce doux son et qui me faisait sourire à mon tour tandis que je l’écoutais. Romain WhiteChappel. Hochant la tête je le répétais en un murmure pour voir comment il sonnait dans mes oreilles avant de tenter de le rassurer en lui promettant de lui laisser sa liberté. Je pensais que cela lui ferait plaisir, même si ça me coutait de faire ça mais il n’en était rien. Avec douceur ce dernier me demanda d’abandonner cette idée, libérant mon coeur d’un sacré poids avant de me supplier de l’empêcher de partir. Automatiquement, je sentais une larme quitter mes yeux, tandis qu’il m’embrassait, nous nous arrêtions juste pour reprendre nos respirations et avant même que je ne puisse comprendre comment j’avais fait pour me réorienter, je me retrouvais à califourchon sur lui. Mes jambes à chacune des extrémités de son corps, mes mains réfugiés dans sa chevelure de feu tandis que j’approfondissais notre baiser, débordante de passion. Vingt-huit ans de privation totale m’avait rendu assez entreprenante et son attitude avait écrasé mon envie première de ne pas lui sauter dessus. Mes mains commençaient à défaire sa chemise avant que je ne reprenne mon souffle et que l’existence de mes marques ne se rappellent avec violence à mon esprit coupant net mes envies. Mordant ma lèvre inférieur je retenais mes larmes avant de me reculer légèrement histoire de moins le sentir contre ma peau. L’angoisse me tiraillait à nouveau tandis que mes poings se serrer contre mes cuisses et que je relevais les yeux vers un Romain assez décontenancé.
« Je ne sais pas ce que tu comptes faire, enfin si j'avais bien ma petite idée ... mais il faut que tu saches autre chose… »
Fermant les yeux, je luttais contre mon orgueil qui m’avait toujours hurler de taire cette année que j’avais passé au bordel et je poursuivais en rouvrant les yeux, mais en regardant le sol, incapable de le regarder, fallait pas non plus trop m’en demander.
« Je t’en pris essaie de garder l’esprit ouvert, … pendant mon année de captivité, j’ai … j’ai ....»
Fermant les yeux une fois de plus je passais une main tremblante dans mes cheveux avant de croiser les bras autour de mon corps comme pour me protéger de cette vérité que je finissais par lâcher avec rapidité d’une voix brisée et faible :
« J’étais dans une maison close. J’ai été flagellé, mutilé, battu et violé…. Tout n’as pas disparu … J’en … J’en ai encore des marques, …. »
Mes joues étaient inondées de larmes tandis que je restais la tête baisser avant que je ne les sèche et que je ne choisisse de lui montrer. Autant que ce soit de mon plein gré plutôt qu’il ne s’en aperçoive de lui même. Retirant mon débardeur, je serrais les dents, fuyant toujours son regard, cette fois j’en étais quasiment sur j’allais devoir reprendre place en face de lui et rester à bonne distance de sécurité. Perdant une nouvelle larme je la laissais s’échouer sur mes lèvres attendant sa réaction.
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:55 | |
| Romeo
Je l'écoutais me raconter ma propre histoire et à mesure qu'elle m'expliquait le tout je me sentais de mieux en mieux. J'avais vraiment l'impression de réapprendre à me connaître moi même. J'avais l'impression de retrouver une partie de mon âme même si tout n'était pas encore bien en place dans mon esprit. Je n'arrivais pas à croire que j'avais pu faire tout cela et tout cela par amour pour elle, pour cette femme qui semblait me porter tant d'estime. J'avais vraiment l'impression d'être un roc chose que je n'étais plus sûr d'être. Bien sur je pouvais le devenir à nouveau si je lui faisais totalement confiance mais en sachant qu'il me manquait quelque chose je ne voulais pas me faire avoir. J'avais vraiment envie de croire tout ce qu'elle me disait. Je l'écoutais donc avec attention, un large sourire éclairant mon visage alors que j'essayais de m'imaginer comme un chevalier servant à son service en somme. Alors qu'elle parlait je lui prenais sa main et j'entrelaçais nos doigts. Je pourrais peut être m'y faire après tout. Avoir une épouse et l'aimer. C'était tout à fait dans mes cordes. Il fallait juste que je me laisse un peu plus aller et je décidais de le faire tout de suite.
C'était d'ailleurs la raison pour laquelle je lui demandais de ne pas sortir de ma vie. Je voulais qu'elle reste avec moi. J'avais besoin de savoir si elle serait vraiment là pour moi. C'est pourquoi je lui demandais de rester avec moi quoi qu'il arrive. Alors je l'embrassais tendrement mais la passion me gagnait. En fait mon corps réagissait comme par habitude alors que ma tête se demandait pourquoi j'avais tout à coup envie d'elle. Je l'avais trompé avec Neilina et pas qu'une fois pendant la malédiction et je me sentais bien dans les bras de mon amante. Mais je ne me sentais pas aussi bien que là. Alors que je profitais de mes baisers échangés, je ne m'étais pas attendu à ce qu'elle se retrouve à califourchon sur moi. Malgré ma surprise, je me laissais aller à ce moment et j'enlaçais sa taille tendrement alors qu'elle semblait vouloir rendre les choses plus passionnelle. Je sentais l'envie monter plus rapidement en moi, ce qui m'amenait à l'embrasser à mon tour avec une passion que je ne me connaissais pas. J'avais bien entendu eu de l'envie pour Neilina mais si je devais comparer les deux femmes je me rendais compte que j'avais plus envie de Juliette que de Neilina. J'avais plus envie de plaire à cette parfaite inconnue que de plaire à Neilina. Je tenais cette jeune femme dans mes bras et je l'embrassais avec plus de passion que ce que je pensais. J'étais prêt à passer la deuxième quand elle finissait de me déshabiller quand elle se stoppa. Je reprenais mon souffle et je la regardais. Elle semblait mal à l'aise et elle avait les larmes aux yeux. Non je n'avais pas voulu cela. Je voulais qu'elle me sourit. Qu'est-ce que j'avais fait de mal ?
« Je ne sais pas ce que tu comptes faire, enfin si j'avais bien ma petite idée ... mais il faut que tu saches autre chose… »
Je la regardais perdre tous ses moyens et baisser les yeux au sol. Je caressais doucement son dos comme pour l'encourager à me dévoiler ce qu'elle avait sur son cœur. J'avais juste envie qu'elle se sente bien et visiblement ce n'était pas le cas.
« Je t’en pris essaie de garder l’esprit ouvert, … pendant mon année de captivité, j’ai … j’ai .... »
Je m'imaginais le pire et j'avais raison de penser comme cela.
« J’étais dans une maison close. J’ai été flagellé, mutilé, battu et violé…. Tout n’as pas disparu … J’en … J’en ai encore des marques, …. »
Mes mains se posèrent sur ses joues et mes pouces caressaient doucement ses joues jusqu'à ce qu'elle s'arrête de pleurer. Elle était belle. Je la trouvais belle et même si je voyais ses cicatrices, cela ne me rebutait pas. Je passais ensuite mes mains sur son buste avec tendresse.
« Je crois que nous avons tous nos cicatrices. Et ce n'est pas pour cela que je t'aimerais moins. Je les miennes moi aussi. »
Je relevais son menton vers le mien et je l'embrassais avec douceur une première fois puis une seconde fois. Je lâchais ses lèvres et je plongeais mon regard dans le sien.
« Ne détourne plus jamais le regard du mien parce que je ne te laisserai pas seule. Je suis là maintenant. »
Je caressais doucement son dos avant que mes lèvres aillent se loger dans son cou pour une multitude de petits baisers tendres.
« Je ne te laisserai plus jamais seule. »
lui murmurais-je tendrement à l'oreille.
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:55 | |
| Juliette
La peur et la honte tiraillaient chaque passerelle de mon corps. Mon esprit luttait contre mon orgueil qui me demandait de me taire tandis que mon cerveau lui ne voulait pas que Romain apprenne d’une mauvaise manière la seconde vie que j’avais eu. Seulement, comment bien annoncer cela ? Il n’y avait aucune manière de faire qui était correcte ou acceptable. Les larmes roulaient sur mes joues tandis que j’avais délié mes mains aux siennes. J’étais en train de tout gâcher. Mes poings serrés contre mes cuisses, les bras croisés sur mon buste je sentais à peine les caresses de mon mari dans mon dos tant la guerre que je me menais été intense. A force d’hésitation et de balbutiement, je finissais par lâcher le morceau, le regard rivé sur le carrelage tandis que mes joues étaient couverte de larme qui tombaient selon leur trajectoire soit sur moi, soit sur lui, soit sur mes lèvres qu’importe. Je bougeais uniquement pour retirer mon débardeur afin qu’il puisse mettre une image sur mes mots. Face à cette révélation je sentais ses mains qui étaient postées dans mon dos s’évincer et je me mordais la lèvre, me préparant à l’idée qu’il me repousse une bonne fois pour toute. Mon coeur battait à tout rompre, mes yeux s’étaient refermés à l’instar de ma respiration qui s’était coupée, mais contre toute attente ses mains se posèrent sur mes joues et ses pouces caressèrent mes joues séchant mes larmes qui n’avaient de cesse de s’écouler. Sous la surprise, je sentais mes yeux se rouvrir, m’humectant je recommençais à respirer, légèrement secoué par quelques sanglots. Je devais me contrôler, j’entendais la pluie s’abattre contre les fenêtres de l’appartement. J’osais à peine imaginer dans quel état j’avais mis l’extérieur. Me concentrant sur le contact de Romain, je finissais par calmer mes larmes avant que sa voix ne détende ma nuque qui jusque là luttait pour que mes yeux ne regarde pas dans se direction. « Nous avons tous nos cicatrices ». Il avait raison, mais que se soit les siennes ou les miennes, j’étais la principale responsable de leur présence. Une fois de plus je sentais mes dents se refermer sur mes lèvres sous le coup de la culpabilité, tandis que sa main caressait mon buste, créant dans un même mouvement des frissons là où il passait. J’étais encore intimement persuadée que quand son esprit aura intégrer l’information il me demanderait de me lever. J’étais prête. Enfin, c’était ce que je n’avais de cesse de me répéter comme si a force de le penser j’allais atténuer ma peine. Comment pourrait-il accepter une femme dont il ne se souvenait pas et qui avait été une prostituée pendant plus de 365 jours ? Je me haïssais assez pour que cette idée soit persistante, je l’avais toujours cultivé. L’unique moment où je l’avais abandonné c’était quand j’avais porté son enfant avant qu’il ne meurt. Ses doigts quittant mon buste je prenais une grosse inspiration avant que deux de ses doigts ne se posent sous mon menton pour m’inciter à lever le visage vers lui. La peur de croiser son regard, me poussant à fermer les paupières, je sentais ses lèvres se poser sur les miennes. Sous la surprise je ne lui répondais pas et rouvrais les yeux, avant qu’il ne réitère et que cette fois je parvienne à laisser mon corps accepter sa marque de tendresse. Après un court instant, ce dernier lâcha mes lèvres et planta son regard dans le mien. La tendresse et l’amour présent dans ses pupilles me firent frissonner, il n’avait pas l’air en colère. Pourquoi est-ce qu’il n’était pas en colère ou même dégouté ? Je me dégoutais moi-même ! Avait-il entendu ce que je lui avais dit ? J’avais pourtant été droit au but. L’incompréhension devait se lire sur mon visage. Ses mots quand à eux mirent fin au battement de mon coeur. Mes lèvres s’entrouvraient sous la surprise tandis les perturbations extérieures se calmaient. Il ne me laisserait plus seule. Il était là. J’étais incapable de lui répondre. Sa réponse me décontenançait. Mon esprit essayait d’interpréter ses mots bien que mes lèvres s’étiraient en un sourire. Ses doigts caressaient mon dos et les frissons refirent leur apparition avant que se lèvres ne glissent contre mon cou, me faisant ainsi échapper un soupir d’aise. Il multipliait les baisers et je sentais une larme de joie cette fois ci quitter mes yeux en même temps que mon Roméo répétait ses propos me faisant ainsi sortir de mon mutisme.
« Je ne survivrais pas à une autre séparation... »
Lâchais-je en un murmure, avant de lâcher mon débardeur pour poser mes mains sur son torse que j’avais dénudé avant toutes ses péripéties. Cueillant ses lèvres, je l’embrassais tendrement avant de lui rendre l’usage de ses dernières pour laisser les miennes glisser vers son cou que j’embrassais également avant que la passion de nos corps moitiés nu l’un contre l’autre ne balaye littéralement mes craintes en faisant taire mon esprit. Mes mains se baladant sur son buste parfait, je mordais la peau tendre de son cou avant de l’embrasser avec passion, pendant que ma main droit tirait un peu sur ses boucles et que nos corps se rapprochaient. Libérant ses lèvres j’embrassais son épaules avant de lâcher en un soufflement emplie d’amour :
« J’ai besoin de toi »
Mes lèvres glissant vers sa mâchoire, je sentais mes doigts taquiner son jean avant de le déboutonner avec agilité tout en murmurant contre ses lèvres :
« J’ai envie de toi »
Ma main qui avait libéré l’emprise du bouton sur son jean allait dans son dos tandis que je l’embrassais avec la même fougue qu’antan, ne lui laissant pas le loisir de me répondre. C’était à lui de choisir dorénavant, afin de lui faire comprendre cela une bonne fois pour toute je le libérais le coeur battant à la chamade, avant que je ne reprenne ma respiration pour murmurer au creux de son oreille :
« Je suis à toi »
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:56 | |
| Romeo
J'avais l'impression que notre histoire prenait un nouveau tournant. J'avais besoin d'elle et cette vérité me faisait peur autant qu'elle me donnait envie de continuer à rester avec elle.
« Je ne survivrais pas à une autre séparation... »
Elle se jeta sur moi et même si je trouvais cela un peu étrange, je me laissais faire et même je répondais à l'ensemble de ses baisers. Il n'y avait rien que pouvais me faire plus plaisir que ce qu'il se passait maintenant.
« J’ai besoin de toi »
Je la laissais mener la danse et je me délectais de sa présence. Elle était entreprenante et je me demandais si elle avait toujours été comme cela ou si c'était juste le manque qui la faisait agir ainsi.
« J’ai envie de toi »
Elle défit le bouton de mon pantalon puis elle se recula mine de rien comme si c'était à moi de continuer. Je lui souriais en coin, un air taquin sur mon visage. Elle me rendait dingue vraiment.
« Je suis à toi »
Je la regardais droit dans les yeux avant de poser avec un peu de brutalité mes mains sur ses fesses. Je ne voulais pas être brusque mais je me laissais guider par mon envie et si j'avais déjà eu du désir pour Neilina je n'avais jamais ressenti un tel besoin de ne faire qu'un avec une personne. Je glissais alors mes mains sous ses jambes et je me levais d'un coup m'emparant de ses lèvres, je marchais dans l'appartement vers un couloir dans lequel je supposais qu'il y avait les chambres. Mais ne tenant pas, je la plaquais gentiment contre un des murs et j'embrassais son cou, lui faisant enrouler ses jambes autour de ma taille tandis qu'une de mes mains défaisant son pantalon.
« Où est ta chambre ? »
Je continuais à l'embrasser puis je reprenais notre route quand elle me guida. Quand j'ouvrais la porte de la chambre et que nous passâmes la porte, je donnais un coup dans cette dernière pour la claquer derrière nous. Je la posais alors sur le lit et je la surplombais. Je me mis alors à finir de la déshabiller lentement, sensuellement. Lorsqu'elle fut nue devant moi, j'embrassais avec tendresse son ventre, puis sa poitrine, puis son cou avant de finir tout contre son oreille.
« Aime moi Juliette. »
Je tirais sur mon pantalon pour le mettre en bas de mes pieds et je finissais même par arriver à le retirer complètement me retrouvant nu au-dessus d'elle. Je me glissais entre ses jambes sans pour le moment la prendre. Il y avait encore des zones d'ombre dans mon esprit. Pourquoi me sentais-je autant attirer par elle tout à coup ? Pourquoi avais-je ce besoin qu'elle soit mienne ? Pourquoi le fait de la laisser m'était totalement impossible ?
« Tu es à moi. »
Je l'embrassais tendrement puis de plus en plus passionnellement. Je me laissais aller dans ses bras, la caressant, la faisant trembler de plaisir autant que je le pouvais.
« Je t'aime. »
Je lui avais dit ses mots alors que je ne faisais qu'un avec elle pour la première fois depuis vingt huit ans. Je retrouvais les gestes que j'avais l'habitude de faire avec elle mais j'étais impatient. Je ne voulais pas attendre et je me déhanchais entre ses cuisses sans ménagement allant au rythme de sa respiration, faisant en sorte que nous soyons à l'unisson tout du long même s'il fallait être aveugle pour ne pas voir à quel point nous étions fait pour être ensemble. Pendant l'acte des images mes revenaient en tête me montrant avec elle dans des situations plus ou moins similaires... A croire qu'elle avait le pouvoir de réveiller ma mémoire d'un baiser. C'est dans un même gémissement que nous nous délivrions mutuellement. Je laissais retomber mon nez dans son cou, mordant tendrement la peau fine de ce dernier refusant pour le moment de me retirer d'elle.
« Comment ai-je pu t'oublier... »
Je posais mon front contre le sien avant de me retirer d'elle et de m'allonger à ses côtés.
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:56 | |
| Juliette
Qui aurait cru que la situation initiale vire à ce point ? Personne, encore moins moi et je pense que même Romain n’avait pas pensé à ce changement. Des cris, à la peur, aux pleurs, nous nous retrouvions accrochés l’un à l’autre s’offrant corps et âme à la passion dévorante et enivrante qui nous avait toujours unie, pour le meilleur et pour le pire. Je me livrais à lui corps et âme comme je lui avais promis contre ses lèvres quelques secondes plus tôt. J’attendais de voir sa réaction et à son petit sourire en coin qui aurait donné envie à toute les femmes de se damner pour lui. Son regard plongé dans le mien, je m’appliquais à respirer calmement, soutenant le bleu de ses yeux avant que ses mains ne se jette avec un brin de brutalité (je devais l’admettre) sur mes fesses, me coupant ainsi la respiration. En un mouvement parfaitement coordonné nous nous retrouvâmes debout et j’enroulais mes jambes autour de sa taille tandis que Romain se baladait tranquille dans l’appartement se dirigeant dans le couloir où se trouvaient les chambres de Louise et moi ainsi que la salle de bain, tout en m’embrassant. Ce dernier m’adossa doucement contre le mur alors que trois portes se présentaient à lui et m’embrassa dans le cou, me faisant frissonner au passage avant de me demander où était ma chambre tout en me retirant mon short, en un souffle je répondais entre deux de ses baisers :
« Derrière toi »
Ce dernier ouvrant la porte avec obéissance, je m’assurais que je ne m’étais pas planté sous le coup des émotions, et apercevais ma couronne sur la table de nuit. Il allait falloir que je pense à la ranger songeais-je le cours d’un instant avec que ses lèvres ne m’emporte littéralement ailleurs. M’accrochant à ses épaules, je sentais mon coeur battre à tout rompre, avant de me laisser tomber sur le lit tout en me débarrassant des restes de mon short en un geste impérieux du pied, me retrouvant ainsi complètement nu pendant qu’il me surplombait. Incapable de faire autrement je lui souriais en le regardant avec un amour infini, les images des nombreuses fois où cette situation avait eu lieu me revenant à l’esprit. Ce dernier redescendant vers moi, il embrassa mon ventre, ma poitrine me faisant ainsi arracher un gémissement, suivi de milliers de frissons. Sentant le poids de son corps peser audacieusement sur moi, je me mordais la lèvres inférieur gênée par la présence de son pantalon tandis que ce dernier me demandait de l’aimer. Embrassant son cou, je lâchais ses mots que je lui avais dit le jour de notre mariage et encore à de nombreuses reprises :
« Pour toujours et à jamais »
Pendant ce bref moment, ce dernier s’était débarrassé de son pantalon ainsi que de son boxer, l’aidant à le faire glisser avec mes pieds jusqu’à terre, je ne pus m’empêcher de l’admirer dans son plus parfait appareil. Nous nous embrassâmes une fois de plus avant de succomber rapidement à la passion après qu’il ait déterminé que j’étais à lui. Ca c’était certain, tremblant sous chacune de ses caresses, je laissais échapper des soupirs d’aises, c’était presque une torture de sentir sa virilité contre ma cuisse sans pouvoir la sentir en moi. Embrassant son cou tout en ondulant légèrement contre lui, je finissais par le sentir me posséder et automatiquement ma respiration se coupa. Ce dernier ajoutant qu’il m’aimait je lâchais en un murmure après avoir mordu son épaule en bougeant le bassin avec sensualité :
« Je t’aime tellement »
Ma déclaration se coupant en un gémissement de plaisir pendant qu’il se déhanchait sans ménagement, s’enfonçant de plus en plus en moi, me libérant de tout les maux que je pouvais ressentir avant son arriver. Nos souffles saccadées étaient calées un sur l’autre, nos corps dansant sur un même rythme je me délectais de chaque seconde passionnelles et parfaites que nous passions. Ce fut dans un même gémissement que nous atteignîmes la jouissance ultime. Ce dernier se laissa tomber légèrement sur moi et cala contre mon cou, pendant que je reprenais ma respiration. Embrassant sa tempes après qu’il m’ait mordu la peau de mon cou, je sentais mes lèvres se tendre en un soupire radieux. Ma main gauche caressant son bras avec amour et douceur pendant que l’autre s’amusait avec sa chevelure, je ne répondais pas à sa question. Je n’avais pas de réponse et finalement, je m’apercevais que sa perte de mémoire était peut être pas la chose la plus horrible qu’il nous soit arrivé. Se dernier posant son front contre le mien j’embrassais son nez tendrement avant qu’il ne se retire pour venir s’allonger à mes côtés. Automatiquement, mon corps ajusta sa position pour rester proche du sien. Ma cuisse se logeant entre les siennes tandis que ma tête se posait sur son pectoraux et que mes doigts suivaient la ligne de ses abdominaux en une caresse subtile et sensuelle :
« Tu sais c’est pas si grave que cela que tu ne te souviennes pas … »
Lâchais-je en un murmure avant de lever le visage vers lui, l’embrassant dans le cou, je remontais à sa hauteur, ma main caressant sa joue avant d’avouer :
« J’ai parfois peur qu’en retrouvant la mémoire tu ne puisses plus me pardonner,… Après tout tu as eu une nouvelle vie dans cette ville, tu aurais toutes les raisons de choisir cette vie … »
Cachant ma marque de tristesse en déposant un léger baiser sur ses lèvres je reposais ma tête sur son pectoraux :
« D’ailleurs qui es tu dans cette ville ? »
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:56 | |
| Romeo
Le moment que nous passions ensemble était vraiment intense et j'avais l'impression de retrouver une partie de moi même alors que nous faisons l'amour. Je me donnais corps et âme à cette passion qui m'emportait. Je ne comprenais pas pourquoi j'avais tant envie d'elle. Pourquoi même je m'étais présenté devant sa porte aujourd'hui. Enfin je profitais de ce moment, me laissant aller contre elle, soupirant avec elle, écoutant chaque frémissement de son corps les intensifiant jusqu'à ce que nous succombions ensemble au Nirvana.
Je restais quelques instants contre elle avant de me retirer et de m'allonger à ses côtés. Je reprenais mon souffle et je l'accueillais dans mes bras quand elle se lova contre moi. J'embrassais son front avant de lui dire que j'étais désolé de ne plus me souvenir d'elle. Je l'observais avoir des gestes affectueux envers moi. Je souriais, caressant son dos tendrement.
« Tu sais c’est pas si grave que cela que tu ne te souviennes pas … »
Je levais un sourcil. Je trouvais cela épouvantable de ne plus me souvenir de mon passé. J'avais besoin de me rappeler juste pour savoir ce que je suis vraiment. Je ne pouvais pas rester dans le noir comme actuellement. Cela me rendait fou et je ne pouvais pas me comporter comme je le faisais maintenant ad vitam eternam.
« Pourquoi dis-tu cela ? »
Il n'y avait pas de raison valable à cette requête.
« J’ai parfois peur qu’en retrouvant la mémoire tu ne puisses plus me pardonner,… Après tout tu as eu une nouvelle vie dans cette ville, tu aurais toutes les raisons de choisir cette vie … »
Je fronçais les sourcils et je me redressais un peu dans le lit. Elle avait piqué ma curiosité et je voulais à présent savoir pourquoi elle disait cela.
« Qu'aurais-tu pu faire pour me perdre ? »
Si elle ne voulait pas que je me souvienne c'était parce qu'elle avait fait quelque chose de mal. Ce n'était pas possible autrement. Je fronçais encore plus les sourcils. Je détestais les secrets. Si elle était ma femme elle devait le savoir. J'espérais qu'elle me dirait tout.
« D’ailleurs qui es tu dans cette ville ? »
Je soupirais. Qui j'étais ? Un homme comme un autre.
« Je suis le garde du corps de la mairesse. C'est un boulot qui paie bien. Tu pourras visiter mon appartement si tu veux un jour. »
Enfin un jour où Neilina ne serait pas là ça serait mieux tout de même.
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:56 | |
| Juliette
A son hochement de sourcil je comprenais que j’avais certainement dit quelques choses de trop. C’était trop tard, j’avais commencer, il fallait bien que je finisse. Sans compter qu’au final, je lui permettais de rester celui qu’il était. Certes, j’avais peux être pas user des bons mots, c’était certainement le cas d’ailleurs. C’était ma spécialité de me planter ainsi, mais quand il me demanda des explications, je lui disais le fond de ma pensée. Ma plus grosse peur depuis que j’étais arrivée dans cette ville, qu’il n’ait plus la force pour nous et que cette vie en temps que Romain Whitechappel lui plaise plus que celle de Roméo Montaigue, le prince déchu et roi du royaume blanc de Wonderland. Il se redressait et je faisais de même sa question me poussa à me mordre la lèvre avant que je ne m’assoie en tailleur face à lui, m’appliquant toujours inconsciemment à le protéger de la vision de mon dos, même dans notre monde je faisais cela. Je faisais cela avec tout le monde, y en avais bien assez avec la première face pourquoi en rajouter avec la seconde. Prenant une grand inspiration, je passais une main dans mes cheveux avant d’hausser les épaules :
« J’ai perdu notre enfant… Je t’ai laissé l’enterrer seul, lui et Rosaline… »
Serrant mes lèvres l’une contre l’autre, je laissais un soupir s’échapper de mon corps avant d’ajouter à demi-voix :
« On a été très heureux ensemble, à chaque fois que nous étions ensemble sauf à un moment de notre vie. Quand tu m’as sortie de cette maison close j’étais comme une bête sauvage, une bête sauvage qui en plus avait développée des capacités magique que je ne parvenais pas à dompter et à comprendre. Toi tu étais là. Tu essayais de me ramener mais j’étais à des kilomètres de toi, perdue, mon esprit était toujours dans ce bordel. Tu étais impuissant face aux démons qui hantaient mon esprit et j’ai mis des mois avant d’accepter que tu me touches à nouveau. Je sais que je t’ai fait souffrir. Tu ne me l’as jamais dis, mais je le sais. J’ai eu le temps de repasser chaque millimètre de notre histoire en vingt-huit ans, et maintenant je sais. C’est pas pour rien qu’on nous appelle les amants maudits… »
Secouant la tête, je plongeais mon regard dans le sien avant d’y prendre la main pour tracer les lignes de sa paume en poursuivant :
« Ne te méprends pas je donnerais ma vie pour que tu retrouves la mémoire, mais j’ai peur que tu regrettes la vie que tu as ici. Je te connais mieux que personne Romain, et je sais que par loyauté envers moi tu reprendras ta place d’époux, mais je ne veux pas que ce soit une obligation. Je ne veux pas qu’un jour tu viennes à regretter que je ne sois pas gentiment restée dans notre royaume au lieu de venir mettre le bazars dans ta nouvelle vie. »
C’était que pure vérité. D’ailleurs je n’avais jamais autant évoqué mon passage dans cette maison close que depuis ses dernières heures. Naturellement, il n’en savait rien, mais une part de moi savait qu’il y aurait forcément un jour où le sujet avait arriver. Bien entendue, je n’avais pas prédit que ce serait face à un Roméo amnésique et en proie de me demander des explications à tout moment. L’homme que je connaissais était endormie, comme moi il y a bien des années, mais cette fois le mage de l’esprit n’était pas là pour réparer les dégâts. J’étais contrainte de piloter à vu et de me laisser guider par mon instinct en attendant la réaction de mon mari.
Une fois de plus je mordais ma lèvre inférieur avant de tenter un nouveau sujet moins dangereux et qui m’intéressait tout autant à savoir ce qu’il était dans cette ville. Mais sa réponse bien qu’initier par un soupir me laissa sur le cul. Il était le garde du corps de Regina Mills. Elle m’avait menti ? Non, elle devait ignorer que le fameux mari que j’étais venue chercher c’était lui, forcément, sinon elle me l’aurait dit ne serait-ce que pour que je cesse de douter de sa rédemption, pensais-je avant qu’une autre évidence me vienne à l’esprit : Cora. Mon regard paniquant, je sentais mon coeur battre à tout rompre avant que je ne passe une fois de plus ma main dans ma chevelure les mots de Freya me revenant à l’esprit :
« Garde du corps de Regina… »
Murmurais-je avant de lever un regard réellement paniquée vers lui :
« Si un jour la mère de Regina vient lui rendre visite et qu’elle te demande de la protéger de sa génitrice pour dieu sait qu’elle raison, je t’en pris reste loin. Cora Mills est le pire poison que cette terre ait connue et ne pense pas que j’exagère, laisse Regina gérer sa mère comme elle l’entend, mais si tu la vois part le plus loin possible de cette sorcière… » |
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:57 | |
| Romeo
« J’ai perdu notre enfant… Je t’ai laissé l’enterrer seul, lui et Rosaline… »
Je ne m'attendais pas à une telle vérité. J'aurais bien voulu qu'elle ne me dise jamais cela. Elle avait perdu notre enfant. Cela encore pouvait arriver mais elle m'avait laissé seul pour l'enterrer. Si je caressais son dos avant je n'avais pas pu m'empêcher de me stopper quand elle avait dit cela. Je me sentais mal tout à coup et mon esprit luttait pour ne pas retrouver ce que j'avais perdu. Je me redressais dans le lit la faisant tout de même suivre contre moi.
« Pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Je voulais une réponse simple. Je ne voulais même pas qu'elle cherche à me faire changer d'idée parce que c'était le cas. Elle m'avait tout simplement abandonné et je devrais vivre avec. Peut être était ce pour cela que mon esprit refusé de se souvenir. Peut être que c'était bien trop dur pour moi de me rappeler.
« On a été très heureux ensemble, à chaque fois que nous étions ensemble sauf à un moment de notre vie. Quand tu m’as sortie de cette maison close j’étais comme une bête sauvage, une bête sauvage qui en plus avait développée des capacités magique que je ne parvenais pas à dompter et à comprendre. Toi tu étais là. Tu essayais de me ramener mais j’étais à des kilomètres de toi, perdue, mon esprit était toujours dans ce bordel. Tu étais impuissant face aux démons qui hantaient mon esprit et j’ai mis des mois avant d’accepter que tu me touches à nouveau. Je sais que je t’ai fait souffrir. Tu ne me l’as jamais dis, mais je le sais. J’ai eu le temps de repasser chaque millimètre de notre histoire en vingt-huit ans, et maintenant je sais. C’est pas pour rien qu’on nous appelle les amants maudits… »
Je ne l'avais jamais abandonné visible alors qu'elle, elle l'avait fait. Je passais mes bras sous ma nuque. Je regardais le plafond. Je ne savais pas pourquoi mais cela m'agaçait profondément. Toutes ces vérités ne me plaisait pas du tout.
« Ne te méprends pas je donnerais ma vie pour que tu retrouves la mémoire, mais j’ai peur que tu regrettes la vie que tu as ici. Je te connais mieux que personne Romain, et je sais que par loyauté envers moi tu reprendras ta place d’époux, mais je ne veux pas que ce soit une obligation. Je ne veux pas qu’un jour tu viennes à regretter que je ne sois pas gentiment restée dans notre royaume au lieu de venir mettre le bazars dans ta nouvelle vie. »
Je soupirais.
« Je ne me souviens de rien et pourtant je suis là. Pourquoi remets-tu toujours en question mes sentiments pour toi ! »
Ce n'était pas quelque chose que j'aurais pu dire comme cela. C'était une chose que je refoulais depuis des années. C'était compliqué tellement compliqué...
« ça me fatigue. »
Je sentais ma mâchoire me serrer de plus en plus. Il fallait que je refoule ma colère. Elle ne devait pas exploser pas maintenant. Je ne pouvais pas gâcher ce moment là.
« Garde du corps de Regina… »
Je fronçais les sourcils alors que je lisais la panique dans ses yeux. C'était trop compliqué pour moi tout à coup. Je me sentais de devoir la rassurer mais une partie de moi ne voulait pas lui donner ce plaisir. De toutes les façons c'était mon travail de protéger Régina alors je le ferai tout simplement.
« Si un jour la mère de Regina vient lui rendre visite et qu’elle te demande de la protéger de sa génitrice pour dieu sait qu’elle raison, je t’en pris reste loin. Cora Mills est le pire poison que cette terre ait connue et ne pense pas que j’exagère, laisse Regina gérer sa mère comme elle l’entend, mais si tu la vois part le plus loin possible de cette sorcière… »
Je ne pourrais pas. Je serais obligée de la sauver si elle me le demandait. Elle pouvait me faire faire tout ce qu'elle souhaitait. C'était ma boss.
« Je serais obligé d'obéir à Regina si elle demandait de la protéger. »
Je ne savais pas qu'en disant cela je pouvais mettre sur une piste ma femme. Elle pouvait comprendre que ça avait un rapport avec mon cœur mais le comprendrait elle seulement ? J'avais l'impression qu'elle pouvait, qu'elle devait me sauver. Elle devait le faire pour tout ce que j'avais déjà fait pour elle. Elle me le devait bien. |
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:57 | |
| Juliette
Le moment ne pouvait pas être plus mal choisi qu’en cet instant. Avouer ses fautes était une chose, mais les avouer après la mésaventure qui m’avait été forcé de vivre en était une autre. J’étais épuisée. J’étais à fleur de peau et depuis ses dernières semaines, je n’avais jamais autant été hanté par mon passée de prostitué. Je n’en avais jamais autant parler aussi avec Rozen j’avais été obligé de revenir sur l’origine de ma flagellation et pour dire vrai cela m’avait fait sombrer dans une profonde détresse que le mage de l’esprit avait eu du mal à contrôler lorsque j’étais revenue à Wonderland. Mais la question n’était pas là, alors que je tentais de prouver à mon mari que je ne lui cachais rien en révélant toutes mes mauvaises actions, je le voyais butter sur l’acte le plus égoïste et cruel que j’avais fait : le laisser enterrer notre fils. Sa question je poussa à me recroqueviller contre moi, tout en m’éloignant de lui.
« Pour venger notre fils »
Y avait-il vraiment un acte égoïste derrière la détresses d’une mère éplorée ? C’était tout ce que j’étais en cet instant, la mort de mon fils m’avait empêché de respirer, j’avais voulu mourir, puis j’avais décidé de le venger. Si j’avais su comment cela finirait il était certain que j’aurais choisi une autre option. Je serais retourné vers le seul homme capable me redonner un peu de vie, mais les retours dans le passé étaient impossibles. Les sanglots se bloquaient dans ma gorge, mais je refusais de laisser mes larmes couler, je n’étais même pas certaine qu’il m’en restait encore. J’essayais donc d’expliquer à Romain pourquoi retrouver la mémoire pouvait être une mauvaise chose pour lui et à mesure que les mots franchissaient la barrière de mes lèvres, je le voyais se fermer et se tendre comme un arc. Lorsqu’il se tendait la nuque, je tentais de me rapprocher avant de me raviser, s’il avait été conscient de tout notre passé je l’aurais ramené comme je le faisais avant, mais là j’avais peur de sa réaction, peur de faire une chose de travers. Une fois de plus ce dernier me demandait pourquoi j’en venais constamment à remettre ses sentiments en cause et ce fut à moi de serrer les dents pour me retenir à ne pas dire des choses que je viendrais à regretter. Ce dernier lâcha que la situation le fatiguait et je murmurais sans même m’en rendre compte :
« Moi aussi »
J’étais fatiguée. Fatiguée par ce sentiment de culpabilité que je trainais depuis des années et des années, fatigué par toutes cette tristesse, cette colère. Des sentiments qui s’étaient toujours employés à nous séparer :
« Parle moi … »
Lâchais-je en serrant un peu plus mes genoux contre ma poitrine avant de poser un regard déterminé sur mon mari pour poursuivre :
« Tu m’as demandé d’être transparente et honnête, je me suis exécutée, mais si tu refoules tout ce que tu penses ça ne fera rien avancer… Je jure que je ne ferais pas disparaitre la ville sous une tempête, la foudre ou je ne sais quoi d’autre si c’est ce qui t’inquiète… »
J’avais seulement envie que pour une fois dans sa vie il me dise ce qu’il pense vraiment sans réfléchir en amont à l’impact que cela aurait sur moi. C’était sans doute cela qu’il m’avait manqué, me faire remettre à ma place, et qu’ils disent réellement le fond de sa pensée sans intériorisé ses élans d’impulsivités. Je pensais que mon mal être ne pouvait pas s’accentué mais j’avais tort, alors que je tentais d’adoucir l’ambiance en abordant un sujet qui aurait dû être moins risquait je me retrouvais face à une de mes plus grandes angoisses. Romain était le garde du corps de Regina. Au-delà du fait que cela signifiait que l’ancienne petite amie de mon meilleur ami m’avait menti, cela voulait aussi dire qu’il allait être dans le viseur de Cora. J’en avais fini d’analyser la moindre mimique de mon époux, cette fois mon âme toute entière était paniqué et je me retrouvais à le supplier de rester loin des querelles familiales de la maire de la ville. Ma requête ne me paressait pas abuser, mais pourtant ce dernier refusait tout bonnement. Il ne pouvait pas. Face à cette réponse, je ne pouvais à rester sagement assise sur mon lit. En un mouvement souple je me levais en passant des mains tremblantes dans ma chevelure. Respirant profondément, je commençais à faire les cents pas, me souciant guerre des miroirs ou des brefs moments où Romain pourrait voir le désastre morbide que mon dos pouvait représenter avant de m’arrêter en comprenant enfin une partie du message qu’il m’avait donné :
« Rien ni personne ne pourrait te forcer à faire une chose que tu ne souhaites pas faire, pas même moi… C’est elle qui possède ton cœur c’est ça ? »
Fermant les yeux tout en m’humectant les lèvres je me forçais à respirer calmement et à garder le contrôle de mes émotions pour ne pas laisser mes pouvoirs prendre le dessus sur ma raison. Croissant les bras sur ma poitrine, j’ajouter :
« Elle m’a arraché le mien pour me contrôler, elle en est capable… »
Une partie de moi espérait avoir tort, mais je savais que j’avais raison. J’avais été bernée par mon amitié et la cofinance que j’avais envers Robin. Il m’avait demandé de faire confiance en son jugement en me jurant que sa Regina était pas un monstre mais il n’en était rien.
« Au diable ma promesse, je foudroyais mère et fille ! »
Lâchais-je entre mes dents tout en repassant mes mains dans ma chevelure tandis que je sentais la puissance du ciel chatouillait chacune de mes cellules. Mes yeux se posant cette fois-ci vers l’extérieur, je serrais les dents attendant qu’il confirme verbalement que j’avais raison. |
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:57 | |
| Romeo
« Pour venger notre fils. »
Je fronçais les sourcils. La vengeance n'était pas une bonne chose. Il n'y avait jamais de bonnes choses dans la vengeance. Il fallait qu'elle me trouve une autre excuse parce que celle là ne passait pas du tout auprès de moi.
« La vengeance ? La vengeance nous fait commettre des folies. Tu m'as abandonné. Notre fils était mort. J'avais besoin de toi moi. »
Enfin je l'imaginais. Je n'avais pas dit cela méchamment. J'étais plus blasé qu'autre chose. De toutes les façons je n'avais pas envie de m'engueuler avec elle. Je voulais juste passer un bon moment avec elle et surtout ne pas gâcher ce qu'on avait vécu quelques minutes auparavant.
« Parle moi … » « Pour dire quoi ? »
Je ne savais pas quoi lui dire. Ce qu'elle me disait me décevait. J'avais l'impression d'avoir été un autre homme dans une autre vie mais je n'étais pas prêt à dire adieu à l'homme que j'étais maintenant. Je voulais juste comprendre qui j'étais pour être une bonne personne comme je pensais l'être depuis longtemps.
« Tu m’as demandé d’être transparente et honnête, je me suis exécutée, mais si tu refoules tout ce que tu penses ça ne fera rien avancer… Je jure que je ne ferais pas disparaitre la ville sous une tempête, la foudre ou je ne sais quoi d’autre si c’est ce qui t’inquiète… »
Je souriais tendrement à sa dernière phrase qui faisait écho dans mon esprit comme si elle m'avait déjà dit plusieurs fois cette phrase là.
« Je ne comprends pas. Tout ce que tu me dis depuis le début... Je sais que je n'aurais pas pu tomber amoureux d'une femme comme ça. Dans ce que tu me dis, tu me laisses tomber. Je te soutiens mais tu me laisses toujours tomber. Peut être que tu ne me trouves pas à ta hauteur ou peut être ne suis-je qu'un pion. Je n'en sais rien. Mais si tu m'aimes comme tu me le dis il va falloir arrêter parce que ce que tu me décris ce n'est pas ma conception de l'amour. »
Elle m'avait expliqué tout ce qu'elle avait vécu mais je ne comprenais quand même pas qu'elle puisse m'avoir fait tout cela. Est-ce que je lui avais fait autant de mal moi aussi ? Est-ce que j'étais un mauvais mari pour qu'elle se sente obligée d'agir ainsi avec moi ? Je ne savais pas quoi y penser. Je voulais juste pouvoir retrouver ce qu'il me manquait pour la retrouver elle car au fond de moi je me disais que si je l'avais choisi elle était LA bonne personne pour moi.
« Rien ni personne ne pourrait te forcer à faire une chose que tu ne souhaites pas faire, pas même moi… C’est elle qui possède ton cœur c’est ça ? »
Je fronçais les sourcils. Je ne comprenais pas ce qu'elle voulait me dire. Regina était mon amie. Elle m'avait donné une bonne situation ici à Storybrooke et je lui trouvais vraiment des circonstances atténuantes. Je devais d'ailleurs être une des seules personnes en ville à lui trouver des excuses.
« Je ne sais pas. »
C'était la vérité. Je ne savais pas du tout ce que je devais faire pour le moment. Je la sentais en colère et je voyais le temps changer au dehors. Je m'asseyais dans le lit et je tirais le draps sur moi. Je croisais mes jambes et je la regardais, ne comprenant pas ce qu'elle disait.
« Elle m’a arraché le mien pour me contrôler, elle en est capable… Au diable ma promesse, je foudroyais mère et fille ! »
Je me levais alors du lit et je la prenais dans mes bras. Il fallait qu'elle se calme. Elle ne devait pas tuer quelqu'un. Elle ne devait même pas y penser. Je caressais doucement son dos pour la calmer.
« Calme toi Juliette.... tu ne dois pas penser à cela. Tu recommences à t'énerver. Prendras-tu mon avis en compte ou tu vas juste foncer tête baissée en me laissant derrière toi encore une fois ? »
Je ne ressentais même pas en colère pour elle. Je me sentais juste blessé une nouvelle fois comme si je me rendais compte que de toutes les façons elle n'en faisait qu'en sa tête et que je ne pouvais être à ses côtés et quand elle le voulait. Je ne disais pas que je voulais qu'elle soit collée H24 avec moi mais je voulais juste qu'elle soit honnête avec moi et qu'elle prenne mon avis en compte. Elle pouvait être volontaire bien entendu mais être une tête brûlée non. Je ne voulais pas de cela. Je voulais de la stabilité maintenant dans ma vie. Je voulais juste du bonheur. Plus de guerre plus de complication. |
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:58 | |
| Juliette
Comme j’aurais pu le prédire ma réponse ne plaisait pas à mon mari. Il répétait mes mots, certes sans le moindre énervement, juste avec un aspect factuel en prononçant ses mots que j’avais également souvent entendu de la bouche de Robin : la vengeance nous pousse à commettre des folies. Pensait-il réellement que je n’en avais pas conscience ? Naturellement, ma main se posa sur mon ventre, ce temps était si lointain, mes yeux se remplissaient de larme et son énième refus de comprendre me mettait or de moi. Il avait besoin de moi ? Comment osait-il me juger alors que lui ignorait tout de ma souffrance ? C’était simple de juger mes actes lorsqu’on était soi-même dans l’incapacité de se souvenir des moments sur lesquels on porte une accusation. C’était son fils, certes, mais il ne l’avait pas senti grandir en lui, il n’avait pas été malade par sa faute bien que me voir alité et malade avait rendu mon mari fou d’inquiétude. Mordant l’intérieur de ma joue, je me retenais pour ne pas lui hurler dessus, se rendait-il compte que ses jugements étaient bien plus cruels au vu de ses défaillances mémorielles ? Comprenait-il que la lourdeur de ma conscience me poussait à adopter une vision plus simple et m’obligeait à retracer toutes mes sombres décisions en éludant une partie du contexte ? J’en doutais. Il venait même à refuser de s’exprimer, bien qu’il sourît tendrement parfois signe qu’il écoutait ou peut-être appréciait-il mon pragmatisme ou mon côté préventif, je n’en savais rien. Il ne disait rien et j’aurais certainement dû me contenter de ses silences. Peut-être aurais-je moi-même dû le garder, après l’amour j’aurais pu simplement faire semblant de m’abandonner au sommeil pour éviter de mettre fin à l’instant magique que nous avions vécu. Ses mots quant à eux me giflèrent plus violemment qu’ils ne l’avaient jamais fait auparavant. J’avais fait des efforts jusque-là. J’avais encaissé chacune de ses paroles avec une soumission qui m’était inconnue, mais cette fois ça en était trop. Le fusillant du regard, tout en restant recroquevillée contre moi-même, mes ongles s’enfonçant contre la peau tendre de mes avants bras en lâchant avec colère et violence :
« C’est vrai que toi tu es irréprochable ! Ce n’est pas comme si c’était toi qui avait éventré mon cousin sous mes yeux par vengeance en signant au passage notre séparation forcée ! Contrairement à toi, moi j’ai fait l’effort d’essayer de comprendre ton acte et ne crois pas que c’était simple j’adorais Tybalt comme un frère ! Jamais je ne t’ai blâmé pour la suite de l’histoire, mais au vu de ta motivation, je suppose que bientôt ça sera ma faute si j’ai fini au bor… »
Perdant une larme je m’arrêtais en plein milieu de ma phrase, je séchais ma larme avec violence avant de laissais échapper un soupir tout en resserrant l’étreinte de mes bras sans pour autant le regarder, j’étais complètement lessivée et cette fois moi aussi j’étais blasée.
« Non, je ne veux pas faire ça, … t’accuser de zone d’ombre et de souffrance de notre passé. Je ne l’ai jamais fait et je ne souhaite pas le faire, encore moins si tu es dans l’incapacité de te défendre dignement. »
À tout moment ses mots aussi allaient finir par me retomber dessus, mais qu’importe la situation pouvait-elle s’empirer ? Une fois encore, je m’étais trompée car même sur un sujet banale et simple tel que l’emploi qu’il occupait désormais, la situation parvenait à se détériorer, en venant même à me faire perdre mon magnifique contrôle. En même temps cela semblait logique, Alfred m’avait prévenu que je devais me ménager et depuis que j’étais revenue à Storybrooke je faisais exactement le contraire. J’attendais d’être véritable et exténuée pour m’endormir afin d’être certaine que je ne perdrais pas le contrôle de mes pouvoirs. Ce n’était pas l’attitude à avoir, mais je ne pouvais m’empêcher de penser au potentiel danger que je représentais pour les miens et surtout pour Louise qui serait en première ligne si je venais à laisser ma puissance s’exprimer. C’était d’ailleurs ce qui était en train de se passer sans que je ne parvienne à stopper quoi que ce soit, savoir que Romain était au cœur de la famille Mills me rendait malade. Si Cora le voyait, elle n’hésiterait pas à se servir de lui pour m’atteindre d’une manière ou d’une autre. Le vent s’élever à l’extérieur, je sentais la puissance du ciel battre dans mes veines et répondre à chacun de mes mouvements qui donnaient au vent la direction à adopter. Je voulais simplement qu’il se tienne éloigné mais ça aussi il me le refusait et ça me rendait dingue. Je faisais les cents pas pour me contenir oubliant même mon instinct primaire qui consistait à le préserver de la vision de mon dos. Pendant mes vas et viens, j’en avais même oublié la présence de mon mari, mon esprit allait dans tous les sens, ma colère grandissait et mes mots se firent cru et annonciateur de mort jusqu’à ce que les bras de mon mari ne m’étreignent, stoppant mes pas, calmant immédiatement mon esprit. Mes yeux se fermant, je sentais la caresse de sa main contre mon dos et je finissais par lui rendre son étreinte. J’écoutais sa voix et je sentais ma respiration se calmer, tandis que je perdais une larme :
« J’ai juré de ne plus te laisser derrière moi, malgré tout ce que tu peux penser de moi je ne trahirais pas ma parole… »
La Reine blanche n’avait qu’une parole, tout le monde le savait, même si à l’heure actuelle je prévoyais de me fourvoyer pour trahir celle que j’avais faite à Cora, tout le monde savait que je ne revenais pas sur une de mes promesses. Une fois de plus je me sentais flancher, être dans ses bras me donner une impression de sécurité réconfortante et apaisante qui avait fait renaitre mon envie de dormir.
« J’ai peur, … »
Lâchais-je en un murmure à mi-chemin entre la honte et le désespoir. Laissant échapper un soupir, je m’efforçais d’inspirer et d’expirer convenablement afin de faire disparaitre cette angoisse qui ne m’avait pas quitté depuis que j’avais quitté Wonderland. Il n’y avait aucune peur plus terrifiante que la peur de soi.
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:58 | |
| Romeo
« C’est vrai que toi tu es irréprochable ! Ce n’est pas comme si c’était toi qui avait éventré mon cousin sous mes yeux par vengeance en signant au passage notre séparation forcée ! Contrairement à toi, moi j’ai fait l’effort d’essayer de comprendre ton acte et ne crois pas que c’était simple j’adorais Tybalt comme un frère ! Jamais je ne t’ai blâmé pour la suite de l’histoire, mais au vu de ta motivation, je suppose que bientôt ça sera ma faute si j’ai fini au bor… »
Elle était en colère chose que je pouvais comprendre. Elle criait presque mais je ne la stoppais. Je la laissais dire parce que garder pour soi des choses ce n'était pas bon loin de là même. Je savais encaisser. Je n'avais pas peur de ses mots.
« Non, je ne veux pas faire ça, … t’accuser de zone d’ombre et de souffrance de notre passé. Je ne l’ai jamais fait et je ne souhaite pas le faire, encore moins si tu es dans l’incapacité de te défendre dignement. »
Elle était butée mais je l'étais tout autant qu'elle. C'était le serpent qui se mordait la queue entre nous pour le moment. J'avais l'impression que nous ne trouverions pas de solution ce soir. Je lâchais quand même une dernier phrase cinglante.
« Depuis que nous nous sommes revus c'est toi qui me fait le plus de reproche je tente de comprendre et non toi tu ne veux rien entendre ! »
Elle était mal. Elle était recroquevillée sur le lit et je ne pus pas m'empêcher de la prendre dans mes bras. Il fallait vraiment que je la prenne dans mes bras et que je la console même si elle m'en voulait je ne pouvais pas faire autrement. Elle ne pouvait pas m'abandonner. J'avais peur qu'elle le fasse que je sois allé trop loin avec elle.
« J’ai juré de ne plus te laisser derrière moi, malgré tout ce que tu peux penser de moi je ne trahirais pas ma parole… »
Je lui caressais les cheveux tendrement. Elle me rassurait mais j'avais quand même peur qu'elle m'abandonne à nouveau parce que dans mon esprit c'était clair : elle m'avait déjà laissé derrière elle et j'avais énormément de mal à l'accepter.
« J’ai peur, … »
Je soupirais. Je détestais cette phrase elle faisait tellement écho dans mon esprit sans que je n'en sache la raison. J'avais l'impression que je pouvais la perdre à tout moment.
« Moi aussi j'ai peur. »
Je soupirais puis j'embrassais son front avant de la soulever dans mes bras et de l'allonger dans le lit. Autrefois je l'aurai embrassé et je me serai faire pardonner mes paroles sur l'oreiller mais là je ne savais pas quoi faire d'autre que de lui dire en l'embrasser sur le front une nouvelle fois :
« Repose toi mon amour. »
J'attendais que Juliette s'endorme, je la couvrais puis je ramassais mes affaires et je partais aussi rapidement que j'étais arrivé. Je me sentais encore plus perdu qu'avant. C'était compliqué. Très. Trop compliqué. |
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| Sujet: Re: Welcome back Lun 18 Fév - 18:58 | |
| Juliette
La peur devenait ma plus grande amie, plus les minutes passaient et plus elle m’envahissait. J’avais peur de le perdre pour de bon. Peur qu’il me rejette. Peur que Cora ne s’en prenne à lui. Peur de ne jamais retrouver son cœur, mais plus que tout autre chose, j’avais peur de moi. Peur de mes impulsions, peur de devenir celle que j’avais failli devenir à la mort de mon fils. Peur que cette fois, je ne parvienne pas à faire le chemin arrière. Si je cédais à la tentation, je savais qu’il me serait impossible de reprendre le contrôle et pour cause le peu de fois où je m’étais laissée aller à cette noirceur en moi, j’avais ressenti une jouissance indescriptible. Jamais, je ne l’avais avoué, pas même à mon mari, si j’étais revenue c’était tour pour lui et pour note amour. Existait-il encore ? Toutes ses questions tournaient et retournaient dans ma tête et me rendaient dingue. J’allais vraiment devenir folle. J’étais épuisée. Je n’en pouvais plus et dans un élan de confession je lâchais honteusement que j’étais terrifiée, sans pour autant expliquer pourquoi. Contre son torse, je me sentais un peu mieux, mais une part de mon esprit n’avait de cesse de me rappeler qu’il n’était pas entièrement mon Roméo. Ce dernier m’apprit qu’il avait également peur, et je ne pus m’empêcher de relever des yeux larmoyant vers lui. Etait-ce bon ou mauvais signe ? J’en savais foutre rien. Mes pieds ne touchèrent plus le sol et je me retrouvais dans ses bras avant d’être allongée dans mon lit. Une fois de plus, il m’embrassa le front et me demanda de me reposer. Ses mots faisaient échos à ceux qu’il m’avait déjà prononcé à de multiple reprise, la dernière fois que j’y avais eu droit c’était lorsque j’avais été enceinte de notre fils. Serrant mes lèvres l’une contre l’autre, je sentais une larme s’échapper de mes yeux pour venir s’échouer sur mon oreiller avant que le sommeil ne m’emporte littéralement. Je sentais la couverture remonter sur mon corps, et j’entendais ses pas partir, il me laissait seul, seule avec mes angoisses, seule contre mon cruel subconscient qui n’avait eu de cesse de me torturer, sans que je ne possède la force de me réveiller par moi-même.
A mon réveil, j’apercevais la fenêtre grande ouverte et le sol recouvert d’eau, légèrement glacé par la température glaciale si je m’en tenais à la buée que mon souffle faisait naitre dans l’obscurité. Me recroquevillant sur moi-même, je laissais échapper un soupir. L’unique chose qui me prouvait que je n’avais pas rêvé était que j’étais entièrement nue. Enfilant, un gilet long en soie que je fermais sur mon corps je sortais de ma chambre glaciale, pour ramasser mes vêtements un par un le cœur lourd. Voyant la veste de Louise, je mettais mes vêtements dans le panier de linge sale avant d’aller préparer le petit déjeuné à ma colocataire, qui avait dû supporter mon bordel.
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| Sujet: Re: Welcome back | |
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