LUCY WESTERNA

Lucy Westenra

Once upon a time there was what there was, and if nothing had happened there would be nothing to tell.

Anecdotes

Mon existence a commencé avant même que je naisse. Je suis certes une sorcière de Salem, mais je suis également le fruit d'une expérience raté du dieu des enfers, j'ai nommé Hadès. C'est à cause de lui que je suis devenue le premier Phénix que cette terre ait connu. Est-ce cela qui a engendré ma présence dans la troisième prophétie de Durnik ? Je ne sais pas, mais une chose est sûre c'est que dans cette prophétie je suis le feu éternel.

Je n'ai été amoureuse qu'une seule fois dans ma vie. Vous vous demandez certainement de qui ? Je répondrais que c'était sans doute l'unique personne à laquelle je n'aurais pas dû donner mon coeur. Ce n'était ni mon premier mari, le noble et serviable Arthur Holmwwod, ni même le second Henry alias Barbe Bleue. Non eux je ne les ai jamais aimé, le seul que j'ai essayé d'aimer c'était Arthur, mais il était trop noble, trop lisse. Non l'homme que j'ai aimé véritablement c'est Dracula. Depuis que l'amour à causé ma mort je ne veux plus en entendre parler. Je pense même que finir ma vie seule reste a ce jour la meilleure des stratégie, ...

Malgré ma grande beauté, et mon apparente confiante en moi, je me sens régulièrement rabaissée par le reste de la gente féminine. La première à m'avoir fait ressentir cela était Mina. Cependant, même après l'avoir quitté ce sentiment m'a toujours suivi quoi que je fasse.

 

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Derrière l'écran

Histoire

Mon nom est Lucy Westenra. Je suis la fille d’une sorcière de Salem. Ma mère était une puissante sorcière, une chef de clan. Quand la guerre contre les sorcières faisait rage à Salem, elle s’est enfuie avec moi. J’étais différente des autres enfants. Contrairement aux autres petites filles de Salem je n’avais aucun pouvoir magique. J’étais une honte pour ma mère. C’était ce que l’on m’avait répété mainte et mainte fois. Pourtant, face à l'adversité, ma mère tourna le dos à sa famille pour me sauver. Elle m’a emmené loin de Salem. Loin des terres de nos ancêtres pour nous mener des terres inconnues, loin de Salem.
Cette contrée, proche du royaume d'Agrabah, je l'ai immédiatement détestée. La forêt était laide et froide et même inexistante par endroit. Et pire que tout nous étions dans une ville qui exploitait la forêt pour survivre. J’avais dix ans quand je suis arrivée sur ses terres et ma mère tomba quasiment malade à l’instant même où nous avions trouvé une maison. C’est cette contrée qui l’a tué, être loin de ses ancêtres, loin de l’origine même de ses pouvoirs, tous cela l’avait tué plus rapidement que si les non-sorciers de Salem l’avaient attrapé.

Je fus donc orpheline à onze ans, et mon cœur s’est littéralement brisé. Je me retrouvais seule au monde, seule sans le moindre plan de secours. Les parents de l’unique amie que j’étais parvenue à me faire m'ont recueilli. Un acte généreux, dépourvu de la moindre contrepartie, bien que jamais je n’étais parvenue à sur avouer qui j’étais vraiment.

Le reste de mon adolescence fut sereine. Je grandissais aux cotés de Mina Murray. Ensemble nous faisions les quatre cents coups et j’avais même fini par arrêter de me languir des forêts luxuriantes qu’offrait mon pays d’origine.

A l’âge de vingt ans je fus mariée à Arthur Holmwwod et Mina à Jonathan Harker. Nous allions devenir des femmes, nous allions nous marier ensemble et nous aurions les vies que nous avions toujours rêvé d’avoir. C’était ainsi que ça devait se passer et c’était comme cela que nous l’avions prévu. Malheureusement, notre chemin croisa celui d’un magnifique comte qui allait tout remettre en cause. Ce comte avait fait chavirer mon cœur, son air sombre, son regard, tout chez lui me fascinait. Le comte Dracula profita de ma fascination pour sa personne pour m’emmener avec lui dans sa noirceur et de fil en aiguille dans le dos de mon mari et celui de ma meilleure amie je signais mon arrêt de mort.

La suite ? Vous la connaissez tous, enfin si je suis là à vus parler c’est qu’une partie de ce que vous savez est erronée mais oui, le comte Dracula à bel et bien essayé de me transformer en vampire. Il a même failli y parvenir mais mon corps était trop faible. Après plusieurs heures de souffrance je succombais dans les bras de mon mari éploré, le cœur lourd à l’idée de ne pouvoir dire au revoir à ma meilleure amie.

L’air était irrespirable. J’étais serrée et complètement à l’étroit. Je ne savais pas où j’étais, ni qui j’étais. La panique commençait à me gagner. J’avais peur. Je frappais sur les parois en bois qui me retenais prisonnière avant qu’elles ne finissent pas céder. Me relevant je sortais du cercueil le corps complètement endolori. Qui étais-je ? Où est-ce que je me trouvais ? En guise de réponse je voyais la plaque sur le mur au-dessus du cercueil : Lucy Westenra femme et amie bien aimée. Si j’en croyais les dates inscrites en dessous j’avais vingt-trois ans. Regardant mon accoutrement je lissais les pans de ma robe pourpre, avant qu’une voix ne s’immisce dans ma tête. En cet instant j’étais paniqué et pour dire vrai je ne savais pas le moins du moins ce que je devais faire. Alors j’ai décidé d’obéir à cette voix qui disait être ma mère. Elle me disait que j’étais une sorcière de Salem et que mes pouvoirs s’était manifesté. D’après elle il fallait que je parte loin de ces terres pour rejoindre l’unique endroit où je serais à l’abri et où l’on pourra m’aider : Salem.  

J’ai donc volé un cheval à un paysan et j’ai chevauché contre vent et marré suivant la voix qui me guider dans ma tête et qui me rassurait en me promettant qu’une fois là-bas je retrouverais la mémoire.

Après plus de deux semaines de chevauché, j'arrivais presque à destination. Enfin il me semblait que je me rapprochais de Salem, mais Salem étant à l'autre bout de la forêt interdite, fe fus contrainte de faire une pause pour ma monture, mais également pour mon corps endolorie après cette chevauché chevronné. C'est au cours de cette pause que je tombais sur un couple de bûcheron et leur fille. Ils m’offrirent le couvert et le gîte pour la nuit afin que je puisse me restaurer. Ses personnes étaient d’une gentillesse sans pareil et même leur fille unique qui restait tout à fait agréable et ce malgré ses nombreuses niaiseries et ses inlassables coquetteries, quelque chose en moi me disait que j’étais comme elle avant de mourir pour la première fois. C’est lors de cette soirée que je le voyais pour la première fois : Barbe Bleue. Un riche commerçant vivant non loin de là, il venait demander la main d’une des filles en âges de ce marié du foyer et avant demander au chef de foyer de choisir. C’était certes une bonne partie pour Anna mais sa laideur allait de pair avec ses richesses. L’enfant devenue unique depuis la mort de sa sœur me supplia d’épouser cet homme à sa place. J’attendais l’avis de ma propre mère pour accepter ou non mais elle n’arriva jamais. Le lendemain barbe bleue revint et Anna n’avait de cesse de pleurer sous le regard éploré de ses parents. Je ne sais si c’est cette scène de famille touchante qui m’a poussé à accepter ce mariage mais quand j’eus fini de prononcer cette phrase je comprenais que je venais de faire une terrible erreur.

La suite des évènements fut très rapide. Moins d’une semaine après j’étais mariée à cet homme qui ne l’inspirait que du dégout, et dans un même mouvement je déménageais dans sa grande demeure. Mon mariage fut donc la dernière fois que j’avais vu mes anciens hôtes.

La cohabitation avec Barbe Bleue était étrange, parfois ce dernier me surprenait avec quelques marques de tendresse, au cours de ces moments, je reprenais espoir que peut-être que ma décision n’était pas aussi insouciante et suicidaire que cela, mais rapidement, je revenais à la réalité en faisant face à sa froideur. M’aimait-il ? Je n’en étais pas certaine, je penchais généralement vers le mauvais côté de la balance, en mon sens ce qu’il aimait s’était d’avoir un endroit où soulager ses pulsions masculines, rien de plus rien de moins. Malgré tout, je n’étais pas des plus à plaindre, j’avais une belle maison, la solitude me convenait assez et j’avais le droit de tout faire sauf de d’entrer dans une pièce. Une seule pièce, un grenier ou un cave qu’importe, il m’était formellement interdit d’y entrer.

En théorie cette règle était simple à suivre, mais lorsque Barbe Bleue s’en alla pour une durée de six semaines. C’était une merveilleuse nouvelle, j’en avais profité pour faire elle ménage dans mon esprit en essayant de trouver des réponses à toutes les ombres qui me hantaient. C’est à ce moment là où je les ai entendus. Ses voix, ce n’était pas la même que celle qui m’avait accueilli lors de mon réveil dans ce cercueil, non elles étaient différentes. Elles me disaient de m’enfuir, de ne pas faire comme elles. Je restais muette à leur demande, je ne comprenais pas. Je ne savais même pas si c’était réelle ou si c’était ma soudaine solitude qui créer ses voix, mais plus les jours passaient et plus elles m’obsédaient. Je devais savoir et je voulais savoir. C’est ainsi que mon jeu de piste me mena face à cette porte que je ne devais pas ouvrir.
Naturellement, j’ai fini par succomber à la tentation usant ainsi de la seule clé que je ne pouvais utiliser. A chacun de mes pas leurs cris inonder mon esprit et je me sentais frissonner d’effroi. L’odeur de la rouille réveillait de lointain souvenir dont je ne comprenais pas la provenance. Choisissant de les ignorer j’avançais avant de tomber nez à nez avec le corps de six femmes. Hurlant de peur je lâchais l’intégralité de ce que je tenais, mes jambes ne me tirent plus et je finissais à genoux dans le sang. Les larmes inondaient mes joues et les voix me priaient de fuir avant que Barbe Bleue n’arrive. Dans mon esprit j’avais le temps. Enfin, je ne suis même pas sûr que mon esprit eût réellement travaillé cette fois-là. J’étais pétrifiée d’horreur et quand j’ai repris mes esprits c’étaient trop tard. La clé était tachée. Je n’avais aucun moyen de la nettoyer et le pire dans tout ça c’est que mon mari rentrait. J’avais eu le temps de brûler mes vêtements, laver mon corps, mais la clé restait tachée en signe de ma désobéissance. Je pensais pouvoir réussir à cacher la clé jusqu’à son prochain départ mais il n’en fut rien et quand il la trouva tout s’arrêta. Tous sauf les esprits de ses femmes. Il voulait me tuer, je lui demandais un moment de recueillement qu’il concéda. Pendant ce court instant j’avais conversé avec ses anciennes femmes. Ses dernières m’aidèrent à m’enfuir dès qu’il tenta de me tuer et je prenais la fuite sans me retourner. Dans ma course à travers la forêt, je chutais à de nombreuses reprises, m’ouvrant à de multiples endroits. Barbe Bleu me rattrapa et me porta comme un sac à patate. J’ai tenté de me débattre en vain. Dès que nous fûmes à la maison, il m’égorgea et tout recommença. Quand je me réveillais, j’étais clouée au mur au côté du cadavre séché des autres femmes de barbe bleu. Automatiquement, je poussais un cri de souffrance tandis que les voix des épouses s’horrifiaient dans ma tête. Naturellement, mon mari ou peut-être devrais-je dire mon ex-mari, arrivant en courant avant de rire en tapant dans ses mains. Il ne cessait de répéter que c’était merveilleux. Ma torture n’avait pas fini et en était qu’à ses prémisses. Au moment où il me décrocha, mon esprit fut assailli par les souvenirs de la vie de ce dernier et je tombais dans les pommes. A mon réveil j’étais attachée sur la table de la salle des tortures tandis que barbe bleue me demandais quel genre de créature j’étais. Les larmes roulaient sur mes joues, et il riait en bandant comme un porc. Durant un mois tout au plus, ce dernier me baisa, me tortura, et finissait par me tuer une nouvelle fois par mégarde. Cette fois-ci j’avais succombé d’une gangrène.

Face à mon état de phénix, je suppliais mes ancêtres de m’épargner en vain. Pour la troisième fois, je renaissais de mes cendres. En me réveillant, j’étais nue et dans le lit conjugal, je ne mis pas rapidement à comprendre qu’au cours des brèves journée de mort, il m’avait baisé. Alors que j’essayais de me lever pour m’enfuir mais il m’avait attaché et se réveilla automatiquement en m’appelant « ma petite femme ». Il n’y avait pas l’ombre d’un doute, Barbe Bleu était heureux comme il ne l’avait jamais été auparavant. Une fois encore, il me força à coucher avec lui avant que je ne lui ordonne de me lâcher. Une tentative que je pensais vaine étant donné que j’avais déjà eu recours à cette requête, cependant là une chose extraordinaire se passa. Barbe bleu s’arrêta. Il relâcha ma gorge qu’il serrait depuis le début de l’acte sexuel avant de se retirer, bien que son sexe fût toujours en érection. Il s’asseyait sur ses talons le regard vitreux. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait, jusqu’à ce que la voix se ses autres épouses ne me murmure qu’il était sous hypnose en me demandant comment j’avais fait cela. Je l’ignorais. Cependant, je lui demandais de me détacher, il s’exécuta. Un sentiment de puissance envahissait mon être tandis que la colère pris possession de mon âme. Tandis que je mettais une de ses chemises, je lui demandais de saisir son épée. Il s’exécuta et me regarda en attendant la suite. Un sourire machiavélique étirant mes lèvres je lui demandais de s’éviscérer et il s’exécuta en un hurlement de douleur qui me fit rire. Une fois à terre, je lui demandais de revenir et je l’entendais m’insulter en crachant du sang. Ce dernier se releva en titubant pour m’atteindre et je saisissais une autre de ses épées et je lui tranchais la gorge. Une fois pour toute il mourut et j’explosais de rire en pleurant de joie. J’étais libre. Du moins, c’est ce que je pensais avant que le sort noir ne m’aspire.

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Histoire

Je ne suis pas folle. Je ne suis pas folle. Je ne suis pas folle. Voilà ce que je n’ai eu de cesse de me répéter jour après jours enfermée dans cette chambre d’hôpital attachée comme une bête sauvage. Je n’étais pas folle, je n’avais rien à faire dans cette pièce. Je n’avais pas besoin de leurs médicaments que je recrachais dès que les infirmières avaient passé le pas de la porte. Pourtant malgré ses certitudes, j’étais prise en proie à de furieux cauchemars. Je rêvais de ses hommes. Un homme d’une beauté presque mystique qui buvait mon sang avant de me briser en deux. Je rêvais qu’on m’enterrait vivante ou encore qu’un homme me tuais et que je revenais sans cesse à la vie. C’était horrible et chaque fois que je me retrouvais assaillie par ses rêves j’hurlais de peur. Le jour où la décision a été prise de m’attacher, j’avais décidé de m’enfuir et pour ce faire j’avais agressé deux infirmières que j’avais mis Ko en déboitant leur bras. Personne ne voulait comprendre. Personne n’essayait de me comprendre, enfin sauf Durnik de Sundarie. Lui il essayait, il était là tous les deux jours. À chaque fois, il demandait à ce que je sois détacher et il essayait d’être gentil et attentif. Seulement dès qu’il était là, la voix glaciale de cet homme était là aussi et avec elles celles d’autres femmes qui m’appelaient. J’avais l’impression de devenir folle et pourtant je ne voulais pas me résoudre à accepter le diagnostic des médecins. Je voulais simplement sortir de là et un jour une occasion se présenta, je le sentais et les voix me le disaient. La plus douce d’entre-elle me demandait d’être patiente et de faire confiance à Durnik, tandis que les autres me sommaient de retourner à Salem et de ne faire confiance à personne d’autres que moi-même.
Emma Swan est celle grâce à laquelle j’ai pu m’échapper. J’ai appris qu’après son arrivée dans cette ville la grande horloge s’est mise à fonctionner à nouveau. De mon côté, je me suis aperçue que quelquefois j’étais capable d’inciter une personne à faire ce que je demandais. Seulement, cela ne durait jamais bien longtemps.

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